Franck PASTOR

On peut enrouler le 24/34 à 7,5 km/h si on tourne comme moi à environ 85 tours/minutes de fréquence de pédalage. C'est ce que je fais dans les longs cols des environs de Grenoble (10-20 km et plus) dans les passages à plus de 10%. donc j'imagine en zone 2, quand je ne veux pas me faire mal. Je n'ai pas de capteur de puissance ni de cardio pour le confirmer mais ça me semble cohérent avec la définition de "zone 2" puisque l'effort peut se poursuivre pendant plus de deux heures sans discontinuer et sans fatigue sensible dans les jambes ou ailleurs. Je pourrais ainsi grimper en continu toute la journée (si c'était matériellement possible, parce que ça me ferait grimper à l'altitude du Mont Blanc au moins :-)), du moment que les pentes ne dépassent pas largement et constamment les 10% pendant de longues portions (plusieurs kilomètres) ce qui est très rare dans les Alpes. Je parle pour moi, bien sûr, mais je crois que Gérôme est plus fort que moi, donc il a de la marge 🙂

Je compte comme Belge ? Parce que ça m’intéresse. Juste dommage, je trouve, cette limitation à 90 km.

41 km cet après-midi, par ce temps quasi estival miraculeusement revenu au milieu de l'automne. J'ai donc ressorti la tenue courte alors que lors de la sortie précédente, j'étais en tenue « Early Winter ». 🤪 Il y a deux semaines, j'avais suivi l'EuroVélo 5 pour rentrer de Namur à Bruxelles, mais seulement jusqu'à Wavre, avant de prendre un itinéraire plus direct pour rentrer chez moi. Je me suis mis récemment dans la tête de suivre à nouveau l'EuroVélo 5, mais cette fois-ci dans l'autre sens, et de Bruxelles à Wavre, pour en quelque sorte compléter le trajet précédent. https://fr.eurovelo.com/ev5/belgium Faute de temps, j'ai dû me contenter de suivre une partie de cet itinéraire, de Hoeilaart à La Hulpe, presque intégralement en forêt de Soignes. Chouette balade d'un point de vue esthétique, mais il fallait de gros pneus comme les miens : bitume à Hoeiaart, puis dans la forêt de Soignes, succession de gravel, bitume défoncé, bitume correct, à nouveau gravel entrecoupé de pavés près de la fondation Folon (https://fondationfolon.be/ )et du château de La Hulpe, que j'ai vu de loin sous un angle nouveau pour moi : Ensuite, bitume potable jusqu'à la gare du centre de cette commune. De là, retour à Bruxelles par l'itinéraire le plus direct. Rythme balade approprié tout du long, j'ai voulu profiter du beau temps et des paysages au maximum 🙂

J'ai dit que ça te fatigue plus vite, par rapport à une allure régulière s'entend, pas que cela te fatigue. Et j'attends toujours des noms de ville qui t'ont servi de référence dans ton raisonnement précédent. Je suis curieux, parce que si ton raisonnement se tient, ça pourrait me donner envie de déménager vers une de ces villes 🙂

Une relance ou deux ne fait pas perdre grand'chose, en effet. Une douzaine en moins d'une heure, par contre… Non seulement ça fait baisser ta moyenne même si les temps d'arrêt sont décomptés, mais si tu tiens à faire des relances sportives, tu te fatigues plus vite en raison du nombre élevé de ces relances. Pour être un citadin de grande ville, j'ai pu expérimenter et comparer. Je me demande quelles sont les villes que tu avais en tête en postant ton message. Des noms ? Ça m'étonnerait que Bruxelles en fasse partie… Difficile d'y rouler sans devoir s'arrêter toutes les cinq minutes ou plus souvent encore, sauf si on veut jouer au kamikaze (le vrai, le suicidaire).

