Franck PASTOR

Quelques photos d'ambiance et une photo personnelle prises par Sportograf sur le Tour de Namur cyclo d'hier. Malheureusement c'est assez limité sur les paysages (pourtant somptueux) traversés, sauf pour Namur et sa citadelle. Dommage également qu'il n'y ait pas eu de photographe à la Montagne de la Croix, il n'y aurait pas manqué de photos de cyclistes arc-boutés sur leurs vélos 🙂 Tunnel de végétation : même court, c'est toujours plaisant à voir. Souvent, on n'y voyait que du vert… Quelques messages humoristiques du sponsor pimentaient la sortie 🙂 Le téléphérique de la Citadelle de Namur. De la citadelle, vue sur Namur et la Meuse. À l'assaut de la Citadelle !

172 km selon compteur (169 km pour le parcours proprement dit + 3 km du parking au site de départ/arrivée à Floreffe et retour) pour moi aujourd'hui à l'occasion du Tour de Namur Cyclo, aussi appelé Houppe Classic. D'après Climbfinder, un peu moins de 2400 m de dénivelé, mais l'organisateur annonçait 2800 m : https://tourdenamurcyclo.be/fr/ Temps gris en permanence, et frais (de 11° au départ à 16° au retour), mais sec à un ou deux crachins inoffensifs près, et un vent de secteur nord-ouest qui renforçait la sensation de froid, et qui m'a fait garder le coupe-vent… toute la sortie. Cadence moyenne de 85 tours/minutes, correcte selon mes standards, mais une vitesse moyenne très modeste de 20,3 km/h (et encore, en décomptant les arrêts aux ravitaillements). Ceci dit, d'une part j'ai essayé au maximum de rouler à l'économie (ce que je n'ai pas toujours réussi, toujours cette ambiance compétitive propres aux randos belges ;-)) avec comme récompense le fait de ne pas avoir ressenti la moindre crampe, et d'autre part le parcours n'était vraiment pas facile. Ça ne faisait que monter et descendre, jugez-en par le profil sur Climbfinder : https://climbfinder.com/fr/mes-itineraires/127917 Parmi les points d'orgues de la sortie : la « Gayolle » (cage, en wallon) à Yvoir, un morceau coriace que je ne connaissais pas et qui en a surpris plus d'un aujourd'hui : https://climbfinder.com/fr/montees/gayolle Et surtout, surtout la Montagne de la Croix à Dinant, dont j'avais parlé quelques commentaires plus haut : https://climbfinder.com/fr/montees/montagne-de-la-croix-dinant Verdict braquet : mon 24/36 était tout à fait adapté 🙂 J'ai grimpé les 600 premiers mètres à 16,3 % de moyenne (les plus raides de Belgique paraît-il) à une vitesse oscillant comme prévu entre 6 et 7 km/h (avec un « creux » à 5,7 km/h à l'endroit le plus pentu), ce qui m'a permis de dompter cette Montagne sans histoire en restant assis sur ma selle, et même pour finir de faire un détour pour parcourir ses 300 derniers mètres (faciles) que le parcours évitait a priori, histoire de cocher cette côte dans mon encyclopédie Cotacol et dans Climbfinder. La dernière côte du parcours est célèbre quoique peu difficile : la Route Merveilleuse, chère à Michel Dury, qui permet d'accéder au site de la Citadelle de Namur. Curieusement, elle n'est pas répertoriée sur l'itinéraire Climbfinder cité plus haut. Mais quel panorama au sommet ! https://climbfinder.com/fr/montees/route-merveilleuse-citadelle-de-namur D'ailleurs, de façon générale, ce parcours a été un régal pour mes yeux, même s'il m'a fait forcément mal aux jambes. La vallée de la Meuse et le Condroz environnant sont vraiment splendides, et les villages traversés étaient souvent très pittoresques. Seul point noir, mais il fallait s'y attendre puisque c'est souvent le cas en Belgique et particulièrement en Wallonie : les routes étaient souvent dans un état déplorable. Mention particulière au village de Dréhance, au-dessus de Dinant, et dont la rue qui traverse son centre n'est qu'une succession de nids-de-poules. Jamais je n'en ai vu une telle concentration qu'à cet endroit. Inutile de chercher à slalomer entre ces nids-de-poule tellement il y en a… Ceci dit cette randonnée m'a vraiment plu pour ses paysages et ses côtes coriaces et elle a donc un goût de revenez-y 🙂

