Franck PASTOR

Je ne peux pas confirmer dès maintenant que je serai présent à l'une de ces deux dates, ça reste à négocier avec mes proches, selon leurs propres agendas. Je serai probablement fixé début janvier, pas avant.

Qu'est-ce qu'il t'a fait pour que tu lui en veuilles comme ça ?

En plus, à ses temps perdus, Bouhanni fait de la boxe, et la course à pied fait partie intégrante de la préparation d'un boxeur. À mon avis, beaucoup de boxeurs de haut niveau se défendraient fort bien en course à pied de demi-fond.

Je suppose que oui… sauf si le col du Mollard faisait partie du parcours l'année dernière. Il n'en fera évidemment pas partie l'année prochaine, puisqu'il se situe de l'autre côté de la Croix-de-Fer.

Au contraire, on part de beaucoup plus près. Bourg d'Oisans est bien plus proche du pied de la Croix-de-Fer que Vizille. Mais question dénivellation, c'est à peu près équivalent au parcours de base classique. La montée de Montvernier, avec ses 400 m de dénivellation environ, compense la partie Vizille — Bourg-d'Oisans qui a une dénivellation similaire (sur une bien plus longue distance) et qui n'est donc pas reprise l'année prochaine.

Possible. Et je suppose que les organisateurs ont décidé en connaissance de cause. On verra bien sur place de toutes façons.

Détail qui m'étonne un peu : une fois au col de la Croix-de-Fer, il est apparemment prévu de faire demi-tour et rejoindre le col du Glandon (2 km environ, de mémoire) pour descendre sur la Maurienne par Saint-Colomban-les-Villards. La route restant ouverte à la circulation, des cyclistes potentiellement nombreux roulant dans les deux sens sur cette portion de 2 km, et qui font demi-tour au col qui est plutôt étroit, ça risque de faire râler sec les automobilistes.

Je pourrais faire à peu près exactement la même (re)quête… siouplé m'sieurs-dames!

58 km dans le sud-est de Bruxelles ce matin, en passant comme très souvent par la forêt de Soignes et la zone du circuit final de la Flèche brabançonne, à Overijse et Huldenberg. Un temps digne de cette saison : brouillard, froid (max 4°), routes et pistes cyclables tapissées de cette fichue boue sablonneuse qui s'insinue partout dans la transmission. Mais je me suis bien fait plaisir quand même, les jambes tournaient bien et j'ai pu faire quelques bonnes côtes pour me défouler.

Viens juste de dépasser le cap des 6000 km aujourd'hui, lors d'une sortie de 58 km bien hivernale : froid, brouillard, gadoue. Mais un grand plaisir à pédaler ! Les 7000 bornes de l'année dernière que j'avais fixées comme objectif pour cette année également, sans trop d'illusion vu mon rythme de travail, sont effectivement bien loins… J'essaierai de faire mieux l'année prochaine… sans trop y croire non plus, la quantité de boulot n'étant pas moindre cette année, au contraire !

La meilleur météo et la plus exact c'est: tu regardes par la fenêtre avant la sortie... Alors ça, désolé mais c'est vraiment pas fiable ! Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis fait avoir avec cette tactique. Devant la fenêtre il peut y avoir un rideau de pluie alors qu'il fait sec 100 m plus loin, et vice versa ! Faites confiance à la Belgique pour ce genre de blagues. 🙁 Si on est allergique aux prévisions météo, il vaut mieux, le jour venu, regarder le ciel dans toute son étendue (si le relief le permet) et tenir compte du sens du vent. Michel Dury est un spécialiste de la chose. 😉

42 km de sortie récréative en milieu de journée dans les collines du sud-est de Bruxelles (Tervuren, Huldenberg, Overijse). Temps beau et froid. Articulations qui couinent après plus d'une semaine d'inactivité physique quasi totale, mais ça m'a fait du bien de me défouler un peu dans cette période de travail intense.

