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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Et comme ce n'est pas difficile à démontrer, Ça, ça va dépendre de la bonne foi des personnes qui jugent l'affaire… D'autre part, et la mésaventure d'Igor en est encore une illustration, si on n'emprunte pas la piste cyclable il faut affronter (surtout en miiieu urbain) l'agressivité des automobilistes : eux ne se rendent pas souvent compte de l'état de la piste, et ils ont beau jeu de faire valoir que toutes les pistes cyclables sont obligatoires en Belgique. Et combien savent qu'il y a des cas où on est dispensé de cette obligation ? Pas beaucoup j'imagine ! En milieu urbain, à Bruxelles tout particulièrement, ma ligne de conduite, c'est qu'à tout prendre mieux vaut rouler sur une piste en mauvais état que de risquer de se manger la carosserie d'une bagnole pilotée par un cinglé ou un distrait.
  2. Pas besoin de pinceau ni de démonter quoi que ce soit pour nettoyer la chaîne, quand on dispose de ça : http://bit.ly/2rif0v5
  3. Plaignez-vous ! En Belgique elles sont toutes obligatoires, sans exception. Ou alors des exceptions tellement rares que je n'en ai jamais vues ! Et vous n'avez pas droit à des pistes cyclables pavées tandis que le reste de la chaussée est asphaltée, vous ! Oui, j'ai vu ça ici à Bruxelles… Vraiment, profitez de votre bonheur, petits veinards !
  4. Ouais… Quand au début de la sortie il fait 7° et qu'il fait 20° pour finir, c'est pas si évident que ça à gérer, notamment pour l'habillement. 😕 Je suis parti ce matin couvert comme en hiver pour revenir il y a une heure, avec les poches du maillot tellement pleines de ce que j'avais retiré en cours de route que j'avais peur que les coutures craquent !
  5. Après l'avoir nettoyé avec produits vaisselle et dégraissant Morgan Blue ma chaîne n'est toujours pas "nickel". S'il est de qualité, un dégraissant pour chaîne ne va jamais totalement la dégraisser: un dégraissant trop puissant finit par user la chaîne et raccourcit sa durée de vie. C'est pour cela qu'on ne devrait jamais dégraisser sa chaîne avec de l'essence ou du white spirit (qui sont en plus hautement inflammables !). Si on ne tient pas à utiliser un dégraissant spécialement prévu pour cycles, le pétrole désaromatisé fait aussi l'affaire, comme dit plus haut. Moins inflammable que l'essence, et légèrement gras.
  6. Ça va faire complètement anodin mais c'est une ascension solitaire du col du Coq, en Chartreuse, près de Grenoble, il y a une vingtaine d'années. Le versant de Saint-Nazaire-les-Eymes, pour ceux qui connaissent. Ce col, je l'ai grimpé un nombre incalculable de fois par ce versant, puisque c'était tout près de chez moi et qu'il me convenait très bien : long (12,7 km), régulier mais pentu (8,5 % de moyenne). Mais ce jour-là ça a été spécial. Le seul jour d'état de grâce sur mon vélo que j'ai connu. Je ne sentais pas les pédales, j'avais l'impression qu'elles tournaient d'elles-mêmes. Sans véritable souffrance mais sans pour autant pouvoir aller plus vite j'ai explosé mon record personnel de trois minutes, 62 minutes contre 65 précédemment. J'avais pourtant mon matériel habituel, il n'y avait pas de conditions climatiques particulières (température douce, léger crachin par moments) et je ne m'étais pas entraîné autrement que d'habitude. Mais j'avais une sensation de forme sur mon vélo telle que je n'en avais pas connu jusque-là, et que je n'ai plus connue par la suite. D'ailleurs, par la suite, je n'ai jamais fait mieux à nouveau que 65 minutes sur cette ascension.
  7. Ce qui m'a le plus surpris, comme Simon, c'est que personne dans le peloton n'a signalé la moto à ceux qui étaient derrière. Peut-être parce qu'ils étaient tous le nez dans le guidon à ce moment-là (grosse accélération de la Movistar) et que personne ne l'ait donc vue suffisamment tôt pour avoir le réflexe de la signaler ?
