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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Tu aurais été bien plus voisin si tu avais vraiment été du 69, elle est de Savoie. Pas besoin d'être du ch'nord pour apprécier les Fatal Picards !
  2. Les moyeux, fourche et cadre doivent être en effet renforcés localement, mais les jantes n'ont plus à supporter le freinage. Avec tous les avantages qui s'ensuivent : leur conception s'en trouve facilitée, il n'y a plus d'usure prématurée due au freinage et aucun risque d'échauffement, on peut poursuivre sa route avec une roue voilée (pas trop quand même), de l'espace supplémentaire est libéré pour le passage de pneus plus gros si on en souhaite, etc. De plus un disque est globalement moins onéreux qu'une jante et tellement plus facile à changer quand il est usé ! Voir la réponse récente plus complète de David Pauthier sur les avantages q'apporte ce concept soit-disant «aberrant» (tellement aberrant qu'il s'est imposé en automobile, moto, et presque tous les types de vélos… sauf route…pour le moment.) Et au passage, je pèse 63,5 kg tout habillé en cycliste, pour 178 cm. C'est vrai, j'ai «seulement» 83 cols différents à mon actif, donc je ne peux pas encore candidater pour le club des cent cols, mais je sais parfaitement ce que grimper et descendre veulent dire. Et ce par tous les temps. Arrêtez de dire qu'il faut être lourd et inexpérimenté en montagne pour apprécier les freins à disques, c'est grossièrement réducteur. Pour ce qui est de l'entretien: changer de disque, je l'ai déjà dit, est un jeu d'enfant, changer de plaquettes est tout aussi facile que de changer de patins (et contrairement aux patins, pas de centrage sur la jante à faire). La purge du liquide de freinage est une nouvelle compétence à maîtriser, mais je l'ai vu faire devant moi: ça me paraît parfaitement accessible et guère plus complexe que de changer un câble. Par contre, changer une durite (opération heureusement peu fréquente) semble nettement plus compliqué que de changer une gaine. Ça, pour le moment, je compte le laisser à plus compétent que moi, en attendant d'en maîtriser tous les paramètres. Ceci dit, la vraie complication engendrée par le freinage à disques (dans sa version hydraulique), selon moi, c'est la gestion de l'écart entre les plaquettes. Quand elles se mettent à frotter intempestivement sur le disque, on ne peut pas régler l'écartement avec un simple levier comme avec les freins sur jantes… Il faut aller au cœur du problème, et ce n'est pas toujours immédiat : centrage à refaire (ça c'est encore relativement simple), disque voilé à dévoiler (ce qui nécessite du doigté), présence de bulles d'air dans le liquide de freins et donc purge nécessaire, etc. Ces inconvénients n'ont visiblement pas empêché la conquête par les disques des VTT, cyclo-cross. Ils sont donc visiblement gérables, une fois qu'on a appris les gestes qui vont bien. Et la généralisation des axes traversants a semble-t-il sensiblement réduit les problèmes de frottement. Pourquoi en serait-il autrement sur les vélos de route ?
  3. J'ai vécu à Annecy pendant deux mois en 98, j'en avais profité pour grimper une fois le Semnoz, versant Annecy. Il y avait également une barrière canadienne de ce côté, c'est à cette occasion que j'ai découvert ce que c'était et à quoi ça servait ! Pauvres ongulés… 😃
  4. Je ne pense pas que ce soit de la rancœur envers Merckx, ou pas seulement. Dans une interview au journal Le Cycle que j'avais lue il y a pas mal de temps, il disait en effet qu'Hinault avait le plus fort potentiel de coureur cycliste qu'il jamais connu, même plus élevé que Merckx, mais qu'il n'avait jamais eu le mental du champion belge, ce qui expliquait selon lui la différence de palmarès. Citation de mémoire : « Si Bernard s'était entraîné comme Eddy et avait eu cette hargne, personne n'aurait pu gagner une grande course durant sa carrière. » C'est donc plutôt un reproche au Blaireau qu'il fait, pas au Cannibale.
  5. Je suis également plus à l'aise pour tourner à gauche. Et je suis gaucher. Peut-être est-il plus facile d'incliner son vélo vers son côté favori.