Si on se contente de pédaler sur des terrains peu vallonnés, surtout si c'est le plus souvent en groupe, la perte de niveau entre 40 et 60 ans (à entrainement équivalent) peut ne pas être très sensible. C'est un long col bien pentu qui sera toujours le plus sûr des juges…

Il doit t'avoir confondu avec l'autre Pierre, Plana ! 🙂

L'autre est déjà grande mais j'en avais déjà vu de semblables, même si rarement. Celle-là par contre est de loin la plus grande que j'aie jamais vue pour un jeu de direction fileté ! Je n'en ai remarqué d'équivalentes ou même plus grandes que sur certains vélos à jeu de direction Headset. La sortie de fourche devait être spectaculaire sur ce vélo Moser et ta position très redressée (ou le cadre très petit).

C'est un jeu de direction très classique pour fourche filetée. J'en ai un du même genre (Deda Murex) sur mon ancien vélo, des années 2000, la potence est très semblable : https://www.bike-components.de/fr/DEDA/Potence-a-Pivot-Murex-26-p51252/ La seule chose que je trouve particulière dans le jeu de direction de la photo, c'est la forte épaisseur de la bague. C'est plutôt rare sur ces vieux systèmes où on peut régler facilement la hauteur de la potence.

Sortie de 64 km ce matin par des températures bien froides, entre 7° et 11°, tenue « Early Winter » de rigueur (Assos Habu, justement, Pierre-Yves !) : tout en long : veste, gants, cuissard, maillot de corps, mais pas encore l'épaisseur maximale. Bonnet et surchaussures au programme également, bien sûr. Pas de pluie, tombée la veille (encore des flaques de boue résiduelles de ci-de là), mais bien sûr pas mal de vent, secteur ouest. Trajet en forme de triangle, Bruxelles-Bertem-Overijse -Bruxelles. Rythme balade comme de juste en cette saison (aucune motivation pour me faire mal, les objectifs de l'année étant derrière moi). Une découverte : la « Grotstraat », rue de la Grotte, à Overijse, une côte assez pentue pourtant non répertoriée dans Climbfinder, avec une curieuse petite chapelle creusée dans un rocher (en l'honneur de Notre-Dame de Lourdes, semble-t-il) qui a sans doute donné son nom à la rue : Après le passage d'un petit mur en chemin creux, la rue se poursuit en « gravel » en bon état pendant un bon kilomètre, sur un plateau champêtre agréable. Les paysages de ce genre ne sont pas si fréquents dans les environs immédiats de Bruxelles, on les en apprécie d'autant plus:

Vingegaard qui a quand même vaincu Pogacar deux fois sur le Tour de France (2022 et 2023). C'est déjà bien mieux que Poulidor vis-à-vis d'Anquetil et Merckx et que Zoetemelk vis-à-vis de Merckx et Hinault. 🙂 On a tendance à oublier un peu vite que les confrontations entre le Slovène et le Danois ne datent pas du Tour de cette année, mais s'étendent sur déjà quatre éditions. Comme le Tour est la seule course sur laquelle ils se confrontent vraiment, il y a match nul pour le moment, puisque Pogacar s'est montré le meilleur des deux 2021 et cette année.

J'ai déniché le type de canapé idéal pour motiver un flemmard comme toi :

Moralité : il ne faut jamais dire jamais. 😝

Pour la mienne ce n'est pas suffisant. Ce qui convient à un foyer ne convient pas pour un autre. Mais là, c'est difficile d'en dire plus sans entrer dans un domaine trop privé. Pour moi, si tout va bien par ailleurs, le planning idéal est d'une ou deux courtes sorties (moins de 50 km) dans la semaine et une plus longue sortie (entre 50 et 150 km selon la saison et la forme) le samedi OU le dimanche. Quand la forme est vraiment là, je m'autorise à approcher voire dépasser (c'est très rare) les 200 km lors de cette longue sortie.

