Franck PASTOR

Les miens sont bruyants quand il pleut ou quand les routes sont sales, et seulement alors au freinage. Le reste du temps, ils ne font plus aucun bruit, depuis que j'ai appris à les régler et les entretenir moi-même. Les régler et les entretenir, justement c'est un nouveau savoir-faire à acquérir. C'est cela qui fait le plus peur, j'ai l'impression : c'est nouveau. Pas forcément plus difficile (*), mais nouveau. On plonge dans l'inconnu, on doit complètement «changer de paradigme»: le savoir-faire qu'on a acquis pour les freins à patins n'est plus valable pour les freins à disque (hydrauliques). Quant à freiner sous la pluie, comme je l'ai déjà dit : avant de se poser la question de l'adhérence des pneus sur la route, se pose d'abord la question de l'adhérence des patins sur la jante, et respectivement des plaquettes sur les disques… 😇 (*) La seule chose que je trouve vraiment plus difficile, a priori, c'est le remplacement des durites, comparé au remplacement des gaines de câbles. Heureusement, c'est à faire moins souvent, mais quand il faudra le faire, il va falloir que j'en sache bien plus avant de me lancer moi-même… La purge? Pas un problème, si on est soigneux. Le remplacement des plaquettes ? Un jeu d'enfant. Le dévoilage d'un disque ? Ô combien plus facile que le dévoilage d'une jante. Et si ça ne marche pas, changer de disque coûte tellement moins cher que de changer une jante, ou pire, une roue… Quant au réglage de la garde, sur mes freins TRP, il n'y en a tout simplement pas. Mais quel que soit le système, il faut apprendre à bien repousser les pistons à chaque changement de plaquettes, pour ne pas avoir de problème de disque qui frotte. Vite appris ! Un outil bien pratique : https://www.alltricks.fr/F-11929-outillage/P-79306-unior_levier_ecarteur_de_pistons_de_freins_hydrauliques?gclid=EAIaIQobChMI9JaK6reX8QIVxsLVCh3o7AbfEAQYBCABEgJJVvD_BwE

Mon premier et dernier 200 c'était il y a longtemps (4 ans ?). Oui, il y a quatre ans, sur Mons-Chimay-Mons 2017. 😉

Pour des sorties sportives dans le coin sur un itinéraire balisé; je recommande aujourd'hui la route cycliste de la Flèche brabançonne (Brabantse Pijl Cycling Route). J'ai vu beaucoup de groupes de cyclistes routiers la suivre. Impeccablement fléchée, de belles bosses comme je les aime (Smeysberg, Moskesstraat, rue de Pécrot…) et même si le revêtement n'est pas exemplaire (plusieurs tronçons pavés et deux sections gravels mais qui peuvent être facilement contournés si on le souhaite — la carte les repère bien), il reste accessible aux pneus plus fins que les miens. Ceci dit, le 25 n'est pas du luxe, mais c'est valable pour toute la région, après tout ! https://www.toerismevlaamsbrabant.be/fr/producten/fietsen/fietsproducten/brabantse-pijl-cycling-route/ La Sven Nys Cycling Route n'est pas mal non plus pour cela : variée, pas de pavés, pas de gravel (étonnant quand on sait que c'est Sven Nys en personne qui l'a tracé) mais c'est plus loin, dans le Hageland, à l'est de Louvain. Là aussi, beaucoup de groupes routiers se donnent rendez-vous au Sven Nys Cycling Center, à Baal, pour faire ce circuit. https://www.toerismevlaamsbrabant.be/fr/producten/fietsen/fietsproducten/sven-nys-cycling-route/

Tout le monde, notez bien qu'une sortie sur des routes en bon état dans ma région, ça signifie trois crevaisons lors d'une sortie en groupe ! 😃 Et un dérailleur qui se détache, en bonus. Probablement à cause des vibrations provoquées par l'excellence du revêtement routier, je parie… 😆

??? Évidemment qu'on peut juste ralentir ! Qui peut le plus peut le moins. Toi, il va falloir que tu essaies sérieusement les freins à disque, pour que tu t'en fasses une opinion réaliste.

En Belgique c'est tout plat, pas besoin de se mettre en danseuse, apparemment... Préviens-nous quand il te viendra à l'idée de venir en Belgique avec ton vélo. On va te concocter des parcours, pas forcément ardennais, qui te feront ravaler ces paroles pour le moins imprudentes. 😇

