Franck PASTOR

Les 1000 bornes dépassées aujourd’hui. C’est déjà ça de pris ! 🙂

98 km aujourd'hui, de Bruxelles vers le Hainaut (Ronquières, bois de la Houssière) et retour. Aller presque tout plat, mais avec ce fichu vent de force 5 en pleine poire et quelques petites averses, essentiellement le long du canal de Bruxelles-Charleroi jusqu'à Ronquières, puis retour vent favorable, mais sans un mètre de plat et sous une pluie constante cette fois. Avec ça, si j'ai pas gagné mes galons de «Flandrien», je ne vois pas comment je pourrais faire mieux. 🙂

Je l'ai grimpé deux fois pour ma part, en 2001 et 2003 (respectivement avec 28/32 et 24/32, pour l'anecdote). Dans les deux cas ça s'est très bien passé. La première ascension m'a laissé un souvenir très particulier : mon vélo habituel étant cassé (bris de cadre et de fourche), je m'étais rabattu sur mon vieux vélo des années 80, manettes au cadre, garde-boue et éclairage, sur lequel j'avais fait installer la roue arrière du vélo cassé, avec les développements les plus petits possibles (28/32 mini donc). J'avais rattrapé à mi-col un autre cycliste pendu à la pente, avec un braquet bien trop gros. Quand il m'a rejoint au sommet (un cul-de-sac routier, de l'autre côté c'est une piste), il m'avait dit avoir pris un coup au moral en voyant un vélo à garde-boue et éclairage le dépasser 🙂 L'ascension est en effet régulière, mais toujours pentue, et toujours exposée au soleil. Et comme le dit Bernard, avec de magnifiques point de vue sur la vallée en contrebas et le massif des Ecrins du côté opposé. Pour te faire une idée, une vidéo (en espagnol) de l'ascension du col du Granon lors du Tour 86, la seule ascension de ce col par la Grande Boucle jusqu'à cette année):

Ouille ! Même s'ils sont voisins, il ne faut surtout pas confondre col du Chat, court et peu pentu, et Mont du Chat, ou on risque de graves déboires ! 😉 https://www.cols-cyclisme.com/bugey/france/col-du-chat-depuis-le-bourget-du-lac-c511.htm https://www.cols-cyclisme.com/bugey/france/mont-du-chat-depuis-le-bourget-du-lac-c142.htm https://www.cols-cyclisme.com/bugey/france/mont-du-chat-depuis-yenne-c143.htm

À l'époque, j'avais déjà un triple 3*7 vitesses en 30/28. C'était déjà autre chose que 42/26.

Franck ne peut matériellement pas sortir aujourd'hui, ni demain, les jours de tempête, donc ça tombe très bien. Par contre il a prévu une sortie pour dimanche. Avec la pluie annoncée toute la journée, et un vent qui tout en n''étant plus tempétueux devrait rester très fort... 😒

J'y suis allé pour 40 km et je ne me suis pas envolé. 😇 Bon, c'était pas particulièrement agréable (bloquer à 25 km/h maxi dans une descente à 3-4% tout en pédalant, ça fait drôle) mais ça forge le moral et je n'ai pas eu l'impression de me mettre en danger. C'est le bon côté des larges pistes cyclables de l'endroit (entre Bruxelles et Louvain): leur état n'est parfois pas reluisant (surtout quand elles sont jonchées de petits branchages comme actuellement) mais on y reste quand même bien plus en sécurité que sur la route d'à côté, d'ailleurs pas toujours en meilleur état. D'autre part, ce n'était quand même pas encore la tempête annoncée pour demain soir et la nuit suivante…

Et allez, 40 km par ce fichu vent de force 5 dont parle Johan, entre Bruxelles et Louvain. Plat à l'aller, vent favorable, retour légèrement vallonné, vent de face à trois-quarts face. Ça fait toujours bizarre de devoir pédaler à 25 km/h dans les descentes et de devoir mettre les mains en bas du guidon en montée ! Ça, c'est l'effet magique d'Eole ! Bon exercice pour le mental, en tout cas, aujourd'hui.