  6. Ce matin, une sortie avec cinq cols alpins en 73 km, qui dit mieux ? 😆 Bon, je précise tout de suite qu'il s'agissait en fait de deux ascensions effectives : le col de Porte puis le col du Coq, dans le massif de la Chartreuse. Mais en montant au col de Porte (1326 m d'altitude) à partir de Grenoble (215 m), j'ai franchi également, toujours en montant, les cols de Clémencières (622 m), Vence (782 m) et Palaquit (1154 m). Un peu avant le col de Porte, j'ai rattrapé deux jeunes cyclo-campeurs. Au col, il m'ont appris qu'ils faisaient leur propre tour de France à vélo, en deux mois. Il étaient partis de Caen, en Normandie, et en étaient à la deuxième partie de leur périple. Ils m'ont confié que jusqu'à présent le col de Porte était de loin l'obstacle le plus sérieux qu'ils aient franchi. Chargés de bagages comme ils l'étaient, ça a dû en effet loin d'être évident !! Du col de Porte, je suis redescendu sur Cherlieu puis Saint-Hugues-de-Chatreuse (870 m). Si vous passez par là un jour, même si vous n'êtes pas croyant ne manquez pas de visiter l'église: c'est aussi un musée dédié aux œuvres du peintre Arcabas, et il y a de quoi s'en mettre plein les mirettes ! https://www.isere-tourisme.com/patrimoine-culturel/musee-arcabas-en-chartreuse Après Saint-Hugues, escalade du col du Coq (1434 m) versant nord, et ses passages très raides à 16 % et plus. Plusieurs kilomètres où je n'ai pu dépasser les 8 km/h, et parfois descendu à 6 km/h, et ceci sur une route étroite assez dégradée. Ceci dit, c'est un moindre mal, en sachant que cette route a été fermée pendant plus d'un an (jusqu'en juillet 2019), une portion de route ayant été emportée par un ruisseau en crue… On repère d'ailleurs bien l'endroit où ça s'est produit, la route refaite y est éclatante de blancheur. https://www.alpes4ever.com/france/isere/les-plus-de-1000-m/col-du-coq/ https://www.cols-cyclisme.com/chartreuse/france/col-du-coq-depuis-saint-hugues-c914.htm Une fois au col, descente rapide de l'autre versant jusqu'au Grésivaudan et le bercail familial. En tout donc 73 km par un temps absolument radieux, en 4 h environ, à 18,1 km/h de moyenne, pour environ 2000 m de dénivellation, si je cumule les dénivelées du Porte et du Coq. 85 tours par minute de cadence moyenne de pédalage malgré les murs du col du Coq : merci à mon 24/34 ! 🆒
  7. Ouille ! 😬 Sauf si tu roules vraiment très peu avec, tu ferais bien de faire changer au moins les câbles de ton vélo de route tous les ans. Ils peuvent s'effilocher voire casser sans prévenir, même à l'intérieur de la gaine (vécu), si on ne le fait pas régulièrement. Les gaines peuvent supporter une moindre fréquence de changement si on peut vérifier leur bon état, dans le cas de gaines externes. Si elles sont internes, ce n'est pas évident de vérifier et mieux vaut les faire changer elles aussi en même temps que les câbles. Quant à ton VTT, tu dois faire examiner son freinage par un type compétent de toute urgence. Que la roue arrière se bloque juste par exposition à une forte chaleur, je n'en avais jamais entendu parler et c'est parfaitement anormal. Ce serait sympa de nous tenir au courant, du reste, qu'on sache à quoi c'est dû exactement.
  8. Oui, moi aussi, mais apparemment cette configuration est nettement plus rare.
  9. ? C'est même la plupart des VAE qui sont comme ça. Du moins en Belgique.
  10. Un casque cycliste n'est pas censé résister à une onde de choc, justement : il est censé l'absorber, au contraire, ou du moins absorber un maximum de cette onde. Qu'il soit pulvérisé par le choc n'a donc rien d'anormal. Il est d'ailleurs vivement recommandé de remplacer un casque, n'importe quel casque, s'il a subi un choc, et ce même si on ne voit pas de dégât apparent.
  11. Une variante de la côte de Marbais, passant par la rue Froide-Bise voisine, fait d'ailleurs partie de l'encyclopédie Cotacol. Pour ma part, je préfère la rue de l'Abbaye, qui va de l'abbaye jusqu'à Mellery. À l'ombre des arbres au début, tout aussi longue, et elle aussi figure dans Cotacol. Mais Michel n'en voudrait pas : elle est pavée. 😉 C'est d'ailleurs selon Cotacol la plus longue ascension pavée de Belgique avec le Vieux Kwaremont. Ceci dit, on peut éviter les pavés au début, dans la partie la plus pentue, mais ensuite non. Côté Mellery, une sorte de dallage abscons prend le relais, et je le trouve bien plus inconfortable que les pavés…
  12. En VTT tu a une grosse usure des jantes car les freinages sont trés appuyés et tu a énormément de saletés sur les jantes mais sur route ? Sur mes routes, pendant les «mauvaises» saisons belges (automne-hiver-printemps) c'est pareil. Par mauvais temps mes routes sont couvertes de boue, et de boue sablonneuse qui plus est. Le sable, rien de mieux pour user la transmission et… les jantes, lors des freinages avec freins sur jantes. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, c'est la principale raison qui me fait apprécier les freins à disques de mon nouveau vélo.
