Franck PASTOR

C'est justement ça, l'effet magique d'un ou plusieurs verres de trop.

Cette tournée vire à la Bérézina…

67 km cet après-midi, dans le sud de Bruxelles (Lasne, La Hulpe, Hoeilaart, Overijse…) et quelques raidards locaux (Kardaan, Speelberg, rue Félix Sohie). Temps sec mais très venteux, et comme c'est le cas depuis une semaine, trop frais pour la saison (19° maxi). Évidemment le vent n'arrangeait rien. J'avais la tenue de mi-saison, et Éole m'a fait garder le coupe-vent pendant la moitié de la sortie 😕 Un souci supplémentaire : je traîne une légère douleur à l'aileron rotulien droit depuis une semaine, qui me fait penser à un début de tendinite. Ce ne serait pas la première fois à cet endroit… Comme je pars en vacances dans l'ouest de la France pendant huit jours, sans le vélo, j'espère que ça va permettre à cette douleur de disparaître.

À analyser : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_coureurs_cyclistes_morts_en_course

Oui, tu as été malchanceux. La Bourgogne, et plus précisément la Bresse bourguignonne (Louhans, Chalon-sur-Saône, Verdun-sur-le-Doubs…) est la région natale de ma grand-mère, qui s'est mariée ensuite du côté de Grenoble (sans jamais perdre son magnifique accent bourguignon :-). J'allais donc souvent en Bresse bourguignonne quand j'étais jeune, et encore aujourd'hui occasionnellement, visiter ma famille locale (dont il ne reste hélas plus grand'monde maintenant). Certes, c'était la plupart du temps en été, mais je n'ai que des souvenirs ensoleillés, au sens propre, de cette région peu vallonnée mais très champêtre et idéale pour les promenades, à pied ou à vélo. Mon arrière-grand-mère y a vécu toute sa vie de centenaire, mon grand-oncle y est décédé il y a deux ans à l'âge aussi respectable de 99 ans… on vit vieux là-bas ! 🙂

Peux pas sortir aujourd'hui de toutes façons, trop de contraintes domestiques. Mais qu'il pleuve ou qu'il vente, je sors demain, ah mais !! Ma motivation ? Elle est simple : ce sera ma dernière sortie possible avant le 15 juillet !

Je note 🙂 Ça ne sera pas évident puisqu'on vient en train et qu'on ne disposera pas forcément de voiture sur place (ni de vélo d'ailleurs), mais sait-on jamais.

Je ne serai pas très loin la semaine prochaine, en Vendée et Deux-Sèvres, en visite familiale. Et justement, un court détour possible vers La Rochelle pour voir un cousin !

Le vent est de moins en moins ton ami, on dirait ! 😛

48 km cet après-midi et ce soir, au sud et à l'est de Bruxelles. Je viens juste de rentrer. Pas grand'chose à signaler, sinon que j'ai eu droit à une bonne «pluie qui mouille» pendant une grosse demi-heure. Mais c'était difficile d'y échapper aujourd'hui, et c'était rigoureusement ma seule fenêtre de sortie cette semaine, jusqu'à ce week-end, donc…

Parce que tu trouves que les Belges en voiture c'est mieux ? La seule différence que je vois, moi, c'est qu'il y a moins de coups de klaxon en Belgique. Pour le reste, kif-kif.

À nouveau 99 km aujourd'hui. Comme il pleuvait un peu en fin de sortie, je n'ai pas cherché à en faire un nombre à trois chiffres 🙂 Avant ces quelques gouttes, temps sec, nettement moins chaud que les jours précédents (maxi 22°) et un fort vent d'ouest qui m'a fait regretter d'avoir oublié les manchettes. J'avais bien mis par contre le cuissard thermique et un maillot de corps à manches courtes de mi-saison, ce que je n'ai pas eu à regretter. Direction le Hainaut aujourd'hui, aller tout plat le long du canal Bruxelles-Charleroi jusqu'au plan incliné de Ronquières, grimpée jusqu'au lieu-dit « le Point du Jour », un des points culminants de la région, où je comptais prendre un café, mais le bar local a malheureusement fermé 😞 https://climbfinder.com/fr/montees/bois-de-la-houssiere-ronquieres-point-du-jour J'ai quand même pu prendre ce café mais dans un autre bar, à Ronquières même, après être redescendu du Point du Jour. Retour à Bruxelles via un maximum de bosses dont le Coquiamont à Ittre (parfois emprunté par la course cycliste Paris-Bruxelles dans le temps), la rue du Drabe à Braine-le-Château et le Bruine Put cher à Thierry Geumez à Dworp : https://climbfinder.com/fr/montees/cote-de-coquiamont-ittre-rue-de-la-longue-semaine https://climbfinder.com/fr/montees/rue-du-drabe-braine-le-chateau https://climbfinder.com/fr/montees/bruine-put-dworp Sensations correctes, mais toujours pas folichonnes. Il faut dire que mon kilométrage n'est que de 2600 km depuis le début de l'année.

