Franck PASTOR

Salut Michel, J'accepte avec plaisir ! Ça ferait un objectif avec plus de chance de succès que moi tout seul avec 10000. 😆

Je m'inscris pour le 10 000 km de base. C'est déjà un Everest pour moi, alors le reste, je passe. Il neigeote à Bruxelles… Ambiance morose pour le vélo.

🆒 De façon générale, il ne faut tenir compte que de la ligne qui se trouve de notre côté. https://www.code-de-la-route.be/textes-legaux/sections/ar/code-de-la-route/258-art72

Ça veut dire probablement la même chose qu'en France, même si je n'ai encore jamais vu ce genre de marquage en Belgique. Tu l'as vu dans quel coin de Belgique ? Déjà, la ligne blanche continue est-elle à droite ou à gauche de la ligne discontinue ? Ce n'est pas clair dans ta phrase. Si la ligne blanche continue est sur la gauche et la ligne discontinue sur la droite (côté bande cyclable donc), ça signifie que les véhicules motorisés n'ont pas le droit d'empiéter sur la bande cyclable, mais que les cyclistes peuvent éventuellement quitter celle-ci en cas de nécessité (par exemple en cas de dépassement d'un autre cycliste). Si la ligne blanche continue est sur la droite et la ligne discontinue sur la gauche, les cyclistes n'ont pas le droit de quitter la bande cyclable mais les véhicules motorisés peuvent empiéter dessus. La première situation (ligne continue à gauche de la ligne discontinue) me semble la plus vraisemblable.

À l'époque je me disais qu'en cas de pépin, je pourrais toujours me rabattre sur une cabine téléphonique… qui ont complètement disparu depuis, bien sûr. Mais même alors, la seule fois que je suis vraiment tombé en rade (fourche cassée) c'était en pleine pampa montagnarde et pas de cabine en vue. J'ai dû marcher un ou deux km, sonner à la première maison rencontrée et demander aux habitants si je pouvais utiliser leur téléphone pour appeler mes parents, ce qu'ils ont gentiment accepté. J'image que c'est plus ou moins ce que font aujourd'hui ceux qui ont un gros pépin, et qui ont oublié leur portable (ou constaté à leur grande horreur qu'il est déchargé, ce qui doit être encore plus fréquent ! 😃) : demander à quelqu'un d'autre la permission d'utiliser leur téléphone. Autrement dit, rien n'a vraiment changé, sauf nos dépendances, aggravées…

43 km pour ouvrir ma saison cycliste 2021. Parcours vallonné dans la forêt de Soignes et dans le sud-est vallonné de Bruxelles. Travail de la vélocité, entre autres dans une relativement longue descente où je me suis obstiné à pédaler sur le 34/15, jusqu'à atteindre 50 km/h et 170 tours/minutes. Mon record reste à 173 (provisoirement ?). Température de 4° maxi, routes humides… la routine ici en cette saison. Il y a bien pire qui s'annonce, avec une forte probabilité de neige et de verglas dans la semaine qui arrive et de températures dépassant difficilement les 0° au cœur de l'après-midi. Et pas d'amélioration prévue à l'horizon. Ça promet quelques jours voire quelques semaines sans vélo.

Les bandes cyclables, à ne pas confondre avec les pistes cyclables donc, sont très présentes en Belgique, mais elles n'y sont pas vraiment populaires. Au contraire. En Flandre, elles ont gagné le surnom de moordstroken. En français on dirait, en traduction non littérale mais plus fidèle à l'esprit, « les bandes de la mort »… Devinez pourquoi ? 😕 Pour l'anecdote, pas mal de communes utilisent un moyen pratique de bien les distinguer du reste de la chaussée : quand les routes sont refaites, les bandes cyclables ne sont pas retapées mais uniquement la partie centrale où roulent les véhicules motorisés. Et hop, voilà une moordstrook qui mérite encore plus ce nom. Un exemple extrême se trouve à Molenbeek, la commune de Bruxelles bien connue depuis les attentats récents : une chaussée initialement pavée (la chaussée de Ninove, pour les locaux) s'est à une époque retrouvée asphaltée… mais pas les bandes cyclables qui la bordent. Si bien que les cyclistes se retrouvent obligés de se farcir des pavés pendant que les véhicules motorisées roulent sur de l'asphalte. Et c'est comme ça depuis des décennies ! Plus couramment, ce sont des routes bétonnées qui se sont vues recouvertes d'asphalte, sauf les bandes cyclables latérales. Pratique pour distinguer la bande cyclable, avec son béton naturellement gris clair, du reste de la chaussée renouvelé lui, naturellement gris foncé. Le fait que les cyclistes doivent se taper le béton rugueux fait de dalles régulièrement descellées ne devait être qu'anecdotique aux yeux des décideurs… Les bandes cyclables restent affublées du panneau rond d'obligation faite au cycliste de les emprunter, bien sûr. En Belgique, pour rappel, toute bande/piste cyclable est obligatoire, systématiquement.

