Franck PASTOR

Précision : avec un peu de liquide de frein ! 😉 Celui qui va avec ta marque de freins, bien sûr. Huile minérale Shimano, dans ton cas. Normalement tu (jiib73) ne devrais pas avoir à en arriver à cette étape 3. Si c'est quand même le cas, et si tu ne te sens pas à l'aise avec ces manips, mieux vaut les confier à un vélociste dans un premier temps.

Les plaquettes peuvent varier en épaisseur, mais pas tant que ça, et normalement ce n'est pas leur nature (organique vs métallique) qui influe sur ce paramètre. Par contre, avec un freinage à disques hydraulique, plus les plaquettes s'usent, et plus les pistons et donc les plaquettes se rapprochent du disque pour compenser cette usure. Résultat, quand on monte des plaquettes neuves, celles-ci sont beaucoup plus proches du disque, voire carrément contre lui. J'ai eu cette blague, et pour ma part, la roue ne pouvait tout simplement plus tourner. Comme l'a suggéré Thierry, la parade est, avant de changer de plaquettes, de repousser les pistons dans leur logement, grâce à un gros tournevis plat que tu insères entre les anciennes plaquettes (encore en place, roue démontée). Le mieux est d'utiliser à la place du tournevis un outil spécifique, comme celui ci-dessous: https://www.parktool.com/en-int/product/hydraulic-brake-piston-press-pp-1-2

C'est justement le problème. Si on a un pneu à plat à 50 km de chez soi et pas de chambre à air de rechange (et on parie que dans 15-20 ans on n'en trouvera plus, de chambre à air?), on fera comment ? Pas d'autre solution que la pose de la rustine apparemment, même s'il fait froid ou s'il pleut. Du moins si on n'a pas inventé mieux entretemps.

Donc, de toutes façons tu serais arrivé trop tard. Raison de plus pour prendre ton temps… 😛

et les p'tits jarrets !

Cela va sans dire ! 😛 Couplé à un tout petit plateau (genre 24 dents 😇) c'est encore mieux !

Non, ce n'était pas adapté puisque tu as galéré (*). Les braquets adaptés t'auraient permis, quitte à prendre ton temps, de grimper sans plus faire d'effort que si tu marchais en montagne sur une même période. Je l'ai déjà dit mille fois, mais tu ne risques pas de me croire tant que tu n'auras pas fait l'expérience 😉 (*) Je fais abstraction de tes problèmes de dos. Par "galérer", tu voulais peut-être dire que tu souffrais du dos, mais ça c'est très probablement indépendant du braquet… quoique, souvent ils sont aggravés par des braquets trop gros.

Un bon conseil, de montagnard à plaineux : avec des braquets adaptés, ça passe bien mieux. 😛

Justement… installer une rustine en pleine cambrousse et possiblement par mauvais temps, ça ne me dit rien qui vaille, si c'est aussi « facile » qu'avec une rustine classique sur chambre à air. J'ai entendu parler de «mèches» que les vététistes utiliseraient, ça ne se ferait pas sur un pneu route ? Ou c'est encore moins pratique qu'une rustine ?

Une question me trotte dans la tête : si, à long terme, les tubeless supplantent les tubetypes, il n'y aura probablement plus de chambre à air vendue dans le commerce. Alors on fera comment pour réparer les crevaisons que le préventif n'aura pas colmatées ? 🤔

Pour la chaîne qui tombe sur la boîte de pédalier, si un réglage de la garde du dérailleur avant ne résout pas le problème, il y a la possibilité d'installer un collier anti-saut de chaîne en bas du tube de selle, à hauteur de l'endroit où devrait se trouver la chaîne lorsqu'elle est sur le petit plateau: https://shorturl.at/pGT07 Pour le problème du hauban, je crois que le mieux est d'apporter le vélo chez un vélociste expérimenté. Peut-être pourra-t-il élargir l'entraxe arrière. C'est ce que mon vélociste avait réussi à faire lorsque j'avais fait installer un nouvelle roue à 9 pignons sur un vieux vélo acier dont la roue avait 6 pignons à l'origine…

Et quand t'en as marre de ton vélo tu changes de femme ? 😇 Auquel cas, vu ton rythme de changement de vélo, tu es un sacré coureur dans tous les sens du terme ! 😗

J'arrive à comprendre les deux dernières phrases (bon, c'était pas dur), mais les deux premières… 🤔 La première, c'est quelque chose comme « Il pleut, comme d'hab » ? Pour la deuxième, je suis définitivement largué. J'ai des excuses, je vis en Belgique depuis 23 ans mais à Bruxelles, pas en Wallonie (sauf trois ans à Tournai, mais c'est le ch'ti que les vieux parlent là-bas, pas le wallon ;-)).

