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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Comme pour Michel Dury, et pour les mêmes raisons, vos moyennes me font rêver… Si mes sorties à moi dépassent les 20 km/h de moyenne, c'est un événement. Outre mon niveau qui n'a rien d'extraordinaire, c'est le résultat de sortir toujours seul d'une part, sur des routes souvent m…diques d'autre part, mais surtout de vivre dans une agglomération de plus d'1 million d'habitants avec les inconvénients qui vont avec (trafic, feux, croisements, etc). Autre conséquence, plutôt amusante parce qu'apparemment paradoxale : plus mes sorties sont longues et plus mes moyennes augmentent. Parce qu'une longue sortie signifie nettement plus de temps passé hors agglomération. 🆒 Mon record de moyenne pour une sortie solitaire : 25 km/h l'été dernier. Parce que j'avais enclenché et bouclé le chrono au début et à la fin d'un circuit balisé de 98 km (la route cycliste de la Flèche brabançonne), essentiellement hors agglomération, et non au début et à la fin de ma sortie, à Bruxelles même. Malgré les secteurs pavés, les parties en gravel et les nombreux raidards de ce circuit, cette petite "tricherie" avait fait donc exploser ma moyenne. Peu après, je faisais passer ce record à 27,8 km/h, mais lors d'une sortie en groupe de cinq, dans la campagne hennuyère, avec Michel Dury, Thierry Geumez, Jérémie Laplac et Eric Hennuy. J'ai découvert ce jour-là l'intérêt de sortir en groupe avec de gros moteurs (très patients) pour faire sauter les moyennes. 😆 Au final, ces expériences m'ont conforté dans l'idée de ne pas mentionner mes moyennes ici: en général, elles ne sont pas significatives, sauf quand je roule complètement seul sur un parcours avec peu de circulation sur lequel j'ai mes repères. Comme sur le circuit de la Flèche brabançonne que j'ai mentionné.
  2. Hier après-midi, courte sortie de 35 km, de Bruxelles vers Tervuren, Leefdal puis Tervuren à nouveau et retour. Temps idéal, chaud sans excès et pas trop de vent. Itinéraire relativement facile, sans bosse nécessitant le petit plateau de mon triple, et reprenant une (minuscule) partie d'un autre parcours touristique flamand tout fraîchement balisé : la Kunststedenroute, la route des villes d'art de Flandre. https://www.vlaanderenmetdefiets.be/fr/routes/kunststeden.html (en français) Évidemment, comme l'itinéraire complet fait plus de 300 km et qu'en plus il ne forme pas une boucle, il va falloir patienter pour que je puisse vraiment le tester. Certainement en plusieurs étapes. 🆒 Hier, comme souvent en cette période de fin d'année scolaire, j'avais surtout besoin de décompresser hier, et c'est ce que j'ai fait.
  3. En général les couinements ne viennent pas de la pédale en elle-même, mais du contact entre la cale et la pédale. Ça arrive aussi, mais alors le bruit est alors différent (dans mon cas) et il ne dure généralement pas. Comme tu dis, c'est alors plus un couinement qu'un grincement. Le grincement (crr… crr…crr…) se produisant quand le mécanisme de maintien de la cale est en cause, et dans ce cas il dure généralement pendant toute la sortie. Mieux vaut éviter en tout cas de nettoyer la surface de la pédale au WD-40, avec ça c'est du bruit assuré. C'est plus une lubrification qu'un nettoyage, dans mon cas. La plupart du temps, avant de mettre du WD-40 j'ai nettoyé à la brosse avec un autre produit (un solvant léger).
  4. Et c'est quoi, précisément, les très vieilles pédales de base ? Si on pouvait encore trouver des cales qui vont avec, j'aurais probablement encore les mêmes pédales que j'avais acquises en 98, des Time Equipe Pro. Fiables, robustes et aucun bruit, les meilleures pédales automatiques que j'ai eues. J'ai malheureusement dû en changer il y a dix ans, précisément parce que je ne trouvais plus de cales adaptées. J'en ai profité pour passer aux pédales VTT, donc des Time Atac. Mais celles-ci grincent de temps en temps, justement. Toutes les semaines, je lubrifie leur mécanisme au WD-40 pour prévenir ce bruit.
