Franck PASTOR

Je crois que c’est un phénomène naturel: sur des routes pavées et pentues sur sol meuble,et souvent empruntées par des véhicule lourds, les pavés finissent toujours à la longue par prendre ce type de position. Quand ça devient vraiment trop inconfortable, il faut refaire le pavage…

De fait, les côtes avec virages en épingle sont relativement rares en Belgique. Même en Ardenne elles sont plus l'exception que la règle. Pour aller du point de départ au sommet de la côte, la trajectoire est généralement rectiligne (plus ou moins). Peut-être tout simplement pour économiser sur le revêtement ? Une des très rares exceptions du nord de la Belgique, à Overijse, au sud-est de Bruxelles : la côte du « S-bocht » (virages en S), qui propose deux belles épingles à cheveux à son début, en plein centre-ville, sur une nationale malheureusement très fréquentée : https://climbfinder.com/fr/montees/brusselsesteenweg-s-bocht Le schtroumpf adore cette côte, elle est aussi tordue que lui 😇 et comme elle est peu pentue il peut à loisir enrouler ses gros braquets. Moi je préfère emprunter une variante pavée en ligne droite, le Kardaan : https://climbfinder.com/fr/montees/kardaan (Oui bon, les autres diront que c'est moi le cinglé, mais ce sont rien que des jaloux d'abord. 😝)

Dès qu'il fait beau, les Belges se ruent dehors en masse, les cyclistes en particulier et aujourd'hui ça n'a pas fait exception, la preuve par les exemples plus haut 🙂 En bon immigré bien intégré, j'ai suivi le mouvement : 57 km aujourd'hui dans le sud-ouest de Bruxelles cette fois. D'abord traversée de la partie sud de Bruxelles jusqu'au canal Bruxelles-Charleroi à hauteur de Ruisbroek, puis suivi de ce canal par la F20 presque toute plate jusqu'à Lembeek, au sud de Halle, à la limite Flandre-Wallonie, et de là de nombreuses bosses jusqu'à chez moi, les plus belles étant le Dikke Meerweg à Dworp (une sorte de Vieux Kwaremont local, aux pavés tout aussi malcommodes) et la traditionnelle rue du Mystère à Forest, reconnue unanimement comme la montée la plus difficile de la Région de Bruxelles-Capitale. https://climbfinder.com/fr/montees/dikkemeerweg-dworp https://climbfinder.com/fr/montees/rue-du-mystere-forest Au fait, savez-vous pourquoi cette rue pentue s'appelle ainsi ? Je cite l'encyclopédie Cotacol, où elle figure au numéro 294 (classement par ordre alphabétique des communes) : « La rue du Mystère doit son nom à une croix située un peu en retrait de la chaussée de Bruxelles (NB: au pied de la côte). Le socle mentionnait à l'origine les indications sur l'objet de la croix, c'est-à-dire le nom de la personne trépassée, la date de la tragédie. Faute de ces éléments, on s'est perdu en conjectures sur l'origine de cet antique calvaire. » La croix en question, et sa situation, au pied de la montée :

J'ai souvent lu et entendu ce point-là à propos de la cire. Il faudrait donc en déduire qu'elle n'est pas adaptée à ceux qui roulent par tous les temps.

Le nettoyeur de chaîne de Finish Line n'a pas cet inconvénient. Je n'utilise que ce modèle depuis des lustres, 15 ans au moins. https://www.tradeinn.com/bikeinn/fr/finish-line-nettoyant-pour-chaine/139866984/p?utm_source=google_products&utm_medium=merchant&id_producte=19743381&country=be&gad_source=1&gclid=CjwKCAiA5eC9BhAuEiwA3CKwQq4J7LY__SN3N2bL9Tk9PX7FL8mf0fWDRNWzR46lwlFfOJ3SD6U6aBoCEE8QAvD_BwE&gclsrc=aw.ds