Surtout que la côte la plus dure du parcours est toute dernière, la côte de Saint-Roch, une fois de retour à Houffalize. J'y ai participé il y a deux ans, et j'ai été surpris du nombre de cyclistes qui « zappaient » cette côte (il est en effet facile d'aller directement à l'arrivée sans passer par ce mur). Je m'étais dit que c'était probablement les mêmes qui avaient un peu trop levé le coude au dernier ravito. 😛

Si toi tu as dû garder les manchettes aujourd'hui, j'imagine que moi je dois prévoir vraiment la tenue polaire pour demain dans le Tour de Namur ? 🥶 Les conditions climatiques devraient être similaires… On se retrouvera peut-être à la Chouffe Classic samedi prochain (pas encore sûr à 100% d'y participer). Pour moi ce serait le grand parcours, mais on pourrait faire un bout de route en commun.

38 km de sortie ce soir, dans la forêt de Soignes, puis à Hoeilaart et Overijse au sud-est de Bruxelles, sans forcer, juste pour m'entretenir un peu et me détendre. Il ne fallait surtout pas me fatiguer, avec le Tour de Namur Cyclo au programme de ce dimanche…

Houla, 9 km/h dans ce machin de 600 m à 16,3 % de pente moyenne ??? C'est développer à peu près 290 watts de puissance pour un poids total cycliste+vélo de 73 kg (mon cas) et 330 watts avec 10 kg de plus (ton cas, je crois). Et ce pendant 4 minutes ? Sur 34/25, c'est-à-dire dans les 50 tours/minutes en cadence de pédalage ? Tout ça n'est pas donné à tout le monde, surtout au beau milieu d'une sortie super-vallonnée où on s'est déjà bien employé et où on devra encore le faire ! Dans mon cas, 9 km/h est une vitesse qui m'oblige déjà à m'employer dans la Moskesstraat pour ne pas descendre en-dessous, et la Montagne de la la Croix, même si elle n'est pas pavée, est bien plus longue et pentue que la Moskesstraat. Donc je m'imagine plutôt me limiter à 6-7 km/h dans ces 600 m à 16,3 % moyens (donc entre 200 et 225 watts à la louche), toujours en gardant en tête qu'il me restera 76 km à faire, et pas vraiment plats… 6-7 km/h avec le 24/36, c'est une cadence variant entre 70 et 82 tours/minutes : c'est a priori jouable pour moi. Bon, tout ça c'est la théorie… Je verrai bien dimanche ce que ça donnera en pratique.

Et la partie vraiment pentue du Tienne des Français, ne fait « que » 200 m, contre 600 m pour la Montagne de la Croix. Si vous multipliez la longueur d'une pente donnée par trois, il y a de bonnes chances que le braquet utilisé, s'il est déjà limite, doive être encore diminué.

J'ai oublié de préciser que cette montée n'intervient que sur le grand parcours, qui fait 168 km. Et elle figure au km 92. Mieux vaut ne pas s'y cramer en vue de ce qui suit…

Moi, la montée qui hante mes pensées du moment, elle est 100% belge et elle est au programme du Tour de Namur Cyclo de dimanche (moins les 300 derniers mètres) : Vous utiliseriez quels braquets pour grimper ce soubresaut du Plat Pays ? 😇

Exactement. 😀

Nan, lui, ce qui lui conviendrait c’est un triple plateau, mais avec un seul pignon. Jérémie Laplac et moi le lui avons dit plusieurs fois mais il ne veut rien entendre. 😛

Tss, hypocrite va. Si tu parles comparaison de nos braquets c'est que tu as envie d'en parler. Pour imaginer mon braquet de 24/32, c'est très simple : suppose qu'on grimpe à la même vitesse, alors tu fais un tour de pédalier avec ton 40/25 tandis que moi j'en fais deux (probablement même un peu plus) 🙂, because 40/25 = 1.6 et 24/32 = 0,75, donc moins de la moitié de ton 40/25 (à pondérer légèrement par le fait que j'ai des pneus de 32 mm et toi des 25 mm). Pour Marquez : grimper à 90 tours/minutes m'est habituel sur de courtes montées. Quand j'y vais « à fond », donc au sprint ou presque, je peux même dépasser les 100 tours/minutes. Sur de longues côtes (Ardennes, montagnes), je tourne souvent autour de 85 tours/minutes. J'ai toujours préférer tourner les jambes, que ce soit en côte ou sur le plat, et j'ai donc mis les braquets qu'il fallait pour cela sur mes vélos.

