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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. La boue sablonneuse, ça court les petites routes de Hesbaye pourtant, dès qu’il fait humide. Mais toi, tu restes bien au chaud sous ta couette ou tu joues à cache-cache-pluie dans ces conditions. Facile alors de se moquer de ceux qui ont le courage, eux, d’affronter les turbulences de ton propre pays ;-)
  2. À te lire, on dirait que tu donnes à 500 g l'importance de 5 kg… Ce que je n'arrive pas trop à concevoir, c'est qu'on puisse faire autant d'histoire pour ces 500 g, le poids d'un (petit) bidon. Ou la différence de poids selon qu'on se pèse le matin ou le soir, selon qu'on vient de manger ou non… À moins d'être vraiment un compétiteur de haut niveau. Il y en a combien sur ce forum ? J'en vois au moins un, qui se reconnaîtra, mais c'est loin d'être la majorité ! Ça me rappelle d'ailleurs quelques polémiques sur les leviers de changement de vitesse intégrés aux cocottes, que certains trouvaient trop lourds. Au point que des coureurs comme Indurain ou De Las Cuevas les ont longtemps refusés, et que d'autres comme Jalabert ou Armstrong n'utilisaient que le levier intégré de changement de pignons, et une manette au cadre pour le changement de plateaux. Ça n'a pas empêché le système de se généraliser. C'est comme ça : un progrès matériel implique souvent une sophistication supplémentaire, et donc un supplément de poids. Par ailleurs, la plupart de ceux qui ont testé les deux systèmes de freinage sur la route (tu sembles ne pas en faire partie) n'ont pas constaté de baisse de leurs performances. L'inconvénient du poids supplémentaire semble compensé par d'autres caractéristiques, entre autres une meilleure rigidité (axes traversants) ou des gains en aérodynamisme, au niveau des jantes par exemple, compensant ici la perte aéro induite par les disques eux-mêmes. D'autant qu'avec le temps, ce poids supplémentaire va s'amoindrir, comme il l'a déjà fait. Tu nous donnais rendez-vous dans un ou deux ans ? Très bien, mais je crois qu'au contraire les disques auront pratiquement conquis tout le terrain.
  3. Il ne faudra pas traîner alors, parce que qui sait, les vélocistes seront peut-être obligés de fermer à partir de vendredi. Ou de réserver leur services aux cas d'urgence, et dans ce cas il y aura de longues listes d'attente… J'espère qu'ils seront autorisés au moins à honorer les rendez-vous déjà pris.
  4. Disclaimer 😉 : je n'ai pas ton vélo sous les yeux, donc ce que j'évoque ne correspond peut-être pas à la configuration de ton matos… Déjà, mes gaines sont externes, ce qui n'est apparemment pas le cas des tiennes. Si la gaine qui est en contact avec le dérailleur est externe (ça reste souvent le cas), l'autre extrémité de cette gaine vient se loger dans une butée située généralement sur la base (sur le haubant droit dans le cas de mon vélo actuel). C'est surtout juste au-delà de cette butée que la partie encrassée du câble apparaît à l'air libre quand le câble est détendu, et donc il faudrait aussi essuyer cette partie-là. Voilà pour ce que tu peux faire, a priori sans risque de tout dérégler. Pour le reste: sur la butée, il n'y pas de vis normalement, en tout cas je n'en ai jamais vu sur aucun de mes vélos. Il y a par contre, normalement, une vis de réglage de tension du câble à l'autre extrémité de la gaine, celle en contact avec le dérailleur. Mais cette vis est fixée sur le dérailleur, pas sur la gaine. Quand le câble est bien détendu, il est normalement possible de sortir la gaine de ses deux extrémités (celle en contact avec la butée sur la base et celle englobée dans la vis de tension sur le dérailleur), en tirant un peu sur ces deux extrémités, puis de faire coulisser la gaine le long du câble, en l'éloignant du dérailleur. C'est facile ensuite de la remettre en place. Par contre, il peut être nécessaire de refaire le réglage de tension du câble du dérailleur ensuite (avec la vis), donc si tu ne sais pas le faire, mieux vaut peut-être t'abstenir de déloger cette gaine.
