Franck PASTOR

4 km de vraie descente rapide, ça se trouve en Ardenne, le col du Rosier ou la côte de Malchamps à Spa, par exemple. Mais c'est pas le même climat… Ce qui fait le malheur de la Belgique c'est que les Belges n'acceptent pas ce qui ne peut pas être changé dans leur pays (le climat) et acceptent ce qu'ils pourraient changer (l'état des routes !). 😇

J'y suis allé plusieurs fois, mais n'y suis passé à chaque fois qu'en coup de vent. Je ne peux donc pas prétendre connaître cette ville. Tout ce que je peux en dire, c'est qu'elle me paraît sympa.

Irlandais !!

Un petit 25 km cet après-midi dans la forêt de Soignes et à Hoeilaart. Travail du coup de pédale dans les bosses, à une intensité d'effort légère. Temps sec à l'aller, petite pluie au retour. Fort vent de secteur nord, c'est assez rare qu'il vienne de cette direction ici.

Je connais bien toutes ces côtes à l'exception de celle de Rahier. Si on aime grimper, c'est déjà un beau programme ! Comme je l'ai déjà dit, pour une question de sécurité je remplacerais juste la Haute-Levée par Amermont. Le site Climbfinder propose un parcours encore plus difficile, qui collectionne tous les raidards de l'endroit, dont ceux du parcours de Jean (à l'exception du Thier de Coo). Ceux qui passent bien le parcours de Jean pourront peut-être se laisser tenter par celui-ci: https://climbfinder.com/fr/routes/les-murs-des-ardennes

À ce sujet, j'aimerais bien le voir sur Liège-Bastogne-Liège pour la gagne, celui-là. En forme, il peut passer quasiment partout. Il n'y a que la haute montagne qui semble lui poser problème (pas en descente…), mais LBL, ce n'est justement pas de la haute montagne.

Oui, c'était cool, ce LBL Challenge estival. Et le Schtroumpf n'aurait pas déparé dans le paysage. Comme il faisait beau, je pensais qu'il viendrait, mais non, apparemment il n'était pas au courant de ce LBL décalé ! C'est aussi dans mon agenda cette année. Et si mon kilométrage d'entrainement est suffisant (pas gagné) d'ici fin avril, je voudrais bien faire la distance des pros, juste une fois pour voir. Je pense en être capable, après tout j'ai déjà fait deux fois Tilff-Bastogne-Tilff longue distance, mais cette épreuve-là est placée nettement plus tard dans la saison ! Pour la météo, je suis un peu moins regardant que vous deux… À se demander qui est le vrai Belge ici ? 😇

Avant les virages en épingle, si besoin est j'anticipe en changeant de braquet, pour être prêt à relancer en en ressortant. D'ailleurs, certains virages étant en aveugle, si on ne les connait pas mieux vaut systématiquement anticiper de cette façon. Une habitude à prendre.

Sur le plat, tu veux dire sans doute? Certainement pas moi, même par fort vent de dos. 😑 (D'ailleurs, quand on regarde les pros actuels, même en contre-la-montre on voit rarement leur chaîne sur le plus petit pignon dans les passages plats… Il faut dire que leurs plateaux sont généralement plus grands que 53 dents.) Ce n'est pas pour cela que je cracherais sur ce braquet dans une bonne longue descente bien raide. Et je suis sérieux. J'en connais suffisamment du côté de Grenoble où je l'emploierais sans vergogne. Mais de toutes façons, 53 dents est une denture trop grande pour être montée sur mon triple (il doit y avoir un écart maximal de 12 dents avec mon plateau médian de 34 dents).

Moi qui suis un «moulin» et qui n'ai que des capacités ordinaires, le plus gros braquet que j'aie jamais monté sur un des mes vélos était pourtant un 50/11. Je n'avais pas choisi moi-même ce rapport-là, je précise (je me contente généralement de 46/11) et je ne l'ai eu que pendant deux mois (le temps de vacances d'été en montagne, entre autres dans le Briançonnais, sur un vieux vélo devant remplacer mon vélo habituel, au cadre et à la fourche cassés). Mais je me souviens l'avoir fortement apprécié quand il s'agissait de descendre des cols comme le Granon… Bonheur de pouvoir pédaler dans ce type de descente et ainsi d'arriver en bas sans ces jambes ankylosées qui sanctionnent de trop longues périodes de roue libre ! Dans mon cas, ces braquets ne sont là que pour me permettre de pédaler dans les descentes. Ils ne me sont donc pas indispensables, mais ils ajoutent à mon confort de pédalage.