Celle-là est fantastique : la veste Assos Schlosshund. Comme presque toujours chez Assos, il faut y mettre le prix : 300 € ! Mais je ne les regrette pas une seconde. Coupe-vent parfait, très bonne imperméabilité, très peu encombrant (tient facilement dans une poche), grande visibilité dans sa version de couleur orange pétante. https://www.assos.com/shorts-stories/an-assos-textile-laboratory-exclusive (Attention aux vestes noires qui sont à la mode : dangereuses par temps sombre, car peu visibles.) Pas de poches, mais des fentes à l'arrière de la veste pour permettre l'accès aux poches du maillot (ou de la veste) en-dessous. Et je ne suis pas complètement d'accord avec Christian : les vestes coupe-vent joue un rôle de protection contre le froid, puisque le vent augmente la sensation de froid. Mais elles ne suffiront certes pas quand le mercure chute vraiment.

Si je peux me permettre un conseil de prudence : trouve un autre endroit que ta poche arrière pour mettre cette bombe pit stop. Par exemple sur un support fixé au porte-bidon, comme pour une mini-pompe, il y en a peut-être pour ça. Ou dans un bidon trousse-à-outils. Ou dans une mini-sacoche de cadre. On ne devrait jamais rien mettre de rigide près de la colonne vertébrale. Parce que si on chute sur le dos…

C'est ma « Flandrienne » préférée à regarder à la télé (et à parcourir dans sa version cyclo): elle offre toujours du spectacle, et dans un cadre que j'aime beaucoup, les fameuses «Ardennes flamandes». Mais ne dites plus « Grand Prix E3 » (le nom traditionnel) ni « E3 Harelbeke » (le nom officiel des dernières éditions) : il faudra maintenant l'appeler « E3 BinckBank Classic ». Ceci dit, si le nom change, le parcours quasiment pas, ainsi qu'en témoigne cette vidéo fort bien faite qui présente le parcours de la prochaine édition. Encore de belles bagarres cyclistes en perspective ! 😄

Temps printanier pour un milieu d'automne, et peut-être dernière sortie d'un mois de novembre qui s'annonce très, très chargé côté boulot. 53 km, aller-retour Bruxelles-Louvain. Ça m'a pris beaucoup plus de temps que prévu (presque 3 h !) parce que je me suis perdu dans Louvain, à cause de gros travaux de voirie précisément dans les rues que j'avais l'habitude d'emprunter pour sortir de cette ville. Je me suis tellement bien paumé que je me suis retrouvé à un moment donné sur un sentier pour piétons, à descendre des marches d'escalier ! L'espace d'un instant j'ai pu me prendre pour un cyclo-crossman…

La question, à la base, c'était quand même : vaut-il mieux vivre fort et mourir vite ou vivre chiant et mourir vieux ? C'est que les exemples proposés ne sont pas très appropriés : Anquetil a vécu fort et est mort plutôt jeune, mais certainement pas « vite » : à petit feu et dans de grandes souffrances, au contraire. Tandis que Robert Marchand ne semble guère s'être s'ennuyé, va mourir très, très vieux et peut-être sans souffrance particulière.

A l'époque où tu faisais le BRA, en 1999, le de départ des participants au super-BRA (Grand Cucheron, Glandon, Croix de Fer et Galibier, pour rappel) était carrément à 2 h du matin. Pour le BRA classique, c'était 2 h pour les vétérans, et 4h du matin pour tous les autres. On pouvait également partir à 6 h du matin et se passer d'éclairage, mais alors on devait s'engager à faire le BRA en temps limité. Je ne sais plus si c'était en 10 h ou en 12 h (à partir de Grenoble).

Sans hésitation moi non plus : Robert Marchand. Anquetil a souffert le martyre à la fin de sa vie, à cause de son cancer de l'estomac et de ses conséquences. Pour l'anecdote, à cette époque il avait confié à Poulidor qu'il souffrait encore plus que dans le Puy-de-Dôme... Ceux qui choisiraient sa vie assumeraient-ils aussi son calvaire ?