  5. Sinon, ce matin, première sortie après presque deux semaines sans vélo pour cause de boulot prenant et d'imprévus domestiques. 42 km dans le sud-est de Bruxelles (Tervuren, Huldenberg, Overijse) sur des routes bien crades comme il se doit, et par un temps bien automnal, c'est-à-dire frisquet et surtout venteux, mais sec. En fait, rien de bien original à signaler.
  6. C'est à mon avis la gaine et le câble qu'il faut nettoyer (et lubrifier si les câbles ne sont pas doublés de téflon). Le dérailleur n'y est probablement pour rien, mais ça ne fait en effet pas de mal de le lubrifier de temps en temps. Sortant bien plus souvent que vous deux dans des conditions humides, c'est-à-dire boueuses et sablonneuses, je suis assez régulièrement confronté à ce problème de crasses qui s'invitent dans la gaine inférieure du câble du dérailleur arrière et qui finissent par empêcher le câble de coulisser librement. Généralement, comme pour Olivier, ça se traduit par une descente de pignons qui bloque. Quand cela se produit, je détends le câble au maximum en mettant la chaîne sur le plateau médian et le plus grand pignon puis en actionnant le levier de vitesses comme si je voulais faire descendre la chaîne sur le plus petit pignon, mais sans tourner les manivelles. Le câble est alors suffisamment détendu pour que, normalement, la partie encrassée du câble soit à l'air libre. Il suffit alors de l'essuyer avec ce qu'on peut (j'ai un petit chiffon dans la sacoche de selle au cas où). C'est Jérémie qui m'a appris cette petite manip (merci à lui !) qu'on peut faire sur le bas-côté de la route. Ensuite je teste si les vitesses descendent correctement. Généralement ça marche. Quand cela ne suffit pas, c'est que l'ensemble gaine-câble s'est encore plus profondément encrassé. Dans ce cas, une fois rentré chez moi je refais la manip mais mais je fais alors carrément coulisser la gaine le long du câble vers le pédalier, après l'avoir sortie de son emplacement, pour libérer complètement la partie du câble qu'elle recouvre. Puis je nettoie et lubrifie toute cette partie-là. C'est ce que j'avais dû faire il y a une quinzaine de jours, et ça m'a résolu le problème.
  7. Quelle aigreur ! :-o
  8. Ah, et au juste, en supposant que tu avais des pneus 25 standards, tu as tourné des jambes à 133 tours/min dans ta descente ultra-rapide ! Mon record de cadence étant à 159, tu as encore du boulot devant toi pour me dépasser. :-b
  9. Très probablement la partie du câble coulissant dans la gaine inférieure qui s’est encrassée.
  10. Vélo à nettoyer (gaine ou câble dérailleur récalcitrant, j'avais eu du mal à faire redescendre la chaîne samedi). Tiens, comme c'est curieux, il y en a pourtant ici qui affirmaient que ça n'arrivait qu'à moi, ce genre de trucs… Je pense en particulier à un certain Schtroumpf… 😇
  11. Je n'ai pas dit non plus que c'est tout le temps réparable...
  12. M'obstiner n'est pas le mot, je ne change tout simplement pas volontiers un cadre qui me convient bien. Ensuite, pour un cadre, après le fait qu'il soit adapté à mes cotes, je cherche avant tout la solidité, vu les routes désastreuses sur lesquelles je dois l'employer. Les cadres carbones, ça peut être solide aussi, dépendant de sa conception, mais ça peut aussi casser sans prévenir. Comme ils peuvent casser en cas de gros chocs et sont alors bons pour la poubelle, tandis que les cadres métalliques ont une chance d'être seulement déformés et alors peuvent être retapés. Et les cadres métalliques supportent sans broncher les éraflures de toute sorte. Vu les endroits où je les fais passer, c'est bon à prendre. Bref, si le dernier cadre que j'ai acquis est un cadre de cyclo-cross en titane, c'est pour ces bonnes raisons...
