Franck PASTOR

Comme j'ai un oncle qui habite Paris, j'y vais relativement régulièrement lui rendre visite. Et presque à chaque fois que j'y allais quand j'étais gamin, j'attrapais une maladie du genre angine, bronchite, trachéite… Pourtant Paris est paraît-il moins polluée que Grenoble.

S'il n'y avait que ça… c'est super ch… mais on s'en arrangerait. Mais si le temps était humide juste avant, c'est le verglas garanti. En dessous de 0°, je ne sors que si le temps est sec et qu'il l'a été aussi les jours précédents, pour éviter tout risque de verglas. Et plusieurs jours secs consécutifs en Belgique en cette saison, c'est rare ! Donc je ne sors quasiment jamais par température négative. Pas envie de répéter les gamelles que je me suis prises quand j'étais plus téméraire. Encore moins en plein milieu de la circulation bruxelloise.

une ville aussi fort pollué d après ce que je sais et vu sur des images , ce brouillard de pollution , le ressent tu comme cela ? Je suis pour ainsi dire né dedans et j'y ai grandi, dans cette chape de pollution… c'est sans doute pour cela qu'elle ne m'a jamais (consciemment) gêné. Mais cette nappe de brouillard planant sur l'agglomération, et pas ailleurs, est toujours une vue inquiétante quand on la distingue du haut d'une des montagnes environnantes. Grenoble paye ainsi sa situation au fond d'une cuvette de montagne, abritée des vents : la pollution s'évacue moins vite qu'ailleurs. Les autorités grenobloises en sont maintenant pleinement conscientes, en témoigne la récente percée écolo dans la ville.

Tu te plaindras encore de nos routes belges! Ah bon, ce sont des routes ? 🤐

Je suis pas un montagnard, je suis un Grenoblois. Grenoble, c'est une ville toute plate à 200 m d'altitude, au fond d'une cuvette où on crève de chaud l'été et où il ne fait pas bien froid l'hiver (la neige est assez rare à cette altitude). Pour un Grenoblois, la montagne, c'est un beau décor dont on ne visite l'intérieur qu'à la belle saison, à vélo ou à pied selon les goûts, ou alors l'hiver pour y faire du ski, protégé du froid comme il convient (en tenue bibendum pour moi). Pas grand'chose à avoir avec le sud de Liège, terre d'habitation d'une peuplade incongrue que je soupçonne fort de venir du cercle polaire arctique, à la base. Et cette citation d'un de ces spécimens ne fait que renforcer mes soupçons : Départs au lever du jour, retour à la lueur des phares. J'adore cette lumière hivernale, les feuilles mortes, les petites routes salies par les tracteurs, les bosses inattendues et la soupe dans le bidon thermo.

J'ai vu… Dans le rayon bêtise absolue, ça se pose là ! Au passage, le gars devait être bien content d'avoir des gants, vu comme il se rape les mains sur le bitume lors de sa chute. Je constate que de plus en plus de coureurs pros n'en portent pas, même en hiver pour certains. J'espère qu'ils savent à quoi ils s'exposent en cas de chute de ce genre…

À chacun sa situation : moi je roule par tous les temps sur des routes bien dégradées, et j'apprécie aussi bien mes freins à disques que mes pneus de 30 dans ces conditions. (Et j'apprécie aussi mes pédales VTT quand je dois mettre pied à terre — comme Simon, j'habite dans un immeuble. 🆒)

Ça m'étonnerait fort que les opinions de Dygert ou Simmons changent avec le temps, le milieu cycliste étant très conservateur, d'après ce que j'ai pu en apprendre. Et puis, ils sont rares, très rares, ceux qui parviennent à dépasser les opinions préconçues de leurs familles ou de leur milieu… Mais comme tu le dis, ils seront sans doute plus prudents (plus hypocrites?) quand il s'agira de faire apparaître leurs opinions sur les réseaux sociaux.

Oui, ça caille, le vent de nord-est n'arrangeant rien, et comme d'habitude malgré l'équipement hivernal complet, mes doigts de main (au début) et de pied (à la fin) ont bien morflé lors de ma sortie de 46 km. Toujours aussi «jouissif» de sentir le sang refluer à mes doigts une fois rentré au bercail… 😬 Vivement l'été !!! Rien de particulier à noter par ailleurs : sortie vallonnée dans le secteur habituel, Overijse-Huldenberg, avec le Smeysberg comme point d'orgue.