Pense à moi cet après-midi alors, moi je vais défier Eole encore une fois. 😒

Deux inconvénients : le plus gênant, c'est qu'accoutré comme ça, on prend un maximum de vent, et quand on descend de vélo, s'il a plu fort ou longtemps, l'eau accumulée entre nos bras peut se déverser sur nos pieds si on ne fait pas gaffe… pas très agréable ! D'ailleurs, ça ne protège pas complètement le bas des jambes quand on roule. Garde-boue avant indispensable pour limiter (pas supprimer) les projections venant d'en bas…

Pas seulement les pays du sud, même Gand-Wevelgem s'y est mis avec ses "ploegstreets". Je ne crois pas qu'il s'agit de promouvoir tel ou tel type de vélo ou de pratique, mais tout simplement d'essayer de reproduire la recette qui a fait le succès des Strade Bianche. Si cette épreuve-là n'était pas devenu aussi populaire, les tronçons gravels n'auraient pas été "tendance" aujourd'hui. Bref, si vous devez vous plaindre de quelques chose, plaignez-vous des spectateurs et téléspectateurs avant de vous plaindre des organisateurs. 😉

On est bien d'accord. Je parlais juste du préventif nécessaire ou non lors du montage. Ceci dit, il paraît que certains roulent en tubeless intégral (jante tubeless sans fond de jante, pneu tubeless à flancs étanches) sans mettre de préventif. Faut vraiment avoir confiance… https://forum.velovert.com/topic/130847-tubeless-preventif-ou-pas/

Ça arrive aussi avec des pneus à chambre ordinaires, c'est même un grand classique. Il y a peut-être plus de risque avec un tubeless ? Je l'ignore.

Si tu installes une chambre à air, tu n'as plus besoin de «claquer» ton pneu. Reste que les difficultés apparentes de montage me rendent aussi dubitatif. Ceci dit, selon Jérémie, notre connaissance commune, on en fait tout un foin alors qu'en pratique on prend vite le pli. Il ne jure plus que par ça, en tout cas.

Mettre du préventif pour rendre le montage étanche, il paraît que c'est indispensable pour certains types de jantes, celles dites « tubeless ready », qui nécessitent également un fond de jante spécial. Tu es peut-être dans ce cas-là. Les jantes dites « tubeless » tout court n'ont pas besoin de préventif pour être étanches, et n'ont pas de fond de jante. (Un peu compliqué tout ça, mais après tout c'est souvent comme ça au début pour les nouvelles technologies: il faut un temps d'adaptation…) https://www.cycletyres.fr/blog/tubetype-tubeless-ready-tubeless-quelles-differences.html

Hé, ça existe déjà pour les VAE: https://www.bosch-ebike.com/fr/produits/abs#filter[absExpert]=1 Ça semble encore vraiment du genre usine à gaz (pardon: électrique). Donc peu de chances que ça arrive dans un futur proche sur les vélos normaux. Au passage, je précise quand même que de l'avis de leurs utilisateurs, les freins à disque hydrauliques sont plus faciles à doser, car plus progressifs, que les freins sur jantes (et les freins à disques à tirage par câble). Ce qui diminue donc, contrairement aux idées reçues, les risques de blocage, pour ceux qui en ont pris le pli. Le principal risque de blocage, à mon avis, c'est lorsque quelqu'un qui vient des freins sur jantes, passe au freins à disque et actionne les leviers comme il a pris l'habitude de faire sur ses anciens freins… Il y a un nouveau «toucher de freins» à acquérir, mais c'est très vite fait.

Et toi, tu le passeras quand, à ton rythme actuel ? 😇

Il y a des freins à disques pour quasiment tous les budgets aujourd'hui. En général, les freins à disques pour petits budgets sont à tirage par câble, voire mixte câble-hydraulique dernièrement.

Je me souviens d'une étape où le coupable s'appelait tout bêtement « verglas d'été ». On n'a jamais vu de système de freinage efficace sur ce genre de terrain. D'ailleurs même les équipes à freins patins avaient participé à la joyeuse farandole de chutes, ce que les détracteurs du disque avaient bien sûr omis de préciser.

