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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. À ta prochaine victoire sur cette crasse ! 🆒
  2. Et au juste Eric, cet Eifel Trophy, ça s'est bien passé ? Je serais curieux d'en savoir plus sur cette cyclo !
  3. Non, on peut s'inscrire sur place et le jour même. Mais mieux vaut s'y prendre à l'avance, les tarifs sont déjà assez élevés comme cela : pour les cyclosportives de 75 et 150 km, c'est 47 euros si tu t'inscris avant le 30 avril, 55 euros avant le 11 juillet (mon cas). Au-delà, et pour l'inscription sur place y compris, c'est 10 euros de plus. Le plaisir cycliste absolu se paie ! https://www.radamring.de/en/announcement-public-race/terms-and-conditions#fees_publicrace Ajoute à cela qu'il faut déposer une caution de 50 euros pour le transpondeur qu'on doit fixer sur son vélo (idéalement sur la fourche) pour mesurer les temps de parcours. On récupère la caution à l'arrivée en rendant ce transpondeur.
  4. Hé bien, c'est fait, j'ai participé au Rad am Ring de cette année, et à cette épreuve de 150 km, qui avait lieu hier. Plus précisément, il y avait six tours de circuit pour cette épreuve, avec chaque tour faisant 24,4 km. Un tour comprenait l'intégralité de la fameuse «boucle nord» (Nordschleife) de presque 21 km km et le reste reprenait la majeure partie du circuit de Formule 1 actuel (Grand-Prix-Strecke). Cela faisait donc, plus précisément, une distance totale de 146,4 km, qui a le bon goût de bien correspondre à la mesure de mon compteur, 146,7 km. Un plan du circuit complet est disponible ici : http://bit.ly/2amyLcg Le départ était donné vers 12 h sur la ligne droite des stands du circuit F1. On commence donc par une longue portion descendant doucement au début plus sèchement enfin, suivie d'une remontée relativement douce qui nous amène vers le gros morceau du parcours, la Nordschleife. À partir de là, on recommence à descendre, de façon sinueuse et irrégulière, en passant par les secteurs dit Hatzenbach et Hocheichen. À Quiddelbacher Höhe, après le passage d'un pont routier, la route se cabre très brutalement sur quelques centaines de mètres, nous faisant passer en un instant du tout à droite au tout à gauche. Au sommet, lieu-dit Flugplatz (aérodrome), la route s'aplanit très vite. Tellement vite qu'il n'est pas rare que les voitures y décollent des quatre roues lors des courses automobiles… Heureusement on est à vélo aujourd'hui ! Ensuite c'est à nouveau une descente, plus conséquente, d'abord en ligne droite ou presque : Kottenborn, Schwedenkreuz… Celui qui prend le temps de lever les yeux peut alors profiter d'un panorama très étendu sur l'Eifel. Et puis la route dessine un grand virage vers la droite (Aremberg) puis se met carrément à plonger, en ligne droite, à 11% maxi. C'est le secteur du Fuchsröhre et c'est là qu'on peut faire sauter les compteurs si on le souhaite, c'est tellement rare d'avoir un billard pareil sous les roues et pas de circulation automobile du tout ! Si bien que dès ce premier passage, j'atteins 89,4 km/h en vitesse de pointe. Je n'étais jamais allé aussi vite, que ce soit dans ce secteur ou ailleurs. Du reste je ne dépasserai pas les 80 km/h lors des tours suivants. Peut-être que le vent était favorable pendant ce premier tour, ou au contraire défavorable pendant les autres… Enfin bref, s'ensuit une courte remontée en pente pas trop méchante, mais très redoutée des automobilistes car en zigzag: Adenauer Vorst. En temps normal on voit beaucoup de bagnoles, sportives ou non, sortir de route dans ce secteur ! Une vidéo assez spectaculaire le montre ici… Et la route plonge à nouveau : en ligne plus ou moins droite d'abord (Metzgefeld) puis de façon plus pentue pou prendre un très piégeux virage à droite (Kallenhard) et une série de virages plus courts, dont un très prononcé à gauche (Wehrseifen). Lors