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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Je n'utilise pas de mulet et je ne change pas souvent de cadre: quand j'en choisis un, c'est pour durer un maximum ! Mon précédent cadre, un acier sur mesure aura tenu 18 ans, et il est toujours vaillant d'ailleurs, simplement comme je ne m'en sers plus je l'ai amené chez mes parents, où il repose dans leur cave. Son prédécesseur a tenu moins longtemps (10 ans) mais parce qu'il s'est fendu, corrodé de l'intérieur. J'ai par contre perdu le compte du nombre de jantes qu'ils ont connu à eux deux. Le précédent encore (le premier vélo d'adulte que j'ai eu) prend la poussière dans l'ancienne maison de mes grands-parents… mais il doit toujours pouvoir rouler lui aussi. Bref, en bientôt 30 ans de pratique je n'ai connu que quatre cadres de vélo. C'est le reste qui s'use vite, dont les jantes… jusqu'à maintenant, où grâce aux disques je peux espérer les faire durer longtemps aussi.
  2. Surtout, un freinage qui, en plus d'être plus performant (1%… ou bien plus par mauvaises conditions climatiques 😆), ne s'exerce plus sur la jante, mais sur du consommable: des disques. Point décisif pour moi, dont les jantes étaient creusées au bout de 15000 km environ avec les patins. Voir plus haut pour les détails, j'ai la flemme de répéter 36000 fois les mêmes choses. Ah, au juste : même 1%, ça peut faire la différence entre un freinage à temps et un accident.
  3. Disons que ces amateurs-de-freinage-plus-efficace ne jugent pas du poids d'un vélo à 500 g près…
  4. Relativise quand même : Jean Guy n'est pas tout à fait du même niveau que nous… lui c'est Eric Hennuy à la puissance 2 (au moins). On risque donc très fort de ne pas avoir les mêmes perceptions que lui s'agissant de la qualité d'une machine. Pas sûr par exemple que ton cher Merckx trouve grâce à ses yeux… 😇
  5. C'est clair que ça pose un problème en compétition. Maintenant les compétiteurs doivent échanger de vélo avec un équipier à la moindre crevaison ou attendre que le mécano arrive avec sa clé pour démonter la roue, ce qui prend plus de temps qu'avec un blocage rapide classique. À moins que l'axe traversant ne soit conçu pour pouvoir être retiré sans outil, comme chez Mavic, dont les axes sont équipés d'un levier très semblable à celui d'un blocage rapide ordinaire, et qui permet de démonter la roue à la main. Mais ça ne s'est pas généralisé. Il semblerait, d'après l'article de Guillaume Judas que j'ai tant de fois cité ici, que les équipes ne veulent pas renoncer au gain en aérodynamisme, aussi ténu soit-il que donne une roue sans levier de blocage rapide. https://www.3bikes.fr/2019/04/15/freinage-a-disque-pour-velos-de-route-le-point-en-2019/ En ce qui me concerne, je ne suis pas compétiteur et mes roues à disques sont tout bonnement équipées de blocages rapides classiques. Avec les avantages qui vont avec (facilité de démontage et remontage, surtout) mais les inconvénients aussi : rigidité et donc rendement moindre (pas sensible à mon niveau, ceci dit) mais surtout possibilité que les plaquettes frottent après remontage puisque la roue aura pu légèrement changer de position contrairement à une roue munie d'un axe traversant. Dans ce cas-là, il faut recentrer l'étrier. Facile à faire, mais agaçant. Rien que pour éviter cela, je prévois que mon prochain vélo permettra le montage d'axes traversants… Comme j'ai toujours un outil multi-fonctions avec moi — contrairement aux compétiteurs — dévisser l'axe sera toujours possible. 🆒
  6. Je vois mal INEOS(par exemple) pénaliser ses coureurs en montagne par un système de freinage dépassé. C'est aussi valable pour les équipes qui ont opté pour les freins à disques. 😆 J'ai entendu aussi pas mal de cyclistes en patins se plaindre d'être surpris au freinage en descente par leurs camarades de devant équipés en disques. Ça semble vouloir dire quelque chose, question distance de freinage… 😇
  7. Les fourches, bases et moyeux semblent parfaitement au point pour supporter ces contraintes. Qui ne doivent pas être bien différentes des contraintes que fait subir la cassette au moyeu et au triangle arrière. De plus, l'expérience apportée par le VTT et le cyclo-cross a dû fortement aider à ce niveau. Que ça contribue au supplément de poids, c'est une certitude. Mais ce n'est pas trop cher payer un meilleur freinage selon moi.