139 km aujourd'hui, ma plus longue sortie depuis le début de l'année. Au programme, les 120 km de la « Groene Gordelroute », la nouvelle version de l'ancienne « Gordelroute » de 100 km, aujourd'hui dé-fléchée, que j'avais l'habitude de parcourir. https://www.vlaanderenmetdefiets.be/fr/routes/groene-gordel.html Une nouvelle version plus touristique, avec des paysages moins urbains et plus campagnards, avec le même principe : ceinturer la région bruxelloise à vélo tout en restant en Flandre (gordel=ceinture en néerlandais). Mais malheureusement avec un parcours encore moins roulant, avec des passages pavés et gravels nettement plus nombreux que sur l'ancienne version. Amateurs de belles moyennes et utilisateurs de pneus fins, passez votre chemin ! J'ai été parfois sérieusement secoué malgré mes pneus de 30 mm de section, c'est dire. Pour ne rien arranger, le fléchage (bi-directionnel contrairement à l'ancien) est très perfectible : je me suis paumé plusieurs fois en ayant loupé l'un ou l'autre panneau directionnel. À chaque fois, ma bouée de secours a été de retrouver puis suivre l'ancien parcours, que je connais par cœur, jusqu'à ce qu'il recoupe le nouveau. Au final, une belle journée de vélo par un temps gris au départ, ensoleillé ensuite, et des températures de saison (et un vent très fort 😕, nord, nord-ouest au jugé), mais un parcours que je ferai probablement moins souvent que l'ancien, à moins qu'ils arrangent l'état de certains secteurs…

Moi aussi, pour voir, mais ça m'étonnerait qu'il me convienne sur la durée. Son principal avantage, me semble-t-il, est qu'il permet d'adopter une position proche de celle d'un contre-la-montre, donc très avancée et aéro, mais bras écartés et mains aux cocottes grâce au support supplémentaire qu'il offre pour les avant-bras. Et je ne suis pas assez souple (surtout des cervicales) pour rester longtemps dans une position pareille.

Je sais pas pour vous, mais moi puisque j'ai le choix cette fois, je vais sortir aujourd'hui plutôt que demain. Il fera moins beau aujourd'hui, d'accord, mais ça signifiera surtout beaucoup moins de monde sur les routes, et donc une sortie plus sûre a priori. Incroyable, en Belgique, comme les gens se ruent en masse dehors au moindre petit rayon de soleil… mais vraiment en masse, que ce soit en voiture, en moto, à pied ou à vélo !! S'il fait complètement sec mais gris, les gens sortent beaucoup moins, incroyablement moins. Vous me direz que c'est plutôt normal, mais à ce point…😲 Quand même, on devrait dans ce pays être un peu plus endurci par rapport aux nuages et savoir apprécier un jour sans pluie, même sans soleil? non ?

Jan-Willem Van Schip vient d'être exclu du Baloise Belgium Tour (anciennement Tour de Belgique) pour avoir utilisé ce guidon. Autorisé par la direction de la course dans un premier temps puis interdit par l'UCI à la dernière minute. https://sporza.be/nl/2021/06/11/jan-willem-van-schip-moet-baloise-belgium-tour-verlaten-door-speciaal-stuur~1623440932608/ (texte en néerlandais, mais les photos sont claires). Honnêtement, je ne comprends pas trop pourquoi. Il faut certes avoir la souplesse nécessaire pour encaisser une position aussi avancée et aéro. Mais c'est le cas de la plupart des coureurs à ce niveau, j'imagine. À part cela, il n'y a pas d'inconvénient niveau sécurité, puisque les mains sont toujours sur les cocottes…

Tu l'as encore, il y a un sujet dédié en ce moment dans le même forum (section «matériel»), qui fait le tour des marques qui en proposent toujours. Et il y en a pas mal. Mais même si tu ne l'avais plus, ce choix, quel est le défaut suprême des disques qui t'empêcherait d'acheter un nouveau vélo muni de ce système ? Je n'ai jamais voulu de potence aheadset, trouvant les potences à expanseur tellement plus faciles à régler… pourtant il a fallu que je m'y mette pour mon dernier vélo : ça n'existe plusq que sur les vélos de route vintage, les potence à expanseur, aujourd'hui. Mais passer à l'aheadset n'a quand même pas chamboulé ma pratique.

C'est pas un freinage à disque qui va empêcher qui que ce soit de rouler. Et il y a des disques maintenant dans toutes les gammes de prix. Le principal inconvénient, par rapport à la même gamme en patins, c'est le poids supplémentaire (500 g à 800 g). À chacun de voir si cet inconvénient « pèse » plus qu'un meilleur freinage, suivant sa pratique.

J'ai vu Florian Sénéchal être dépanné sur la Flèche brabançonne cette année. Ça avait pris moins de 10 secondes, et c'était sur un vélo à freins à disques, comme toute son équipe (Deceuninck-Quick-Step). Au lieu d'une clé, le mécano avait utilisé une visseuse électrique pour démonter l'axe traversant. En un éclair, l'axe était démonté, la roue retirée, remplacée et l'axe remonté. Curieux que ce système ne se soit pas généralisé chez toutes les équipes équipées de freins à disques. C'est clairement efficace.