de mon premier passage sur le Nürburgring à vélo j'avais failli partir dans le décor à cet endroit… Encore un kilomètre pour atteinde le point le plus bas du circuit, à Breidscheld (320 m d'altitude). Et à partir de là, c'est du sur-mesure pour les grimpeurs… D'abord une remontée très sèche façon Flugplatz, mais en plus long et plus raide encore, appelée Ex-Mühle. S'ensuit un court passage à peu près plat, mais très célèbre dans l'histoire de la Formule 1 puisque c'est dans ce secteur que le pilote autrichien Niki Lauda, double champion du monde, a eu un terrible accident en 1976. https://www.youtube.com/watch?v=piFtNVh-JSA Puis après le virage à droite appelé Bergwerk (mine) c'est quatre kilomètres de montée quasi non-stop : dans les secteurs de Kesselchen et Klostertal, la route sinue légèrement avec des pourcentages sévères, la plupart du temps entre 8 et 10%. Une «distraction» arrive ensuite avec le célèbre virage du Carracciola-Karrussel et sa berme inclinée, l'icône du circuit, suivi d'une très courte redescente. Mais pour le cycliste, cela annonce le kilomètre final de cette montée, le secteur Hohe Acht et ses terribles pourcentages sur ses derniers 300 m, jusqu'à 17%. Dès ce premier tour, certains mettent pied à terre, et au fur et à mesure des tours suivants, il y aura évidemment toujours plus de piétons ! Au bout du mur, on atteind l'altitude de 618 mètres, soit 300 m de dénivellations depuis Breidscheid. Cumulée avec les diverses bosses plus courtes du circuit, cela aboutit à un total de 560 m de dénivellation par tour… Le reste du circuit est moins remarquable pour le cycliste, mais reste très éprouvant en raison de son profil en «montagnes russes» très marqué. Les lieux-dits s'enchaînent au fur et à mesure des «coups de cul» et des redescentes : Hedwigshöle, Wipperman, Eschbach, Brünnchen (aussi appelé Youtube corner, vu le nombre de films d'accidents filmés à cet endroit et postés sur Youtube !), Eiskurve, Pfanzgarten (célèbre pour ses bosses où les voitures décollent), Stefan-Bellofs-S… À nouveau un virage avec une berme de béton inclinée dans le secteur du Schwalbenschwanz, mais moins spectaculaire que le précédent, appelé Kleines-Karrussel. À partir du Galgenkopf (potence…) le circuit s'engage dans une longue ligne droite de 2 km (Dottinger Höhe - Antonusbuche-Tiergarten) en pente irrégulière comme il se doit,, qui aboutit après une chicane (Hohenrein) à la ligne droite des stands, lieu du départ. Et le premiere tour est bouclé ! Pendant les deux premiers tours, rien de particulier ne se passe pour moi. Les jambes tournent bien, je suis à une moyenne de 22,5 km/h par tour, très bonne pour mon niveau sur un profil pareil. L'allure moyenne de la course est particulièrement élevée autour de moi, je sais donc d'emblée que je finirai dans les profondeurs du classement. Du fait il n'y a que lors des longues descentes (Fuchsröhre, Kallenhard-Breidscheid) et de la longue montée de Bergwerk à la Hohe Acht (merci à mon gabarit de fil de fer… et à mon braquet minimal de 26/34 sur les 17% du Hohe Acht !) où je rattrape et dépasse du monde, le reste du temps je ne fais que prendre des courants d'air ! Premier arrêt après ces deux tours au ravitaillement situé à la Hohe Acht. Je prends bien garde de demander de l'eau non gazeuse pour remplir mes bidons, parce que sinon on me les remplit d'autorité d'eau gazeuse, que j'ai toujours eu du mal à assimiler à vélo ! L'année dernière, je m'étais fait avoir ainsi et mon bidon s'était transformé en geyser, parce que je l'avais secoué pour mélanger la poudre de boisson Overstims que j'y avais versée ! Et c'est reparti pour deux autres tours. Le troisième se passe toujours bien, mais pendant le quatrième je commence à ressentir les signes avant-coureurs de crampes dans les jambes, spécialement dans les courtes bosses qui me conviennent toujours