Pas pu voir la course des hommes, j'ai vu la course féminine. Passionnante de bout en bout avec l'habituel trio de Néerlandaises (Brand-Betsema-Alvarado) qui s'est détaché très vite pour se livrer une lutte intense durant les trois-quarts de la course. Vers la fin, Betsema s'est mise hors-jeu sur un passage en dévers mal maîtrisé, et puis Alvarado a lâché Brand en fin de dernier tour. Pour rappel le parcours était tracé au Sven Nys Cycling Center à Baal, dans le Brabant flamand. Il paraît que c'est un endroit idéal pour tout ceux qui veulent apprendre les techniques du cyclo-cross. Pour moi, c'est le point de départ officiel de la Sven Nys Cycling Route, un circuit cycliste balisé de 93 km, entièrement sur route, et qui fait le tour du Hageland. Je le recommande à tout cycliste qui passerait dans le coin, le parcours est très agréable tout en étant assez sportif (pas mal de côtes, toujours courtes mais parfois abruptes). https://www.toerismevlaamsbrabant.be/fr/producten/fietsen/fietsproducten/sven-nys-cycling-route/

Comme ce sont nos conditions habituelles ici en Belgique en cette période, doit-on en déduire que les cyclistes du nord ont plus de volonté que les autres ? 😇

J'ai toujours une certaine appréhension lors de mes sorties à vélo. J'en ai toujours eu, et je ne trouve pas cela anormal. Je pense même que c'est salutaire, parce que cela aiguise l'attention. Pour un cycliste il n'y a rien de plus dangereux que se couper de son environnement.

Il faisait quoi le père à part filmer comme un gros gland il aurait pu alerter la mère de retirer la gamine du milieu au moment voulu ! C'est ce qu'il fait en leur criant « pas op, pas op ! » (« attention, attention !» en néerlandais) quand le cycliste s'annonce en jouant de sa sonnette. Le fils s'écarte en premier, la mère ensuite, mais la petite fille non. La mère aurait dû en effet prendre sa fille par la main et l'écarter aussi. Elle devait croire que sa fille ferait comme elle, mais encore une fois, à cet âge les réactions des enfants sont imprévisibles. Et tout cycliste se doit également d'en tenir compte.

J'ai exactement les mêmes ressentis que toi, aussi bien pour la chaleur que pour le vent et le froid. Moi aussi je suis obligé de réduire la voilure très sensiblement dès que le vent et le froid deviennent prédominants. Ensuite ça s'améliore un peu, signe que l'organisme s'adapte un tant soit peu. Et en effet ça pourrait bien être ce passage brutal et sans transition du vélo d'intérieur bien au chaud au vélo à l'extérieur dans le froid qui explique les déboires de Benjamin. Après un temps d'adaptation, ça devrait aller bien mieux.

Dernière sortie de l’année pour moi aussi. Mode détente avec un parcours plat de 27 km. Toujours gris, toujours du vent, du froid, des routes crades... Patience, des jours meilleurs sont à venir !

Je reviens sur ce fil pour t'apporter certaines réponses. Forcément que le film s'arrête, puisque le père s'est arrêté de filmer pour stopper le cycliste, ainsi que c'était précisé dans plusieurs articles dont celui-là. https://www.nieuwsblad.be/cnt/dmf20201227_92793501 (en néerlandais — à noter que la famille semble néerlandophone, bien que résidant à Verviers, ce qui explique peut-être que j'ai trouvé plus de détails dans la presse flamande). Toujours selon le père, ça n'a abouti à rien parce que le cycliste rejetait toute la faute sur la famille (« j'ai sonné, vous n'aviez qu'à vous écarter »). Selon le cycliste, le père se serait montré agressif, et c'est pour cela qu'il aurait poursuivi sa route ensuite. https://www.lalibre.be/belgique/societe/l-avocat-du-cycliste-qui-a-bouscule-une-petite-fille-dans-les-fagnes-reagit-des-dommages-lies-au-comportement-disproportionne-des-autorites-judiciaires-5feb93999978e227df2cf0b8 Pour ma part, je ne change pas d'avis : il est parfaitement invraisemblable que le type ne se soit pas aperçu du choc d'une part, et d'autre part après le choc il ne ralentit pas d'un poil. Sa ligne de défense aura du mal à tenir face à ce que montre ce film.