  8. Je n'ai aucun problème pour comprendre Sean Kelly et Stephen Roche quand ils parlent français. Je trouve l'accent irlandais de Sean Kelly bien plus marqué… quand il parle anglais ! 😃 (pas encore entendu Stephen Roche parler anglais).
  9. S'il s'est remis de la chute…
  10. Sans doute. De toutes façons, pour faire la différence entre les deux, c'est assez simple : Bennati a la peau bien plus sombre que Sutherland ! 🆒
  11. C'était Sutherland, confirmé par les commentateurs sur Eurosport-Pays-Bas.
  12. Même avis que toi, ça ressembe à une transmission mal réglée ou usée.
  13. Oui, très sympa… tant qu'on ne parle pas devant lui des coursiers de ville sur fixies ! 😇
  14. Heureusement que celle qui m'intéresse le plus est un dimanche, Tilff-Bastogne-Tilff ! Je ne crois pas que je ferais d'autres randonnées ardennaises officielles que Tilff-Bastogne-Tilff d'ici la Vélomédiane, fin août. La Vélomédiane est certes un samedi, mais pendant une période où il est généralement libre. Quant à la Magnifique d'aujourd'hui, je n'avais décidément aucune chance d'y participer : non seulement je devais garder ma fille de huit ans, comme la plupart des samedis, mais c'était également la fête de son école !
  15. On dirait que tu deviens un habitué ! Félicitations ! Encore une Ardennaise à ton programme ces prochaines semaines ou ces prochains mois ?
  16. Que les bidons soient récupérés ou non par la suite n'est qu'une partie du problème. Le simple fait que les bidons et emballages soient jetés sur les bas-côtés par les coureurs est pernicieux en lui-même, puisque cela incite les enfants, et tout ceux qui regardent les coureurs comme des modèles, à faire comme eux. Et pas seulement avec les déchets «cyclistes», mais aussi avec leurs déchets de la vie courante.
  17. Non, mais tu pourrais faire partie de ceux qui pourraient par exemple bénéficier d'un 50-42-30 combinée avec un cassette 12-25. Ce qui te ferait rester sur le 42 dents la plupart du temps, et passer au 50 ou au 30 uniquement en cas de pente montante ou descendante sérieuse. Avec une cassette 12-25 bien plus confortable qu'une 11-28. Ou bien tu pourrais utiliser avec ce même triple ta cassette 11-28. Dans ce cas tu utiliserais le 42 dents quasiment comme un mono-plateau dans ta région, et le 50 et le 30 seraient alors utiles si tu visitais une région plus vallonnée, voire les montagnes. Mais bon, je te l'accorde, tout ça c'est malheureusement (presque) de la science-fiction en 11 vitesses, grâce à la politique commerciale actuelle des équipementiers… Pour ma part, je ne vis plus en montagne depuis des lustres, je vis actuellement en Belgique ;-) J'ai quitté mes montagnes grenobloises il y a 17 ans, mais j'ai toujours l'usage de mes tout petits braquets dans ce «plat» pays. C'est qu'il y a de sacrés raidards ici, même dans la région autour de Bruxelles quand on la connaît bien !
