Franck PASTOR

Il est contre le gros bazar qu’est devenu le tour. Pas contre le vélo.

Tu oublies Lopez et, comme outsider, Sivakov.

Il l'a sans doute positionné de la façon la plus confortable et accessible pour lui, de même que pour les leviers. Je n'aurais sûrement pas fait pareil, toi non plus, mais on est tous différents. Par contre, je ne lui aurais pas souhaité de faire un freinage d'urgence s'il avait les mains posées ailleurs que sur la partie où sont fixés les leviers. C'est à mon sens (outre le manque d'aérodynamisme) le seul véritable problème de ce type de guidon: les freins sont moins facilement accessibles si on a les mains posées sur les parties du guidon aidant à prendre un peu de vitesse… c'est-à-dire quand le freinage est encore plus vital !

? Ils sont pourtant placés là où ils le sont d'habitude sur ce type de guidon.

Ce soir, sortie-récupération d'une trentaine de kilomètres, comme souvent dans la forêt de Soignes et la vallée de l'IJse. Pas de difficulté notable sauf un mur inattendu, court mais très raide, sur une piste forestière que je découvrais du côté de Tervuren.

J'ai écrit : sans trop changer de position. Un tel guidon permet d'être bien plus redressé qu'avec un guidon habituel de route, c'est en cela que le changement est moindre si on vient d'un VTT. Et je maintiens, c'est un vélo de course, et ce n'est pas parce qu'il a remplacé le guidon originel par ce guidon-là que la nature fondamentale du vélo va changer. Il suffira au nouveau propriétaire de remettre un cintre de route standard pour que ce soit à 100 % un vélo utilisable en course sur route. Par contre, ce n'est pas en installant un cintre de route classique sur une randonneuse, un VTT ou VTC que ça en ferait un vélo de course. Par ailleurs, le vendeur est bien conscient que son guidon est atypique puisqu'il s'excuse d'avoir bazardé l'ancien cintre du vélo.

Bon, on tourne en rond, là. Et si on arrêtait là ce débat stérile, pour se contenter de voir comment l'état de Pinot évolue par la suite ? Et puis après tout, c'est son problème, pas le nôtre : tout ce qu'on peut raconter ici ne va rien changer pour lui, en bien ou en mal.

Pas de quoi rigoler, je trouve. C'est un guidon plus confortable qu'un cintre route, moins aérodynamique mais permettant cependant plusieurs positions. Il permet à quelqu'un qui souffre du dos par exemple d'utiliser un vélo de route sans problème. Ou à un habitué du VTT de se mettre à la route sans trop changer ses habitudes de position. Ce type de guidon conviendrait notamment fort bien à tous ceux ici qui roulent sur leur vélo de route à cintre «normal» sans jamais mettre leur mains en bas du guidon, et d'après ce que j'ai lui, il y en a quelques-uns ici. Il est également très prisé des randonneurs au long cours (mais ceux-là utiliseront un vélo de type bien différent d'un CAAD10).

J'en ai une paire depuis au moins 15 ans. Au point que je ne sais même plus de quelle marque ils sont ! 😳 Le velcro du gant gauche n'accroche malheureusement plus. Assos propose également des gants longs d'été pour les routiers. Je vais peut-être me tourner vers ceux-là: ils n'ont pas de velcro (et apparemment pas de gel). J'attendrai une occasion, vu le prix… https://www.assos.com/rs-aero-ff-gloves?gender=M&color=113

Oui, ça aurait plutôt tendance à m'attirer. Le problème c'est que parfois ces lieux-dits en «berg» sont de minuscules soubresauts qu'on ne sent même pas passer ! 🙁 Le plus bel exemple que je connaisse est un petit village du nom de «Berg», tout court (entre Bruxelles et Haecht) : à peine un court faux-plat pour y accéder ! On est à des années-lumières du Smeysberg, a fortiori du Koppenberg… Ceci dit, c'est le village natal de Raymond Impanis, pas n'importe qui: https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Impanis

Je suis entièrement d'accord, et je n'ai pas arrêté de le répéter moi-même, mais il y en avait qui ne voulaient rien entendre. Pour eux, c'était la faute des disques, point barre. Ma petite phrase était une pique ironique qui leur était destinée. Finalement, je n'aurais pas dû lancer cette pique, elle risque de polluer ce sujet.