  5. Tsss… Je cite l'initiateur du fil: merci de ne pas rentrer ds le débat patins - disques . Il y a un autre fil pour cela… 😉
  6. J'aimerais beaucoup le faire un jour, aussi bien pour le monter que pour le descendre. La performance d'Arroyo, ce jour-là, qui avait repris lors de cette seule descente 1 min 30 environ à Basso (pourtant attendu et aidé par Nibali, l'expert descendeur) m'avait marqué. Je me demande comment je l'expérimenterais, moi, sur le vélo… évidemment pas aux mêmes vitesses, mais quand même.
  7. Les gens qui sont sur disques ici, dont moi, jouent tout simplement franc-jeu et essaient de détailler aussi bien les avantages que les inconvénients qu'ils ont expérimentés sur ce système. Mais on dirait que beaucoup d'entre vous sont plus réceptifs aux côtés négatifs qu'aux côtés positifs. (Remarque, c'est un phénomène déjà bien connu des médias, puisqu'ils se concentrent généralement sur les meurtres, catastrophes et autres faillites, parce qu'ils savent que ça attire davantage l'attention du chaland. 😬) Ce que je peux dire, pour résumer : les côtés positifs dans ma pratique (jantes préservées et meilleur freinage — le jour et la nuit par rapport à mon précédent vélo) l'emportent largement sur les côtés négatifs. Le poids ? Il se trouve que mon nouveau vélo, à la base un cadre CX-gravel en titane avec un une fourche en carbone, et que j'ai équipé de pneus type route, est plus lége d'1 kg environ que mon ancien vélo en acier, il est vrai pas du tout «poids plume». Pneus plus larges ? Ça tombe bien, vu l'état de mes routes j'avais envie d'en avoir de toutes façons. J'ai donc des pneus de 30 gonflés à 4,5 - 5 bars suivant la nature du terrain (essentiellement en fonction de la présence ou non de secteurs pavés importants). Quelle différence de confort par rapport aux pneus de 25 que j'avais sur mon ancien vélo… Et les copains belges d'ici pourront en témoigner, je vais nettement plus vite depuis que j'ai ce vélo, malgré ces pneus. Les bruits et frottements parasites ? Résolus maintenant, j'en ai parlé un peu plus haut. La maintenance ? Je ne suis vraiment pas un bricoleur, mais j'essaie de faire moi-même, autant que possible, la maintenance de mon vélo. Surtout que je n'ai pas trop le choix en cette période-coronavirus où les vélocistes sont tout simplement débordés. Et donc maintenant, question maintenance freins à disques je commence à me débrouiller : je sais changer de plaquettes (enfantin), de disques (encore plus enfantin), centrer mes freins (facile), les nettoyer (très facile), faire une purge (facile mais fastidieux: il faut être bien équipé et bien se rappeler de chaque étape). Prochain savoir-faire à acquérir : installer une durite neuve, mais ça, ça devrait être bien plus costaud.
  8. 58 km ce matin, dans l'est et le sud-est de Bruxelles, vers Tervuren, Huldenberg, Overijse et mes côtes habituelles dont le Smeysberg, la Moskesstraat et la IJskelderlaan, entre autres. https://climbfinder.com/fr/montees/smeysberg https://climbfinder.com/fr/montees/moskesstraat-terlanen https://climbfinder.com/fr/montees/ijskelderlaan Pour la première fois depuis deux mois, j'ai eu l'impression d'avoir retrouvé la forme. Ça faisait longtemps que je n'avais pas grimpé le Smeysberg sans descendre en-dessous de 11 km/h dans les passages les plus pentus, ou la Moskesstraat et ses pavés (certes plus roulants qu'avant) sans descendre en-dessous de 10 km/h. Quant à la IJskelderlaan, moins pentue mais plus longue et en fin de mon parcours, j'ai quand même réussi à ne pas descendre en-dessous de 13 km/h. Le tout à des cadences restant entre 90 et 100 tours/minutes. Ceux qui trouveront ces vitesses ridicules — je suis sûr qu'il y en a — qu'ils jettent d'abord un œil sur les profils ci-dessus. En gardant quand même en tête que je ne suis pas un compétiteur. 🆒 Le temps idéal qu'il faisait a dû jouer : 25° à l'ombre en fin de sortie, grand soleil, très peu de vent. Malheureusement ça se gâte dès demain, et ce jusqu'à la fin de la semaine, avec des orages réguliers annoncés.