Vous pourrez toujours essayer. 😺 Sinon, ma sortie du jour, c'était 57 km, par les mêmes conditions climatiques que pour Johan aux Pays-Bas : douceur surprenante (16°) pour la saison, temps sec et clair. Ce devait être la première fois depuis une éternité que je mettais le cuissard court (thermique, quand même) en février ! Mais il y avait hélas un fort vent de secteur sud. Mieux valait tenir le guidon par le bas lorsqu'il soufflait de face ou de côté… Trajet vallonné dans le sud-est de Bruxelles avec, au milieu de nombreuses côtes assez roulantes, mon premier vrai raidard de l'année : le traditionnel Smeysberg. Gravi en 24/32 mini à 8-9 km/h, à un bon rythme, mais sans y aller à fond, ma forme actuelle ne le permettant pas encore. Les sensations sont encourageantes, ceci dit. https://climbfinder.com/fr/montees/smeysberg Seul point négatif : un grincement très audible au pédalage, notamment en danseuse, pendant toute la sortie. Je soupçonne ma cale de rehausse sous la chaussure gauche (ma jambe gauche est plus courte de 1,5 cm), elle m'a déjà fait le coup. Nettoyage de la dite cale au programme donc avant la prochaine sortie.

Volontiers, mais tant qu'à grimper dans cette région, je préfère le Tienne Vanasse par la rue Acreman, et sa pente maxi à 30 % selon un panneau. 😉 https://climbfinder.com/fr/montees/tienne-vanasse-limal-rue-acreman

Je me dois de rectifier. Comme le dit mon commentaire sur Climbfinder, les pneumatiques étroits ne sont pas adaptés si on veut poursuivre, après la côte, par le Vieux Chemin de Hal (en gravel) sur la droite, ou par le chemin très mal pavé et en descente à l'extrême droite. En prenant à gauche au sommet par contre, c'est du bitume et c'est correct… enfin, selon les normes belges. D'ailleurs, j'ai souvent grimpé la côte proprement avec les pneus de 23 ou 25 de mon ancien vélo, donc, tu vois, quand on veut on peut 😉

En effet. Et tout prêt, à Braine-le-Château 😇 : https://climbfinder.com/fr/montees/reposoir-de-la-vierge-chateau-des-comtes-de-hornes-chapelle-sainte-croix Bon, à la place, on peut prendre quelques autres raidards bitumés, mais quel guerrier digne de ce nom voudrait louper la côte la plus difficile des deux Brabants réunis ? 😃 Mais bon, il y a d'autres côtes tout aussi intéressantes (et bitumées) dans le coin, il n'y a que l'embarras du choix.

Nan, mais c'est du côté de Mons, de même que Zaventem, par exemple, est du côté de Bruxelles. Bon, d'accord, je pinaille… et je comprends fort bien ton refus de sympathiser avec l'autre type, là. Dans le courant de l'année on pourrait se retrouver du côté de Ronquières par exemple, j'ai quelques joyeusetés à proposer dans les environs… 😇

Frameries ce n'est pas du côté de Mons, littéralement ? Mauvaise foi quand tu nous tiens. 😝 https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges-Louis_Bouchez Quand je vivais à Tournai je me tapais régulièrement les secteurs pavés les plus malcommodes du Tour des Flandres, du Vieux Kwaremont au Koppenberg en passant par la Mariaborrestraat et la descente du Stationsberg. Et ce sur des pneus de 23 puis 25. (Je ne suis passé aux pneus de 30-32 que peu après être retourné à Bruxelles, quand Jérémie Laplac m'a vendu son vélo à freins à disques.) Donc pas de faux-fuyant Thierry, et assume tes imprudentes paroles : ce qu'un frêle Grenoblois rachitique avec un mental de schtroumpfette parvient à réaliser, un solide Montois avec un mental de guerrier le peut aussi. 😛

Oui, tu es dispensé, tes bonnes paroles t'ont sauvé… provisoirement. Ce n'est qu'un sursis, ton tour viendra, sois tranquille (hin hin). D'ailleurs, je vais faire un tour prochainement du côté du Kardaan, pour voir si tout est en ordre. Je crois savoir qu'un certain Gargamel y habite, il pourra me renseigner sur la meilleure façon d'y attirer un Schtroumpf.

