Franck PASTOR

Je l'ai malheureusement égarée lors de mon récent déménagement.

Un de mes élèves, 16 ans, m'a raconté l'avoir eu et avoir eu besoin de deux semaines pour guérir. Ça peut prendre du temps, sois patient…

C'est tentant 😬 mais je suis sorti hier et j'évite généralement de sortir deux jours d'affilée. Et puis, question vent, c'était déjà pas mal hier, avec la flotte en plus. Prochaine sortie demain ou mercredi !

J'ai croisé plusieurs cyclistes en tenue d'été hier: maillot et cuissard courts, et sans imper. Complètement trempés bien sûr. Certains avaient quand même l'air tout à fait à l'aise (des surhommes?), la plupart grelottaient (c'était quand même plus logique). Quant à moi : maillot à manches longues, gants longs en néoprène, surchaussures, cuissard thermique + jambières, bonnet sous casque + casquette anti-pluie (pratique pour ne pas avoir les gouttes de pluie sur les lunettes), et bien sûr l'imperméable en permanence. Je n'ai jamais eu chaud ni froid, ce qui était bien le but. 🆒 Le haut du corps était raisonnablement sec au retour, par contre il a fallu essorer les chaussettes malgré les surchaussures, et surtout les gants… Je ne savais pas que le néoprène pouvait absorber autant d'eau !

Ouille, le disque est rayé, on dirait ! 😃

Je te comprends bien, tu sais. Ils sont nombreux parmi mes proches à ressentir les choses comme toi, et j'imagine que c'est le cas de l'immense majorité des gens… De mon côté, le confinement ne change en fait pas grand'chose à ma petite vie, pour le moment. J'aime beaucoup marcher, je ne pratique pas (plus) d'autre sport que le vélo, et je vis déjà seul depuis plusieurs années avec ma fille en garde à mi-temps. Quant au boulot, pour le moment, ce sont les vacances… Ce que je ne peux plus avoir en ce moment, c'est mon petit café habituel, seul à une table du bar du coin à lire le journal, au retour du boulot ou au milieu d'une longue sortie. Ça n'a l'air de rien, mais c'étaient des moments de détente privilégiés qui me manquent.

Moi ça m'a à nouveau donné envie de grimper ça… C'est vraiment le type de montée qui me parle. À mon propre rythme sur mes tout petits braquets, bien sûr. S'il faut monter à 5 km/h par endroits, pas de problème. L'Angliru sans public, c'était particulier, mais ça avait ses bons côtés. On pouvait entre autres avoir bien plus de vues du paysage (somptueux !).

C'est pas toi qui sous-entendait récemment que si tu ne pouvais même pas faire de vélo pendant le confinement, tu pèterais un câble ? 😇

Pour ma part, je viens tout juste de dépasser les 7000 km. J'ai pourtant rarement roulé autant que cette année. Mon record perso étant d'environ 8000 km, en 2017, si j'ai bonne mémoire. Il semble maintenant peu probable que je puisse faire mieux, ou même atteindre cette marque. Preuve supplémentaire qu'il faudra que j'attende jusqu'à la pension pour pouvoir faire 10 000 km dans l'année…

Généralement, on n'envie guère les cyclistes français qui vivent en Belgique, mais plutôt les cyclistes belges qui vivent en France, comme tu le fais souvent, hein Michel ? Mais là je te soupçonne d'être tout à coup bien content d'habiter outre-Quiévrain, non? 😃 Bon, je sors, j'ai une bécane à nettoyer moi… (juste pour me rappeler que cette «chance» que j'ai de vivre dans ce pays est toute relative).

67 km aujourd'hui par le temps pourri qui règne apparemment aussi bien sur le nord de la France que sur la Belgique : pluie quasi continue, fort vent de sud-ouest et routes évidemment super-crades… Plus flandrien comme temps, c'était en effet difficile. Trajet habituel suivant le triangle Bruxelles-Leuven-Overijse avec comme de juste quelques côtes traditionnelles de la Flèche brabançonne au passage : Smeysberg, IJskelderlaan, Schavei, Hertstraat et quelques autres. Bon, maintenant, tout est à nettoyer sur le vélo… et je préfère ne pas parler des vêtements. Pour Michel et surtout Olivier : mon câble de dérailleur arrière s'est (comme souvent) encrassé comme celui d'Olivier, à force d'encaisser ces jets continus de boue sablonneuse. Pas moyen de descendre sur le plus petit pignon. La petite astuce dont j'ai parlé plus haut, appliquée en cours de route, a résolu le problème. 😉

Adieu Jean… et merci.