Bonne météo ou pas, comme j'ai un horaire de travail assez favorable cette année, j'essaie de sortir trois fois par semaine. Une de mes résolutions prises en début d'année. 😎 Mais ce seront pour la plupart des sorties courtes (50 km grand maximum, généralement 20-30 km), travail et famille obligent. Faire une longue sortie ne sera possible qu'une semaine sur deux, sauf exception. Quand même, s'il n'y a pas de grain de sable dans la mécanique, l'ensemble devrait me permettre d'abattre plus de kilomètres que l'année dernière.

49 km cet après-midi, du côté est-sud-est de Bruxelles (Tervuren, Huldenberg, Leefdal). Quelques côtes en passant, dont une que je ne connaissais pas encore, recensée sur Climbfinder mais pas vraiment un foudre de guerre : la Biezenstraat, à Loonbeek (Huldenberg). C'est la vue au sommet qui est étonnante pour une côte aussi courte, j'aurais dû prendre une photo. Partie remise ! https://climbfinder.com/fr/montees/biezenstraat-loonbeek Temps gris mais sec, vent peu sensible, températures de saison, et les habituelles routes détrempées.

Il y a aussi le Spécialités TA Horizon. Deux types de dentures disponibles : 46-30 et 48-32. https://specialites-ta.com/pedaliers-complets/298-1128-pedaliers-complets-pedalier-specialites-ta-horizon-super-compact-noir-phantom-specialites-ta-pedhosc.html#/92,longueur-de-manivelles,170mm/120,couleur-de-la-manivelle,noir/122,denture,46-30 Edit : actuellement en rupture de stock…

Ton truc marche bien dans les courtes ascensions, là où la force et l'explosivité comptent plus que le rapport puissance-poids (et la meilleure façon de le gérer.) C'est pour cela que des classiques genre Tour des Flandres ou Flèche brabançonne seront toujours plus le royaume des «puncheurs», des types capables d'emmener de la braquasse à fond la caisse pendant une courte période. Mais plus les ascensions s'allongent, et moins ça marche, tu en es bien conscient toi-même. Dans les Ardennes, ça s'équilibre déjà. Je ne compte plus d'ailleurs le nombre de types (des Brabançons entre autres, sûrement 😇) attaquant telle ou telle montée ardennaise bille en tête et me mettre 100 m dans la vue en quelques secondes… pour que je les rattrape 1 km plus loin avec mes tout petits braquets. Et en montagne, n'en parlons même pas, ce genre de tactique étant carrément suicidaire. N'oublie pas que si toi tu as appris à faire du vélo ici, moi c'est en montagne. Et que j'y retourne régulièrement. Ma façon de rouler en Brabant (enchaînement de montées les plus nombreuses possible et préférence données aux montées avecfortes pentes) est surtout une façon de me préparer à la montagne de la façon la meilleure possible. Grimper une côte courte de façon explosive comme tu le fais… ça m'amuse quand je roule avec toi, et alors j'essaie de tenir ta roue. Mais autrement… non c'est pas mon truc et ça ne le sera jamais.

C'est en me basant sur mes sensations aussi que j'ai développé mes cadences actuelles. Je n'avais pas de compteur de cadence non plus à ce moment, mais dès que j'ai fait sérieusement du vélo en montagne j'ai toujours eu des braquets plus petits que les autres, justement pour respecter ces sensations. Contrairement à Michel et à beaucoup d'autres, je pense que ce sont les braquets qui doivent s'adapter au cycliste, et pas le contraire. Et comme Michel, je suis persuadé d'avoir raison. 😇 Il y a bien 25 ans, avant qu'Armstrong ne lance la mode des fortes cadences au plus haut niveau, j'avais eu une discussion par courrier avec Jacques Roux, l'auteur des Guides Altigraph du vélo en montagne : je trouvais que les braquets qu'il recommandait dans ses Guides étaient trop gros pour la plupart des gens. Je lui avais donné mon exemple : dans le col du Luitel (10 km réguliers à 9% de moyenne), je grimpais en 58 minutes en utilisant quasiment toujours le 28/26, mon plus petit braquet à cette époque. Alors que selon lui, si on grimpait ce col-là à cette vitesse-là, c'était… 42/28 qu'il recommandait ! Un monde de différence. Il m'a alors fait remarquer que grimper le Luitel en 58 min avec un 28/26 revenait à avoir une cadence moyenne de 83 tours/minutes. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à avoir une idée de mes cadences de pédalage. Et c'était le déclenchement chez moi de mes réflexions sur les cadences à adopter en col. Des cadences malheureusement en grande partie influencées par les premières montes de braquets trop gros. Je suis persuadé que si la plupart des vélos de route avaient des braquets aussi petits que les miens, on verrait les cadences moyennes de la grande majorité des cyclistes augmenter drastiquement.

