Franck PASTOR

Ça en intéresse quand même quelques-uns, le post «Et mon chouchou alors» d'Isaac Stene en fait foi 😉 Il réagissait justement à la victoire de Coquard.

J'ai eu l'impression de lire un de mes compte-rendus habituels de sortie brabançonne, même si ça se passe du côté de Liège… Que tu sois surpris par ces conditions routières m'étonne un peu: ça ne manque pourtant pas non plus de routes bien dégradées et sinueuses par chez toi ? J'ai pu m'en apercevoir lors de Mons-Chimay-Mons !

il manque une manivelle ! Pour un Ultegra ça fait pas sérieux !

C'est le propre du vélo : on tourne en rond… Si on souhaite une grande variété de sujets, mieux vaut aller voir ailleurs que sur un forum dédié à un sport donné !

Mathieu Van der Poel et Wout Van Aert participent tous les deux au Tour de Belgique. Tour de Belgique qui cette année s'appelle officiellement «Baloise Belgium Tour»… 🙁

Et tu oublies les braquets spéciaux pour les cantonniers et leurs talus. De quoi les rendre encore plus «heu-reux» ! (petite référence à un sketch d'un monstre sacré de l'humour français — j'espère qu'il y en a ici qui savent lequel).

Y a arbre et arbre… Certains spécimens m'ont permis de voir quelques cyclistes en train de zigzaguer sur du 34/32 ou équivalent ! 😃

Kruijswijk. Même pour qui connait le néerlandais c'est pas si évident de l'écrire ! 😲 À prononcer (approximativement) "Kreuil_sveik".

Il n'est pas le seul, on voit de plus en plus de pros le faire, et ça me surprend à chaque fois. Meintjes et Nieve le font aussi, par exemple, systématiquement. Reichenbach aussi, j'avais remarqué, dans la descente du Grand Colombier l'année dernière. Andy Schleck était coutumier du fait également. Contador lui-même le fait assez souvent… À mon avis, ils ne sont pas assez souples pour supporter longtemps la position mains en bas du guidon. Parce que les cintres actuels sont placés vraiment très bas par rapport à la selle, bien plus bas qu'avant. Trop bas peut-être, et même certainement pour ces coureurs-là.

6 m de diamètre c'est large, très large ! Bienheureux es-tu, toi qui n'as pas besoin de faire de manœuvres plus serrées. 🙁

Ils n'ont pas mis une heure à arriver. Si j'ai bien compris, Loïc Chetout — qui a reçu une formation sur les soins d'urgence — avait maintenu la tête de Stig Broeckx avant que les premiers secours arrivent, et a continué à le faire pendant que les premiers soins étaient prodigués, avant qu'il soit transporté à l'hôpital. J'avais lu cela ici, je viens de retrouver le lien (désolé, c'est en espagnol) : http://www.ciclo21.com/stig-broeckx-conoce-al-hombre-que-le-salvo-la-vida/ Extrait : Estaba tirado en la cuneta %@!? su bicicleta encima de él. Entonces, le quité la bicicleta de encima y le inmovilicé la cabeza tal y como había aprendido en un curso de primeros auxilios en el colegio y me quedé allí mientras los médicos hacían su trabajo”. Ahora Chetout explica que “para mí todo aquello no duró más de diez minutos, pero ahora sé que estuvimos allí una hora. Traduction : « Il était allongé dans le fossé avec son vélo par dessus lui. J'ai enlevé son vélo et je lui ai immobilisé la tête, comme je l'avais appris dans un cours sur les premiers soins reçu au collège, et je suis resté là pendant que les médecins faisaient leur travail. « Aujourd'hui Chetout explique que « pour moi tout cela n'a duré que dix minutes mais maintenant je sais que nous sommes restés ainsi pendant une heure ».