Bon apparemment, fausse alerte : en Belgique les «déplacements non essentiels» restent autorisés. Pas de problème en particulier pour faire du vélo… seul. Les contacts à l'extérieur sont limités à quatre personnes, toutes activités confondues, et en respectant les règles de distanciation. Autant dire que cela rend impossible toute sortie en groupe, sauf sans doute en famille. Mais c'est logique après tout. Je roule déjà la plupart du temps seul et je ne me vois pas faire du vélo autrement que seul pendant cette période particulière. Sauf peut-être si c'est ma fille qui m'accompagne (les rares fois où elle est disposée à en faire!).

C'était quel modèle de Limar que tu as essayé ?

D'autre part, il ne me semble pas qu'il existe de cassettes genre 14-34 ou 13-34 en standard. Il faut recourir à des solutions de type Miche. Mais ce n'est pas ma priorité.

C'est vrai que mes chiffres n'étaient pas assez précis. Reste que pour obtenir ces 14 ou 15 rapports différents avec un double, le prix à payer est un écart important entre les deux plateaux. Imagine le nombre de rapports supplémentaires s'il y avait un écart équivalent entre deux plateaux d'un triple… Mais ce genre d'écart se fait dans tous les cas au détriment de la ligne de chaîne. Même si les chaînes actuelles sont bien plus souples qu'avant et supportent bien mieux un croisement, le rendement d'une chaîne croisée restera toujours inférieur à celui d'une chaîne droite. Si on fait de longues distances avec une chaîne souvent croisée, cette perte de rendement ne doit pas être négligeable. C'est pourtant la tendance actuelle. Et c'est encore pire avec le mono-plateau. Bref, on sacrifie le rendement à la simplicité. Si ça continue, il serait temps de passer à autre chose qu'une transmission classique… Du changement de vitesses en continu façon Enviolo au boîtier de vitesses intégrées façon Pinion, des pistes s'ouvrent, mais il y a encore du boulot à faire…

Le confinement à la française nous pend au nez aussi en Belgique. Il serait question d'instaurer ici également un « périmètre de sécurité », y compris pour les cyclistes… On en saura plus très bientôt.

Si j'en crois les diverses rumeurs, tu risques de devoir faire des tours de ton pâté de maisons pour parcourir ces derniers 9 km. Il semble qu'on se dirige aussi vers une limitation des déplacements non essentiels en-deçà d'un certain rayon autour de son domicile en Belgique… même si on est seul à vélo. J'espère me tromper, on en saura plus après 13 h et la réunion du conseil de sécurité.

J'ai mis 48 par étourderie parce que c'était ma denture de grand plateau sur mon précédent vélo (triple dix vitesses 48-36-24), mais les calculs sont bien effectués avec le 46 dents de mon vélo actuel (le triple onze vitesses 46-34-24 hérité de quelqu'un qui se reconnaîtra aisément 🆒). Je replace la liste quand même, corrigée. 46/11 = 4,18 46/13 = 3,54 46/15 = 3,07 46/17 = 2,71 46/19 = 2,42 34/15 = 2,27 34/17 = 2 34/19 = 1,79 34/21 = 1,62 34/23 = 1,48 34/25 = 1,36 34/27 = 1,26 24/23 = 1,04 24/25 = 0,96 24/27 = 0,89 24/30 = 0,8 24/34 = 0,71

On n'a pas du tout les mêmes capacités ni la même pratique, donc on compare un peu des pommes et des poires 🆒. J'ai besoin de braquets bien plus petits que les tiens, et je dois composer avec les cassettes départ 11 dents dont nous gratifie le marché. Donc un des sauts de dentures entre les petits pignons peu confortables. Mais heureusement je n'utilise qu'en descente des pignons inférieurs à 15 dents, donc ces sauts sont gérables en pratique. Voici mes braquets effectifs : 48/11 = 4,18 48/13 = 3,54 48/15 = 3,07 48/17 = 2,71 48/19 = 2,42 34/15 = 2,27 34/17 = 2 34/19 = 1,79 34/21 = 1,62 34/23 = 1,48 34/25 = 1,36 34/27 = 1,26 24/23 = 1,04 24/25 = 0,96 24/27 = 0,89 24/30 = 0,8 24/34 = 0,71 17 rapports effectifs, donc, allant du 46/11 au 24/34… Quel serait le pédalier double, même à douze pignons, qui proposerait le même nombre de rapports effectifs avec la même amplitude entre les deux braquets extrêmes ? Il faudrait un double avec un écart gigantesque entre les deux plateaux, du genre 20 dents. Avec les croisements que cela impliquerait. Ou une cassette avec des trous énormes, bien plus gros que ma 11-34 à 11 pignons. Tandis qu'avec mon triple 48-34-24, je dispose d'écarts encore confortables entre les dentures. S'il me fallait absolument passer en double, c'est avec un pédalier genre 38/24 ou mieux, 36/24, pour conserver de tout petits braquets bien étagés qui sont une priorité absolue dans ma pratique. Et je devrai donc sacrifier quelques-uns de mes grands développements, ce qui m'embêterait dans les longues descentes. Mais ce serait un moindre mal par rapport à devoir choisir un double avec un gros écart de dentures (merci pour la ligne de chaîne) et donc des pignons avec d'énormes écarts eux aussi. Bref, sans triple, je vais devoir sacrifier quelque chose. Tant qu'à être obligé de «simplifier», autant simplifier à fond et c'est pour cela que j'envisage plutôt de passer à un plateau et un pignon: moyeu Rohloff à 14 vitesses intégrées ou boîtier de pédalier Pinion à 18 vitesses intégrées. Ligne de chaîne parfaite bien sûr. Et ça m'apporterait d'autres avantages, comme la possibilité d'utiliser une courroie, la durabilité et l'insensibilité aux intempéries, mais c'est une autre histoire.