moins que les longues. Pas d'autres solution que de baisser un peu le pied. Ma moyenne descend alors sensiblement, elle passe de 22,5 km/h à 22,1 km/h dans le quatrième tour, pour ne plus bouger en suite. Et je ne suis visiblement pas le seul à subir une baisse de régime vu le nombre toujours croissant de piétons sur le circuit. Spécialement dans la Hohe Acht bien sûr, mais maintenant aussi ailleurs, dès que ça monte fort (Flugplatz, Ex-Mühle, Klostertal…) Au ravitaillement du quatrième tour, mauvaise surprise : plus d'eau normale ! Bon gré mal gré je dois me contenter de l'eau gazeuse qu'on me propose. Je la mélange avec ma poudre Overstims avec d'infinies précautions (perdant au moins cinq minutes ce faisant…) avant de repartir. Les deux tours suivants seront ponctués de pas mal d'éructations de ma part… Et si mon allure reste stable pour les deux tours finaux, ça ne veut pas dire que je n'en bave pas. Au contraire, les jambes me font maintenant mal, les crampes sont sur le point de survenir pendant tout le cinquième tour, mais en me concentrant un maximum sur ma respiration et mon pédalage, j'arrive à les contenir. Et puis paf, pendant le sixième et dernier tour, à l'entame de la longue montée finale entre Bergwerk et Hohe Acht, elles sont là, à la cuisse droite ! Je passe un bon kilomètre à pédaler de façon complètement désordonnée (façon Chris Froome, sans doute!) pour essayer de les faire partir. Miracle, ça marche. J'arrive même à grimper la Hohe Acht à bonne allure, bien que ce soit la jambe gauche qui menace maintenant. Cette crampe-là finira par se produire… dans la toute dernière côte du parcours, au Tiergarten, donc je peux la gérer sans problème jusqu'à l'arrivée ! Ça y est, un «Rad am Ring» de plus pour cette année ! En 2014 j'avais fait 4 tours de Nordschleife «seulement» (c'est quand même de très loin la plus grande part du Nürburgring, et de très très loin la plus dure!) en compagnie de Jérémie Laplac du forum, qui m'avait fait découvrir l'endroit pour l'occasion. En 2015 j'y étais revenu, pour cinq tours de Nordschleife cette fois. Et cette année, j'ai donc effectué six tours de Nürburgring, en combinant Nordschleife et le circuit de F1 qui plus est. Soit 3360 m de dénivellation au total, une valeur qu'on s'attendrait plutôt à trouver dans une cyclo des Alpes ou des Pyrénées plutôt que dans l'Eifel allemand, prolongement des Ardennes belges… Et il n'y a pas qu'en distance que j'ai progressé : ma moyenne globale est passée de 21 km/h (2014 comme 2015) à 22,1 km/h, ma cadence moyenne est passée de 91 tours par minutes à 94 tours/minutes, et ma vitesse maximale en descente, qui était de 83,5 km/h, a été pulvérisée à 89,5 km/h. Jamais le poids plume de 62 kg que je suis n'aurait rêvé aller aussi vite il y a encore deux ans. Et ce dans le même secteur évidemment, ce fameux Fuchsröhre. Dans ces conditions, finir 285ème sur 297 (classement scratch messieurs) est très relatif pour moi. Le niveau global était visiblement très élevé dans ce 150 km, j'avais un peu l'impression d'être un intrus, vilain petit canard cyclotouriste au milieu des grands compétiteurs, et les temps l'ont confirmé. Le meilleur temps a mis presque exactement 4 h soit 36,5 km/h de moyenne, et ils sont un paquet à avoir mis moins de cinq heures. L'année prochaine, j'y retourne, j'espère ! Pour les 150 km probablement, mais pourquoi pas pour les 24 h vélo, si je me trouve un partenaire. Ça me ferait franchir encore un échelon sur le Ring !
  5. Je le saisis très bien. C'est toi qui ne me comprends pas. Ce n'est pas suffisant pour moi qu'on me réponde « parce que c'est ce qui se vend ». Moi je veux savoir pourquoi ça se vent plus que les autres couleurs, alors. Autrement dit, je veux savoir l'intérêt pratique de la chose, l'intérêt que les acheteurs y trouvent pour qu'ils achètent cette couleur plus que d'autres.