Tsss, mais qu'il sont mauvaise langue du côté de Mons: y avait déjà le Bouchez, faut y ajouter le Geumez maintenant ! 😜 Je t'invite donc à refaire une sortie commune du côté de chez moi, à affronter cette fois sans exclusive les murs et les secteurs pavés que je choisirai, forcément avec du vent puisqu'il y en a toujours, et avec interdiction de te défiler s'il pleut. On verra alors qui de nous deux a le plus la mentalité d'un guerrier. 😺

Non, j'avais bien lu. Comme je l'ai dit : « d'où qu'il vienne » (d'est, ouest, sud, nord…), le vent me démoralise. J'y peux rien, ça a toujours été comme ça. Autant j'aime les montées, autant je hais le vent.

M'enfin, comment du vent peut-il amener du bonheur ? Ça m'échappe… Moi dès que j'entends le vent siffler dans mes oreilles, d'où qu'il vienne, ça me démoralise, Faut probablement être belge pour apprécier…

Sortie de 50 km tout rond cet après-midi. Temps sec, ensoleillé au départ, gris ensuite, mais déjà plus doux (8°) que les jours précédents, avec un vent de secteur sud-est assez sensible. Parcours moyennement vallonné à l'est et au sud-est de Bruxelles (comme la sortie précédente) mais effectué sur un tempo plus énergique, notamment dans les montées. Sensations plutôt correctes, à confirmer par la suite.

La région côtière (pas très étendue) de Belgique est également un peu plus douce que le reste du pays. Mais en dehors des Ardennes (d'altitude plus élevée - entre 200 m à 700 m, à l'extrémité sud-est du pays, et bien à l'intérieur des terres), des températures en-dessous de 0°C sont plutôt rares dans l'ensemble de la Belgique. Ces derniers jours étaient plutôt l'exception que la règle. Pour faire simple, la norme climatique d'ici, c'est la pluie et le vent, mais pas le froid 🙂 (ni la chaleur du reste). Ceci dit, il y aura toujours des périodes qui sortent de la norme.

Je ne pense pas que de façon générale les températures en Normandie soient plus clémentes qu'en Belgique. Ça doit être plus ou moins kif-kif (Ardennes mises à part). De même que la pluviosité. Ce sont deux régions avec un climat de type océanique, pas très éloignées en distance et sans véritable obstacle géographique entre elles. D'ailleurs en ce moment vous n'avez qu'un ou deux jours d'avance sur nous en Belgique pour les températures clémentes : le mercure commence à remonter demain par chez nous. Par contre, l'état global des routes ainsi que la densité de circulation sont certainement en faveur de la Manche par rapport à la Belgique. De toutes façon, en Europe occidentale c'est difficile de faire pire qu'ici dans ces deux domaines…

Patience, il fera 16° à l'ombre vendredi chez toi…

J'ai jeté un œil sur le parcours médian de l'année dernière. À ma grande surprise, il n'avait plus grand'chose à voir avec le parcours traditionnel de la course pro. Les côtes de la Haute-Levée, du Rosier et du Maquisard, par exemple, passent à la trappe, alors qu'ils font systématiquement partie de la course pro et qu'on les empruntait les années où j'ai participé. Ce n'est qu'à partir de la Redoute que le parcours rejoint celui de la course : Redoute, Cornémont, Forges, Roche-aux-Faucons, avant de s'écarter à nouveau du parcours traditionnel pour la dernière côte — Cortil — et l'arrivée à Banneux. Le premier tiers du parcours médian longe l'Ourthe et est assez roulant, ce qui va ravir justement les bêtes à rouler (dont je ne fais pas partie). Ensuite le parcours se corse avec notamment le mur de Durbuy et la côte de Roche-à-Frêne , mais encore une fois c'est complètement en-dehors du parcours traditionnel. https://lblchallenge.be/nl/parcours-gpx/ Si cela reste comme cela cette année, je trouve ça un peu décevant…