Un petit 28 km en fin d'après-midi pour moi. Toujours ce temps splendide, mais déjà demain il y a risque de pluie, et la semaine prochaine on va retomber à 18° maxi. 🥲 En attendant les vraies montagnes, je continue à accumuler les petits bosses, si possibles bien raides, comme aujourd'hui, entre autres, la rue Edgar Sohie à Hoeilaart : La rue Edgard Sohie vue du sommet de la rue Félix Sohie. Cette rue se fait de préférence juste après une autre joyeuseté, la rue Félix Sohie (ces Félix et Edgar devaient être de la même famille), encore plus raide et pavée en plus. Climbfinder les a d'ailleurs réunies en un seul profil, très parlant : https://climbfinder.com/fr/montees/felix-edgard-hoeilaart C'est souvent comme ça la « platitude » du Plat Pays de Brabant… 😊

Maismaismais évoluerais-tu vers une prise de conscience salutaire de ce que sont vraiment des braquets adaptés pour toi ? Traduction : aurons-nous un jour le bonheur de te voir bientôt muni d'une cassette 11-34 pour affronter ces joyeusetés ? 🙂

Si je résume, t'adore être trempé mais tu hais la pluie. Les schtroumpfs n'ont décidément pas peur des paradoxes.

Ça m'est arrivé deux fois, de rattraper un cycliste sur VAE dans une côte bruxelloise et que ledit cycliste ait accéléré pour ne pas se laisser dépasser. J'entends encore le bruit de l'assistance se mettre à vrombir plus fort. 🙂 Pour l'anecdote, la première fois c'était une jolie jeune fille, qui n'a apparemment pas apprécié ma bobine quand elle s'est retournée et m'a aperçu en train de la rattraper. Snif.

Tu es langue de vipère, puisque tu l'as dit 😛 Ça doit être à force de fréquenter le Schtroumpf sur ce forum ! Ça ne m'arrive vraiment pas souvent de rouler à 45 km/h sur le plat, c'est sûr, mais ça m'arrive quand même 🙂 : quand je roule exceptionnellement au cœur d'un groupe rapide, ou avec un (très) fort vent de dos ! Et je ne peux pas dire que je trouve ça grisant. Il me faut faire de longues descentes de col à plus de 60 km/h pour ressentir (et encore, pas systématiquement) ce genre de sensations… dont je me méfie car être grisé par la vitesse est toujours dangereux. Plus haut, je me demandais justement si c'était une sensation de vitesse grisante que ces gens sportifs sur Speed Pedelec recherchaient, ce que tu sembles confirmer. Mais les sensations auxquelles je pensais plutôt sont les sensations d'effort.

La F3 Bruxelles-Louvain dont je parle plus haut fait justement exception à la règle : https://www.kortenberg.be/speed-pedelecs-zijn-toegelaten-op-de-fietssnelweg-f3 (en néerlandais)

J'aimerais bien le savoir. Mais pas moyen de leur demander, ils passent trop vite. 😛

Relis-moi : je parlais des speed pedelec dont l'assistance fonctionne jusqu'à 45 km/h, pas 25 km/h. Et oui, ça me paraît comique d'appuyer comme un sourd sur les pédales (balancement des épaules y compris), habillé comme un pro, bras pliés mais pourtant droit comme un I, alors que l'assistance fonctionne toujours. Et très audiblement. À au moins 40 km/h. Le comique, dans ce cas, réside dans cette conjonction surréaliste de l'effort, l'habillement, la posture et l'assistance survitaminée, le tout à haute vitesse sur une route plate comme la Frise. C'était vraiment la peine de se payer un speed pedelec pour ça ? On a les mêmes sensations pour des milliers d'euros en moins sur un vélo normal ou VAE ordinaire, vitesse exceptée. Mais c'est peut-être justement cette vitesse qui les grise ? Je ne sais pas. J'ai droit à cette vision (et ces coups de sonnette agressifs) de plus en plus souvent sur la F3 (F comme Fietssnelweg) Bruxelles-Louvain,. Je finirai sans doute par m'habituer…