Qu'est-ce qui te dit que c'est trop peu gonflé ? ou pas assez ? J'ai vite compris pour ma part que vérifier la pression «à la main» ne me suffisait pas. Quand j'ai un nouveau modèle ou une nouvelle taille de pneus, je me fie d'abord à la pression maximale indiquée sur le flanc du pneu, et puis, comme je suis léger, j'ajuste selon les sensations : de semaine en semaine, donc toutes les deux ou trois sorties, je baisse de demi-bar en demi-bar jusqu'à ressentir raisonnablement de confort. Critère important, le confort, sur les routes médiocres qui sont mon lot habituel (béton, pavés, etc.). Ensuite, si je me sens «collé» à la route dans des portions très roulantes, généralement en faux-plat descendant, ou si je crève par pincement, je regonfle à nouveau de demi-bar en demi-bar, jusqu'à me sentir raisonnablement satisfait du compromis confort-rendement obtenu. Ça peut prendre plusieurs mois de tâtonnement, mais ensuite c'est fixé définitivement.

En fait des pneus de 30, à chambre à air. Gonflés à 5 bars à l'arrière et 4,5 bars à l'avant. 🆒 Edit : autour de 75 kg de poids total vélo+cycliste tout équipement compris, pour info.

Apparemment, ce serait son petit-cousin, pas son fils. https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Vichot

Pour ma sortie du jour : 73 km ce matin et en milieu de journée, encore dans le triangle Bruxelles-Leuven-Overijse, et avec les nombreuses côtes habituelles, dont le Smeysberg. Par contre, les raidards pavés genre Moskesstraat ou Kardaan, je les laisse de côté pendant la mauvaise saison : adhérence des pneus non garantie sur les pavés glissants, même avec des pneus de 30 de section comme les miens. Même sur certaines montées bétonnées recouvertes de boue (merci les tracteurs), ma roue arrière patinait parfois. Il faisait très froid au départ (5° ?), un peu plus chaud ensuite, mais comme d'habitude le vent n'arrangeait rien. Mes sensations physiques sont un peu à la rue actuellement. Mais bon, je ne vais pas trop me plaindre, c'est déjà un luxe de pouvoir sortir.

Me suis fait traiter de bobo à vélo parce que j'ai osé indiquer (assez fort) qu'il m'a coupé la route sans regarder en sortant de sa cour; I Encore et toujours « bobo »… l'insulte favorite de certains forumeurs d'ici, cyclistes pourtant. Mais c'est devenu tellement bateau comme injure que ça ne veut plus rien dire. Ce n'est plus que l'expression d'une rancœur primaire qui ne s'embarrasse pas de justification. Les types comme ce gros beauf sont tout simplement à fuir. Tu as eu la bonne attitude en n'insistant pas. Laissons-les mariner tout seuls dans leur aigreur rance.

91 km aujourd'hui, dans l'ouest de Bruxelles, dont 40 km environ à suivre le circuit balisé pour cyclistes appelé Bruegelroute, la route de Bruegel. https://www.vlaanderen-fietsland.be/nl/routes/region/groene-gordel/routedetail/206#gallery-1 (plan du circuit, quelques photos, texte en néerlandais) Le long du parcours, on trouve des panneaux montrant les principales œuvres de Pierre Brueghel l'Ancien dont on a donné le nom au circuit, avec des commentaires (en néerlandais aussi et non traduits, hélas). Parcours relativement vallonné mais sans côte vraiment raide, ce qui est typique du Pajottenland, la région parcourue par ce circuit : de gentilles collines verdoyantes à perte de vue. Temps assez froid par rapport à ces jours derniers : 10° maxi. Et comme de juste, un fort vent, secteur sud-ouest, glacial, ch… au possible. Même si le Schtroumpf va nous dire que ce vent était en fait chaud et agréable, que c'est mon allié et mon ami et gnagnagna, j'en ai bavé comme pas possible dans de nombreux passages complètement découverts quand il me soufflait en pleine figure.