  9. Il n'y a pas que le poids. L'aérodynamisme (surtout) et la qualité des roulements jouent énormément aussi à ces vitesses. Il ne faut quand même pas oublier que les vélos des coureurs, et les coureurs eux-mêmes (leur position sur le vélo), sont en pointe à ces niveaux-là. Pour ma part, Sastre me faisait peur dans les descentes, mais parce qu'il préférait tenir les cocottes qu'empoigner le bas du guidon. Si vous voulez voir une descente exemplaire de technique, admirez celle du Mortirolo par David Arroyo lors du Giro 2010 (où il rattrape et largue Sastre d'ailleurs, entre autres). J'en suis encore impressionné… et sous la pluie, et avec des patins forcément, à cette époque. Enjoy!
  10. L'experience ne remplace pas le talent et les capacités de pilotage ne sont pas un critère déterminant pour devenir un cycliste professionnel sur route. C'est peut-être heureusement en train de changer, quand on voit le regain de popularité du cyclo-cross par exemple.
  11. Rassure-moi, tu les lis entièrement, mes réponses ? Sinon, un petit effort, remonte à quelques-uns de mes messages précédents. Qui plus est, j'ai déjà donné cette possibilité d'explication deux fois (au moins)…
  12. Record de vitesse personnel sur route fermée (Nürburgring), pour info: 89,4 km/h. Sur un vélo à patins, pour l’anecdote. Les 100 km/h ne me paraissent donc pas inaccessibles dans ces circonstances (pas de circulation). Sinon, je t’ai déjà répondu sur le fait que les Ineos n’étaient pas largués sous la pluie, mais tu n’as pas lu ou tu n’en tiens pas compte. Quand tu l’auras fait, reviens discuter avec moi si tu veux. Sinon ce n’est pas la peine.
  13. Bon je vais te le répéter pour la 1000 ème fois Franck les pros qui roulent en patin arrivent largement à suivre ceux en disques en descente y compris sous la pluie.... C'est possible puisque les freins ne font pas tout le job en descente, et que je sais fort bien qu'il y a des façons, comme je l'ai dit un poil plus haut (à croire que j'écris à l'encre invisible) d'améliorer l'adhérence des patins sur les jantes, par un surfaçage adéquat des jantes. Mais à terme ça coûte le prix des jantes, voire des roues, puisque ce surfaçage ne dure pas. Un freinage trop fort sur la pluie ça fait quoi a ton avis ? La même chose qu'un freinage trop fort avec des patins (si si, ça arrive, quand les patins finissent par trouver leur mordant sous la pluie, mais ça prend malheureusement parfois du temps…). Mais le bon descendeur apprend à doser son freinage, même si tout le monde peut commettre des erreurs. Et contrairement à ce que vous semblez penser, il est très facile de doser son freinage avec des freins à disque. (C'est écrit assez gras ?) Te souviens tu de toutes les chutes au Paris-Nice sous la pluie ? preuve que patin ou disque c'est le dosage et la dextérité du cycliste l'important et que les disques ne te font pas de miracles même si ça peu rassurer .... Je ne me souviens pas avoir affirmé le contraire? Tu es fan des disques mais tu n'est pas pour moi a un niveau assez performant en vélo pour juger du gain des disques ..... Alors là, les bras m'en tombent. Sous prétexte que je ne vais pas aussi vite que les pros, tu crois que je ne suis pas en mesure de voir la différence dans ma pratique personnelle ??? Je rappelle à toutes fins utiles que j'ai passé les 28 premières années de ma vie dans la région grenobloise, où je retourne régulièrement, que j'ai donc pour ainsi dire appris à faire du vélo en montagne, que de l'avis général de ceux qui m'ont vu faire, même si je n'ai pas le niveau technique ni la rapidité d'un pro, je me débrouille fort bien en descente de col. Malgré mes 61 kg tout mouillé, il m'arrive d'y dépasser les 80 km/h, d'y doubler des voitures qui vont bien trop lentement pour moi, il m'arrive rarement de m'y faire doubler par d'autres cyclistes. Tout en restant suffisamment prudent pour n'avoir encore jamais eu d'accidents. Ce n'est pas moi qu'on verra couper un virage à gauche par l'intérieur (ce que j'ai vu faire chez d'autres, par contre…), ni faire de la vitesse sans visibilité, de façon générale (idem, vu chez d'autres, cyclistes comme motards comme automobilistes…). Mais tu penses quand même que malgré tout cela je ne suis pas capable d'apprécier l'apport des freins à disque. Après ça, il devient inutile de discuter.