  18. Non. Ça a l'air assez limité, non ? Un seul descriptif pour toutes les régions de Belgique !
  19. Quant au triple plateau, je pense qu'il avait son utilité avec les cassettes 7 ou 8 vitesses, mais maintenant avec 10 ou 11 vitesses je comprends qu'ils aient quasiment disparu en vélo de route. Au passage au 9 vitesses, j'entendais parler de la mort du triple. Idem pour le passage en 10 vitesses. Pourtant, un peu plus tard, en 10 vitesses il n'y avait jamais eu autant de triple sur le marché. Comment se fait-il qu'il n'y en ait presque plus en 11 vitesses ? Parce qu'il y a un choix qui a été fait derrière, à la production et à la commercialisation. Correspondant assez bien à cette vogue minimaliste dont on a parlé. Un choix qui n'est pas motivé par un éventuel manque d'utilité du triple. Parce que les avantages du triple sur un double (compact ou non) avec le même nombre de pignons sont toujours les mêmes : ils permettent soit de descendre plus bas dans les petits braquets, soit de diminuer les écarts entre les pignons, voire les deux, tout en gardant une plage de développements considérable. Avec mon triple 10 vitesses, j'ai 26/34 comme plus petit braquet, ce qui me permet de grimper la Redoute dans les Ardennes, ou la Bastille de Grenoble, sans souffrance particulière et sans forcer comme un malade. J'ai pu aller jusqu'à grimper une pente à 27% sur 200 m (Steilstrecke, sur le Nürburgring). Et j'ai 48/11 comme plus grand braquet, un confort très appréciable en descente. Quel est le compact, même en 11 pignons, qui va m'apporter la même étendue ? La réponse est simple : aucun. Pour ma pratique passer au compact impliquerait donc forcément une régression. Et ce serait la première fois depuis que je fais du vélo que gagner un pignon impliquerait un sacrifice dans mon sport… Un progrès, vraiment ? Non, désolé, je ne fais pas dans cette vague du minimalisme, moi. Less is not more. Pour ceux qui n'ont besoin que d'un 34/28 pour grimper, avec une cassette 12-28, ils pourraient avec un triple du genre 30/25 profiter du confort royal d'une cassette 12-25 en 11 pignons, si elle existait. Une cassette entièrement dent par dent, sauf le dernier pignon. Quoi de plus pratique pour adapter son effort à n'importe quelle pente.
  20. Oui, depuis que je sais faire du vélo j'ai toujours adoré grimper et j'ai toujours recherché les côtes. Même quand j'empruntais le gros vélo citadin de ma mère, c'était pour aller grimper avec. 🆒 Ça n'a pas fait de moi un «ange de la montagne», n'ayant jamais montré de don particulier pour quoi que ce soit dans le vélo, mais grimper est ce que je sais faire de mieux (ou de moins mal) dans ce domaine.
  21. L'Institut Royal Météorologique belge (IRM), l'équivalent de Météo France. http://www.meteo.be/meteo/view/fr/65239-Accueil.html
  22. C'est dit «compact» parce que les dentures standards qui vont avec sont moindres qu'avant, grâce à un entraxe de fixation des plateaux réduit (110 mm contre 130/135 mm). Par exemple, 50-34 contre 53-39. Ce qui est paradoxal c'est que de tels pédaliers existaient déjà depuis des lustres. Jacques Roux, dans son guide «Altigraph» pour l'escalade des cols de montagne, présente le vélo qu'il utilisait dans les années 50-60… muni d'un pédalier 46-36. La différence, c'est que ça n'intéressait guère de monde à l'époque. Alors que maintenant c'est dans l'air du temps. La vogue actuelle du compact est un parfait exemple de marketing réussi. Entre autres dû au fait qu'il a été présenté comme alternative du triple, alors qu'il est en fait une alternative au double standard. Mais le triple a toujours eu mauvaise presse auprès des cyclistes «sportifs», les fabricants ont donc flairé le filon, aidés par la vogue des grandes cadences venues des sphères professionnelles. Ajoute à cela ce phénomène de société du minimalisme dont je parlais plus haut, et tu as tous les ingrédients du succès. Résultat, ceux qui cherchent à se munir d'une grande plage de braquets tout en maintenant un écart raisonnable entre les dentures de plateaux et/ou de pignons, comme moi, sont maintenant pigeons pour l'avenir. Et le mono-plateau avec ses cassettes délirantes genre 10-42 ne va pas arranger les choses.
  23. C'est dans l'air du temps : on veut faire plus avec moins. Less is more. On a popularisé le double compact comme alternative au triple, le mono-plateau devient à son tour tendance, tandis que les singlespeed et autres fixies envahissent les rues de nos villes. Cette sorte de jouissance du dépouillement est peut-être à lier à la période de crise économique que nous vivons, même si paradoxalement certains de ces joujoux à la mode sont hors de prix…
  24. On n'a plus à «s'embêter» avec le changement de plateau, changement qui peut parfois casser le rythme, particulièrement si l'écart entre les dentures des plateaux est élevé. À part ça…
  25. J'ai révélé un jour à des proches que dès que je voyais une route qui montait, je m'imaginais en train de la grimper à vélo… j'aurais pas dû, leurs regards effarés en disaient long… Depuis, je me garde bien de le dire à qui que ce soit d'autre.
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