49 km pour ma part ce soir, par temps vraiment chaud (enfin !), un peu moins de 30°, et un vent de secteur est pas trop gênant, dans mon secteur habituel, à l'est et au sud de Bruxelles. Pour l'anecdote, c'est la deuxième fois de l'année que je mets un cuissard court d'été classique. Jusqu'à présent (à une exception près, il y a quelques semaines), quand j'avais mis un cuissard court, c'était toujours un «thermique», c'est-à-dire plus épais que la normale. La forme semblant enfin revenir, j'ai testé mes pneus de 32 et mon petit braquet rikiki maousse costaud de 24/36 sur trois des plus infâmes murs pavés de la région, après m'être échauffé dans le Smeysberg, raide aussi mais asphalté : la Moskesstraat, le Kardaan et le Hengstenberg. https://climbfinder.com/fr/montees/moskesstraat-terlanen https://climbfinder.com/fr/montees/kardaan https://climbfinder.com/fr/montees/hengstenberg Pas eu besoin du 24/36 sur la Moskesstraat, ce qui est plutôt bon signe. Par contre, je n'ai pas pu y échapper sur les deux autres. Ce qui n'était pas pour m'étonner dans le Kardaan : du 20% sur 50 m tirant sur le 30% à un endroit vous forcera toujours à mettre tout à gauche, surtout sur des pavés. Mais les pourcentages du passage pavé du Hengstenberg me semblent sous-estimés dans le profil ci-dessus, même si lesdits pavés ont été rénovés récemment. Et bien sûr, être passé de la section 30 mm à 32 mm pour mes pneus a diminué sensiblement les secousses sur ces pavés, mais ça ne surprendra personne.

Ça ne m'aurait pas dépaysé pour ma part, c'est aussi le cas sur les autoroutes cyclistes flamandes. Avec une part toujours plus grande de « speed pedelecs », ces VAE dont l'assistance fonctionne jusqu'à 45 km/h. Il y a intérêt à serrer sur sa droite quand ceux-là jouent de leurs sonnettes pour signaler leurs passages. Là où ça devient comique (de mon point de vue, du moins), c'est que certains sont habillés en cyclosportifs de pied en cap et appuient sur les pédales comme des dératés… tout en faisant jouer leur assistance à fond sur ces autoroutes cyclistes plates comme la main.

Les Francophones éduqués à la flamande, ça s'appelle pas des Brusseleirs ? 😛

100 km tout rond aujourd'hui pour ma part, tout seul comme d'habitude et à mon propre rythme. Thème improvisé de la sortie du jour : relier trois des principales universités du pays. L'Université Libre de Bruxelles (ULB), toute proche de chez moi, la Katholieke Universiteit van Leuven (KULeuven) à Leuven-Louvain et son alter-ego francophone, l'Université Catholique de Louvain (UCLouvain), à Louvain-la-Neuve. Un trajet en triangle donc : d'abord vers l'est via un parcours presque tout plat entre Bruxelles et Louvain (autoroute cycliste F3), puis direction sud-sud-ouest de Louvain à Louvain-la-Neuve en passant par Oud-Heverlee, Sint-Agatha-Rode, Ottenburg et Wavre, et enfin remontée vers le nord-est et Bruxelles via Ottignies, Rixensart, Genval, La Hulpe, Hoeilaart, où ça n'arrêtait pas de monter et descendre. Pause café à une crêperie… bretonne au centre de Louvain-la-Neuve. Rien de bien croustillant à raconter sinon: le temps était magnifique et enfin digne du qualificatif d'estival (maxi 25°), le vent quand même sensible de secteur sud-ouest, et les sensations malgré tout assez moyennes. C'est entre autres à cela qu'on se rend compte qu'on devient vieux : on récupère beaucoup plus lentement des différentes maladies qui nous affligent. 😡

Si le chemin de traverse me fait louper la côte que j'ai prévu de grimper, tu connais mon choix. Me prendre une drache me paraît moins pénible que de ne pas grimper. 😛