Franck PASTOR

Je roule toujours seul, hors randonnées et cyclosportives. Donc, pas vraiment l'occasion de m'y entrainer. Par vent latéral très fort, je m'entraîne à faire de la voile en me penchant sur le côté d'où vient le vent 🙂 À cause du trafic ambiant, très dense en Belgique (400 habitants au km carré en moyenne, et beaucoup plus si on ignore l'Ardenne, et un habitat très éclaté), il serait particulièrement dangereux de former des éventails lors des randonnées et cyclosportives, qui ont toujours lieu sur routes ouvertes. Routes d'ailleurs souvent déplorables. Donc, tous les groupes y roulent en file indienne même par vent latéral, ou alors par éventails larges de deux cyclistes, pas plus, et pas longtemps, sauf sur voies sur berges et autoroutes cyclistes… lorsqu'il n'y a quasiment personne sur ces voies, ce qui est également rare. Les vrais éventails sont donc observés uniquement en compétitions, sur routes larges et fermées.

77 km aujourd'hui, par temps sec (mais routes détrempées, bien sûr), assez doux (8°), avec de belles éclaircies et un fort vent d'ouest. Direction à nouveau la région de Louvain par l'autoroute cycliste F3, pour faire quelques petites bosses locales… dont la perle de la région louvaniste : le Kesselberg. https://climbfinder.com/fr/montees/kesselberg-kesseldal Pas un foudre de guerre à côté de morceaux comme le Smeysberg à Huldenberg ou la Moskesstraat à Overijse (25-30 km plus loin), mais quand même appréciable. À chaque fois que je la grimpe par contre, je regrette que ce soit un cul de sac pour les voitures et les vélos de route. Les VTT et vélos gravel peuvent descendre par une piste en ligne droite encore plus raide qu'il faudra que j'essaie un jour, mais avec le vélo que j'avais et la gadoue ambiante, il aurait fallu m'appeler Mathieu Van der Poel ou Wout Van Aert pour avoir une chance d'arriver vivant en bas. Retour par la N3 Louvain-Bruxelles et ses bosses peu pentues mais avec un vent en pleine tronche évalué à 40 km/h par la météo… Toujours une belle épreuve pour les jambes et surtout mon moral. C'est probablement ma dernière sortie de l'année, étant donné qu'il y a peu de chances pour que je sorte le vélo lors de mes vacances qui commencent demain. Ce sera donc 5365 km accomplis cette année sur le vélo de route.

Le classement complet ici : https://cyclocross24.com/fr/race/16005/

Après vérification, c'est David Menut qui est 25e à Gavere, pas Gaudu. Je me disais aussi… 😜

Sur un circuit pareil, tenir la roue est une gageure si on est moins fort. Il aurait eu peut-être plus de chances de le faire demain à Zolder, le parcours étant beaucoup moins accidenté, mais Van der Poel ne sera pas présent.

Pour Gaudu, je ne le savais pas non plus, par contre Tim Merlier était jusqu'à il y a peu un cyclo-crossman «à plein temps», qui a plus ou moins délaissé la discipline ces deux dernières années. Il y revient de temps en temps, sans doute pour s'entretenir.

Tu ne t'arranges pas… 😗

Voir mon commentaire plus haut à ce sujet. Pour un ratio de tirage égal et des pignons de même facture, le passage d'une denture à une autre doit nécessiter une force différente, suivant l'écart entre les dentures ou la position sur la cassette (début, milieu, fin de cassette?), d'où des usinages particuliers. Ma seule expérience avec une cassette à la carte, il y a déjà pas mal de temps (25 ans?) sur une cassette à sept pignons et un changement de vitesses au cadre, avait été un fiasco : quel que soit le changement de tension du câble, de réglage, il y avait toujours un pignon qui passait mal. Seul le passage en mode friction résolvait le problème. J'ai fini par renoncer à ce type de cassettes et à passer à du Shimano standard. Je n'ai plus essayé de cassette à la carte depuis. De façon générale, les pignons à la carte n'ont pas bonne presse, et le fonctionnement semble aléatoire. Ça peut marcher, ou pas… https://www.velo101.com/forum/topic/71-cassette-à-la-carte/ Par contre, je suis fan des plateaux TA à la carte. Le changement de plateaux est moins bon qu'un système pré-usiné, mais ça passe toujours (dans mon cas du moins), et ça me permet d'avoir ce que je veux à ce niveau.