  6. Enfin, j'ai obtenu (merci Eric) des raisons compréhensibles pour lesquelles on propose des vestes noires : c'est moins salissant et ça emmagasine la chaleur. Pour ma part je me fiche du côté salissant ou non, et pour être vu l'hiver je ne choisis pas, je mets une tenue de couleur claire ET un harnais réfléchissant ET un éclairage (avant et arrière), des réflecteurs sur les roues… De même que le reste de l'année, je porte des vestes de pluie de couleurs vives (jaune) avec bandes réfléchissantes, et que la nuit j'y ajoute ce harnais réfléchissant par dessus. Outre l'éclairage sur le vélo ça va de soi. Pour ma sécurité, je l'ai dit, je fais feu de tout bois. Pour un automobiliste un cycliste n'est jamais trop visible.
  7. Pourquoi serait-ce aberrant qu'elle n'existe pas en noir ? Parce que c'est la couleur des pros (pourquoi d'ailleurs, encore une fois)? De plus, jusqu'à une époque récente, je n'avais jamais vu de veste de pluie de cette couleur dans les rayons des magasins. À mon avis, pour cette raison de visibilité. Je ne savais pas pour les bandes réfléchissantes, ça me rassure un peu. Mais quand on fait du vélo comme moi au milieu des voitures (ce qui me sensibilise au problème, sans doute!), on cherche logiquement à être le plus visible possible et on fait feu de tout bois pour cela. C'est-à-dire qu'on ne se limite pas aux bandes réfléchissantes (qui d'ailleurs ont besoin de réfléchir une source de lumière, pas toujours présente, pour être vues…). Le choix de couleurs bien visibles pour les vêtements extérieurs fait partie de cette stratégie. Le noir est donc exclu pour moi, sauf pour le cuissard. Effectivement le port d'un gilet fluo par dessus résoud le problème de la sécurité, mais si on avait choisi cette veste pour son côté respirant, ça pose un problème !
  8. Je sais, mais le simple fait qu'elle soit proposée aussi en noir, et que ce soit la couleur utiilisée par les pros en plus, me fait me poser cette question : quel intérêt, le noir pour une veste de ce genre (en dehors d'un éventuel choix esthétique)? Parce que franchement, cette couleur, dans le contexte d'une sortie sous la pluie où les automobilistes ne voient déjà pas grand'chose, c'est carrément dangereux.
  9. À propos, la Gabba des pros est sans doute très bien, mais quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi elle est noire ? Pour les pros, ça passe peut-être encore, mais le cycliste ordinaire n'a pas vraiment besoin d'être moins bien vu sur les routes… 🙁
  10. 285 sur 298....vu tes stats, il y a vraiment un niveau de fou furieux sur ce Rad am Ring! 285 sur 297, selon les toutes dernières infos. L'un de ceux qui me suivait a dû disparaître dans "l'enfer vert" (le surnom du Nürburgring) 😃 … Et c'est sûr, ça envoyait grave ! Chez les messieurs, le premier a mis 4 h 1 min 52 s, soit 36,5 km/h de moyenne. Sur un circuit pareil, chapeau !… Le dernier, le 297e donc, a mis 8 h 25 min, donc plus du double ! Chez les dames, le meilleur temps est de 4 h 29 min 32 s (s'il vous plait!), la dernière 8 h 55 min 43 s. http://radamring.r.mikatiming.de/2016/?pid=start (Aller dans la colonne "Ergernibslisten", choisir "Jedermannradrennen-150 km", et "Männer" ou "Frauen" selon le classement qu'on souhaite voir)
  11. ??? Pas du tout, il s'agit bien du Tour 2017 et il n'est pas encore bouclé, du moins pas officiellement. La présentation officielle aura lieu le 18 octobre prochain. http://bit.ly/2aTfz7C
