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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Kicéki récemment pleurait sa perte de rendement sur une des belles routes bétonnées qui font la fierté des Michel Dury de ce pays ?
  2. Oui mais voilà, c’est d’une part plus long que 50m, et d’autre part c’est pavé, ce qui augmente la sensation de pente. De plus, si vous passez en danseuse, vous risquez de patiner de la roue arrière. C’est même quasiment certain si le pavé est humide. C’est donc à grimper assis… Lancez-vous donc et vous en jugerez après :-)
  3. Misschien niet voor iedereen — meer bepaald niet voor iemand met 40/25 als kleinste versnelling. ??
  4. Sortie détente en début d'après-midi, d'un peu plus de 2 h et à cheval sur les trois régions belges : Bruxelles, Flandre (Hoeilaart et Overijse) et Wallonie (Genval). Temps gris (comme depuis plusieurs jours) mais sec cette fois, et températures hivernales avec 6° maxi. Et ça va en diminuant de jour en jour… Enfin bon, tant qu'il n'y pas de neige ni de verglas, ça passe encore. Très courte halte à Genval pour profiter un peu de la vue sur le lac local. Largement moins animé en hiver qu'en été, évidemment… https://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_de_Genval À Hoeilaart, au retour, un petit raidard familier : la rue Félix Sohie et ses pavés «en escalier». Pour Michel Dury : ça peut être un bon test avant que tu te lances dans le Kardaan à Overijse. ? La rue Félix Sohie est un peu moins difficile, mais déjà bien «costaude». https://climbfinder.com/fr/montees/felix-sohiestraat-solheide-hoeilaart
  5. 58 km cet après-midi à me balader comme souvent du côté de Bertem, Huldenberg et Overijse, à l'est de Bruxelles, sans faire d'effort vraiment intense malgré les nombreuses bosses. À quoi bon faire des efforts intenses d'ailleurs, ça sent de plus en plus la fin de la saison, et on annonce même les premières chutes neiges en Ardenne belge pour la fin de la semaine prochaine… Déjà aujourd'hui, le temps était gris à vous donner un spleen baudelairien. Il faisait à peine 8°, il avait bien plus le matin, suffisamment pour transformer bien des routes en marécages aussi sales que vous pouvez l'imaginer. Il est tombé encore quelques bruines pendant une bonne partie de la sortie et le dernier kilomètre s'est fait sous une pluie véritable (elle n'aurait pas pu attendre un peu plus pour tomber? ?). Par contre, peu de vent. Reste plus qu'à nettoyer le tas de sable qui me sert habituellement de vélo… tant pis, ça attendra demain.
  6. Comme beaucoup,à cause de la pandémie j'ai déjà dû renoncer à pas mal de projets cyclistes auxquels je tenais ces deux dernières années. Et comme Michel j'ai eu mon lot d'épreuves personnelles en dehors du/de la covid, qui ont réduit en cendres bien des certitudes que je me faisais sur mon avenir, même proche. C'est peut-être idiot mais je me refuse désormais à évoquer l'avenir sur le ton de la certitude, de façon générale. Même pour une ascension du Ventoux.
  7. Je les relativise, je ne les dénigre pas. La preuve, j'ai envie de faire le Ventoux et j'ai déjà des monstres sacrés comme l'Alpe d'Huez, le Galibier, la Croix-de-fer ou l'Izoard à mon palmarès, qui sont quand même un peu plus loin qu'à 10 km de Grenoble. ? Mais même si finalement je ne fais pas le Ventoux, je n'aurai pas l'impression d'avoir raté ma vie de grimpeur cycliste. Elle est déjà bien remplie. ?
  8. Quand on vient de Grenoble et qu’on connaît déjà par cœur toutes les vacheries de la région grenobloise, on se sent moins la pression pour les côtes du reste du monde :-)Le problème avec vous autres Belges c’est que vous vous imaginez qu’il n’y a pas de salut hors Ventoux ou Tourmalet ou Alpe d’Huez… les ascensions du Tour, quoi. Hé, faut sortir un peu des sentiers battus, Michel! ;-)
  9. Sur le principe, oui, en ce qui me concerne. ? Je n'ai jamais grimpé le Ventoux à vélo, il est temps pour moi de combler cette lacune, inadmissible pour l'Alpin que je suis.
  10. Oui, excuse-moi, j'avais complètement oublié. Je viens de rentrer un total pour novembre, qui correspond en fait au total des trois mois précédents (septembre+octobre+les 20 premiers jours de novembre, en faisant en sorte que le kilométrage total soit correct (5344 km depuis le début de l'année, d'après mon compteur). Je complèterai à nouveau fin décembre, promis !
  11. Franck PASTOR

    Tubeless

    J'ai bien envie d'étendre tes considérations à l'opposition freins à disques/freins à patins… ?
