Franck PASTOR

Fabio Jakobsen a été de loin le plus touché par la chute d'hier, mais il n'est pas le seul à être allé à l'hôpital : fracture (légère) d'une vertèbre cervicale pour Eduardo Prades (Movistar) ;triple fracture de l'index pour Damien Touzé (Cofidis), opéré avec succès ;luxation à la clavicule pour Marc Sarreau (Groupama-FDJ)… https://sporza.be/nl/2020/08/06/nog-slachtoffers-na-val-in-polen-movistar-renner-heeft-gebroken-nekwervel~1596702965059/ (néerlandais, espagnol, français) Un des journalistes du cyclisme de Sporza pense (comme Olivier) que cette chute collective devrait signifier la fin de la tolérance envers la coutume cycliste de «fermer la porte» dans un sprint. Ce serait bien, si c'était réalisable… Pour ceux qui lisent le néerlandais, c'est ici: https://sporza.be/nl/2020/08/06/-mogelijk-is-het-nu-gedaan-met-professioneel-de-deur-sluiten-in-een-sprint~1596693758803/

Dans ce même numéro du Cycle, on y présente un vélo à freins à disques de 6,5 kg, le BMC Teammachine SLR 01. Certes, pas donnée la bécane : 11500 euros dans la version testée ! 😲 Cette gamme-là varieraient, dans les prix, de 7300 à près de 12000 euros suivant l'équipement. La gamme SLR, plus accessible financièrement (de 3000 à 6000 euros), varierait de 7,7 à 8,1 kg sur la balance.

Dans le courrier des lecteur (p. 128) de la revue Le Cycle de ce mois, on lit que la Groupama-FDJ sera équipée à 100% de freins à disques en 2021. Plus question de choix dès l'année prochaine, donc…

Certains avancent l'idée d'une suspension pour Groenewegen de même durée que l'indisponibilité de Jakobsen. Ça ne me semble pas idiot. En espérant que Jakobsen s'en remette…

Ah mince, moi qui m'apprêtait justement à changer de chaîne ! 😉 Elle vient d'atteindre le premier stade d'usure (7,5 mm d'allongement pour 100 maillons) d'après mon outil de mesure. Bon, je vais la garder une ou deux sorties de plus alors, pour voir ce que donne ce lubrifiant.

Les barrières étaient strictement indispensables sur ce site d'arrivée puisque de l'autre côté se trouvait deux voies de tramway faites de gros graviers entre et autour des rails. Sans barrière ni spectateur la cabriole était quand même assurée pour quiconque était éjecté de la route…

Tu avais encore de la marge par rapport à mon 24/34 :-) Triple 46-34-24 et cassette 11-34 à 11 pignons. Parfois je me demande si c’est vraiment une coïncidence que les VAE se sont popularisés en même temps que le triple se raréfiait... Enfin bon, chacun fait comme il le sent. Bonne toute à tous !

Pas à 100 %. Ça peut venir aussi des frottements entre cintre et potence, qui sont fortement augmentés quand on passe en danseuse. Ça m'est arrivé plusieurs fois. Le remède est alors de graisser légèrement la zone de contact entre cintre et potence (avec une graisse adaptée, je suppose, si l'un de ces constituants est en carbone).

En investissant les pneus tu finis par avoir les deux usés en même temps et de crever les deux lors de la même sortie C'est bien pour ça que je ne les permute pas. Ma méthode de changement de pneu est différente et assure que le pneu arrière sera toujours plus usé que le pneu avant. Relis-moi si nécessaire. Investir dans de bons pneus, par contre, je n'y vois pas d'inconvénient. 😉

Est-ce que quelqu'un ici a pensé à le leur demander, ou a quelque chose à nous citer sur cette question — un article, une interview, une vidéo… de pros en faveur des freins sur jantes — avant de se lancer dans des hypothèses qui confortent son point de vue ?

Peut-être parce que tu as envie de le croire ? 😇

Ton message m'a donné envie de repasser par le Kardaan, donc je l'ai refait aujourd'hui. Rien de changé bien sûr : toujours pavé, hyper-étroit et hyper-pentu. 🆒 En tout 37 petits kilomètres, effectués ce matin, en partie en forêt de Soignes (j'ai refait aussi un tour vers l'ancien hippodrome de Groenendaal, un endroit qui m'intéresse de plus en plus), en partie dans les collines de Hoeilaart et Overijse, avec ce Kardaan comme cerise sur le gâteau.