Miraculeux ? C'était écrit où, ça ? Qu'ils freinent mieux et particulièrement sous la pluie, oui. Que leur freinage soit plus progressif, oui. Qu'ils n'usent pas les jantes, oui. Autrement dit, que leur freinage est meilleur. Assez logique que des freins soient jugés sur leur freinage, non ? Mais miraculeux ? Où a-t-on lu ça ? Ils engendrent un surpoids incontestable, 500 g à 800 g. Leur dépannage prend plus de temps chez certaines équipes (pas toutes). Tout le monde l'admet. Personne ne les a donc qualifiés de miracle, très logiquement. Je n'arrive toujours pas à comprendre cette incroyable aigreur engendrée par les disques chez certains. Au point d'inventer pour eux des qualificatifs qu'on n'a jamais employés.

C'est le Giro 2017 qu'il a gagné. 🆒 (Et par ailleurs, même les Néerlandais prononcent « Dumoulin » à la française, y compris ceux qui ne parlent pas français — comme Dumoulin lui-même d'ailleurs. Les néerlandophones se font un devoir d'essayer de prononcer les mots et noms étrangers de façon aussi proche de l'original que possible.) À mon avis, il va lui falloir du temps pour reprendre vraiment dans le rythme de la compétition. Je ne le vois pas ressurgir au premier plan avant la 2e partie de la saison…

43 km en soirée dans l'est de Bruxelles, entre Zaventem et Tervuren, à me balader sur un parcours agréable et doucement vallonné, pour décompresser d'un week-end et de deux jours très (trop) chargés en travail et problèmes en tous genres. J'ai très peu dormi ces trois dernières nuits. J'espère que ça ira mieux tout-à-l'heure…

Geen probleeml: ik heb al een tijdje geleden Nederlands geleerd. Ik weet wel hoe je "Huygens" moet uitspreken. 😉

C'est pourtant une bonne approximation de la prononciation correcte de «De Gendt». Tout le monde n'arrive pas à prononcer le «g» néerlandais/flamand (plus ou moins semblable à la «jota» espagnole).

Pour la chute de Delgado, c'était en 84. Victoire d'Angel Arroyo ce jour-là.

Si je me trouvais à Moutiers, j'irais grimper à Val Thorens, ce qui serait un beau challenge en raison de la longueur (36 km) et du dénivelé (plus de 2000 m) que cela représente. Mais je ne l'ai encore jamais fait.

Une alternative : départ du Bourget-du-Lac (ou d'Aix-les-Bains ou Chambéry pour s'échauffer un peu plus longtemps) et grimpée du redoutable Mont du Chat. Retour par le col de l'Epine nettement plus court et facile. Ou même parcours mais en sens inverse : col de l'Epine puis Mont du Chat (encore plus rude par ce versant). On peut aussi remplacer le col de l'Epine par le col du Chat (rien à voir question difficulté avec la route du Mont du Chat). Se renseigner sur les éventuels travaux routiers. Je suis originaire de la région mais j'écris depuis Bruxelles, je ne suis donc pas au courant d'éventuels problèmes d'infrastructure routière.

Hier j'aurais bien aimé voir un final au fort du Saint-Eynard qui se trouve juste au-dessus du Sappey-en-Chartreuse. Ça, ç'aurait été un final suffisamment difficile, jugez-en: https://climbfinder.com/fr/montees/fort-du-saint-eynard-pillonieres Le problème est que le site sommital n'est pas très vaste, peut-être pas assez pour recevoir une organisation pareille. Mais comme pour des arrivées genre Zoncolan au Giro, il y aurait eu certainement moyen de se débrouiller, par exemple en restreignant le flot des véhicules.

Ça me rappelle Thierry Geumez dont la dulcinée avait une maison au sommet du Bruine Put. L'âme sœur, visiblement, ça se mérite ! 🆒 Je devrais peut-être prospecter du côté du Smeysberg, qu'en pensez-vous ? 😇

Toi tu sais trouver les arguments pour attirer le chaland ! 😃 (Si je ne suis pas passé par chez toi c'est que de façon générale, je n'aime pas trop m'incruster chez quelqu'un sans avoir averti de mon arrivée. Et comme je n'avais pas du tout planifié à l'avance l'itinéraire de cette sortie-là…)

115 km cet après-midi, avec au milieu les 98 km (99 mesurés au compteur) de la route cycliste de la Flèche brabançonne: https://www.toerismevlaamsbrabant.be/fr/producten/fietsen/fietsproducten/brabantse-pijl-cycling-route/ (plan PDF disponible) https://climbfinder.com/fr/routes/fleche-brabanconne (détails de l'itinéraire et des difficultés empruntées) Les 99 km de cet itinéraire balisé de 1000 m de dénivellation, avec pas mal de secteur pavés et deux sections en gravel, dont une assez longue, effectués à une moyenne, disons perfectible, de 22,1 km/h (l'année dernière, j'avais réussi 25 km/h de moyenne), mais en maintenant une bonne cadence de pédalage : 93 tours/minutes de moyenne (95 l'année dernière). Temps ensoleillé, étonnamment chaud (32° relevés par un thermomètre extérieur de pharmacie !), vent d'est-sud-est très sensible.