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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. J'ai toujours horreur des faux-plats interminables — qu'ils soient montants ou descendants — je déteste presque autant que le vent. Alors quand les deux sont cumulés… 🙁 C'est en grande partie psychologique, je crois que j'ai été marqué de façon indélébile par la géographie de ma région d'origine. À savoir une vallée (Grésivaudan, près de Grenoble) entourée de montagnes l'abritant des vents dominants, où mes parcours étaient soit complètement plats, soit plongés dans des pentes longues et raides. Par contre je dois rectifier, au contraire de ce que tu sembles avoir compris j'ai beaucoup apprécié le Rosier versant sud-est ! Probablement parce que ça me donnait l'impression d'être à nouveau en montagne. Paysages magnifiques et longue montée pas trop fréquentée, c'était parfait. La pente était peut-être un peu trop douce à mon goût (sans être en faux-plat), mais l'Ardenne ne peut pas simultanément tout offrir des hautes montagnes ! 😃
  2. Pour Jérémie, son triple lui permet d'avoir des braquets plus resserrés, c'es-à-dire très peu d'écart entre les développements. Ce qu'on appelle une gamme de braquets bien étagée. S'il avait voulu avoir plus petit que 34/32, il aurait pris une cassette 12-25 je suppose (soit 26/25 comme braquet minimal). Impossible pour le double, compact ou non, d'être au même niveau qu'un triple question offre de braquets. C'est mathématique : 2*11 reste plus nettement plus petit que 3*10, sans même parler de 3*11 si les fabricants de groupes daignaient élargir leur offre en triple 11v. Un double doit sacrifier quelque chose par rapport au triple : soit les grands braquets, soit les petits braquets, soit l'étagement. C'est le prix à payer pour avoir un fonctionnement un poil plus simple.
  3. Il avait un vélo randonneur Lindskey avec triple (TA Carmina) 48-36-26 associé à une cassette 10 pignons 12-23. Un étagement parfait, m'a-t-il dit. C'est un des nombreux avantages du triple, permettre un tel étagement. Bien sûr, il faut avoir les jambes pour se permettre un 26/23 dans le Thier de Coo, et c'est son cas. Il nous en dira plus s'il passe par ici. Moi je n'ai pas craché sur mon 26/34 dans ce long raidard !
  4. Hier sortie de 119 km, compteur faisant foi, en Ardenne en compagnie de Jérémie Laplac, par un temps sec au début, et pluvieux ensuite. Dans les hauteurs ardennaises, en plus de la pluie il faisait carrément froid. Vive l'été à 14° ! 📢 Sur le parcours que Jérémie avait concocté, dans l'ordre : la très pentue côte de Chambralles, la côte de Niaster qui faisait reposante en comparaison ;la côte du Rosier versant sud, une des plus longues de Belgique — et une des plus belles ; le Thier de Coo, une des plus difficiles du pays — pour certains, la plus difficle ;le très (très!) long faux plat montant de Stavelot vers Hockai le long d'un RAVeL en très mauvais état par endroit, et par vent défavorable en plus ; qu'on ne vienne plus me dire que les RAVeL sont faciles, c'est là que j'en ai le plus bavé ! plus de détails sur cette piste — avec photos — ici : http://www.velo-ravel.be/ravel_Spa_2015.pdfla côte du Nouveau Monde (ou Rondehaye) à Theux ;et la fameuse côte des Forges pour finir, un classique de Liège-Bastogne-Liège, avec la stèle en l'honneur de Stan Ockers au sommet. http://bit.ly/28W91845 h 40 de vélo bien éprouvantes — pas arrangées par la pluie — à 20,5 km/h de moyenne donc. Franchement, vu le terrain et mon niveau, je n'ai pas à en rougir. Pour Jérémie, le local, ça n'a été qu'une simple balade. Et il n'avait pas d'imper, en plus ! Ils sont en béton ces Belges, je vous dis ! 😲
  5. L'athlétisme n'a pas en France d'épreuve aussi populaire que le Tour et n'a pas connu en France d'affaire aussi retentissante que Festina 98, en plein Tour justement. Voilà pourquoi on parle de dopage surtout en cyclisme et surtout à l'occasion du Tour. Il n'y a vraiment pas de quoi être surpris… malheureusement.