  8. J'ai l'impression que le principal problème de ceux qui essaient les disques sur route en étant novices, c'est qu'ils reproduisent les mêmes réflexes de freinage qu'avec les freins à patins, et sont forcément surpris. On ne freinent pas de la même façon avec des freins à disques hydrauliques qu'avec des freins à patins sur jantes. Le freinage est plus linéaire. D'après mon expérience, une fois les plaquettes en contact avec le disque il faut s'habituer à ne pas actionner autant le levier qu'avec un levier pour freins à patins pour obtenir le même résultat de freinage. Une fois les nouvelles habitudes prises, il n'y a pas plus de raison de bloquer une roue.
  9. Disques, patins ou même freins à rétropédalage s'ils en disposaient: les coureurs iront toujours à la limite, et donc tomberont toujours autant…
  10. Essaie et tu en jugeras plus facilement. De l'avis général, le disque est un progrès en freinage, et pas seulement sur le mouillé, même si ce progrès est moins net que sur le sec.
  11. On parle bien de la même chose ? Je t'ai répondu plus haut sur la problématique de la largeur des jantes. Il y a suffisamment d'études faites là-dessus pour que ce ne soit pas du type « il suffit de le dire pour que ce soit vrai »… http://engineerstalk.mavic.com/fr/a-chaque-jante-sa-largeur-de-pneu/ https://www.spherikbike.com/fr/portfolio/largeur-de-jante-pourquoi-viser-large/ Et si on remonte un peu dans les messages sur ce sujet lui-même, on voit que le principal attrait que trouve Jean Guy aux freins à disques, lui qui préfère les freins à patins, c'est justement de pouvoir monter des jantes plus larges et gagner en aérodynamisme. Pour ma part, je m'en fiche complètement, les intérêts que j'y trouve sont ailleurs, mais je l'ai déjà dit… combien de fois ? 10 fois ?
  12. J'ai répondu par ailleurs à une de tes questions. Le message que tu cites ne s'adressait pas à toi.
  13. La vogue en ce moment, c'est de proposer des jantes les plus larges possibles, parce que de récentes études ont démontré que des jantes de largeur (externe) proche de celle des pneumatiques ont un meilleur aérodynamisme. Le freinage sur disque permet de supprimer toute contrainte sur les jantes liées au freinage. En particulier il n'y a plus de limite de largeur imposée par les étriers. Les constructeurs de jantes ont donc plus de liberté de proposer des jantes larges.
  14. Il faudrait vite revenir aux manettes aux cadres, après tout les leviers aux changements de vitesses intégrés alourdissaient le vélo aussi. Raison pour laquelle certains pros étaient si réticents à y passer quand ils sont apparus, Indurain par exemple. Et tant qu'à faire, revenons aux bons vieux vélos à pignon fixe, sans freins bien sûr, il n'y a pas plus léger que ça. 😃 Blague à part, quand on alourdit le vélo, c'est acceptable si le bénéfice que l'on en tire dépasse cet inconvénient. Aussi improbable que cela puisse paraître à certains qui ne sortent que sur belles routes par beau temps, il y en a aussi qui sortent sur routes dégueulasses par mauvais temps, et qui apprécient de pouvoir freiner correctement dans ces conditions. Et aussi (surtout, dans mon cas) de ne pas user leurs jantes dans ces mêmes conditions, mais des disques peu chers et facilement remplaçables. Que le freinage ne porte plus sur les jantes — qui elles-mêmes supportent les pneumatiques — mais sur des disques, qui ne sont là que pour cela, recevoir le freinage, c'est mine de rien le principal progrès apporté par cette technologie. Je trouve étonnant que beaucoup ne l'aient toujours pas compris. Les jantes libérées des contraintes du freinage, ça permet d'ouvrir de vastes possibilités de progrès en matière de pneumatiques (la colle des boyaux qui ne risque plus de fondre, par exemple, les risques de déjantage fortement diminués), de formes de jantes, d'aérodynamisme, de choix de matériaux…
  15. J'ai été assez perturbé par cette autre façon d'appréhender le cyclisme, ça n'a rien à voir avec ce qu'on pratique chez moi et j'ai trouvé ça très dur. Non Môssieur, il y a quelqu'un près de chez toi qui pratique de cette façon dans la grande majorité de ses sorties. Tu vois à qui je fais allusion ? 😇 Si tu veux t'entraîner à ce genre de pratique, tu n'as qu'à suivre son exemple… et ses parcours… un peu plus souvent. 🆒 Ça te fournirait une bien meilleure préparation à tes séjours en Alsace et aux Pyrénées.
  16. Il fallait habiter vers Grenoble. Les sorties montagnardes à dénivellations astronomiques et les sorties de type Plat Pays des Pays-Bas y sont tout autant possibles l'une que l'autre. 🆒 Le Brabant en Belgique a beau ne pas être uniformément plat, loin de là, il faut quand même accepter sa limite majeure : une altitude maximale qui ne doit pas dépasser les 200 m, en étant généreux… En Ardenne c'est mieux (max 694 m et des côtes raides à foison, miam), mais par contre c'est vraiment dur de trouver du vrai plat.