  12. Le Rad am Ring aujourd'hui comme prévu, donc 150 km (147 sur mon compteur) sur le circuit du Nürburgring (circuit F1 + Nordschleife, 24,4 km par tour). En tout 3360 m de dénivelée… Digne d'une cyclo de montagne ! Quelques petites stats : 22,1 km/h de moyenne en décomptant mes deux arrêts au ravitaillements. C'est donc mieux que l'année dernière, où j'avais roulé à 21 km/h de moyenne alors que je m'étais contenté de «seulement» cinq tours de Nordschleife, sans le circuit F1 (soit 3,5 km de moins par tour). 94 tours/minute de cadence de pédalage moyenne, record personnel. Vitesse maximale de 89,4 km/h (atteinte dans la descente du Fuchsröhre), autre record personnel — je crois que mes proches ne vont pas trop apprécier cette performance-là, par contre… Sur cette distance, il y avait 448 engagés d'après l'organisation. D'après les derniers résultats parus sur le site, on a été 314 à boucler le parcours, ce qui ferait un pourcentage d'abandons de 30%, impressionnant ! Au classement scratch chez les hommes (il n'y a pas de classement scratch hommes+femmes, c'est séparé), je suis apparemment 285 sur 298 avec un temps global de 6 h 48 minutes. Pas fameux en apparence mais comme j'ai bien progressé depuis l'année dernière je n'en retiens que du positif ! 😄 Plus de détails dans la rubrique «Cyclosport» dès que j'ai le temps, demain j'espère.
  13. Gilbert est également un sanguin et monte vite dans les tours. On l'a vu se précipiter sur une dame qui avait laissé son chien vagabonder sur la route pendant une étape du Tour de France (je vois encore la fille de la dame se réfugier dans ses jupes, tellement elle avait peur). Il était tellement furax qu'il a fallu quelqu'un d'autre pour le retenir. Sans ça, je me demande jusqu'où il serait allé. Évidemment, la dame avait fait une énorme connerie, mais de là à vouloir l'agresser, ça aurait servi à quoi ? Pour revenir à l'affaire de l'automobiliste à Theux, OK, il s'est fait justice lui-même… et je suis prêt à parier qu'il le regrette amèrement encore aujourd'hui. D'autre part, ça m'étonnerait beaucoup que l'automobiliste (qui conteste la version de Gilbert, d'ailleurs, l'enquête est en cours) ait depuis adopté une attitude pro-cycliste sur la route! Je suis même prêt à parier le contraire. Ai-je tenu des propos anti-Belges pour autant ? 😛
  14. Non, c'est juste quelqu'un d'objectif. 😛 Et non, je ne suis pas Belge non plus, bien que je vive en Belgique depuis quinze ans. Mais avant de venir en Belgique, je le considérais déjà comme le plus grand champion cycliste de tous les temps, et de loin. Ce n'est pas si difficile de l'admettre, il suffit juste de savoir compter. Pendant toute sa carrière, il a gagné une course sur trois auxquelles il a participé. Dont cinq Tours de France, cinq Tours d'Italie, un Tour d'Espagne, sept (!) Milan-San Remo, cinq (!) Liège-Bastogne-Liège, trois Paris-Roubaix, deux Tours des Flandres, deux championnats du monde… J'arrête, j'en aurais pour toute la nuit. En abrégé, il a gagné au moins une fois toutes les courses du calendrier pro de son époque exceptées Paris-Tours et Bordeaux-Paris. Que ce soit avant ou après lui, il faut cumuler les palmarès de plusieurs autres grands champions pour être à la hauteur. Si vous n'en êtes pas encore convaincu, pensez à sa victoire dans le Tour de France 1969. Cette année-là il n'a pas fait que remporter le classement général, il a remporté aussi tous les classements : par points, de la montagne, par équipes… Qui en a fait autant, avant ou après ? Et quand on pense qu'à la fin de cette même année 1969, il a eu un terrible accident sur piste à Blois qui a diminué sensiblement ses capacités physiques par la suite, ça donne le vertige. Où en serait son palmarès sans cet accident ??? Pour conclure, voici la définition du coureur cycliste idéal d'après Jacques Anquetil : «Prenez les jambes d'Eddy Merckx, la tête d'Eddy Merckx, les muscles d'Eddy Merckx, le cœur d'Eddy Merckx et l'envie de gagner d'Eddy Merckx». Fermez le ban.