Je n'ai pas vu cette info mentionnée sur le forum (elle date bientôt deux semaines), mais je pense que ça ne fait pas de mal de placer de temps en temps une bonne nouvelle, au milieu d'une actualité cycliste (et autre) franchement sinistre. Peut-être vous rappelez-vous le très grave accident du coureur Belge Stig Broeckx l'année dernière sur le Tour de Belgique. qui l'avait plongé dans le coma : https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Tour-de-belgique-stig-broeckx-lotto-soudal-grievement-touche/684118 On craignait pour lui qu'il ne s'en sorte pas, ou bien à l'état de légume. Hé bien, il est sorti de son coma contre toute attente, en décembre (article en anglais) : http://www.cyclingnews.com/news/stig-broeckx-officially-out-of-coma-team-doctor-says/ Et fait des progrès spectaculaires depuis, qualifiés de miraculeux par son entourage : au point que ces dernières semaines (soit un an après l'accident), rapportent ses proches, il peut faire du vélo stationnaire. https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Le-coureur-belge-stig-broeckx-est-remonte-sur-un-velo-un-an-apres-son-grave-accident/800608 Il lui reste certes un très long chemin à parcourir dans sa revalidation, mais les progrès actuels permettent d'être optimiste. Qu'il puisse remonter sur un vélo de course, on ne le sais pas encore et ce n'est pas le plus important : comme le disent ses parents, l'essentiel est qu'il retrouve un jour toute son autonomie. Il a pu remercier lui-même le coureur français de Cofidis, Loïc Chetout, qui a aidé à lui sauver la vie en maintenant sa tête stable pendant une heure, le temps de l'arrivée et de l'intervention des premiers secours !

Pour faire des bidons fort concentrés pour le début je mélange 2 dosettes de Malto avec 2 dosettes d'Hydrixir pour un bidon normal; 5 dosettes pour un grand bidon. Plus ou moins le principe de la «Boisson n°4» de l'époque d'antan !

J'en pense que ça tourne pas rond dans ta tête ! 😛

Aurais-tu des doutes sur sa crédibilité? Je remarque que le "Dauphiné" était moins catégorique, je cite : Les faits se sont déroulés vers 12 h 35 au col de Romeyer sur la RD35. Selon les premiers éléments recueillis par les gendarmes, le cycliste descendait du col quand il a coupé un virage et percuté un véhicule qui montait en sens inverse. D'après ce que nous a dit ici Didier Fernandez, qui est passé à l'endroit de l'accident juste après, c'était dans un virage à gauche dans le sens de la descente. Tu sais bien ce que signifie couper un virage à gauche… Pour le moment donc, ce qu'on sait de l'accident indique une imprudence du cycliste, combinée avec un possible non-respect des consignes des ouvreurs (y en avait-il du reste?) de la part du conducteur de l'automobile.

En effet. Comme tu l'as rappelé, le 640 est censé être utilisé pour de longues et rudes sorties, et en alternance avec une boisson énergétique moins dense, genre Hydrixir antioxydant. Deux ou trois gorgées d'Hydrixir antioxydant entre deux gorgées de 640 (aujourd'hui officiellement appelée «Hydrixir longue distance saveur veloutée», juste pour faire complexe sans doute…). C'est ce que j'ai toujours fait et à ce rythme, il faut que ma sortie dépasse les six heures pour que j'arrive au bout d'un grand bidon (80 cl) de 640. C'est que parallèlement j'aurai vidé deux ou trois grands bidons d'Hydrixir ! Quand je me sers du 640 à ce régime, je n'utilise généralement pas d'alimentation solide pendant la sortie et je n'en ressens nul besoin. À une époque Overstims proposait aussi le 640 pour le petit déjeuner, comme alternative au Spordej ou au Gatosport. Plus maintenant, je ne sais pas pourquoi. Mais je ne l'ai jamais utilisé comme cela. Moi, le matin d'une sortie cycliste conséquente, c'est le plus souvent du Spordej pour sa simplicité et rapidité de préparation, ou parfois du Gatosport, plus long à préparer mais plus agréable à la dégustation je trouve.

C'est vrai, il ne faut pas être trop angélique. Ni trop définitif en quel sens que ce soit. J'ai peut-être tout simplement un a-priori favorable (forcément arbitraire) envers les gens du coin. Comme je l'ai dit, j'ai de la famille à Rencurel, un endroit très agréable à vivre où les gens sont généralement sympas et ouverts. J'y suis souvent passé à vélo et je n'y ai jamais noté aucune attitude agressive envers moi ou les cyclistes en général. Bon OK, ça ne sert pas à grand'chose d'ergoter sur ce qu'on ne sait pas. Pourvu que le cycliste accidenté s'en remette, c'est tout ce qui compte au final.