Même à Bruxelles on constate des différences, suivant qu'on se trouve dans le bas ou le haut de la ville (l'altitude varie grosso modo entre 20 mètres et 120 mètres). Il y a quelques semaines, la neige était tombée en haut de la ville, mais pas en bas…

Probablement pas, comme ce monument est triangulaire (et la neige est quand même assez rare dans la région !). D'après ce que je viens de lire, chaque côté serait censé évoquer un œil, pour souligner la qualité panoramique de l'endroit. Ce serait donc plutôt des lunettes à trois yeux. 😜

49 km pour moi cet après-midi. Temps froid (4°), peu venteux, gris et sec, comme prévu par la météo. La neige s'annoncerait pour cette nuit par contre un peu partout en Belgique… J'espère qu'elle ne tiendra pas longtemps. Parcours vallonné avec quelques belles côtes du côté de l'est et du sud-est de Bruxelles (Zaventem, Tervuren, Bertem, Huldenberg, Overijse…) Rythme balade à nouveau, ne me sentant pas encore d'attaque pour faire du vélo de façon plus sportive. C'est fou ce que les séquelles d'une mauvaise grippe peuvent durer, surtout quand on prend de l'âge. Enfin, vu l'évolution de mes sensations il me semble qu'il n'y en a plus pour longtemps. La prochaine sortie devrait être un peu plus rapide. À un endroit du parcours avec un large panorama circulaire, entre Leefdal (section de Bertem) et Neerijse (Huldenberg), on peut voir maintenant un curieux ouvrage en bois qui ne s'y trouvait pas l'année dernière : Gravé dans le bois à l'intérieur d'une des poutres horizontales, on peut lire en néerlandais : Mensen op doortocht, wind-water-lucht, geen eindpunt in zicht. Traduction littérale (trop sans doute) : « Gens de passage, vent-eau-air, pas de terminus en vue ». Ce que c'est censé signifier vraiment, ainsi que ce que représente l'ouvrage lui-même, ça m'échappe… Edit : je viens de dénicher plus d'informations sur le web, en néerlandais. Apparemment la phrase que j'ai citée n'est qu'une partie d'un poème, le reste de ce poème étant gravé sur d'autres poutres de cet ouvrage. Pas le temps de lire l'article en détail, je le ferai tout à l'heure. Pour ceux qui seraient intéressés et qui lisent le néerlandais (ou qui font confiance à un traducteur automatique ), c'est ci-dessous : https://pers.vlaamsbrabant.be/ooghoogte-zorgt-voor-nieuwe-blik-op-plateau-van-duisburg

On pourrait même avoir droit à des pavés, si on passe par le centre de Stavelot comme lors de certaines éditions, avant d'aborder la Haute-Levée. Et ces pavés-là sont assez mauvais. Ceci dit, lors de ma dernière participation (en 2021) le centre de Stavelot était contourné par le haut et on n'avait donc plus ces pavés à digérer. (En échange on devait mettre pied à terre et faire la file pour pouvoir entrer dans la zone de ravitaillement, mais c'est une autre histoire…).

39 km cet après-midi, à nouveau dans l'est de Bruxelles, à nouveau sur un parcours peu vallonné, à nouveau sur un rythme « relax ». Meilleures sensations que la dernière fois, ma récupération après la grippe d'il y a deux semaines se poursuit correctement. Temps peu venteux, gris, assez froid (5°), heureusement sec… mais la plupart des routes ne l'étaient pas, à cause des pluies conséquentes de ces deux derniers jours. Vélo à nettoyer cette fois, snif.