Figure-toi que j'envisage sérieusement de partir non pas de Grenoble mais d'encore un peu plus loin : de chez mes parents dans le Grésivaudan ! Mais il faudra vraiment que je sois au top question préparation aux longues distances. Sinon je mettrai un mouchoir sur mes scrupules et partirai de Bourg comme tout le monde.

Sinon pour Franck, au delà du mythe, quel horreur de se taper la vallée de la mort (Séchilienne - Rochetaillé) J'ai passé les 28 premières années de mon existence (et pas mal d'années de vélo intensif) dans la vallée du Grésivaudan, pas mal non plus dans le genre. Ça a dû me vacciner ! 😃

Elle n'a rien de terrible en valeur absolue, mais après 240 bornes par le Galibier et la Croix-de-Fer on peut la sentir passer, et c'était bien mon cas en 97, moi je n'avais pas récupéré ! 😬

Du temps du retour à Grenoble, la côte d'Uriage en fin de parcours devait bien valoir, en guise de tradition, la trilogie montoise ! 🆒 J'étais déjà « Belge » (depuis 2000) quand le départ du BRA a été déplacé de Grenoble à Vizille, et j'ai mis longtemps à l'apprendre. Si j'étais resté Grenoblois, cette décision m'aurait fait râler auprès des organisateurs, sans doute. J'imagine qu'il y a eu d'autres pour protester mais enfin bon, c'est définitif, on dirait. Ne me reste plus qu'à espérer que le départ-arrivée à Bourg-d'Oisans ne soit pas définitif ;qu'une de ces prochaines années on reparte de Grenoble, et que la traversée de l'agglomération grenobloise ne fasse plus peur à personne.Comme j'ai baigné et «cyclé» dans cette agglomération depuis ma plus tendre enfance, elle me fait sans doute moins peur qu'à la plupart des gens ! Et en plus, je trouve qu'elle est nettement mieux aménagée pour les cyclistes depuis mon départ pour la Belgique : pistes et bandes cyclables bien plus nombreuses et surtout, relativement bien aménagées. Bon, bien sûr, en groupe c'est une autre histoire.

La longue remontée de la vallée de la Romanche jusque Rochetaillée n'est pas particulièrement intéressante, dans l'autre sens non plus quoique plus rapide. Pour quelqu'un dont les racines sont ailleurs qu'à Grenoble, et qui vient essentiellement pour profiter d'un cadre montagnard, je peux parfaitement le comprendre. Mais pour le Grenoblois que j'étais et que je suis encore au fond de moi, le simple fait qu'une randonnée reliait cette agglomération de 500 000 habitants aux plus hautes routes alpines, présentait un cachet inégalé. Et perdu depuis, donc. 🙁 Pour mieux comprendre ce que je ressens, toutes proportions gardées, imagine un Mons-Chimay-Mons qui ne parte plus du centre de Mons mais, disons, de Beaumont. Il te manquerait quelque chose, non ? Et pas seulement parce que Mons figure dans le nom de la randonnée, je suppose. Pour un non-Montois comme moi, on peut faire l'économie de Mons et de ses environs proches qui ne sont pas particulièrement attrayants du point de vue cycliste (euphémisme), mais l'esprit de la randonnée serait-il conservé ?

Je reste un peu déçu de ces départ et arrivée à Bourg-d'Oisans. Décidément on s'éloigne toujours plus de la tradition grenobloise du BRA… Je vais quand même essayer d'en être, pour la formule standard également. Ma participation n'est pas garantie d'avance, avec un emploi du temps qui ne va pas me permettre de m'entraîner beaucoup. Et je ne sais pas encore non plus si je serai libre de tout engagement à cette période. Mais je ferai au mieux.