Ce n'est pas une allusion négative, si j'ai bonne mémoire il en utilise un (comme moi) ou il en utilisait. Bonne année également, du reste ! J'aimerais bien refaire le BRA l'année qui vient, justement, si j'arrive à m'entraîner comme il le faut (et si le virus le permet…). Je l'ai déjà fait, mais ça remonte à 1997. À l'époque, on partait de et on arrivait à Grenoble. Comme je ne serai probablement pas sur place en juillet mais seulement en août, je compte alors refaire le parcours par moi-même. Et comme partir de Vizille, comme cela se fait maintenant, ne me dit rien, je partirais de chez mes parents dans le Grésivaudan pour y revenir ensuite, ce qui devrait faire en tout dans les 270 km. Autrement dit, va me falloir un entraînement conséquent… Peut-être suivrais-je plutôt le trajet du super-BRA d'antan (Grand Cucheron, Glandon versant nord, Croix-de-fer, Télégraphe, Galibier…) mais là c'est probablement trop ambitieux puisque le périple dépasserait allègrement les 300 bornes !

Selon Jérémie Laplac qui connait cette piste, ce n'est pas un problème de freiner dessus avec un Gravel (voir son message plus haut). D'autre part, la vidéo montre bien qu'il ralentit avant d'arriver à leur hauteur, donc ses freins (à disques, c'est un vélo Gravel) fonctionnaient. Et même s'il s'est pris à freiner trop tard, à l'allure où il allait il pouvait déchausser et facilement mettre pied à terre. En dernière urgence, c'est ce qu'on fait… lui pas. Il faut croire que ce n'était pas selon lui un cas d'urgence. Bon, j'arrête là, l'attitude de ce type m'énerve de plus en plus à chaque fois que j'y repense 😠 et il vaut mieux que j'arrête de me faire du mal comme cela.

Spécialités TA en fait un aussi (actuellement en rupture de stock semble-t-il): https://specialites-ta.com/pedaliers-complets/298-1128-pedaliers-complets-pedalier-specialites-ta-horizon-super-compact-noir-phantom-specialites-ta-pedhosc.html#/92,longueur-de-manivelles,170mm/120,couleur-de-la-manivelle,noir/122,denture,46-30

Même si ce que vous dites est vrai, ce dont je doute, qu'est-ce qui l'empêchait tout simplement de mettre pied à terre ? Après la collision évidemment mais aussi avant de rattraper les passants ? D'accord, c'est ch… de devoir le faire, mais ça justifie de prendre le risque de renverser quelqu'un ? a fortiori un enfant ? De plus, un enfant de cet âge, c'est imprévisible par nature, on doit être doublement prudent lorsqu'on en rattrape ou croise un. Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai dû mettre pied à terre dans des situations exactement semblables à celle-ci, sur les pistes cyclables (souvent règlementairement partagées avec les piétons à Bruxelles) ou sur les pistes aménagées de la forêt de Soignes. Oui, ça me fait souvent râler, parfois même à voix haute, mais je m'arrête s'il le faut et je n'ai jamais renversé personne. Pour rappel, la ligne de défense de ce type, selon ses propres déclarations recueillies par la police, est qu'il ne s'est pas rendu compte d'avoir renversé cette petite fille… S'il maintient ça comme axe de défense, il est mal barré. L'affaire est entre les mains de la justice maintenant, ce n'est plus la peine d'en parler. On verra bien ce qu'il en sort.

Aujourd'hui j'ai dépassé les 8000 bornes. 8030 au total cette année et peut-être plus si j'arrive à sortir d'ici jeudi (pas garanti). Depuis que je dispose d'un compteur pour en attester (2011, il me semble) Il n'y a qu'en 2017 que j'ai pu rouler autant. Bon, c'est décidé, je vais m'inscrire pour l'année prochaine si le Schtroumpf le veut bien. C'est encore possible de mettre un objectif en-deçà de 10000 ? Parce que, vraiment, ça semble irréaliste pour moi d'arriver à ce kilométrage-là…

Oui… Aussi une vengeance de la part d'automobilistes aussi crétins que ce cycliste, qui assimileront tout cycliste en tenue sportive à celui-là et qui sait, lui fera une queue-de-poisson, lui refusera une priorité voire essaiera de le renverser. J'étais plus nerveux que d'habitude aujourd'hui dès qu'une voiture m'approchait, lors de ma sortie… pour rien, d'ailleurs, tout s'est bien passé. Il faut un temps pour l'indignation, ceci dit. Maintenant il me semble qu'il est passé et que cette surmédiatisation va retomber assez vite. Cette surmédiatisation m'a d'ailleurs rappelé (en beaucoup moins drôle…) celle de cette histoire-là, il y a un an: https://www.koreus.com/video/cycliste-vs-camion.html