Et quand on voit le palmarès de Mottet malgré cela… Chapeau ! http://www.memoire-du-cyclisme.eu/palmares/mottet_charly.php

Ah oui? Je sais pourtant que si tu utilises le même braquet que moi, tu n'y arriveras pas: 24/27… Prêt à tourner les jambes à 105 tours/minutes ? C'est ce qu'il faut pour tourner à 12 km/h. 😆 Je n'ai pas fait exprès de choisir cette cadence, c'était spontané. Je me suis d'ailleurs surpris moi-même en regardant mon braquet à la fin de la partie raide de la côte, je pensais avoir mis plus gros que ça…

Joli compte-rendu ! La gamelle dans le noir: pas glop! 🙁 J'espère que tu t'en remettras vite.

Tsss, je dois faire 25 kg de moins que toi et pourtant je t'explose en descente : record perso à 89,4 km/h. 😛 (Bon, c'était sur le Nürburgring, réservé aux cyclistes pour l'occasion, donc contrairement à toi je n'avais pas à me soucier de la circulation.) Pour ma sortie du jour, j'ai pu placer 2 h 30 de vélo avec quelques-unes de mes côtes habituelles de la vallée de l'IJse. Comme à mon habitude, je suis allé à fond dans ces côtes, et j'ai essayé d'aller quand même un peu plus vite que d'habitude sur le plat (ce qui n'est pas difficile, dira cette mauvaise langue de Michel Dury). Mon petit «exploit» du jour est d'avoir pu rester au-dessus de 12 km/h dans la plus difficile de ces côtes, le Smeysberg. Peut-être pas si anodin quand on regarde ses pourcentages: https://climbfinder.com/fr/montees/smeysberg La forme acquise dans les montagnes grenobloises est donc encore là. Je vais essayer de la conserver intacte pour une sortie entre cyclistes belges du forum qui se rapproche tout doucement. Les gaillards qui seront avec moi savent rouler fort, et justement le parcours risque d'être roulant et venteux, bref je m'attends à en baver… 😬

Il y en a tellement ici qui ont soutenu que l'hécatombe de l'étape de Nice étaient due aux freins à disques que je ne peux pas m'empêcher de rappeler la réalité des faits, à l'occasion… 😇

Pour rappel, il était tombé deux fois lors de la première étape (malgré ses freins à patins 😉), et il s'était apparemment assez amoché. Je trouve déjà remarquable qu'il n'ait pas abandonné dans ces conditions. Peut-être qu'en effet son équipe le ménage le plus possible en espérant qu'il soit plus ou moins rétabli dans les prochains jours.

Je trouve qu'au contraire ils ne crèvent pas souvent, malgré leur matos ultra-light. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un peloton de près de 180 coureurs, et qu'un seul coureur crève rarement plusieurs fois sur l'ensemble des étapes du Tour.

La disparue alter ego était bien mignonne. Elle s'appelait (doit toujours s'appeler) Corinne Charby. Elle a eu un joli succès un peu plus tard avec cette chanson: Oui, je sais, ça nous rajeunit pas…

Il faut quand même savoir raison garder et se rappeler à tout moment que les plus beaux rêves de victoire dépendent quand même beaucoup du facteur chance ! Et justement les chutes sont une énorme loterie, il y en a sans conséquences, et d'autres qui en ont, et certains ont la chance d'y échapper, d'autres non. D'ailleurs, de tous ceux qui sont tombés dans les étapes précédentes, y en a-t-il encore un qui soit resté devant aujourd'hui?

Purée, toute cette hargne contre lui alors qu'il subit tout simplement les conséquences d'une chute. C'est souvent ainsi en haute montagne, le premier jour réveille les douleurs récentes, et parfois aussi les vieilles douleurs. Ensuite ça peut se tasser. Qui sait, Pinot va peut-être se rétablir progressivement et gagner une belle étape par la suite. Il l'a déjà fait en 2015.

Faut m'expliquer pourquoi la Jumbo a sacrifié tous ses coureurs, Dumoulin compris, pour finalement ne pas attaquer... Les commentateurs flamands se sont posés la même question en direct, et ils n'ont pas caché leur opinion à ce sujet : « ce qui manque au vélo d'aujourd'hui, ce sont des directeurs sportifs compétents ! »

C'est dur mais vrai (quoique, une chèvre ça peut descendre très vite dans les prés…)

On ne voit plus Martin dans le groupe Roglic ! Il n'est quand même pas tombé ? Edit : non, il est là.

Tu prends justement des risques en descendant comme ça. Une bonne secousse, un cahot, et hop tes mains risquent de voler des cocottes. Ça a failli arriver à Zakarin plusieurs fois lors de cette descente ! Sur les routes ardennaises comme sur celles des Alpes, j'en vois de plus en plus qui descendent mains aux cocottes. Ça me fait peur… Je pense moi aussi que les géométries de leurs cadres ne leur sont pas adaptés.