Franck PASTOR

De la fenêtre de ma chambre bruxelloise, j'ai une vue plongeante sur le toit tout plat d'une avancée de maison, toit où se trouve toujours une flaque d'eau par temps humide. Ce matin, elle est gelée… M'enfin, on est encore en septembre quand même !! 🥲

Vingegaard serait sur le point d'être papa pour la deuxième fois (ou l'est devenu entretemps) et n'aurait pas la tête au cyclisme en ce moment, disait récemment Mads Pedersen: https://cyclinguptodate.com/cycling/mads-pedersen-on-jonas-vingegaards-start-in-zurich-i-try-to-push-him-a-little-bit-i-would-really-like-to-have-jonas-with-me-at-the-world-championships

Faut pas te moquer ouvertement d'eux : le jour où cela t'arrivera aussi, tubeless ou pas, c'est eux qui risquent de rire…

36 km ce matin, première sortie depuis la Super8 Cyclo de samedi dernier. Parcours classique du côté d'Huldenberg et Overijse. Pas agréable : il ne pleuvait pas, mais il y avait un vent d'ouest à décorner les bœufs. Quand il soufflait de côté, on risquait d'être balayé par une rafale soudaine de l'autre côté de la route ou dans le bas-côté si on ne tenait pas fermement son guidon, de préférence par le bas… J'étais content d'en avoir fini ! Edit : j'ajoute qu'en plus être très venteux le temps était froid pour la saison (autour de 12°) et j'ai donc fait la sortie en veste à manches longues, gants longs et cuissard thermique assorti de jambières, pour la première fois depuis juin (oui, en juin j'avais dû utiliser les jambières pour l'une ou l'autre sortie).

Parce que c'est en priorité à l'avant que je veux minimiser le risque de crevaison. Comme je l'ai rappelé plus haut, crever à l'avant est bien plus dangereux que crever à l'arrière. Ce n'est d'ailleurs pas moi qui ait trouvé cette idée, c'était mon vélociste qui me l'avait suggérée à l'époque.

Le Néerlandais s'appelait Remijn, je crois. S'agissant de Seixas, les commentateurs de Sporza pensaient aussi à une alimentation insuffisante. Il venait de louper deux bidons d'affilée au même ravitaillement… Quand on ressent les premiers effets de la fringale, on a le (bon) réflexe de s'alimenter tout de suite et autant que possible, mais c'est trop tard, soit la panne d'essence complète arrive, soit on subit une baisse de régime notable, mais quoiqu'il en soit on paie le prix. Cette alimentation d'urgence peut par contre permettre de récupérer des forces plus tard, c'est d'ailleurs ce qui semble être arrivé à Seixas, il avait suffisamment de forces pour faire un sprint à l'arrivée.

Je pense que question longueurs de manivelles, si on veut ressentir vraiment des différences à notre niveau, c'est en comparant des longueurs différentes d'au minimum 5 mm. Et si on veut savoir ce que ça peut nous apporter, il faut tester soi-même des longueurs différentes, sans se fier à des modes ou aux expériences d'autres cyclistes, pros y compris. Bien plus autorisés sont les conseils des études posturales, mais au final c'est notre expérience qui décide. Je suis passé il y a vingt ans environ de 170 mm à 175 mm (pour un entrejambes de 84,5 cm), encouragé en cela par deux études posturales différentes. J'étais repassé à un moment donné sur du 170 mm, le temps d'un retour provisoire à un ancien vélo. Je n'avais pas du tout apprécié ce retour. Ma vélocité était resté inchangée lorsque j'étais passé des 170 aux 175, elle est aussi resté la même lors de ce retour aux 170, mais j'avais l'impression de bien plus forcer sur celles-ci. Bref, dès que j'ai pu, je suis retourné aux 175 mm, que j'ai conservé depuis.

Le « jamais vu » façon Evenepoel, tu trouves ça moins suspect que le jamais-vu façon Pogacar, alors que dans les deux cas c'est du jamais vu ? Cette logique m'échappe toujours, mais je crois qu'on n'arrivera pas à se comprendre là-dessus. Si Evenepoel a dû reconnaître la supériorité de Pogacar (et de Vingegaard, beaucoup moins précoce que l'un et l'autre) sur le Tour, il ne faut quand même pas oublier qu'Evenepoel aussi bien que Vingegaard avaient pris un gros retard de préparation à cause de la méga-chute du Tour du Pays Basque. Attendons encore de voir un Evenepoel en pleine condition pour le Tour, c'est à dire encore plus affûté et sans pépin préalable. Il paraît qu'il souhaiterait combiner Giro et Tour l'année prochaine, ça promet.