  14. Tu penses à quelles chutes qui auraient été provoquées en toute certitude par les disques ? Si tu penses à celle de Mohoric sur le tour d'Italie, ce n'est pas le cas, selon lui-même: https://www.be-celt.com/2021/05/21/matej-mohoric-le-casque-ma-sauve-la-vie/ Certes, le freinage peut être en cause pour une chute (entre autres quand les freins à patins ne répondent plus sous la pluie 🤐), mais on peut se vautrer en descente pour plein d'autres raisons qu'un freinage mal effectué ou maîtrisé.
  15. Avec les disques, on freine plus tard qu'avant, oui, mais pour arriver à prendre les virages avec la même vitesse qu'avec les patins. La technique et la vitesse de prise de virage ne changent évidemment pas. Mais comme on a commencé le freinage un peu plus tard que sur un autre vélo au freinage moins puissant, on gagne un peu de temps. Pas forcément en grande quantité mais la différence est là, et bien sensible en pratique (dans la mienne en tout cas). Ce serait dommage de ne pas profiter de cette possibilité en freinant avec les disques comme on le ferait avec les patins. Clairement, le disque permet une décélaration plus forte (lire : une même baisse de vitesse, mais sur un temps plus court). Autant en profiter, si le but est de gagner du temps en descente.
  16. Je ne sais pas si c'est la sueur qui a provoqué ton problème, mais de façon générale, quand tu veux nettoyer tes disques et plaquettes, utilise plutôt un produit spécifique, comme celui-ci (il y en a bien d'autres). http://www.finishlineusa.com/products/bicycle-degreasers/bicycle-disc-brake-cleaner#:~:text=Finish%20Line%E2%80%99s%20Bicycle%20Disc%20Brake%20Cleaner%20is%20engineered,oil%20residue%2C%20and%20melting%20away%20baked-on%20brake%20glaze. C'est bien plus efficace que de traiter à grande eau, j'ai pu vérifier. On peut utiliser aussi de l'alcool isopropylique, vendu en grande surface (pas testé).
  17. En effet... et toujours question dénigrement, je me rappelle d'un autre fil, il y a quelques années, où ceux qui roulaient en disques, étaient traités avec un mépris non dissimulé. (Alcantara, Garo et compagnie, vous vous rappelez ? ) /voirsujet/velos-route-freins-a-disques-=-fiasco-des-ventes--41629
  18. J'ajoute que les problèmes de bruit proprement dit que j'ai eu juste après mon achat concernaient les plaquettes et le disque de la roue avant, uniquement. Dans ce cas, la rotation de la roue n'était pas gênée, ou alors tellement peu que ç'en était imperceptible. Elle tournait parfaitement librement. Mais elle produisait un bruit de frottement régulier et très agaçant. Si je recentrais l'étrier, le bruit pouvait disparaître pendant une période… et réapparaître quelques km plus loin, pour rester ! C'est aussi un problème qui a disparu après une purge réalisée dans les règles de l'art. La différence avec la roue arrière, c'est que la quantité d'huile qui était à soustraire était certainement bien moindre, ce qui explique pourquoi la roue avant, elle, tournait librement.