  15. Enfin quoi Michel, tu me déçois : c'est quand même pas une petite drache de rien du tout qui va te faire peur, à toi le Belge ? Qu'est-ce qu'il vont penser ici ? C'est vrai que c'est dommage j'étais pas là pour te montrer le bon exemple ! 😢 Mais pour descendre à plus de 50 km/h, je te conseille quand même mon 48/11. Le triple, c'est très bien pour ça aussi : les grands braquets en descente ! 🆒 Blague à part, sacrée belle balade, elle fait envie ! Bon, ce week-end, ce sont normalement les vallonnements du Rad am Ring qui m'attendent. Et il ne devrait pas faire trop mauvais. Tant mieux parce que c'est que c'est pas triste non plus, l'Eifel, question intempéries ! Question vallonnements aussi : checkez la partie entre 31' et 33', en particulier. Ça s'appelle la Hohe Acht et ça flanque des cauchemards à bien des participants des 24 h vélo du Nürburgring, qui font devoir se le payer une dizaine de fois pour certains, quand c'est pas une vingtaine… Moi je serai privilégié, je devrais me limiter à six tours, avec l'épreuve du 150 km.
  16. 97 km autour de la Roche-en-Ardenne aujourd'hui, moyenne a priori faible de 18 km/h pour plus de 5 heures de vélo. Ça s'explique quand même assez bien si je précise que quasiment toute la sortie a consisté à faire 4 tours d'un circuit ultra-vallonné d'environ 23 km. Pour ce circuit j'ai grosso modo repris celui du championnat de Belgique 2013, mais dans l'autre sens. La vidéo ci-dessous le montre donc dans le sens inverse de mon parcours : Les morceaux principaux dans le tour de circuit étaient donc la côte d'Hives (3 km à 6% de moyenne, maxi 11%) qui était descendue lors du championnat de Belgique, plus la côte du Parc à Gibier (1500 m à 9% de moyenne, très irréguliers avec de longs passages à 12% - 15%, maxi 18%) enchaînée avec les derniers 1300 m de la côte d'Haussire, très réguliers eux mais à plus de 11% de moyenne. Ces deux dernières côtes ne faisaient donc pas partie du circuit du championnat, je les ai incluses pour travailler les forts pourcentages. En y ajoutant les petites bosses sans nom connu qu'il y avait sur le parcours, ça devait faire plus de 500 m de dénivelé par tour de circuit : autrement dit, un bon entraînement pour le Rad am Ring qui a lieu dans trois jours ! Temps nuageux mais sec, légèrement venteux, températures autour de 20°.
  17. Justement, à propos de rapport avec le sujet, tu nous expliques ce que viennent faire le terrorisme, la population musulmane et Daesh dans cette histoire d'hôtel? Parce que si ça a un rapport, faudra chercher du côté de la mentalité ardennaise l'explication du comportement de Gilbert. Paraît qu'ils ont la tête dure dans le coin… 😃 Sérieusement, il y a déjà assez matière à débat avec ces andouilles qui cherchent à se faire justice eux-mêmes pour ne pas en rajouter avec des amalgames à la noix. Parce qu'il est là le problème : dans les deux cas, Gilbert et Bouhanni se sont pris pour des redresseurs de tort façon Far West. La morale de l'histoire c'est qu'il l'ont payé cher, chacun de leur côté !
  18. C'est que comme déjà dit plus haut, on ne t'a pas vu invectiver Philippe Gilbert de la sorte, alors qu'il a exactement le même genre de «casier». À moins que tu ne sois pas au courant? Dans ce cas : http://bit.ly/2akZGcH
  19. J'en ai bien un deuxième, mais avec des braquets bien plus gros, adaptés à Bruxelles, pas à l'Ardenne… Qui plus est, il est en 9 vitesses et mon vélo habituel est en 10 vitesses, transmissions incompatibles donc.