Sortie de 83 km aujourd'hui dans l'est et le sud-est de Bruxelles, sur un parcours vallonné avec quelques-uns de mes raidards traditionnels (Smeysberg, Moskesstraat, Kardaan, entre autres). Temps doux, presque chaud (max 24°) et ensoleillé, comme c'est le cas ici depuis des semaines, ce qui fait souci aux climatologues et agriculteurs de Belgique, qui évoquent déjà une sécheresse. Vent sensible de secteur nord-est, mais pas trop gênant. https://climbfinder.com/fr/montees/smeysberg https://climbfinder.com/fr/montees/moskesstraat-terlanen https://climbfinder.com/fr/montees/kardaan J'ai essayé de rendre mon allure la plus irrégulière possible, entre autres en sprintant au sommet de chaque bosse. C'est que les changements de rythme et des sprints, il y en aura très certainement dans le Tour de Namur cyclo de dimanche… ne serait-ce que pour prendre les roues sur les portions roulantes. J'ai à nouveau réussi à ne pas descendre en-dessous des 10 km/h dans le Smeysberg (braquet mini 24/28). La nouveauté est que j'ai également réussi à ne pas descendre en dessous des 9 km/h dans la Moskesstraat et ses pavés (braquet mini 24/32). Le tout-à-gauche (24/36) n'aura été utilisé que dans le Kardaan. D'ailleurs, le jour où je ne mettrai pas tout à gauche dans ce talus, je croirai aux miracles me concernant 🙂

Tu pourrais pas la faire dans ton propre jardin ? On parle déjà de sécheresse dans le pays. https://www.7sur7.be/belgique/jamais-aussi-peu-de-pluie-en-132-ans-pourquoi-une-telle-secheresse~af5fb5a5/

Mon vélo gravel-randonneur respecte toutes ces règles, sauf le catadioptre blanc visible de l'avant et ceux sur les pédales. Mon vélo de route a l'éclairage arrière (à batterie), la sonnette (d'autant plus indispensable que je vis en zone urbaine), et je mets le gilet réfléchissant et un phare avant à batterie quand il fait sombre (j'ai d'ailleurs toujours un mini-gilet réfléchissant dans ma sacoche, au cas où je me fais surprendre par la nuit, ce qui m'est déjà arrivé plusieurs fois). Mais aucun catadioptre 😞

J'ai regardé le parcours plus attentivement : si ce qui est montré par ce parcours est exact, c'est en fait une variante du Triple Mur qui sera grimpée, bien moins pentues (pourcentage hectométrique maximal dans les 9%). Pourquoi n'incluent-ils pas le vrai Mur, mystère. Peut-être pensent-ils que ça plus la Montagne de la Croix, ce serait trop dur pour le public visé ?

Le grand parcours du Tour de Namur cyclo fait en fait 168 km. Même distance que le parcours médian de LBL, mais avec encore plus de dénivellation. On n'est plus très loin de la difficulté de la Vélomédiane… En plus de la Montagne de la Croix, il y a aussi le Triple Mur de Monty, une autre star locale, et pour finir la Route Merveilleuse qui mène à la Citadelle. Le Schtroumpf serait ravi si la distance n'était pas aussi longue. Peut-être sera-t-il intéressé par le petit parcours ? Il contient déjà le Triple Mur et la Route Merveilleuse.

Je suis rentré à Bruxelles hier soir. Aujourd'hui, grand soleil et une chaleur presque estivale (24°), alors qu'à Grenoble c'était gris, pluvieux et la plupart du temps froid pendant la semaine écoulée. Apparemment il en va de même encore plus au sud ? Le monde à l'envers ! 😜 Pour ma sortie du jour, 56 km, aller-retour classique Bruxelles-Louvain, l'aller par la bosselée N3, retour par l'autoroute cycliste F3 presque toute plate, le tout à mon rythme. Quelques « bouts droits » au retour, aidé par le vent globalement favorable alors. Vent qui était donc de secteur est, et assez fort : il va falloir m'y réhabituer, après une semaine bien abrité au creux de la vallée du Grésivaudan…

C'est vrai, mais dans ce cas-là, la montagne de la Croix se trouve au cœur d'une randonnée longue et bien vallonnée (92e km sur 168 km en tout, et 2800 m de dénivellation totale, de mémoire), ça rend le test assez fiable 🙂