Je connais bien l'endroit pour y avoir de la famille… Je suppose que les cyclistes venaient du col du Mont noir au-dessus du col de Romeyère, et que l'accident s'est produit dans la descente du col de Romeyère vers Rencurel et les gorges de la Bourne, puisque de l'autre côté de ce col, il faut un éclairage pour passer un tunnel très malcommode. Peut-être que le conducteur de la bagnole est sorti d'une voie secondaire (il y en a pas mal donnant sur la D35 dans ce secteur, notamment les accès aux nombreuses fermes du coin) entre le passage des ouvreurs et celui du cycliste accidenté.

Le Hageland donc pour vous. C'est pas aussi escarpé que les environs de la Meuse, mais c'est déjà assez vallonné, vous avez dû bien vous «tirer la bourre»…

Welkom terug Johan! Ça faisait longtemps depuis ton dernier compte-rendu, je craignais que ta chute fut plus sérieuse qu'on le pensait !

157 km sur le plateau de Herve, l'Eifel et l'Ardenne aujourd'hui, avec un excellent guide local en la personne de Jérémie Laplac. 😄 Généralement des chemins peu fréquentés et bucoliques sur le trajet, parfois en gravel mais très praticable (plus praticable que certaines sections «asphaltées» !). Deux légers points négatifs : mon boîtier de pédalier qui s'est mis à grincer en cours de route et une chambre à air de rechange qui s'est fait subrepticement la malle, profitant lâchement de l'ouverture inopinée de ma sacoche de selle. 😠 Le reste n'a été que du positif, avec des paysages somptueux et des sensations à l'effort tout à fait correctes. Les principales attractions du parcours ont été une brève incursion en territoire allemand à Monschau (Montjoie) via une longue côte régulière, puis le plateau des Hautes Fagnes et le signal de Botrange, point culminant de Belgique avec ses 694 m, Malmedy/Bévercé et le raidard de la Ferme Libert bien connu depuis le dernier Liège-Bastogne-Liège (😉 à Clémentine Seta et Simon Rano), la côte d'Amermont à Stavelot, la côte du Rosier, les côtes du Maquisard et des Forges (ces deux dernières par des variantes que je ne connaissais pas), et pour finir l'infernale Voie des Chars à Chaudfontaine (1400 m irréguliers à 10,4 % de moyenne, avec des passages à 15-16% de moyenne hectométrique). Bref, une bonne journée de vélo bien hard ! Environ 2200 m de dénivellation sur les 157 bornes, de quoi me justifier une moyenne a priori bien faible de 20,5 km/h (Jérémie s'est adapté à mon rythme de cyclotouriste, il va bien plus vite que ça d'habitude), soit 7 h 40 de vélo effectif.

Viens rouler à Bruxelles et environs, sur mes parcours, tu verras comme c'est facile d'y prendre son pied à vélo ! 🆒

Pas d'idée a priori, mais pourquoi ne pas commencer à prospecter chez Cannondale ou Scott, puisque tu n'as pas de problème avec des vélos de ces marques ? Ça veut peut-être dire que pour ta compagne, il n'y aura pas de problème non plus si tu prends un vélo chez eux pour elle.

Poser une fourche différente, c'est risquer de chambouler le comportement du vélo. Risque considérablement accru si, comme dans le cas de ta compagne, il faut un déport supplémentaire de plusieurs centimètres. Donc je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Ton vélociste a raison à mon avis, il vaut bien mieux prendre un nouveau vélo.

Quels vélos ? Les vélos destinés à la compète et aux sorties nerveuses, peut-être. Mais pour ceux qui font des sorties plus tranquilles, ou tout bêtement qui doivent rouler sur des terrains nécessitant des manœuvres serrées (en ville, par exemple !), que les pieds puissent toucher la roue est une aberration. D'ailleurs interdite par une réglementation européenne. Mes deux premiers vélos de route, destinés à la compétition au départ, n'avaient pas ce problème en tout cas. Malheureusement l'actuel, si, malgré toutes ses autres qualités qui me font le conserver. Et désolé, ce problème m'a toujours fait ch... parce que je ne vois pas ce que je gagne à avoir un risque potentiel de plus de me gaufrer. La réactivité d'un vélo moins long ? Qu'est-ce que j'en ai à battre, les démarrages je n'en fais jamais. Bien sûr, je fais gaffe, mais personne n'est infaillible et il arrive à tout le monde d'être distrait. Surtout quand on est fatigué. Alors, si on doit tout le temps faire gaffe, comme moi quand je suis en ville… Ça m'est encore arrivé mercredi, j'ai manqué de justesse de me viander au sommet d'une côte, où je devais obliquer sèchement sur ma droite.