Aucune chance que le peloton passe par l'endroit indiqué ci-dessous… Dommage, ç'aurait été de circonstance: https://www.oisans.com/equipement/lac-du-puy-vachier-a-partir-de-la-gare-intermediaire-du-telepherique-de-la-grave/

Il y a un autre type officiel de VAE, le «speed pedelec», bridé à 45 km/h et non à 25 km/h. https://www.7sur7.be/economie/quelle-est-la-difference-entre-un-velo-electrique-et-un-speed-pedelec~a54a7dbf/ En Belgique, ce type de VAE a le statut d'un vélomoteur, donc permis de conduire, immatriculation et assurance obligatoires, ainsi que le casque (de type cycliste, ce qui est incohérent avec le statut de la bécane, mais bon…).

Je t'avais mal compris : je parlais non pas de changement de roue, mais de démontage puis remontage de la roue (par exemple suite à une crevaison). Dans ce cas, il peut y avoir besoin de réajuster le centrage de l'étrier avec un frein à disque… si l'axe est classique. Il ne devrait plus y en avoir besoin si l'axe est traversant. Quand on change vraiment de roue (c'est-à-dire qu'on remplace une roue par une nouvelle), c'est en effet différent, et ça ne m'étonnerait pas qu'un recentrage doit être fait, même avec axe traversant. Mais a priori ça arrive beaucoup moins souvent qu'un démontage et remontage d'une même roue ! En particulier parce que les freins à disques, n'usant pas les jantes, permettent de conserver les mêmes roues plus longtemps. 🆒 NB : pour le réglage du dérailleur, il y a bien besoin d'outils si on veut ajuster le déport intérieur ou extérieur de la chape, ou la position du galet supérieur si la cassette change en même temps que la roue…

Sa réaction à un spectateur qui le huait à son passage, lors de la route d'Occitanie aujourd'hui : « va ch... co..ard !» En français dans le texte. 😃

Pour les chambres, non, forcément. 😃 Pour les pneus, si. Le pneu arrière, tubeless ou tubetype, s'usera toujours plus vite que le pneu avant, et donc le système de remplacement dont j'ai parlé garde son intérêt. Mes statistiques personnelles ont d'ailleurs toujours montré des crevaisons beaucoup plus nombreuses avec des pneus usés qu'avec des pneus neufs. Je ne vois pas pourquoi il en serait autrement avec des tubeless.

Quand tu change de plaquettes tu n'as pas de réglage à faire. Mais si tu changes de roues tu dois régler l'étrier. Et c'est plus long qu'avec des patins Certes, mais ce réglage des étriers après remontage de roue, qui n'a d'ailleurs pas toujours besoin d'être fait, ne serait même plus à faire du tout si on utilise des axes traversants. Ceci dit, je n'ai pas eu l'occasion de le vérifier moi-même, mon vélo ne permettant pas ce genre d'axes. Leurs utilisateurs pourront confirmer ou infirmer… Quant au rodage, les marches à suivre toutes faites que j'ai suivies, lues sur les sites de fabricants de plaquettes, n'ont pas donné de résultats transcendants. Je préfère maintenant laisser les plaquettes se roder toutes seules avec l'usage habituel que j'en fais, en restant prudent lors de ma première sortie avec des plaquettes neuves. Le résultat est alors le même, voire meilleur. Et il se fait très rapidement.

Quand le pneu avant vient remplacer le pneu arrière, il vient avec la chambre qu'il avait déjà. L'ancien pneu arrière ainsi que sa chambre vont tous les deux à la poubelle, ou sont recyclés pour autre chose. Le pneu neuf installé à l'avant vient lui avec une chambre neuve. En résumé : mes chambres à air sont changées au même rythme que mes pneus.

J'emploie un autre système, suggéré il y a déjà longtemps par mon vélociste d'alors: quand le pneu arrière est usé, je mets le pneu avant à sa place, et j'installe un pneu neuf à l'avant. La justification de ce système invoquée par mon vélociste était qu'il est toujours plus dangereux de crever à l'avant qu'à l'arrière, ce qui me paraît difficilement contestable. Avec ce système qu'il me conseillait, le pneu avant est toujours en meilleur état que le pneu arrière, ce qui minimise les risques. Or lorsqu'on se contente de remplacer le pneu arrière par un pneu neuf, ou lorsqu'on permute simplement les pneus, c'est le contraire : on se retrouve pendant toute une période avec un pneu avant plus usé que l'arrière, et donc avec plus de risques de crever…

Certes, pour expliquer le phénomène qui se produit dans les descentes pavées. C'est d'ailleurs aussi l'avis de mon vélociste. Mais je ne crois pas que ce soit lié à mon problème de garde des plaquettes par contre. Du reste, je n'ai aucune raison de soupçonner une présence de bulles d'air dans la durite du frein avant, et il se trouve que lorsque j'ai enlevé une goutte d'huile à l'avant, pour voir, il y a quelques semaines, la garde des plaquettes a également été augmentée. Ça semble bien démontrer que la quantité d'huile présente dans le système est directement liée à l'écart entre les plaquettes. Du moins sur ces freins TRP Hylex.