  13. Je t'envie tes certitudes et ta propension à former des généralités sur des cas particuliers, mais tes certitudes et tes généralités confortables sur l'usure des jantes ne s'appliquent pas à mon cas particulier. Je (ré)explique : mes jantes s'usaient bien plus vite que la moyenne parce que je roule par tous les temps dans un pays très pluvieux (Belgique) ;les routes sur lesquelles je roule, en Brabant sont très souvent tapissées de boue sablonneuse par mauvais temps. Et même par beau temps en mauvaise saison, quand il fait trop froid pour que la boue des jours pluvieux précédents ait le temps de sécher ;donc, quand je freinais avec mes freins à patins, c'était souvent du sable, abrasif par nature, que les patins appliquaient sur la jante ; Il se trouve aussi que je roule sur des parcours avec le plus de bosses possible. Donc avec de nombreux freinages.J'espère que tu comprends maintenant pourquoimes jantes se creusaient à grande vitesse ;je suis particulièrement ravi de ne plus avoir ce problème, grâce aux freins à disques.
  14. Je n'utilise pas de mulet et je ne change pas souvent de cadre: quand j'en choisis un, c'est pour durer un maximum ! Mon précédent cadre, un acier sur mesure aura tenu 18 ans, et il est toujours vaillant d'ailleurs, simplement comme je ne m'en sers plus je l'ai amené chez mes parents, où il repose dans leur cave. Son prédécesseur a tenu moins longtemps (10 ans) mais parce qu'il s'est fendu, corrodé de l'intérieur. J'ai par contre perdu le compte du nombre de jantes qu'ils ont connu à eux deux. Le précédent encore (le premier vélo d'adulte que j'ai eu) prend la poussière dans l'ancienne maison de mes grands-parents… mais il doit toujours pouvoir rouler lui aussi. Bref, en bientôt 30 ans de pratique je n'ai connu que quatre cadres de vélo. C'est le reste qui s'use vite, dont les jantes… jusqu'à maintenant, où grâce aux disques je peux espérer les faire durer longtemps aussi.
  15. Surtout, un freinage qui, en plus d'être plus performant (1%… ou bien plus par mauvaises conditions climatiques 😆), ne s'exerce plus sur la jante, mais sur du consommable: des disques. Point décisif pour moi, dont les jantes étaient creusées au bout de 15000 km environ avec les patins. Voir plus haut pour les détails, j'ai la flemme de répéter 36000 fois les mêmes choses. Ah, au juste : même 1%, ça peut faire la différence entre un freinage à temps et un accident.