D'après cet article en néerlandais, le cycliste prétend ne pas s'être rendu compte qu'il avait heurté la gamine (hij wist naar eigen zeggen niet dat hij haar aangereden had). Très crédible. 🙄 Encore quelqu'un qui se protège en se créant une réalité «alternative». C'est à la mode… https://www.hln.be/binnenland/fietser-die-kniestoot-gaf-aan-meisje-riskeert-1-jaar-cel-hij-wist-naar-eigen-zeggen-niet-dat-hij-haar-aangereden-had~adb63a97/

Le père de la gamine, qui était en train de filmer sa petite famille avant que le cycliste arrive.

50 km cet après-midi, dans mon secteur habituel cette fois-ci (Tervuren, Huldenberg, Overijse), en essayant de varier un peu les plaisirs quand même puisque je suis passé par des côtes que je n'emprunte pas souvent, comme la Kleinwaverstraat (petite rue de Wavre) à Huldenberg, une parallèle moins pentue mais moins «boulevard» que mon habituel Smeysberg. Pour comparer: https://climbfinder.com/fr/montees/kleinwaverstraat-huldenberg https://climbfinder.com/fr/montees/smeysberg Sinon, pas de tempête comme hier, mais temps quand même froid, gris et routes/pistes cyclables recouvertes de boue sablonneuse, comme le vélo à l'arrivée. Routine…

Je sais, ces mécanismes de généralisation sont stupides, abusifs et injustes, mais ils sont malheureusement incontournables et automatiques. On n'y peut rien des comportements des autres, c'est vrai. Mais ce fait divers sert aussi utilement à rappeler qu'il y a aussi des dangers publics côté cyclistes. Et qu'il nous font à tous un tort considérable par l'image qu'ils donnent de nous. On a un peu trop tendance, aussi sur ce forum, à se considérer uniquement comme des victimes et comme le centre de la circulation en tant que cyclistes. Comme d'ailleurs, très probablement, ce type-là, pour qui c'était uniquement la faute des promeneurs : puisqu'il avait utilisé sa «sonnette», ils n'avaient qu'à dégager le plancher… C'est ce qu'il aurait déclaré en substance au père de la gamine. Le GRACQ, le Groupe de Recherche et d'Action des Cyclistes Quotidiens, actif en Belgique francophone, a vigoureusement condamné l'action de ce cycliste. C'est exactement ce qu'il fallait faire, et c'est ce qu'il faudrait ne jamais hésiter à faire à chaque fois qu'il le faut, comme ici. Il n'y a que comme ça qu'on gagnera en crédibilité auprès des autres usagers. Pour le côté «involontaire», le bas-côté où roule le cycliste n'est pas en dévers, il ne va d'ailleurs pas vite et il sort son genou au moment où il croise la petite fille. En la regardant. Sitôt après le choc il remet son genou bien en ligne, en restant sur le bas-côté et ne ralentit pas d'un poil… Si c'était vraiment involontaire, pourquoi diable ne s'est-il pas arrêté, avant (idéalement) ou après le choc ? Il n'a pas pu ne pas remarquer qu'il avait heurté la gamine. Visiblement ça ne justifiait pas selon lui un arrêt de sa part.

Je roule à peu près dans les mêmes plages cadences que toi (un peu moins véloce que toi sur le plat, un peu plus véloce en côte), et n'ai jamais connu de fringale. Tout simplement parce que j'alimente beaucoup lors de mes randonnées. Les coups de fringale de mon père, qui m'a souvent accompagné pendant mes premières sorties, m'avaient servi de leçon. 🆒 Par contre, des crampes, des gros coups de fatigue, oui, j'en ai eu, mais même ça ne m'empêche pas de tourner les jambes. Simplement, je roule moins vite, voire beaucoup moins vite, mais sur des braquets nettement plus petits, et la cadence reste à peu près la même qu'avant. T'es-tu correctement alimenté ? 140 km et 2000 m de dénivellation, ce n'est pas anodin, et ça demande un ravitaillement conséquent. Il suffit de conditions climatiques un peu différentes de l'ordinaire (plus froid, plus chaud, plus de vent) pour que ça fasse une différence entre une alimentation suffisante et une alimentation déficiente.