47 km pour moi aujourd'hui, au sud-sud-est de Bruxelles avec les bosses habituelles. Temps doux encore (10°) et sec, ensoleillé au départ et nuageux ensuite. Et à nouveau un vent d'une force à faire le régal d'un voilier. 😞

Youpi ! De quoi me forger un mental de warrior ! (Oups pardon Bernard, je sors tout de suite !)

Pfff, pas la peine que j'utilise tout ce bazar, moi je sais déjà avec précision quand je dépasserai les 10000 : le 32 décembre.

Ben ça tombe bien, j'ai fait mon premier + de 100 km aujourd'hui, 104 km exactement. Et il y avait justement un vent de secteur sud-ouest à décorner les bœufs. ☹️ Sachant que j'ambitionne de faire Liège-Bastogne-Liège Challenge longue distance, donc plus de 250 km, et ce dans un peu plus de deux mois, il vaut mieux que je commence à faire de longues sorties dès maintenant. Et encore, pas sûr que j'arrive à avoir suffisamment de bornes d'entrainement d'ici-là… Bref, pour ma sortie du jour, effectuée par un temps bien ensoleillé, froid au départ (5°), doux au retour (11°), j'ai suivi un trajet épousant grosso-modo le tracé (zigzagant) d'un triangle : Bruxelles-Wavre-Louvain et retour à Bruxelles. Comme d'habitude de solides raidards au passage, notamment à Wavre: la rue Acreman puis le Tienne des Coteaux, redescendu pour enchaîner avec la Drève de Stad. Michel Dury doit les connaître par cœur (d'autant que je l'avais fait passer par la Drève de Stadt lors d'une sortie commune avec d'autres de Vélo101 😎). https://climbfinder.com/fr/montees/tienne-vanasse-limal-rue-acreman https://climbfinder.com/fr/montees/tienne-des-coteaux-wavre https://climbfinder.com/fr/montees/dreve-de-stadt-wavre Sur la partie Wavre-Louvain, à Ottenbourg, un raidard pavé découvert grâce à Climbfinder: la Wijmingenstraat. https://climbfinder.com/fr/montees/wijmingenstraat-florival Pavé assez mauvais, mais il y a encore bien pire dans la région… Mais la partie la plus dure de la sortie aura été la partie plate comme la main : le retour de Louvain à Bruxelles, d'abord le long de l'autoroute cycliste F3, puis le boulevard de la Woluwe. Soit plus de 30 km avec le vent défavorable. C'est ce que j'avais recherché puisque je dois m'entraîner à rouler contre le vent. J'ai donc été servi… Mais rien à faire, j'aurai toujours horreur de ça. En plus, ce salopard d'Éole ajoutait aléatoirement des rafales à ce vent déjà très fort, et à chaque fois que j'en prenais une dans la figure, j'avais l'impression de recevoir une baffe. 😡 Tout ça pour dire que j'étais bien content d'en avoir fini tout-à-l'heure !

Ça doit vraiment dépendre des pneus (et peut-être de la jante). Autant je n'ai jamais réussi à monter un Michelin sans démonte-pneus, autant j'y arrivais avec des Continental. D'un autre côté, des pneus qui se montent difficilement, c'est peut-être une sécurité supplémentaire : en cas de crevaison, le pneu risque probablement moins de déjanter. Mes pneus actuels, des Specialized Armadillo Elite de 30 mm, se montent très facilement à la main. Mais lorsque j'ai crevé de l'arrière il y a deux ans avec ce pneu, il s'est à moitié déjanté… À la réflexion, je ne suis pas sûr d'avoir gagné au change.

De mon côté, il m'avait suffi de 200 m sur ce même type de «revêtement» (en fait une route en travaux du côté de Sint-Anna-Pede, que tu connais bien) pour ruiner un Continental Grand Prix 4 Seasons : flanc du pneu déchiré sur plusieurs centimètres. Il avait suffi d'un caillou plus gros que les autres. J'avais dû marcher jusqu'au vélociste le plus proche pour m'acheter un nouveau pneu. Une vraie loterie, quoi. Pas envie de diminuer encore mes chances en y ajoutant des pneus fragilisés par l'usure.