Un piston fissuré, c'est du même ordre qu'une branche d'un étrier de freins à patins fissurée. On remplace l'étrier dans les deux cas. Et dans les deux cas c'est enfantin à faire.

Il m'est arrivé la même chose dans une courte montée de la forêt de Soignes, il y a quelques semaine : un coureur à pied m'a rejoint à mi-côte et est resté devant moi jusqu'au sommet. Il était visiblement à fond à en juger par sa respiration très bruyante et rapide (du reste, il a nettement ralenti le rythme une fois le sommet franchi), et j'avais grimpé à mon aise, n'étant pas encore échauffé. Sans doute faisait-il des intervalles. Mais quand même, c'est le genre d'événement qui vous permet de garder une certaine humilité !

84 km aujourd'hui, par un temps bien froid au départ (1°) en milieu de matinée, nettement plus agréable au retour (9°) en cours d'après-midi. Du brouillard en début de sortie, puis un grand soleil. Relativement peu de vent. J'avais rendez-vous à Ruisbroek (sud-ouest de Bruxelles) avec un collègue de travail pour qu'on fasse une petite sortie ensemble. Lui fait du vélo plutôt en dilettante, c'est d'abord un adepte de la course à pied. On a d'abord suivi le canal Bruxelles-Charleroi, direction Charleroi, jusqu'à Lembeek au sud de Halle, puis on a obliqué vers deux des belles côtes de la région, le Krekelenberg et le Bruine Put, cher à Thierry Geumez 😉 https://climbfinder.com/fr/montees/krekelenberg-trompstraat https://climbfinder.com/fr/montees/bruine-put-dworp Après la fin de la sortie commune, j'ai prolongé d'une quarantaine de kilomètres en retraversant le sud de Bruxelles (en passant par l'incontournable rue du Mystère) pour me diriger cette fois vers le sud-est: la forêt de Soignes, Hoeilaart et Overijse, avec quelques autres côtes au passage : la Vosdellestraat à Hoeilaart, la Moerenhoutstraat et le Schavei à Overijse. Et puis retour au bercail après un petit café dans un bar d'Overijse. Une bonne journée bien sportive, quoi ! 😎 https://climbfinder.com/fr/montees/rue-du-mystere-forest https://climbfinder.com/fr/montees/vosdellestraat-vlaanderveldlaan https://climbfinder.com/fr/montees/speelberg-overijse-alfons-moerenhoutstraat https://climbfinder.com/fr/montees/schavei-overijse

Et à nouveau 31 km aujourd'hui, cette fois-ci sur un parcours qui ne coupait pas à travers champs, mais qui passait par la forêt de Soignes, puis Hoeilaart et Jezus-Eik dans la Druivenstreek (la région des raisins — en serre, dois-je préciser). Ce qui ne veut pas dire que mon vélo est nickel chrome : ça reste l'hiver et ça reste la Belgique, donc les routes sont humides et ne sèchent pas… mais par rapport à la tonne de boue que ma bécane avait ramassée la dernière fois… on va dire qu'il y a des degrés dans la crasse. Pas de travail particulier effectué sur le vélo non plus : c'était une sortie détente après le travail, justement ! J'ai juste fait un peu de «rythme» sur le plat pendant le dernier quart-d'heure, tout en me gardant bien d'y aller à fond.

Mais où ai-je dit que la vitesse de croisière était plus fiable que la vitesse moyenne ? J'insistais juste sur le fait qu'il s'agit de notions complètement différentes en général, et qu'il faut des circonstances très particulières pour que ces deux notions se recoupent. Alors que, pourtant, bien des gens indiquent des vitesses de croisière (qu'ils observent sur leurs compteurs à un moment donné et qu'ils jugent comme représentatives de leur allure habituelle) comme vitesse moyenne.