T'aurais dû aller à Malines et revenir, t'aurais eu tout le long du retour le vent de face, comme tu l'aimes ! 😃

Brève sortie de 25 km en milieu de journée, dans la forêt de Soignes au sud de Bruxelles. Le temps doux pour la saison continue : 15° à l'ombre, grand soleil mais toujours ce fort vent gâcheur de sortie. Vers la fin de la sortie je me suis mis dans la tête de battre mon record de vélocité, situé jusqu'aujourd'hui à 159 tours/minutes, en n'arrêtant jamais de pédaler sur le 34/15 dans une descente assez longue. Tentative réussie: 173 tours/minutes maxi, soit juste au-delà de 50 km/h. On s'amuse comme on peut. 🆒

C'est vrai, mais quand on pédale effectivement (ce qui n'est pas la même chose que de tourner les manivelles à la main, la force du pédalage réel étant très, très supérieure, et très largement dirigée vers le bas) apparaît ce phénomène de précession qui compense largement le phénomène que tu décris. Enfin bon, je ne suis pas vraiment capable de l'expliquer non plus (ça fait aussi un wagon de lunes que je n'ai pas fait de mécanique théorique de ce genre), mais ça me semble tout à fait cohérent…

Ce serait une bonne expérience, mais je suis incapable d'accéder aux roulements sur mes pédales Time Atac. Pas équipé pour. Mais je ne serais pas si sûr que toi du résultat. Apparemment, la citation de l'article que j'ai reproduite ci-dessus est claire. Je traduis: ça semble contre-intuitif, mais le couple exercé par la précession est beaucoup plus élevé que celui causé par des roulements bloqués (jammed bearings). Certes, c'est facile de dévisser à la main une pédale à roulements figés, mais ce n'est apparement pas du tout la même chose de pédaler avec ! Ceci dit, des roulements soient complètement bloqués, ça me paraît déjà assez irréaliste… jamais arrivé malgré toutes mes sorties pluvieuses et boueuses. Edit : j'ai complété la citation, en y ajoutant le préambule qui se trouvait dans l'article : « ça semble contre-intuitif… ». Sous-entendu : mais c'est vrai quand même ! 🆒

Le phénomène de précession, comme expliqué dans l'article, est très supérieur en intensité au couple contraire exercé par des roulements usés, donc la pédale ne risque pas de tomber par terre. 😆 This may seem counter-intuitive, but the torque exerted due to the precession is several orders of magnitude greater than that caused by a jammed pedal bearing.

Contrairement aux apparences, le schéma montre les forces exercées sur la pédale de droite, vue de côté avec l'avant du vélo vers la droite. La flèche verte représente la force dominante exercée par le cycliste sur la pédale droite, le cercle bleu représente la pédale et le cercle rouge le filetage de la manivelle. Ça a l'air absurde, mais si on prend en compte que la manivelle tourne elle aussi, ça prend tout son sens (si j'ose dire). Ce schéma montre les forces exercées sur la pédale dans un repère fixé à la manivelle, et qui tourne donc avec elle, axes compris. Au final, ce schéma montre bien que ce phénomène de précession entraîne une rotation dans le sens horaire de l'axe de la pédale, donc vissage supplémentaire de la pédale de droite. Et donc, à gauche, cela produirait une rotation dans le sens anti-horaire, donc un dévissage si le pas de vis n'était pas inversé.

C'est pourtant connu que ce phénomène de «précession mécanique» est la raison du pas de vis inversé de la pédale de gauche. Aussi imperceptible soit-il, il y aussi du jeu entre le filetage de l'axe de la pédale et celui de la manivelle. C'est ce jeu qui est à l'origine du phénomène de précession. C'est expliqué plus en détail sur cette page wiki en anglais: https://en.wikipedia.org/wiki/Precession_(mechanical) Citation au sujet de cette présence de jeu (clearance en anglais): "For a pedal, a rotating load arises from downward pedaling force on a spindle rotating with its crank making the predominantly downward force effectively rotate about the pedal spindle. What may be less evident is that even tightly fitting parts have relative clearance due to their elasticity, metals not being rigid materials as is evident from steel springs. Under load, micro deformations, enough to cause motion, occur in such joints. This can be seen from wear marks where pedal spindles seat on crank faces."[3] N'étant pas mécanicien ni physicien, je ne suis pas compétent pour entrer dans les détails mais ça me semble tout à fait cohérent.

Effectivement… 🆒 au lieu de dire « manche orienté vers le boîtier de pédalier » autant dire alors « manche orienté vers l'arrière du vélo ».

Phénomène dit de « précession mécanique ». On en avait parlé ici même il y a quelques années : /voirsujet/un-gag-sur-le-serrage-des-pedales--38526/page:2 https://www.drgoulu.com/2013/08/12/pedales-de-velo/#.X7KxCS17RTY

Pour ma part, pour dévisser une pédale, je place la tête de la clé (plate ou allen) sur l'axe, avec le manche orienté vers le boîtier de pédalier, et j'appuie…