Être en avance, ce n'est pas être à l'heure, on est encore en 2023 aujourd'hui ! Pas de sortie vélo possible avant le 6 janvier, pour ma part, because vacances en famille.

On t'avait pourtant prévenu ! 😁

Ceux qui ont fait ce parcours par exemple, car c'est aussi en Flandre: 🙂 https://climbfinder.com/fr/routes/tour-des-flandres Il n'y a pas beaucoup de plat non plus dans cet autre parcours, à cheval sur la Flandre et la Wallonie et qui est mon parcours balisé préféré: https://climbfinder.com/fr/routes/fleche-brabanconne Ce dernier parcours, en Ardenne donc en Wallonie exclusivement, risque de forcer un Valaisan à mettre pied à terre, surtout s'il est adepte (l'inconscient !) du 34/25: https://climbfinder.com/fr/routes/les-murs-des-ardennes

Maxime trop belle, donc fausse. 😸

C'était aussi ma façon de rouler avant que je quitte Le Versoud pour Bruxelles 🙂 Pour l'anecdote, la préparation de mon père pour le BRA s'était résumée à ça : faire le balcon de Belledonne comme sortie hebdomadaire… (Après coup, il s'était quand même dit qu'il en aurait fallu plus pour passer les Galibier, Mollard et Croix-de-Fer plus à l'aise !)

Niveau…

35 ans, avec un 32/24 comme petit braquet… Il avait quand même pas mal galéré (les 260 km du parcours en plus de 16 h, je crois). Il n'avait pas de capacités physiques extraordinaires, à mon sens, mais il était particulièrement tenace. Je ne l'ai jamais vu renoncer à un objectif qu'il s'était fixé.

La proportion semble globalement plus équilibrée en Belgique. Quand je vois les groupes qui y roulent, on y trouve souvent une femme sur trois ou quatre. Le pourquoi de cette différence entre les deux pays ? Aucune idée.

Si ta sortie de 50 bornes comprend, pour simplifier, deux montées de 12 km à 1000 m de dénivellation chacune, c'est une autre histoire, et la région où il habite rend ce genre de combinaison possible. Et il y a des gens capables avec relativement peu d'entraînement cycliste d'encaisser ce genre de sorties. Comme moi quand j'étais plus jeune. Mon père a fait encore mieux dans le genre : le BRA (4500 m de dénivellation) avec 1000 km d'entrainement dans les jambes !

Le kilométrage est à relativiser, s'il roule exclusivement en montagne, comme cela pourrait bien être le cas (je connais bien l'endroit où il roule, c'est ma région natale). Dans ce cas, le kilométrage est peu significatif par rapport à ceux qui roulent en région non montagneuse. Mieux vaudrait considérer les heures de selle…

Sur un système en rotation, c'est le moment d'une force qui compte (force * distance de l'origine de la force au centre de rotation — si la force est perpendiculaire au rayon, ce qui est le cas ici), pas seulement la force elle-même. Les vrais physiciens m'arrêteront si je dis des bêtises par la suite, ma physique est un peu ancienne 🙂 En supposant que tu roules à puissance constante, tu exerces la même force sur les manivelles en côte que sur le plat. Voire une force plus grande si tu forces plus en côte comme c'est souvent le cas, mais je simplifie volontairement les choses. En supposant également que le plateau est le même, cela donne la même force appliqué par le plateau sur la chaîne en côte que sur le plat. Et si le plateau est plus petit, cette force transmise par le plateau sera même plus grande. Mais si cette force est transmise telle quelle par la chaîne à un pignon plus grand, le moment de cette force exercée sur ce pignon est alors plus grand également… de même que celui reçu par la cannelure.

Moi, mais je n'aurai pas la prétention d'affirmer que c'est pour moi que Shimano conçoit ses gammes. 😜 D'ailleurs ma 11-34 n'a que 11 pignons et si j'avais l'oreille des équipementiers, ils auraient toujours des triples plateaux à leurs catalogues !