  16. Disons que ces amateurs-de-freinage-plus-efficace ne jugent pas du poids d'un vélo à 500 g près…
  17. Relativise quand même : Jean Guy n'est pas tout à fait du même niveau que nous… lui c'est Eric Hennuy à la puissance 2 (au moins). On risque donc très fort de ne pas avoir les mêmes perceptions que lui s'agissant de la qualité d'une machine. Pas sûr par exemple que ton cher Merckx trouve grâce à ses yeux… 😇
  18. C'est clair que ça pose un problème en compétition. Maintenant les compétiteurs doivent échanger de vélo avec un équipier à la moindre crevaison ou attendre que le mécano arrive avec sa clé pour démonter la roue, ce qui prend plus de temps qu'avec un blocage rapide classique. À moins que l'axe traversant ne soit conçu pour pouvoir être retiré sans outil, comme chez Mavic, dont les axes sont équipés d'un levier très semblable à celui d'un blocage rapide ordinaire, et qui permet de démonter la roue à la main. Mais ça ne s'est pas généralisé. Il semblerait, d'après l'article de Guillaume Judas que j'ai tant de fois cité ici, que les équipes ne veulent pas renoncer au gain en aérodynamisme, aussi ténu soit-il que donne une roue sans levier de blocage rapide. https://www.3bikes.fr/2019/04/15/freinage-a-disque-pour-velos-de-route-le-point-en-2019/ En ce qui me concerne, je ne suis pas compétiteur et mes roues à disques sont tout bonnement équipées de blocages rapides classiques. Avec les avantages qui vont avec (facilité de démontage et remontage, surtout) mais les inconvénients aussi : rigidité et donc rendement moindre (pas sensible à mon niveau, ceci dit) mais surtout possibilité que les plaquettes frottent après remontage puisque la roue aura pu légèrement changer de position contrairement à une roue munie d'un axe traversant. Dans ce cas-là, il faut recentrer l'étrier. Facile à faire, mais agaçant. Rien que pour éviter cela, je prévois que mon prochain vélo permettra le montage d'axes traversants… Comme j'ai toujours un outil multi-fonctions avec moi — contrairement aux compétiteurs — dévisser l'axe sera toujours possible. 🆒
  19. Je vois mal INEOS(par exemple) pénaliser ses coureurs en montagne par un système de freinage dépassé. C'est aussi valable pour les équipes qui ont opté pour les freins à disques. 😆 J'ai entendu aussi pas mal de cyclistes en patins se plaindre d'être surpris au freinage en descente par leurs camarades de devant équipés en disques. Ça semble vouloir dire quelque chose, question distance de freinage… 😇
  20. Les fourches, bases et moyeux semblent parfaitement au point pour supporter ces contraintes. Qui ne doivent pas être bien différentes des contraintes que fait subir la cassette au moyeu et au triangle arrière. De plus, l'expérience apportée par le VTT et le cyclo-cross a dû fortement aider à ce niveau. Que ça contribue au supplément de poids, c'est une certitude. Mais ce n'est pas trop cher payer un meilleur freinage selon moi.
  21. J'ai l'impression que le principal problème de ceux qui essaient les disques sur route en étant novices, c'est qu'ils reproduisent les mêmes réflexes de freinage qu'avec les freins à patins, et sont forcément surpris. On ne freinent pas de la même façon avec des freins à disques hydrauliques qu'avec des freins à patins sur jantes. Le freinage est plus linéaire. D'après mon expérience, une fois les plaquettes en contact avec le disque il faut s'habituer à ne pas actionner autant le levier qu'avec un levier pour freins à patins pour obtenir le même résultat de freinage. Une fois les nouvelles habitudes prises, il n'y a pas plus de raison de bloquer une roue.
  22. Disques, patins ou même freins à rétropédalage s'ils en disposaient: les coureurs iront toujours à la limite, et donc tomberont toujours autant…
  23. Essaie et tu en jugeras plus facilement. De l'avis général, le disque est un progrès en freinage, et pas seulement sur le mouillé, même si ce progrès est moins net que sur le sec.
  24. On parle bien de la même chose ? Je t'ai répondu plus haut sur la problématique de la largeur des jantes. Il y a suffisamment d'études faites là-dessus pour que ce ne soit pas du type « il suffit de le dire pour que ce soit vrai »… http://engineerstalk.mavic.com/fr/a-chaque-jante-sa-largeur-de-pneu/ https://www.spherikbike.com/fr/portfolio/largeur-de-jante-pourquoi-viser-large/ Et si on remonte un peu dans les messages sur ce sujet lui-même, on voit que le principal attrait que trouve Jean Guy aux freins à disques, lui qui préfère les freins à patins, c'est justement de pouvoir monter des jantes plus larges et gagner en aérodynamisme. Pour ma part, je m'en fiche complètement, les intérêts que j'y trouve sont ailleurs, mais je l'ai déjà dit… combien de fois ? 10 fois ?
  25. J'ai répondu par ailleurs à une de tes questions. Le message que tu cites ne s'adressait pas à toi.
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