100 km le samedi et 100 km le dimanche, tous les week-ends ? Je crois que ma petite famille y trouverait à redire. 🤪

Ou que tu étais plusieurs fois malade, ou victime d'une chute, ou avec des horaires de travail peu favorables, ou contraint par des avatars familiaux. J'ai eu droit à tout ça cette année, pas la plus propice de ma vie côté cyclisme, il faut bien avouer. Si l'année prochaine est consacrée à la recherche et (croisons les doigts) l'acquisition d'un appartement et le déménagement et les formalités qui vont avec, ça ne va être beaucoup plus folichon pour ma petite reine. Mais même lors des années les plus favorables, je peine à atteindre les 8000 km, de toutes façons. Je n'irai pas jusqu'à dire que les 10000 seront toujours impossibles dans les quinze ans qui viennent, mais ils seront certainement difficiles à chercher.

Peut-être pas si leur retraite est à 67 ans comme la mienne est prévue…

Non, qu'il devrait se regarder dans la glace en tant que pensionné pour faire à peine plus de bornes que moi qui ne le suis pas (encore 15 ans à tirer) 😝

Et moi qui viens tout juste de dépasser les 4000 bornes et qui ai roulé autant que je pouvais cette année… C'est la différence entre les pensionnés et les autres. Snif.

Tu m'as devancé, j'en ai pris une photo aujourd'hui du côté de Jezus-Eik (Overijse) pour te montrer à quoi ça ressemble en situation. C'est en effet souvent sous forme d'icône discrète, quand c'est associé à un panneau de point-nœud ou à un autre itinéraire balisé (ici, la Groene Gordelroute) :

Très courte sortie-défoulement de 24 km en fin d'après-midi, après une journée bien chargée, par un temps doux, alternativement ensoleillé et nuageux, du côté de Tervuren et de la forêt de Soignes. Rien de particulier à signaler. Demain et après-demain, on va se payer les restes de l'ouragan « Kirk ». Une grosse quantité de pluie attendue partout, carrément le code orange au sud-est du pays… https://www.rtbf.be/article/l-ex-ouragan-kirk-arrive-en-belgique-copieuses-pluies-attendues-ce-mercredi-avertissement-orange-sur-la-province-de-luxembourg-11445684

Une bonne drache en plein milieu de sortie lui suffirait. D'ailleurs, il paraît qu'ils ont un sérieux problème de sécheresse là-bas… 😇

Tu ferais pas un stage en Belgique un de ces prochains mois ? 😇

Moi non plus je ne suis pas un spécialiste, donc je reproduis ci-dessous ce que j'ai lu ou entendu de la part de (supposés) spécialistes sur le sujet… En côte, le poids de la roue en tant que système en rotation n'interviendrait que lors des changements de rythme. Ceux-ci seraient grandement facilités par une plus grande légèreté des roues. À vitesse constante, le poids des pièces en rotation n'aurait par contre ni plus ni moins d'importance que le poids du reste du vélo… et du cycliste. Sur le plat, la légèreté des roues favorise les relances également, mais une fois lancées, des roues plus lourdes «entraineraient» le cycliste, par effet d'inertie. Les roues de contre-la-montre (quand le parcours est plat ou peu vallonné) sont donc souvent plus lourdes que les roues des courses en ligne. En descente, tout ce qui est plus lourd fait aller plus vite… malheureusement elles ne durent jamais longtemps par rapport aux montées. 🙂

Moins important qu'on l'imagine souvent. Certains s'imaginent qu'ils se transformeront en grimpeurs ailés s'ils gagnent 500 g sur leurs roues ou ailleurs, ce qui n'est pas le cas : comme l'a dit Thierry, toutes choses étant égales par ailleurs, le gain de temps étant de l'ordre de la trentaine de secondes seulement sur une ascension genre Ventoux, pourtant pentue (7,7 % de moyenne, de mémoire) et très longue (21 km)… Mais s'il s'agit de compétition, chaque seconde compte, et oui, Guillaume Martin a de bonnes raisons de râler. À niveau de forme égale, le surpoids de son vélo par rapport à ceux de ses concurrents est malheureusement déterminant en côte, particulièrement sur une ascension aussi longue que la Bonette…