  6. Je me demandais quel rapport avec mon message initial? Quand on grimpe le mont Saint-Aubert en venant ou en allant à Tournai même, on ne longe pas les bords de l'Escaut avec vent de face sur 30 ou 40 bornes. 😉
  7. Hé bien quoi, le mont Saint-Aubert ? Il ne fait pas partie des Ardennes flamandes, qui sont bien plus au nord.
  8. Quand j'habitais Tournai, au bord de l'Escaut en Belgique, il m'arrivait souvent de longer le fleuve vers le nord pour aller «m'éclater» dans les Ardennes flamandes, là où se trouvent les plus belles bosses du Tour des Flandres. Il y avait un prix à payer, pour moi qui déteste le vent: au retour, toujours en longeant l'Escaut, j'avais généralement le vent de face sur 30-40 km, avec les jambes bien lourdes suite à toutes les bosses escaladées. Et quand Éole soufflait généreusement, j'avais l'impression de grimper le col du Lautaret versant Bourg d'Oisans: même distance, même vitesse, mêmes braquets… malgré la parfaite platitude de la piste longeant le fleuve.
  9. Félicitations à Thibaut Pinot, mais j'ai pas très bien compris pourquoi crier cocorico alors qu'il s'agissait d'une course entre Français ? Si on n'a plus que ça comme occasion de pousser le chant du coq… 😢
  10. Ben oui quoi, il a fait doux et ensoleillé aujourd'hui, jour de ma longue sortie, alors pourquoi se plaindre ? 😃
  11. Tiens, pour ma part je suis allé précisément dans l'autre direction ce matin, plein ouest donc. Objectif de la sortie: Grammont et son «Muur». Je suis passé par la forêt de Soignes, Hal, Pepingen, Galmaarden pour arriver à Grammont. Ensuite j'ai grimpé le Muur par la Denderstraat puis l'Abdijstraat avant d'obliquer vers la fameuse section pavée pentue (maxi 20 %). C'était la combinaison des années 80-90, plus dure que celle qui est utilisée actuellement (par la Grand'Place et les «Vesten»). Au sommet, j'ai rencontré tout un groupe de cyclistes venus… d'Haccourt, près de Liège, en excursion sportive dans le coin. Certains d'entre eux avaient fait le trajet à vélo depuis là-bas, en deux étapes! Le Mur de Grammont attire jusqu'aux Liégeois, il faut croire! On a grimpé le Bosberg ensemble ensuite, puis je me suis arrêté pour me ravitailler au bar-restaurant du sommet tandis qu'eux continuaient leur route. Après le Bosberg j'ai remis le cap sur Bruxelles, en passant par Ninove et la N8. Vraiment pas recommandée pour le cycliste, cette N8 qui est une 4-voies sans piste cyclable, mais heureusement elle était peu fréquentée aujourd'hui. Si je l'ai empruntée quand même, c'est que j'avais rendez-vous avec des amis à Grand-Bigard (dans la banlieue ouest de Bruxelles) pour prendre un café chez eux, et comme j'étais un peu en retard j'ai préféré prendre l'itinéraire le plus direct… Après le café à Grand-Bigard, retour at home en traversant tout Bruxelles d'ouest en est. Finalement, 113 bornes à une moyenne tranquille de 21,1 km/h (soit 5 h 20 sur le vélo), et d'excellentes sensations dans les bosses y compris le Mur de Grammont et le Bosberg. Et de beaux coups de soleil sur les pattes ! Il ne fait donc pas que pleuvoir en ce moment ! 😉
  12. On peut considérer le néerlandais comme intermédiaire entre l'allemand et l'anglais. Mais c'est quand même nettement plus proche de l'allemand. J'ai appris un peu d'allemand (basique), et je mélangeais tellement les deux langues que c'en était comique.