  17. On le voit rouge en ce moment, mais de là à le trouver gros… 😲
  18. « Le flamand » n’existe pas. La langue officielle de la Flandre est le néerlandais, mais quasiment tous les francophones de Belgique disent abusivement « flamand » pour désigner en bloc le néerlandais officiel tel qu’il est parlé en Flandre et la grande variété de dialectes locaux, qui peuvent fortement différer d’un endroit à l’autre et qui viennent s’ajouter au néerlandais standard dans la vie quotidienne. On retrouve la même problématique « néerlandais langue officielle versus dialectes » aux Pays-Bas. De même en Suisse avec l’allemand comme langue officielle et les différents dialectes suisses-allemands.
  19. Pour retrouver un petit braquet équivalent à mon 24/34 avec ce pédalier, il me faudrait une cassette du genre 11-42… Avec 11 pignons seulement, et même avec 12, ça signifierait des trous énormes. Tant qu'à passer en double, c'est un pédalier comme on en trouve en VTT, du 36-26 par exemple, qu'il me faudrait. Mais idéalement, je reste en triple. Comme cela je n'ai pas à sacrifier l'étagement ou les grands braquets. Et s'il me fallait y renoncer, alors ce serait plutôt les moyeux ou boîtiers à vitesses intégrées, genre Rohloff ou Pinion, qui me tenteraient.
  20. J'ai exactement la même plage de cadence de pédalage, comme tu le sais : de 85 à 110 suivant l'intensité de mon effort. Sauf que je n'ai pas le même "moteur" que toi d'une part, et que d'autre part je cherche les pentes les plus raides possibles, donc je dois mettre bien plus petit pour conserver cette plage de fréquence. Donc moi c'est une cassette 11-34 que j'utilise, et du fait de ma pratique (un maximum de bosses et les plus raides possibles à quasiment chaque sortie) c'est combiné avec un triple 46-34-24. Les braquets doivent s'adapter au cycliste et non l'inverse. Et des cyclistes, il y en a une variété énorme. Donc tout ce que vous lirez comme généralités sur les braquets ici, genre "avec 34/28 on passe partout", ou à l'inverse "un 11 dents ça sert à rien" c'est tout simplement faux. Il y a des gens à qui l'un ou l'autre, voire l'un et l'autre, conviennent très bien. Et d'autres à qui ça ne convient pas. D'accord, ce n'est pas normal qu'on ne trouve plus de cassette standard à départ 14 ou 13 dents, mais pitié, ne dites pas que les cassettes départ 11 ou 12 n'ont pas d'utilité ou, à l'inverse, que le 32 ou le 36 ne servent à rien. Si, ça sert, pour certains, même si vous n'êtes pas ces personnes-là. Mort aux généralités !
  21. Exactement, tu as tout dit. 😢
  22. Tu lui fais un procès d'intention, là, à Van Aert. Il a pu tout aussi bien se faire surprendre par le ralentissement de la moto, dont il suivait le sillage d'après les images, et donc ne pas avoir eu le temps de le signaler. Quant à Alaphilippe, il était apparemment en train de communiquer avec sa voiture quand ce ralentissement s'est produit (on le voit mettre sa main à la tête).
  23. Je n'ai vu que les 8 derniers kilomètres… À part le suspense du sprint à deux, le reste était déjà plié. Dommage pour Van Aert que j'aurais souhaité voir gagner, ça aurait rattrapé ses deux deuxièmes places des championnats du monde. Des nouvelles d'Alaphilippe? Pas trop de dégâts ?
  24. 76 km pour ma sortie du jour, du côté de Hal, Beersel, Braine-le-Château et Ittre au sud-ouest de Bruxelles, et bien sûr quelques belles bosses comme l'Alsemberg, le Bruine Put à Dworp et le moins connu Coquiamont à Ittre. Conseil : ceux qui pédalent dans le coin et dont le vélo est fragile doivent absolument éviter de suivre la route qui relie Braine-le-Château à Braine-l'Alleud (chaussée de Mont-Saint-Pont suivie de la chaussée de Tubize) en Brabant wallon: la piste cyclable (obligatoire) qui longe cette route est complètement pourrie. Incroyable, ça fait au moins vingt ans qu'elle est comme ça, et les communes concernées, pourtant aisées, n'ont toujours rien fait… 😠
  25. J'ai pris quelques gamelles de ce genre, mais pour moi c'était la roue qui venait buter sur le trottoir voisin parce qu'une bagnole arrivant en face refusait de serrer sur sa droite… À force, ça m'a fait apprendre à sauter n'importe quel trottoir! Pas de bobo, sinon ?
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