Joli ! C'était quelle épreuve ? Je ne sais pas comment tu fais pour trop mouliner avec un 46/10 comme plus gros braquet !! Je dois chercher pour trouver à mouliner dans les descentes de Belgique avec mon 46/11, et jamais longtemps… Dans la même région que tu as parcourue hier, le lendemain de la Magnifique il y a le Tour de Namur Cyclo, auquel j'aimerais bien participer (je ne me suis pas encore décidé entre ça et la Chouffe Classic une semaine plus tard) : https://tourdenamurcyclo.be/fr/ À propos de « passe-partout », si je vais faire ce Tour de Namur ce sera pour le grand parcours, parce qu'il contient cette perle que je n'ai pas encore grimpée : https://climbfinder.com/fr/montees/montagne-de-la-croix-dinant Selon l'encyclopédie Cotacol, ses premiers 600 m sont les 600 m les plus raides de Belgique avec 16,3 % de moyenne. Si on passe ça sans souci avec le « tout-à-gauche », c'est donc bon pour le reste du pays 🙂

C'est bien ce que je me suis dit. Comment donc ai-je pu vivre si longtemps dans les environs sans savoir qu'elle existait ? Il ne manque plus que des pavés pour qu'elle soit parfaite. 🤪 D'ailleurs, à mon avis, la principale difficulté sera la même que dans le Kardaan : éviter de basculer en arrière…

Sur Climbfinder je viens de découvrir la côte ci-dessous, pas loin du domicile familial grenoblois, mais que je ne connaissais pas. Trop tard pour monter ceci pendant les présentes vacances (je repars demain matin pour le travail bruxellois) mais ce sera un passage obligé en été pour y tester mon 24/36 :-) https://climbfinder.com/fr/montees/les-chappes-le-mas-montacol Question à **** euros : vos vélos passe-partout peuvent-ils passer par là ? 😇

100 km tout rond aujourd'hui pour une sortie de moyenne montagne. Le cœur de la sortie, c'était le balcon de Belledonne dans son intégralité, d'Uriage à Allevard, le long de la D280, à mi-hauteur du massif de Belledonne. Départ au milieu de la vallée du Grésivaudan, direction Uriage, puis le Balcon et ses montagnes russes jusqu'à Saint-Pierre-d'Allevard, et retour au domicile dans la vallée, soit 2000 m de dénivellation au total. J'ai déniché un fichier gpx correspondant précisément à cette sortie, à quelques centaines de mètres près (celui-ci part d'Uriage et non de la vallée comme je l'ai fait), fichier que j'ai importé dans Climbfinder, ce qui permet de détailler les ascensions : https://climbfinder.com/fr/mes-itineraires/127235 Temps uniformément gris, 14° au départ dans la vallée à la mi-journée, autour de 10° dans le Balcon pour finir par 18° de retour dans la plaine. Tenue de mi-saison à nouveau de rigueur : veste à manches longues, bonnet sous-casque, gants longs, jambières, l'imper pour l'échauffement et les longues descentes, et cette fois je n'avais pas oublié les surchaussures. Il a fait heureusement sec, sauf une très légère pluie dans la descente du col du Barioz vers Allevard : la chaussée n'a même pas été mouillée. Sensations médiocres pendant la première moitié du balcon, puis ça s'est progressivement amélioré, au point de faire les dernières ascnesions, notamment le col du Barioz, à fond. De bon augure, même si c'est ma dernière sortie montagnarde pour ces vacances.

La difficulté est que lorsque tu es cuit au retour d'une sortie difficile, ou mal réveillé au départ d'une autre, tu peux méjuger de la sévérité de ce virage très sec à droite au sommet d'une côte bruxelloises étroite et/ou à fort trafic, ou tu ne penses pas forcément toujours à mettre les manivelles à la verticale et garder la roue avant droite aux feux rouges, Bref, tu as alors toutes les chances que le pied se prenne dans la roue. Comme ça m'est arrivé plusieurs fois malgré toutes mes années d'expérience de cycliste urbain/campagnard/montagnard, et comme je l'ai déjà raconté plusieurs fois sur ce même fil. En vain, on ne me croit tout simplement pas, parce que ça ne correspond pas à l'expérience du sceptique qui me lit. Je n'imaginais pas que c'était si difficile que ça, se mettre dans la peau des autres. Je crois que je vais arrêter d'en discuter, ce n'est pas très agréable d'être ignoré comme cela et d'écrire pour ne pas être lu.

Je connais des vieux de 63 ans qui ont une meilleure condition physique de base que des jeunes de 17 ans. Dit autrement, ton cas particulier n'est pas représentatif 😉 D'ailleurs, aucun ne l'est.