Un bon coureur dès ses débuts, c'est un doux euphémisme… troisième plus jeune vainqueur du Tour de l'Avenir, plus jeune vainqueur du Tour de France depuis Cornet en 1905… Non seulement Pogacar a fait aussi bien et mieux que Gaudu ou Uijtdebroeks aux mêmes âges précoces, mais en plus il a largement confirmé par la suite, et sans tarder. Si Pogacar n'est pas un prodige selon toi, alors je ne comprends pas ta conception de la notion de prodige, et il faut que tu me l'expliques. 😲 Et tu as sans doute raison de ne pas croire en des coureurs qui roulent plus vite que les plus gros dopés de l'histoire, mais alors il ne faut pas croire en Evenepoel non plus, et pas mal d'autres. Pour ma part, je n'ai plus d'illusions sur le cyclisme «propre» depuis bien avant l'affaire Festina, c'est dire.

Vainqueur du Tour de l'Avenir à 19 ans, troisième du Tour d'Espagne à 20 ans, vainqueur du Tour de France à 21 ans, à l'âge où la plupart sont encore espoirs… S'il n'a peut-être pas été aussi précoce qu'Evenepoel (qui a à peine 16 mois de moins que lui), on ne peut pas dire que Pogacar s'est révélé sur le tard. Et s'il faut en croire sa page Wikipédia, il avait obtenu déjà des résultats significatifs en juniors. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tadej_Pogačar Je pense surtout qu'avant 2019-2020 les cyclistes juniors-espoirs de Slovénie passaient beaucoup plus facilement inaperçus à nos yeux que ceux de France ou de Belgique, raison pour laquelle on n'avait pas vu venir cet autre phénomène. 😉

Je suppose que c'est cela qu'il te faut : https://www.bike-components.de/fr/Shimano/Kit-de-Purge-Professionnel-TL-BR-p88183/

Je viens de comprendre seulement maintenant pourquoi Cosnefroy ne pouvait pas d'être sélectionné… Prompt rétablissement à lui ! https://www.rtl.be/sport/tous-les-sports/cyclisme/benoit-cosnefroy-souffre-dune-fracture-la-clavicule-et-abandonne-la-course/2024-09-01/article/705991

C'est pas ça qu'on appelle une blague de mauvais goût ? 😀

Quelques photos en vrac prises par Sportograf lors de ma Super 8 cyclo de samedi. photos personnelles et photos d'ambiance mélangées : Lever de soleil sur le Brabant… …et votre serviteur part de la brasserie de Haacht. Il fait frisquet… Le 7807 et le 7808 côte à côte. Pas fait exprès ! 🙂 Entre-temps le jour s'est complètement levé sur la campagne brabançonne… Deux belles prises de vue aérienne sur le parcours. Par drone, j'imagine. À une dizaine de bornes de l'arrivée. Il fait chaud maintenant et donc il fait soif ! À l'arrivée, « musette » gratuite pour ceux qui le souhaitent. À l'intérieur, deux bouteilles de bière (sans alcool). Comme je ne raffole pas de bière, alcoolisée ou non, et que j'aurais eu du mal à transporter la musette à vélo pendant 15 km jusqu'à la gare de Malines, je les ai laissées à un des bénévoles :-))

Il a failli changer de vélo, un vélo de rechange avait été amené en urgence sur le podium de départ, mais il a finalement conservé la bécane originelle (couleur or olympique contrairement au vélo de rechange), la chaîne ayant pu être remise en place juste à temps Une pensée pour Jay Vine : il faisait un super chrono et semblait en route pour le podium, mais il est tombé hors caméra, apparemment dans la dernière descente (que les commentateurs appelaient le « trou noir »). Vu comme il était couvert de sang à l'arrivée, ça devait être une sacrée bûche…

Super8 est aussi une bière (en même temps qu'un format de film cinématographique et le titre d'un film !), sans doute brassée dans cette brasserie, et le sponsor de cette course. Mais bête comme je suis je n'avais jamais fait le lien entre le 8 ("acht") de Super8 et Haacht. 🙃 L'explication est que dans ma tête de Francophone, même débrouillé en néerlandais, Super8 a toujours été ''« Super Huit ».