  20. Oui et non, j'ai quand même déjà passé une semaine dans les Alpes à Pâques, puis j'ai bouclé Liège-Bastogne-Liège challenge en avril et Tilff-Bastogne-Tilff en mai, sur de distances et des dénivellations voisines. De plus je sais à quoi m'attendre puisque c'est ma troisième participation à cet événement. Enfin j'ai continué à m'entraîner entre-temps, même si ce n'était pas en Ardenne ou dans l'Eifel. Au pire, avec les braquets que j'ai je pourrai me permettre de me contenter de gérer la distance sans me préoccuper du classement. Je pourrai alors encore mieux profiter du Nürburgring et de son cadre magique. J'adore ce circuit, il convient tellement bien au cyclisme que je trouve vraiment dommage qu'on ne puisse y pédaler qu'un week-end par an ou presque ! Du reste, il a accueilli le championnat du monde de cyclisme trois fois : en 1927 (vainqueur Alfredo Binda), en 1966 (Rudi Altig) et en 1978 (Gerrie Knetemann). Ce serait vraiment le pied s'il l'accueillait à nouveau une des ces prochaines années !
  21. Il manque une virgule, ça doit être ça la deuxième faute… Je n'imaginais pas Philippe aussi tâtillon sur ce genre de choses ! 😃
  22. Puisqu'on parle du Brabant : aujourd'hui, trip de 67 km à l'est de Bruxelles, avec les bosses habituelles : Smeysberg, Holstheide, Ijskelderlaan, Schavei, Speelberg (par la Moerenhoutstraat et ses 18% finaux), Hertstraat… puis le serpentin de la N4 à travers Overijse, redescente dans la vallée de l'Ijse et retour à Bruxelles par la forêt de Soignes et le chemin des Tumuli. Dimanche j'aurais dû aller m'entraîner en Ardenne, mais patatras : samedi soir, en inspectant mon vélo, je me suis aperçu que mon câble de dérailleur arrière était effiloché au niveau de l'insertion dans la gaine du dérailleur, sur la base. Pas de câble de rechange, trop tard pour aller en acheter un évidemment puisque tous les magasins de cycles étaient fermés le lendemain (dimanche), et comme je me refusais à risquer un bris de câble en plein cœur de l'Ardenne, j'ai tout annulé… Les boules ! 😢 Si tout va bien, je ferai l'excursion en question mercredi. J'aurai fait l'inspection du vélo la veille au matin cette fois, je devrais donc avoir le temps de résoudre un éventuel problème!! Ce week-end, c'est le «Rad am Ring», la grand'messe cycliste annuelle sur le circuit automobile du Nürburgring dans l'Eifel, le massif volcanique qui prolonge l'Ardenne en Allemagne. Je me suis inscrit à une des épreuves organisées ce week-end : la cyclosportive d'un peu moins de 150 km du samedi. Six tours de ce méga-circuit de 24,4 km, très vallonné (560 m de dénivellation positive par tour…). C'est dire s'il faut que je fasse du dénivelé avant ! https://www.radamring.de/en/information-public-race
  23. Pourquoi vous trouviez ça dégradant ? Quand un président de la République remet la légion d'honneur, vous trouvez ça dégradant pour lui ? C'est pourtant du même genre, certes à une autre échelle. Heureusement que Hinault ne se prend pas la tête avec ça. Du reste, d'après ce qu'on dit sur lui, c'est un homme simple, direct et franc du collier, pas du genre à beaucoup se préoccuper de ce qu'on pense de lui.
  24. Bah oui Manneke, un 40/25 ça va peut-être pour le Brabant, mais pour les Alpes… 😛 Et c'est un Grenoblois de naissance qui te le dit !
  25. Bah oui, moi je cherche avidement ce genre de pourcentages, et ils sont donc au menu de la plupart de mes sorties. Des très petits développements sont plus qu'appréciables alors comme tu l'as vu, ça permet de les aborder sans trop de crainte. Quoique dans certains murs, même mon 26/34 me paraît trop gros parfois ! Comme dans celui-là: http://www.velo101.com/forum/voirsujet/votre-pente-la-plus-raide--32730 Sans doute cette pratique du vélo est assez atypique, et c'est ce qui me vaut l'incompréhension, voire le mépris, de certains sur ce forum. 🆒
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