😇 De préférence fermé, sans rire, c'est l'idéal. Si on fait abstraction du départ, tu iras à ta véritable vitesse de croisière pendant cette heure-là. Qui plus est, ce sera une vitesse de croisière (presque) égale à la vitesse moyenne. Bon, trêve de rêveries. Ce qu'il faut retenir c'est qu'en pratique, la vitesse moyenne, c'est vraiment quelque chose de non fiable pour s'évaluer, à moins de rouler seul et de reproduire d'une sortie à l'autre strictement les mêmes conditions de sorties… Tout sauf évident ! Et que la vitesse de croisière, autrement dit la vitesse instantanée que l'on peut voir affichée sur son compteur pendant une longue période, ça n'a rien à voir avec la vitesse moyenne… à moins de respecter les conditions de sortie bien précises (sortie en boucle ou en circuit, suffisamment longue, avec un minimum de circulation, un minimum de vent, la plus roulante possible…)

On n'a pas vu la même chose… En fait "d'analyse dithyrambique", sur les sites de pratiquants j'ai surtout lu des réactions démontrant un rejet épidermique très, très fort, et ce très souvent de la part de personnes n'ayant jamais essayé lesdits freins à disques. À mon avis les freins à disques sont là pour rester. Ils se sont définitivement implantés en VTT et cyclocross, ça m'étonnerait fort que la greffe soit rejetée un jour sur les vélos de route, d'autant que la différence de poids s'atténue d'année en année et que la différence aérodynamique, si tant est qu'elle existe, est négligeable. Le seul vrai problème qui demeure est celui des changements de roue en course. Il devrait déjà être résolu si les différentes équipes avaient toutes adopté un système de blocage rapide type Mavic Speed Release. Je m'étonne toujours que ce ne soit pas encore le cas…

Je n'ai pas dit un parcours "sans vent". J'ai dit "avec peu de vent". Ainsi qu'un parcours long (50 à 100 km) à peu près plat, et roulant, avec peu de circulation. De préférence un parcours en boucle (départ et arrivée au même point), ce qui atténue l'effet du vent. Et si possible, bien être échauffé avant de le faire. S'il est impossible de trouver une boucle pareille aussi longue dans sa région, rien n'empêche de plusieurs tours d'un même circuit nettement plus court, avec les mêmes caractéristiques (le plus plat possible, le moins de circulation possible, un jour avec le moins de vent possible, et à faire seul bien sûr…). Par chez moi, à Bruxelles, un circuit de ce type peut se faire le long du canal Bruxelles-Charleroi (donc une voie sur berge presque toute plate) en y faisant plusieurs allers-retours, sur une partie peu fréquentée d'un dizaine de km (entre Halle et Ronquières pour ceux qui connaissent) et un jour avec peu de vent… Si j'ai le vent défavorable dans un sens, l'effet sera partiellement compensé par le vent favorable dans l'autre sens. Mais de préférence, le vent devra être très faible, idéalement nul bien sûr. Avec toutes ces conditions requises, il est raisonnable de penser qu'on roulera avec une vitesse variant peu tout le long de ce type de parcours. Auquel cas la vitesse moyenne qui y sera enregistrée peut être considérée approximativement égale à la vitesse de croisière.

Peu de gens font comme toi la différence, pourtant réelle, entre vitesse de croisière et vitesse moyenne. En fait de vitesse moyenne, je suis prêt à parier que beaucoup indiquent ici leur vitesses de croisière. On a eu récemment une discussion là-dessus sur le forum, sur l'initiative de Michel Dury, ça a été… animé ! Dans les circonstances semblables à celles que tu évoques («zone de vitesse», c'est selon moi une zone roulante, de 50 à 100 km, à peu près plate, avec peu de circulation et peu de vent), ma vitesse de croisière peut varier déjà entre 25 et 30 km/h. Je n'ai jamais vu mon compteur dépasser franchement les 30 km/h sur une durée conséquente dans ce type de «zone». Quant à la vraie vitesse moyenne, celle qui est mesurée par le compteur, elle dépend de tellement de paramètres qu'elle ne veut vraiment pas dire grand'chose : longueur de l'échauffement, intensité de la circulation, arrêts aux intersections et aux feux, profil vallonné ou non, force du vent, sortie en groupe ou non… Vivant dans une grande ville (Bruxelles), il me faut à vélo le temps d'en sortir, d'y rentrer, et même une fois en dehors de la ville la circulation peut être intense pendant longtemps avant que je quitte vraiment la zone densément habitée/circulée. Si bien que mes vitesses moyennes tournent autour de… 20 km/h. C'est exceptionnel qu'elles dépassent 25 km/h.

Oui, bien pliée elle entre relativement facilement dans une poche normale. Mais il ne faut pas espérer mettre autre chose dans cette poche quand cette veste s'y trouve déjà !