Et quand on emploie une rhétorique légèrement dédaigneuse (euphémisme) envers ceux qui n'ont pas les mêmes capacités qu'eux (du genre « mous de la cuisse »), on fait une bonne pub pour le forum ?

J'ai rappelé la principale raison plus haut. Tu serais prêt à renoncer aux vitesses correctement indexées ? Si oui, le système de changement de vitesses ci-dessous pourrait t'intéresser… Tu sais, celui qui figure sur mon vélo actuel, celui que tu aurais souhaité avoir. 😇 On peut choisir de passer en mode friction, à l'ancienne, si le changement de vitesses est problématique… 🙂 https://www.gevenalle.com/product/gx/

Non, le Paterberg (maxi 20%) est un poil moins raide que le Koppenberg (maxi 22%), mais surtout le pavage du Paterberg fait figure d'asphalte suisse à côté de celui du Koppenberg, qui est particulièrement traître. Si les pavés sont légèrement humides, sans être détrempés, le Paterberg pourrait passer, mais pour le Koppenberg, qui a en plus le malheur d'être en chemin creux, donc de recevoir de la boue en plus de l'eau, il faudrait de très gros pneus très peu gonflés pour avoir le minimum d'adhérence requis, et encore…

Le Paterberg peut poser problème aussi si les pavés sont humides et si on ne peut pas emprunter la rigole bien pratique sur la gauche (les organisateurs empêchent généralement qu'on l'emprunte à l'aide de barrières Nadar). Mais dans une bien moindre mesure ceci dit, les pavés sont heureusement réguliers et le Paterberg n'étant pas un chemin creux (contrairement au passage raide du Koppenberg…), il risque beaucoup moins d'être recouvert de boue.

Un de mes anciens vélos était un Gir's acier sur mesure de 2002, fabriqué par Cyfac justement, dont les tubes avaient ces formes-là (c'est le vélo qui figure sur mon avatar, pour l'anecdote). Donc si le design des tubes est un indice fiable, le cadre pourrait dater de fin 90-début 2000. Le système de changement de vitesses me paraît un «bricolage» sur un cadre qui n'était pas a priori prévu pour ça.

En Province de Luxembourg aussi. 😎

Depuis l'avènement de l'indexation, les pignons sont usinés de façon particulière pour faciliter le passage d'un pignon à l'autre, ce qui complique les choses. Un pignon de 15 dents n'aura pas forcément la même forme s'il est censé se situer entre un 13 et un 17 dents que s'il est placé entre un 14 dents et un 16 dents. Et il y a également les interstices entre les différents pignons, qui diffèrent selon la marque ou le type de cassettes. Les dentures à la carte existent, ceci dit, chez Miche par exemple, mais le passage des pignons n'est pas toujours optimal, d'après ce qu'on en dit.

Chez Shimano, c'est 11-12-13-14-15-17-19-21-24-27-30-34 En comparaison, la cassette 11-34 à 11 pignons de la même marque est étagée ainsi : 11-13-15-17-19-21-23-25-27-30-34 On voit que la 11 pignons est très régulièrement étagée dans les grandes dentures (21-23-25-27-30-34), ce qui convient mieux à des parcours comprenant de nombreuses côtes significatives. Ce qui explique sans doute pourquoi je la trouve très bien. 🙂 En échange de trous béants dans les petits pignons (11-13-15…), mais ma chaîne ne descend en-dessous du 15 dents que dans les descentes, ce qui fait que ces trous ne me gênent guère. Par contre, la 12 pignons est moins bien étagée dans les grands pignons, puisqu'entre le 21 et le 34 dents, il y a trois pignons au lieu de quatre. Mais en échange il y a deux pignons supplémentaires entre le 11 dents et le 15 dents, d'où un étagement dent par dent à cet endroit : 11-12-13-14-15. Pour résumer, Shimano a retiré un grand pignon et a ajouté deux petits pignons en passant du 11 au 12 vitesses. Clairement, la 11-34 à 12 pignons se veut donc une cassette plus polyvalente que son équivalente à 11 pignons.

Te faire réagir? 😏 Sérieusement, ça peut servir comme un exercice de travail de la vélocité, mais en dehors de cela, si j’ai un braquet assez grand pour me permettre de pédaler en descente à une fréquence moindre, je l’emploie. Ce que j’aime c’est pédaler en descente, pas forcément pédaler en descente à une fréquence très élevée.