Non, une C3, dont certaines séries (dont celle de la mienne…) font l'objet d'une campagne de rappel en raison de leurs airbags défectueux (risque d'explosion au déclenchement et de blessures mortelles par la projection de particules métalliques). Mais comme le fabricant d'airbag a déposé le bilan, il faut du temps pour en fabriquer de neufs. Déjà plusieurs mois que ma bagnole est en plan, et Stellantis Belgique ne voit toujours rien venir, me disent-ils. Je commence à m'impatienter et à le faire savoir…

J'ai pris une belle revanche aujourd'hui ! 🙂 Flash-back, septembre 2022 : ma participation à la Primus Cyclo, une randonnée cycliste de 120 km inspirée de la course pro Primus Classic, se termine à 18 km de l'arrivée par une chute en bas d'une descente et des côtes cassées. Aujourd'hui, j'y ai participé à nouveau et j'ai terminé sans casse :-)) Cela s'appelle maintenant la Super8 Cyclo puisque l'épreuve pro dont elle dérive a été rebaptisée Super8 Classic. Pour l'anecdote, cette course pro s'est également déroulée aujourd'hui, plus tard que la cyclo, et a vu la victoire de Filippo Baroncini (champion du monde espoirs en 2021 à Louvain). L'année dernière, c'était un certain Mathieu van der Poel qui avait levé les bras sur la ligne d'arrivée. Pour les cyclos comme moi, aujourd'hui, c'était au choix 70, 100 ou 125 km, à partir de 7 h 30 le matin, départ libre à Boortmeerbeek en Brabant flamand, mais limité dans le temps. Pour le 125 km que j'ai choisi, il fallait partir avant 9 h. Ce qui m'a fait me lever aux aurores pour pouvoir prendre un train à la gare de Bruxelles-Nord pour Malines, à un peu plus de 15 km du lieu de départ. Il y a bien une gare juste à côté de la brasserie, la gare de Haacht, mais la ligne de chemin de fer qui la dessert est actuellement en travaux le week-end, et les trains y sont remplacés par des bus… et pas question bien sûr d'y embarquer le vélo 😞. Et comme ma voiture est actuellement HS… J'ai donc parcouru un peu plus de 30 km de rab, selon mon compteur, ce qui m'a fait un poil moins de 160 km (159 km selon compteur), ma plus longue sortie de cette année. Le site de la randonnée : https://super8cyclo.be/fr/ Le parcours de 125 km en détail : https://www.routeyou.com/nl-be/route/view/14638102 Le lieu du départ est une brasserie, sur un site vaste et assez pittoresque : https://fr.wikipedia.org/wiki/Haacht_(brasserie) Le temps aujourd'hui était splendide, sans nuages, un peu frisquet le matin (13°), idéal l'après-midi (25°), avec un vent d'est sensible mais pas trop fort. Le parcours était très varié, très semblable à celui d'il y a deux ans. D'abord une dizaine de km absolument plats jusqu'aux environs de Louvain, puis ça se vallonnait légèrement pendant une cinquantaine de km (deux côtes répertoriées seulement mais une infinité d'autres moins notables) où on se dirige vers Hoegaarden à l'est du Brabant flamand, puis Beauvechain en Brabant wallon. Ça se vallonnait nettement plus ensuite à partir de Nethen (km 60 environ), toujours en Brabant wallon, où on a enchaîné entre autres la rue de Pécrot (non Michel, ce n'était que le côté le moins pentu mais quand même le plus long), la très longue Florivalstraat à Ottembourg à nouveau en Brabant flamand, retour en Brabant wallon avec le raide Bois du Bosquet à Genval, et puis à nouveau et définitvement le Brabant flamand, à Overijse d'abord avec la Boslaan (chère à Olivier Darge), la Lanestraat… et mes très chers Moskesstraat, Holstheide et Smeysberg (ces deux dernières à Huldenberg). Des bosses que je connais par cœur pour la plupart puisqu'elles se trouvent dans mes zones d'entrainement. On a fini par la Donkerstraat à Neerijse, puis la montée d'Everberg à… Everberg, avant une fin de parcours à nouveau super plate pour rentrer à Boortmeerbeek. C'est justement en bas de la descente de cette côte d'Everberg que je m'étais méchamment ramassé il y a deux ans, après un dérapage dans un virage très sec à droite en léger dévers, virage détrempé puisqu'il pleuvait. Hasard ou non, le parcours cette année passait au même endroit, mais prenait cette fois à gauche en bas de la descente, ce qui signifiait un virage beaucoup moins sec. Peut-être y a-t-il eu d'autres accidents comme le mien pour inciter les organisateurs à procéder à ce changement ? Mon rythme de croisière a été assez cool la plupart du temps, puisque je voulais avoir toutes les chances de finir sans encombre (moyenne des 160 km : 21,1 km/h, en décomptant les ravitos et la pause hot-dog-choucroute-moutarde à l'arrivée à la brasserie 😛), même si je me suis permis de franches accélérations dans certaines bosses, particulièrement dans mes favorites (Moskesstraat, Smeysberg). Ce qui m'a permis de voir que je pouvais encore me défendre dans les raidards ! Au final j'ai fini quand même assez rincé : 160 km, même en se ménageant, on les sent passer, surtout quand c'est bien vallonné comme aujourd'hui… et qu'on roule sur des routes bien belges. Le schtroumpf n'aurait pas aimé : même si on roulait surtout en Brabant flamand (en Flandre les routes sont un peu meilleures qu'en Wallonie), les routes empruntées étaient très fréquemment en béton, et ça secouait souvent un max. Peu de pavés par contre : deux secteurs plats assez courts à Beauvechain et Pécrot, une petite partie de la Donkerstraat et bien sûr la Moskesstraat. Retour en train à partir de Malines donc jusqu'à Bruxelles-Nord, et puis en métro jusqu'à chez moi. Demain, je vais faire du vélo par procuration à partir de mon fauteuil, façon schtroumpf, en regardant le CLM des championnats du monde, ça me fera un changement agréable 🙂