  13. Non, «Misschien wel» veut dire « Peut-être bien que oui!» Un monde fou (dans le sens de «le monde est fou») ça se dit «Een gekke wereld». (Si c'est «Il y a un monde fou», moi je traduirais par «Het is heel druk». Jacques ou Johan, si vous passez par là…)
  14. Pour moi aussi, mais pas aussi tôt dans la course. Je viens d'écouter une interview de Wouter Vandenhaute (le boss de Flanders Classic, l'organisateur de la course). Il disait que le Mur de Grammont va reprendre le rôle qu'avait le Vieux Kwaremont dans les anciennes versions du Tour des Flandres : l'endroit où les choses sérieuses commencent. Quand on a été pendant des décennies le juge de paix et le symbole de la course, ce nouveau rôle fait pas très sexy quand même… http://bit.ly/1UE5xWd (en néerlandais — l'interview de Vandehaute est vers la fin)
  15. Anvers est historiquement une ville brabançonne, or le Tour des Flandres, selon son fondateur Karel Steyaert était censé faire le Tour de la Flandre historique, c'est-à-dire se cantonner aux provinces de Flandre occidentale et orientale, dont Anvers ne fait pas partie. En fait, elle y a plutôt mauvaise presse, comme Paris en province française : en Flandre, on reproche souvent aux Anversois leur arrogance. Autant dire que les habitants des deux provinces flandriennes l'ont mauvaise, surtout les Brugeois bien sûr. Pour ma part, je m'en fiche un peu. Par contre ce qui me gêne, c'est que le Mur de Grammont sera une des premières difficultés empruntées par la course, donc certainement pas le juge de paix de l'épreuve comme à l'époque glorieuse. Bref, c'est peut-être mieux que de ne pas y passer, mais je reste sur ma faim…
  16. perso quand j'y vais à fond, je change pas la cadence mais j'enlève plutôt des dents ... Ça paraît peut-être paradoxal, mais les deux coïncident dans mon cas :quand j'accélère, je baisse les dents et ma cadence augmente… Ça correspond en tout cas à la règle qui veut qu'idéalement, plus on met du braquet (quel que soit le terrain), plus la cadence doit être élevée. Les tendinites interviennent lorsqu'on impose au tendon une charge de travail supérieure à ses capacités. Et je peux me tromper, mais il me semble qu'un tendon ne se «muscle» pas comme un muscle, justement. Il a ses limites, propres à chacun, et il faut apprendre à les gérer… D'autre part, même les cyclistes les plus costauds ont souffert de tendinite : Hinault, Ullrich, Indurain…
  17. En rythme de croisière, sur le plat, je tourne autour de 95 tours/minutes. En col, autour de 85. Dans les bosses plus courtes, c'est quelque part entre les deux. Si je veux y aller plus «à fond», ces valeurs peuvent augmenter drastiquement. Par exemple, sur une montée courte de 5 minutes escaladée à fond la caisse, ou dans le dernier kilomètre d'un col, ça m'arrive de dépasser les 100 tours/minutes. Et moi aussi, je suis fragile des tendons…
  18. Faudra peut-être se résigner à sortir sous la pluie les amis ! 🆒
  19. Michel et toi avez une logique de compétition, elle est là la différence. Adrien conçoit-il le vélo sous cet angle? À son âge, je pédalais déjà comme je pédalais aujourd'hui : sans envie particulière de suivre ou de dépasser celui qui est devant moi. Juste d'accomplir la sortie que je m'étais fixée, sans avoir à souffrir dans les montées ou cols grimpés.
  20. J'en ai vu de plus jeunes encore mettre pied à terre dans des bosses à 5% grand maximum… Suffit d'être complètement cuit en fin de sortie, par exemple.
  21. De mon point de vue de montagnard d'origine, il n'y a qu'une chose vraiment indispensable pour aborder la montagne : avoir les braquets adaptés à son niveau et aux pentes qu'on va affronter. Quand j'étais encore Grenoblois, je m'attaquais aux pentes des montagnes dès mes premières sorties sur mon vélo de route, sans aucun entraînement préalable. Simplement, vu ce manque d'entraînement, les braquets que j'utilisais étaient nettement plus petits que ceux que j'allais utiliser en été. Les braquets proposés d'origine sur les vélos de route sont trop souvent inadaptés, car trop grands. La raréfaction des triple plateaux n'arrange pas les choses: les équipementiers n'arrivent pas à concevoir que même le 34/32 des compacts de série actuels est trop gros pour nombre de cyclistes. Pour ma part, j'ai fini par monter des braquets de VTT sur mon vélo de route : triple 48-38-26 et cassette 11-34 (dix pignons). Par ailleurs, mais c'est beaucoup moins important bien sûr, des braquets comme 48/11 sont bien pratiques pour descendre confortablement. Au-delà des braquets, il y a d'autres éléments à prendre en compte, à savoir apprendre à descendre, gérer l'habillement, les ravitaillements… Dans ces domaines, comme les braquets, rien ne remplace l'expérience.
  22. C'est bien mieux comme ça ;-)
  23. Tu disais : on a tous appris à pédaler comme ça. Je ne faisais que nuancer cette généralisation un peu rapide…
  24. Si, je pouvais mais j'évitais les sorties comme ça, justement. De ma naissance à l'âge de 28 ans j'ai vécu à Grenoble et dans les environs, et quand je sortais à vélo c'était quasiment toujours pour aller grimper dans les montagnes alentours. Une sortie en plaine, c'était vraiment l'exception et non la règle. Mon père faisait déjà du vélo comme ça, ça doit être de famille ! 🆒
  25. apprendre à enrouler un 39/17 pendant plusieurs centaines de bornes, c'est comme ça qu'on a tous appris (si si, souvenez vous) Heu… j'ai beau me râcler la cervelle, je ne me rappelle pas avoir fait un truc de ce genre. Moi j'ai appris à pédaler en montagne…
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