  13. Bon, là ça exclut la surchauffe du liquide puisque la défaillance s'est faite en début de descente. Mais ça me rend perplexe : comment un levier de freins peut-elle être déplacé de dix centimètres (c'est énorme !) par un choc dû à un nid-de-poule ? Le serrage de ce levier devait être sacrément défaillant. Et surtout comment diable cela a-t-il pu affecter ensuite les deux freinages, et aussi longtemps après le choc ? Il devait y avoir quelque chose qui clochait déjà dans les circuits des deux freins, et ce avant le choc.
  14. Ce n'est pas ce qu'il veut dire. Bien sûr qu'on doit se servir des deux freins dans une descente. Mais que les deux durites des freins défaillent en même temps, c'est très improbable. Que le liquide de freinage qu'elles contiennent soit porté simultanément à ébullition par un freinage trop long, c'est par contre possible. Ce n'est pas pour rien qu'on apprend en automobile à freiner de préférence par à-coups dans les longues descentes, et c'est la même chose à vélo… http://www.le-pilote-automobile.com/2014/01/10/tout-savoir-sur-le-role-du-liquide-de-frein/ C'est d'ailleurs valable pour les freins sur jantes : un freinage fort trop long surchauffe les jantes et risque de les endommager, avec tous les risques que cela comporte. S'agissant des boyaux, il y a également risque de faire fondre la colle…
  15. Quand je vois certains pros descendre mains aux cocottes, on peut se dire que non, tous ne savent pas descendre. Les explications de Jérémie me semblent plausibles. Une autre possibilité, moins probable mais qui sait: une projection d’huile ou de matière grasse sur les disques.
  16. Pour ce qui est de ma sortie du jour : ce matin, montée à la station de ski de Pipay (1572 m) dans le massif de Belledonne, à partir de Froges. Soit 19 km de montée à 7,1 % de moyenne et 1350 m de dénivellation, selon Altigraph. Une des plus grandes dénivellations des environs de Grenoble, avec Chamrousse, également dans Belledonne, le Charmant Som en Chartreuse et la montée vers le site de la Molière dans le Vercors. Les 19 km à 7,1 % de moyenne effectués en 1 h 33 min, soit 12,3 km/h de moyenne. Cadence moyenne de pédalage de 87 tours/min. Assez satisfait de ces stats, et en plus j'avais de bonnes sensations. 😄 Pour Thierry : l'ensemble vélo-cycliste, avec tout l'équipement (deux bidons pleins de 60 cl, sacoche de selle, compteur, smartphone, etc.), fait très précisément 75,6 kg, ainsi que je l''ai vérifié en me pesant, vélo sur l'épaule, sur la balance électronique familiale juste avant de partir. Le cycliste seul, tout équipé également, avec dans les poches un imper, un paquet de mouchoirs, des sous, mes papiers d'identité et… un masque, fait lui 63,5 kg. 🆒 Je sens que les maniaques du poids vont hurler au vélo trop lourd ou trop équipé, mais peu m'importe, je l'aime bien comme ça. Au sommet, dégustation d'un café et d'une tartelette aux noix sur la terrasse d'un restaurant, avec un magnifique point de vue sur la vallée et sur la station voisine de Prapoutel, un peu en contrebas. Pour info, Prapoutel, Pipay, et Le Pleynet sur l'autre versant de la montagne, forment ensemble la station de ski dite des Sept-Laux. Où par ailleurs je retourne skier chaque hiver ! Vers le début de la montée, j'ai été rattrapé par une fusée, qui m'a salué en me rejoignant (il faut croire que je suis reconnaissable de dos !) : rien de moins qu'Eric Mazaré, ancien habitué du forum ! Beaucoup de membres du forum se souviendront de lui, certains en mauvaise part : il était particulièrement prompt à prendre la mouche et à se bagarrer verbalement. Mais sur le vélo, c'est un type tout à fait sympa, et on a fait plusieurs sorties ensemble. Il m'a dit : «on se retrouve au col ? », sous-entendant par là le col des Ayes, à 950 m d'altitude, à mi-chemin de la montée vers Pipay. Je lui ai répondu que je comptais continuer sans m'arrêter jusqu'à Pipay, mais je n'ai pas pu comprendre sa réponse, il était déjà trop loin devant ! Au col, il n'était malheureusement pas là, je serais bien monté jusqu'à la station avec lui. Mais c'est vrai qu'il aurait dû prendre sur lui pour rouler à mon rythme, soit 5 km/h moins vite (au minimum) qu'à son habitude.