Mais c'est comme ça, Igor : un système plus performant est souvent un système plus complexe. Sinon on en serait tous restés au vélo sans freins et à pignon fixe : il n'y a pas plus simple comme vélo que cela après tout. 🆒 Pour ma part, j'ai juste dit que changer de plaquettes est aussi simple que de changer de patins. Avec même l'avantage de ne plus rien avoir à centrer ou pincer, ils sont tout de suite en bonne position, et ce dès le premier montage. Pour le reste de l'entretien et du montage, apparemment non, pour la plupart. Démonter (en cas d'axe traversant) et remonter une roue devient un peu plus long, mais pas vraiment plus complexe. Purger une durite au lieu de changer un câble, changer de durite plutôt que de gaine, par contre c'est certainement plus complexe. Augmenter la garde des plaquettes aussi, donc. En revanche, dévoiler ou changer un disque, par rapport à changer ou dévoiler une jante, c'est légèrement plus facile (euphémisme)… 😃

Avais-tu reculé suffisamment les pistons avant l'installation des nouvelles plaquettes ? Oui, avec un gros tournevis d'abord, puis j'ai carrément investi dans un outil dédié, celui-là: https://www.alltricks.fr/F-11929-outillage/P-79306-unior_levier_ecarteur_de_pistons_de_freins_hydrauliques Même résultat dans les deux cas : après que je les repoussais, les pistons revenaient rigoureusement à la même place qu'avant. 🙁 Je peux me tromper dans l'explication, n'étant pas un spécialiste, mais ce qui me semble sûr c'est que c'est bien le volume d'huile qui était en cause puisqu'avec moins d'huile les plaquettes se sont écartées. J'actionnais plusieurs fois le levier après avoir refermé la vis de purge sur l'étrier, avant de vérifier que la roue tournait plus librement. Ce qui était le cas. Et le nouvel écart obtenu entre le disque et les plaquettes s'est maintenu après chaque véritable freinage. Ou alors serait-ce parce que des bulles d'air s'étaient formées et se sont échappées par la même occasion ? Mais alors, rien ne garantit que ces bulles d'air sortent du circuit en même temps que les petites gouttes d'huile que je sortais. Et à chaque goutte d'huile sortie, il y avait un gain d'écartement, la roue tournant à chaque fois plus librement… J'ai en effet des soupçons de présence de bulles d'air dans le circuit, mais c'était bien antérieur à ce problème-là : j'ai remarqué depuis plusieurs mois que dans des descentes pavées prises à haute vitesse, le levier de frein droit avait tendance a plus se rapprocher du cadre que le gauche lorsque je l'actionnais. Et ça n'arrive strictement que dans cette circonstance-là : des descentes pavées abordées très vite, genre le Stationsberg à Etikhove pour les connaisseurs du Tour des Flandres, donc dans le cas de fortes secousses et vibrations. Et uniquement pour ce frein-là. Le reste du temps, sur tout revêtement, en plaine comme en montagne, même sensations de freinages que d'habitude.

Et pourtant c'est cette manip qui m'a permis de supprimer tout frottement entre le disque arrière et les plaquettes. Il y a un peu moins d'un mois j'avais monté des plaquettes neuves (Swissstop Disc 15e) de marque différente des précédentes (des Shimano, d'un modèle que j'ai oublié, usées quasiment jusqu'au support). Résultat, les plaquettes frottaient tellement contre le disque (inchangé) que la roue arrivait à peine à tourner ! Après avoir appliqué cette astuce, suggérée par qui tu devines, la roue tourne maintenant joyeusement et sans aucun frottement. Mieux, elle tourne plus librement encore qu'avant le changement de plaquettes, ce dont je me suis aperçu en faisant tourner la roue arrière une fois le vélo sur un support. Elle parcourt alors bien plus de tours qu'avant le changement… Il semble donc qu'il y avait frottement également avant, mais pas suffisamment pour que je m'en aperçoive en situation. J'interprète ainsi le succès de cette manip : comme il y a moins de liquide de frein (de l'huile minérale Shimano en l'occurrence) dans la durite, la pression exercée par ce liquide sur les pistons au repos est moindre et l'écart entre les plaquettes et le disque en est donc augmenté. Augmentation de quelques dixièmes de millimètres, difficilement perceptible à l'œil nu mais réelle.

Houla, comme tu y vas ! Ce n'est certainement pas ce que voulait dire Jérémie, mais comme le dit Michel, il saura te l'expliquer lui-même. Edit : ce qu'il a fait entretemps !