Ça me surprend moins, Martin avait plutôt déçu sur la dernière Vuelta. Les meilleurs Français y étaient Gaudu et Sivakov, qui ont d'ailleurs été tous les deux sélectionnés. Mais bon, les places sont chères dans cette équipe, telle qu'elle est elle a déjà franchement fière allure.

Moi c'est l'absence de Benoît Cosnefroy, à qui ce parcours conviendrait très bien, qui me surprend. Mais peut-être est-il hors de forme ? Il n'a pas fait parler de lui (à ma connaissance) depuis sa non-sélection aux Jeux Olympiques qui l'avait fort affecté.

Le parcours est très sélectif (plus de 4000 m de dénivellation) et donc plus approprié aux grimpeurs-puncheurs du genre Alaphilippe ou Madouas, dont Laporte ne fait pas vraiment partie en tant que rouleur-sprinteur même s'il passe bien les (courtes) bosses. Ce choix me paraît donc logique, pour ma part.

Courte sortie-détente de 37 km dans Bruxelles, la forêt de Soignes et les environs. Petit détour 100% urbain pour finir par la rue du Mystère, à Forest, le raidard number one de la capitale belge : https://climbfinder.com/fr/montees/rue-du-mystere-forest Tout près, pour le plaisir des yeux, sur la place de l'Altitude 100 (nommée ainsi parce qu'elle se trouve à l'altitude de 100 m) se trouve l'église Saint-Augustin, style Art Déco: https://fr.wikipedia.org/wiki/Église_Saint-Augustin_(Forest) Par contre, à moins de vouloir prier ou suivre une messe, pas la peine de visiter l'intérieur, il n'a rien d'extraordinaire.

Ce qui m’ennuie le plus dans les casques actuels, c’est qu’on en voit de moins en moins avec filets anti-insectes. Pour ceux qui comme moi sont allergiques aux piqûres de tel ou tel insecte, c’est un problème…

Bilbao 🙂

En Belgique, comme le dit Nicolas, il n'arrive que rarement que les vents changent brusquement de direction. Au nord du sillon Sambre-et-Meuse il y a en fait une dominante claire et nette : les vents d'ouest. Malheureusement pour moi, vu l'endroit où j'habite, ça signifie que si je veux commencer par avoir le vent défavorable, je dois commencer ma sortie à me taper presque tout le sud de l'agglomération bruxelloise, et idem au retour… Je préfère encore diminuer ma confrontation avec le trafic urbain quitte à affronter le vent de face au retour ! Au passage, ayez aussi une pensée pour ceux qui habitent en bord de mer et qui doivent encaisser la plupart du temps les vents venant du large : ils n'ont pas vraiment le luxe d'élaborer leur sortie en fonction de la direction du vent, eux ! 😝