Je viens d’une famille de gens très minces, à la base. Depuis une vingtaine d’années mon poids à jeun oscille entre 61 et 64 kg. Je ne me freine que sur les grignotages, hors vélo, et surtout l’alcool. Je n’en bois pour ainsi dire jamais, par choix. Pour le reste, je ne me prive de rien, tout en restant raisonnable sur les quantités. Je ne m’empiffre jamais mais je ne saute aucun repas non plus. Tout ça me va très bien ;-)

J'ai dit «un triple bien conçu». Je devrais peut-être dire «idéalement conçu». Idéalement, ça veut dire que le pignon médian (s'il y a un nombre impair de pignons) est parfaitement aligné avec le plateau médian, ou bien, dans le cas d'un nombre pair de pignons, que cette ligne de chaîne parfaite coïncide avec le milieu des deux pignons médians. Cf François Piednoir dans un de ses ouvrages sur le vélo (j'ai oublié le titre). Ça peut impliquer malheureusement de jouer sur la longueur de l'axe de pédalier, et donc peut-être sur la largeur du boîtier de pédalier et sur la géométrie des bases… donc dans ce cas de penser triple dès la conception du vélo ! Rassure-moi, les mono-plateaux sont quand même conçus comme cela ?

Ma mère me dit la même chose depuis mon enfance. Relativisons quand même, je ne suis plus si maigre que cela : à 16 ans, je mesurais 172 cm et pesais… 47 kg. Et puis une de nos connaissances communes, un Calidifontain, pèse le même poids que moi pour une taille (légèrement) supérieure. Comment ça se fait qu'à lui tu ne dis pas de grossir? 😇

Oui, aussi. Le fait d'avoir des difficultés à croiser, limite les développement possibles Pas pour le plateau médian. Si le triple est bien conçu, le plateau médian est aussi bien aligné avec le milieu de la cassette qu'un mono-plateau. Par acquis de conscience, sur mon triple 11v je ne mets quand même jamais le plus grand et le plus petit pignon lorsque je suis sur le plateau médian. Ce qui me laisse 9 vitesses accessibles, déjà. Ajoutes-en 5 ou 6 pour chacun des deux autres plateaux, ça te donne une vingtaine de combinaisons accessibles, donc au moins une quinzaine de réels (sans chevauchements), toujours si le triple est bien pensé. Quel double fait mieux que cela ? Je ne vois que le moyeu à vitesses intégrées Rohloff (14 vitesses) pour s'en approcher, et le boîtier Pinion à 18 vitesses pour faire encore mieux. Il y a toujours eu une erreur fondamentale dans l'esprit des gens vis-à-vis de la façon de voir un triple. Le triple, idéalement, doit se bâtir en fonction du plateau médian. Quelqu'un qui vit dans un pays vallonné mais sans beaucoup de côtes longues ou raides (donc la plupart des cyclistes) devrait choisir son plateau médian de façon à passer le plus clair de son temps sur ce plateau. C'est-à-dire en faisant correspondre son braquet de base au plateau médian et à un des pignons médians, plutôt petit que grand. De la sorte, les changements de plateaux sont fortement limités en nombre. Or 99% des cyclistes ont toujours vu le triple comme un double auquel on aurait ajouté un deuxième petit plateau. Si bien qu'ils jonglaient entre grand et moyen plateau la plupart du temps, et le troisième en cas de nécessité… Pas étonnant qu'ils se soient embrouillés dans les changements de plateaux ! Quant au coût supplémentaire, s'il y en a qui sont prêts à investir 500 euros pour perdre 500 g (!) sur leur vélo, moi je veux bien investir 100 euros de plus pour un triple… et même 500 euros pour un freinage plus efficace, ce qui est encore plus vital, et qui épargne mes jantes en plus. À chacun ses priorités : à 61 kg actuellement pour 178 cm, je peux me permettre de ne pas être à 500 g près pour mon vélo. 😛

Je peux t'affirmer que le titane, c'est très bien aussi question confort. 😉