  17. Quand je vais faire le Bruine Put, venant de chez moi à Bruxelles, je passe généralement par Rhode-Saint-Genèse et Alsemberg : plus urbain que ça, c'est difficile. Mais je n'ai guère le choix. Pour éviter au maximum la conurbation bruxelloise, il me faudrait faire un long détour y accéder par le sud, via Nivelles puis Ittre, Braine-le-Château… Et même par là, le Brabant étant ce qu'il est, on ne coupera pas à une certaine urbanisation.
  18. C'est un ancien vélo de Jérémie Laplac, un titane de marque Lynskey et de type gravel/cyclo-cross. Il me l'a vendu (moins les roues) il y a un an pour s'acheter un autre vélo titane orienté randonnée au long cours. Les roues dont je l'ai équipé sont des Roval SLX 24 munis de pneus Specialized Armadillo Elite de 30 mm de section (32 mesuré au pied à coulisse). Pour relativiser la taille de ces pneus il faut savoir que Jérémie, lui, utilisait des pneus de 40 mm à grosses sculptures, qui frôlaient les bases ! Comme tu t'en souviens sans doute, je me fiche un peu du poids global de mes bécanes. Avec ce cadre titane et ces pneus relativement gros, d'abord 28 puis 30, je recherchais un confort plus grand sur nos routes brabançonnes que le monde entier nous envie (sarcasme). Et je l'ai obtenu. 😄 Ainsi qu'une plus grande polyvalence : maintenant je peux prendre des pistes (en pas trop mauvais état quand même) sans trop d'arrière-pensées. 😆 Je l'ai décrit plus en détail sur un autre sujet du forum, mais j'ai la flemme de chercher. Je ferai un effort pour une prochaine fois !
  19. Et le Français de Bruxelles n’est pas en reste !
  20. Pour la chute de Sivakov, je pense que sa pédale intérieure (ou le devant de son pied) heurte le sol lorsqu'il relance en pédalant à la sortie du virage, et donc que les boyaux ne sont pas en cause. Les images semblent le confirmer, lorsqu'on les fait défiler lentement: Pinot était tombé pour la même raison dans la descente du col d'Allos durant le Tour 2015.
  21. Welcome back Olivier ! Content d'avoir enfin de tes nouvelles.😄 Tu vas voir, tu retrouveras aussi tes sensations dans les côtes à force de rouler. Les sensations qu'on éprouve au Bruine Put sont un bon indice de forme, ce serait donc une bonne idée d'y repasser régulièrement. 🆒
  22. Il me sera plus sympathique quand il aura montré des faiblesses, qu'il aura "ramé" un peu C'est déjà fait… Le malheureux a montré une faiblesse en descente samedi, l'a payée plus que cash, et depuis il est parti pour ramer, et pas qu'un peu, pour un sacré bout de temps. 🙁
  23. Michel, où était-ce démontré que les fautes d'Alaphilippe étaient dues aux disques ? Disques ou patins, tout le monde peut faire des erreurs de trajectoire, de timing ou de dosage dans le freinage. Alaphilippe venait de produire un effort à bloc, il manquait certainement de lucidité dans la descente du Poggio. Il dit lui-même qu'il était « à la limite » et qu'il a donc préféré attendre. https://www.eurosport.fr/cyclisme/milan-sanremo/2020/milan-sanremo-julian-alaphilippe-deuxieme-aux-yeux-de-certaines-personnes-cest-nul._sto7830677/story.shtml Décidément, les disques ont bon dos… Au juste, aujourd'hui sur le Dauphiné, Alaphilippe équipé de freins à disques était échappé avec Sivakov équipé de freins à patins, et c'est Sivakov qui avait du mal dans les descentes. La faute aux patins ? 😃 (Et je ne parle sciemment pas de sa chute, due me semble-t-il au choc de sa pédale sur la route à la sortie d'un virage. Mais comme les commentateurs l'avaient remarqué, il était régulièrement mis en difficulté auparavant dans cette descente.)
  24. Dites donc, le côté mauvaise langue de Michel est contagieux, on dirait ? 🆒 Quand même, ça me paraît dans mes cordes de tenir seul une vitesse de 34-36 km/h sur le plat. Mais pas longtemps, un quart d'heure tout au plus. Guère plus longtemps que la montée de la Bastille donc, ce qui est cohérent avec les observations de Thierry. Et puis, de toutes façons, je l'ai dit, je le maintiens : le plat, pour moi, c'est fait pour récupérer entre deux côtes ! 😛Je veux bien faire des exceptions et forcer sur la machine pour tracter et suivre les copains les rares fois où je roule en groupe, mais tout seul, bof !
  25. Ne pas oublier la grosse perf de Sivakov, qui a fait la course en tête quasiment tout du long et qui termine l'étape 4e malgré une grosse gamelle en pleine descente (apparemment la pédale qui touche le sol dans un virage). On risque d'en reparler souvent aussi, de ce jeune-là !
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