J'ai dit que j'avais besoin de gros braquets en descente ? J'ai dit que j'aimais bien pédaler en descente, nuance. Et quand je pédale en descente, ce sont ces braquets que j'emploie, donc j'aime bien avoir ces braquets à ma disposition en descente. Si je dois me passer un jour de ces gros braquets, je le ferai, puisqu'ils n'ont en effet rien d'indispensable (comme je l'ai déjà dit et répété) mais en attendant je les utilise avec grand plaisir, quoi que Bruno ou toi puissiez en penser. 😛

Temps gris et très venteux ce matin, mais sec (alleluia!) et doux (11°). 36 km dans l'est et le sud-est de Bruxelles en guise de sortie en mode détente. Les routes étaient encore détrempées et le nettoyage du vélo s'impose à nouveau, mais ça prendra bien moins de temps que la dernière fois. Cet après-midi, un autre genre de sport : « shopping de Noël » avec ma fille.

Ce n'est pas très important ni vraiment indispensable (contrairement aux plus petits braquets) mais j'aime bien pédaler en descente, or 38/11 ce n'est pas grand'chose dans ces conditions. Même si on est véloce comme moi, qui n'ai pas de problème à tenir les 120 tours/min pendant plusieurs minutes, ça ne ferait sur ce braquet « que » 53 km/h. En Brabant, ça passe. Mais dans les Ardennes, et encore plus dans les Alpes, je vais souvent bien plus vite que ça en descente.

Pour ma part, ça fait bien une dizaine d'années que je roule sur une cassette 11-34. D'abord en 10 puis en 11 vitesses. Mais toujours en triple, ce qui me permet de combiner grand plateau de 46 et petit plateau de 24. 🙂 L'étagement de cette cassette 11-34 à 11 pignons me convient fort bien, aussi bien dans les Alpes qu'en Brabant. Ce qui fait hurler le schtroumpf, mais ce n'est pas lui qui pédale à ma place. 😎 Alors, de mon point de vue, une 11-34 à 12 pignons me paraît merveilleusement bien étagée 🙂 Je doute malheureusement de pouvoir passer un jour en triple 12 vitesses, donc cette dernière cassette ne sera probablement pas pour moi… à moins de dégotter un pédalier double du genre 38-24. Dont l'inconvénient serait de dire adieu aux gros développements qui me font pédaler confortablement dans les descentes… Dans l'évolution récente du matos, moi, rien ne m'a paru plus dommageable que l'abandon du triple, mais je l'ai déjà suffisamment répété.

Dès qu'on sort des régions méditerranéennes, le mieux est de na pas espérer quoi que ce soit en matière de météo. Ni désespérer d'ailleurs. Il faut prendre le temps comme il vient. Plus facile à dire qu'à faire, d'accord, mais cela reste la meilleure attitude à avoir.

Non. À partir de cet après-midi je suis en vacances et j'aurai beaucoup plus le loisir de planifier mes sorties en fonction du temps qu'il fait, comme vous pouvez le faire vous autres pensionnés 😜 Donc, sortie peut-être demain après-midi, et mardi, d'après les dernières prévisions 🙂 Mercredi, direction les Alpes, a priori pour me ressourcer en famille, mais il y a mon ancien vélo stocké là-bas, au cas où…

En fait, en quoi un VTT standard est-il plus apte à supporter la saleté qu'un vélo de route standard ?

S'agissant des cyclistes professionnels, comme l'a justement évoqué OntheRoadtoNowhere, leur moteur essentiel est la compétition, ce qui est logique. Ils ont un staff pour leur choisir et leur régler leurs vélos au quart de poil, donc ils peuvent faire plus ou moins abstraction du matériel qu'ils utilisent s'ils le souhaitent. À mon avis, on doit trouver parmi eux le même genre de proportions de «bricoleux» que chez messieurs ou mesdames tout-le-monde : aussi bien des types qui s'en fichent royalement, comme Anquetil l'aurait été, lui qui pouvait laisser ses mécanos choisir ses braquets pour lui, que des types ultra-passionnés, comme Eddy Merckx qui passait un temps considérable à bricoler ses vélos et qui était capable de piquer une crise si l'angulation de son tube tube de selle n'était pas celle qu'il souhaitait au demi-degré près.