  19. Il y avait quelqu'un sur le vélo qui pédalait, aussi. Accessoirement.
  20. Pour ce qui est de Bernal et Ineos, je suppose que les jantes de leur roues bénéficient d'un surfaçage particulier améliorant le freinage sous la pluie. Le problème est que ce genre de surfaçage disparaît généralement très vite, sous l'effet du freinage, justement. Et qu'alors il faut remplacer les jantes. Pas un problème pour une équipe pro avec les moyens d'Ineos, mais pour le particulier… 😉
  21. 23 km en cours d'après-midi, au retour du taf, en mode pure détente, entre Bruxelles et Tervuren le long de l'avenue de… Tervuren, puis retour en suivant le tracé de l'ancienne voie de chemin de fer qui reliait les deux communes, et dont j'ai déjà parlé plus haut : elle a été en grande partie convertie en piste de promenade pour piétons et cyclistes. http://www.cheminsdurail.ligne54.be/160BruxellesTervuren.html https://archiviris.be/fr/2020/03/29/la-ligne-de-chemin-de-fer-bruxelles-tervueren-spoorlijn-brussel-tervuren/ Temps radieux, chaud, ensoleillé. Pourvu que ça dure…
  22. Ta réponse ne fait que confirmer que ce problème que j'ai rencontré est inédit pour beaucoup de gens, aussi compétents soient-ils. Au début, quand j'ai acquis le vélo, sans ses roues d'origine mais avec mes roues neuves à moi, je n'ai pas réalisé le problème. Certes, j'avais remarqué que lorsque je faisais tourner la roue arrière à vide, sur mon pied d'atelier, même quand je la lançais à fond, elle ne faisait qu'une dizaine de tours avant de s'arrêter complètement. Je pensais que c'était dû à la roue libre. J'ai roulé plusieurs mois comme ça sans m'en soucier plus outre. En fait les plaquettes frottaient, silencieusement, contre le disque, et c'est ce qui ralentissait la roue. J'ai fini par m'en apercevoir en mettant des plaquettes neuves. Cette fois-ci, la roue arrière était complètement bloquée. J'avais beau repousser les pistons avec l'outil que j'ai pointé plus haut, ils revenaient dans leur position initiale, bien trop près du disque, et la roue était toujours bloquée. L'ancien propriétaire m'a suggéré de faire sortir quelques gouttes d'huile du système. Bingo, ça a aussitôt amélioré les choses : les plaquettes continuaient à frotter contre le disque, mais nettement moins. Quand je la lançais à vide, elle faisait une bonne vingtaine de tours. Au moment d'emmener mon vélo pour une purge du frein arrière (je ne le faisais pas moi-même à l'époque), le vélociste consulté m'a confirmé qu'il y avait effectivement trop d'huile minérale dans le système. C'était un problème qu'il avait lui rencontré plusieurs fois (d'autres vélocistes ne comprenaient pas mon problème) : lorsqu'on effectue une purge avec des plaquettes très usées encore montées sur le vélo, et donc des pistons nettement plus proches du disque que la normale, la quantité d'huile injectée lors de la purge est elle aussi plus importante que la normale, puisqu'il y a plus de place dans le système pour en recevoir. Il a donc retiré suffisamment d'huile pour la faire tourner complètement librement, tout en effectuant la purge demandée. Résultat, plus de frottement du tout. Lancée à vide, elle fait maintenant largement plus de 50 tours… Depuis que je fais les purges moi-même, avec bloc de purge et donc disques et plaquettes démontées, et pistons donc repoussés au maximum dans leur logement, je n'ai plus rencontré de problème de ce genre.
  23. Et les freinages des versions disque de ce TCR ont toutes les chances d'être encore plus redoutables d'efficacité. 😉 L'efficacité supérieure du freinage à disques est tout simplement indéniable : tu auras remarqué qu'aucun de ceux qui ont testé les deux systèmes et qui sont intervenus ici ne le conteste. Maintenant, il est vrai qu'un système de freinage par rapport à un autre ne se résume pas au… freinage. L'aérodynamisme et le poids entrent en ligne de compte, par exemple, quand on fait de la compétition. Mais en ce qui me concerne, l'aspect freinage pur est primordial, et en plus les freins à disques n'usent pas mes jantes, ce qui est tout aussi important pour moi, comme je l'ai expliqué x fois. Donc, désolé, il ne s'agit pas d'auto-persuasion dans mon cas, comme ta remarque (sciemment ?) provocante le suggérait.
  24. Une des grandes plaintes suscitées par les disques, ce sont les bruits et frottements parasites qu'ils engendrent, et que j'ai subis moi-même au début. Or ils provenaient dans mon cas de purges préalables qui avaient été effectuées avec des plaquettes anciennes et sur des disques différents des miens (quand j'ai récupéré mon vélo actuel, l'ancien propriétaire a gardé les roues, disques compris, et j'en ai donc acheté de nouvelles). Donc, pour résumer, il y avait dans le système de freinage de l'huile en quantité adaptée à des plaquettes et des disques moins épais que les miens, donc en excès par rapport à mon système. Résultats, quand j'ai commencé à rouler avec : frottements intermittents et bruyants à l'avant et (plus sournois) constants et silencieux à l'arrière… Lesdits bruits et frottements ont disparu quand les purges suivantes ont été effectuées avec les roues et les plaquettes démontées, et des blocs de purge installés à la place des plaquettes. Donc quand les purges ont été effectuées un peu plus dans les règles de l'art admises, c'est-à-dire de façon indépendante des plaquettes et des disques. Savoir entretenir ses freins à disques est donc plus important qu'on l'imagine… Même certains vélocistes, apparemment, ne sont pas encore au jus (certains d'entre eux étaient dépassés par mon problème).
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