  12. Merci pour les liens ! Coïncidence, Sluis est justement une des rares villes des Pays-Bas que j'ai visitées. Je l'ai découverte lors d'une balade à vélo en venant de Bruges et Damme en Flandre occidentale, qui sont tout proches. À cette époque, j'ai fait également un tour dans un village voisin de Sluis, qui a un drôle de nom pour un village néerlandais : Retranchement. https://fr.wikipedia.org/wiki/Retranchement Sinon, pour ma sortie du jour : 27 km à l'intérieur de la région de Bruxelles, essentiellement dans la forêt de Soignes, à parcourir quelques pistes, bitumées ou non, mais toujours vallonnées, ça va de soi. Il faisait beau et doux cet après-midi, il fallait que j'en profite un peu après être rentré du boulot ! À propos, un coin agréable de la forêt de Soignes, à parcourir à pied ou à vélo si vous êtes dans le coin : les environs de l'abbaye du Rouge-Cloître, à Auderghem. https://www.auderghem.be/rouge-clo%C3%AEtre-0 Il y a une belle côte, pavée à son début, que j'ai empruntée aujourd'hui et qui permet d'avoir une belle vue de l'abbaye. La prochaine fois que j'y passe, j'essaierai de prendre quelques photos, le cadre en vaut la peine. https://climbfinder.com/fr/montees/rouge-cloitre-auderghem
  13. Joli coin apparemment, les photos de l'article donnent envie d'aller le visiter !
  14. 39 km cet après-midi dans la forêt de Soignes, puis Overijse et Huldenberg. 10° tout du long, donc plutôt doux pour la saison, ciel nuageux et gris. Mais pas de pluie : elle était tombée le matin et la veille, rendant les routes évidemment tapissées de boue (quand elles n'étaient pas entièrement recouvertes de feuilles, comme dans la forêt de Soignes). Bonnes sensations quand même, mais c'est toujours la déprime, ces routes crades…
  15. Ils vous servent de mulets, vos vieux vélos, à Olivier et toi. Le mien m'a servi pendant 18 ans de vélo unique, jusqu'à il y a deux ans. Je n'avais même pas de VTT (je n'en ai toujours pas d'ailleurs). Vous dites toujours mieux ? ?
  16. Courte sortie à la sauvette ce matin (1h30 de sortie), pas plus loin que la région de Bruxelles-Capitale elle-même. Quand même un raidard au programme (sinon où serait le plaisir ?) et très méchamment pavé en plus : la rue du Grand Veneur, à Watermael-Boitsfort. En plus je me suis mis hors-la-loi ?: la fin de la rue, là où les pavés sont les plus méchants —et actuellement recouverts de feuilles mortes pour ne rien arranger — est maintenant interdite à toute circulation. Ce n'était pas le cas il y a quelques années, et je me demande pourquoi ça l'est maintenant (probablement pas à cause des pavés, ils étaient tout aussi mauvais avant).
  17. Oh si, peut-être une dizaine de fois, mais (je touche du bois) je n'ai jamais eu que des blessures superficielles, genre brûlures ou écorchures. Par contre, c'est avec ce vélo que j'ai eu la frayeur de ma vie, racontée plus haut, le freinage fantôme dans la descente d'un col sous la pluie…
  18. Mon précédent vélo, acier Gir's sur mesure, en freins sur jantes bien entendu, je l'ai gardé dix-huit ans, comme unique vélo. Qui dit mieux ? Je l'ai d'ailleurs encore, stocké chez mes parents à Grenoble, il me sert pendant mes vacances là-bas. Mon vélo principal actuel, un titane à freins à disques, je l'ai acheté d'occasion à un ami qui voulait le revendre afin d'en acquérir un autre plus adapté à sa pratique. (faisant au passage le désespoir de Michel Dury qui — je jure que je l'ignorais — convoitait cette même bécane). Ceci pour répondre au cliché qu'on vient de nous asséner, qui voudrait que les possesseurs de vélo à freins à disque ne font que céder aux sirènes du marketing…
  19. Grenoblois d'origine, je fais du ski alpin chaque hiver depuis que j'ai cinq ans (je vais en avoir cinquante), avec une interruption de 2001 à 2013 inclus. Je m'y suis remis en même temps que que ma fille, bruxelloise, s'y initiait lors de ses vacances d'hiver. J'ai d'ailleurs été surpris de voir que je n'avais rien perdu en technique, et pas grand'chose au niveau physique. Ma pratique du ski est exclusivement récréative : je n'ai jamais fait de véritable compétition, à part celles requises pour passer les différents grades de l'ESF, l'école de ski français. Chaque sortie de ski est pour moi une occasion de passer de bons moments en famille et/ou avec des amis, ou même seul parfois. Je n'ai jamais fait d'autre type de ski. Le ski de fond apporterait sûrement bien plus à ma pratique de cycliste, mais je n'ai jamais franchi le pas.
  20. C'est bizarre, cette histoire comme quoi mouliner ferait monter le cœur. Pourquoi, si on ne pédale pas dans le vide? Je cherche à optimiser l'effort, pas à tourner les jambes le plus vite possible. Histoire de sentir les pédales mais sans sentir mes muscles chauffer, ou le moins possible. C'est comme ça que l'effort est le mieux géré sur la durée (mon effort, en tout cas). Je n'ai jamais eu de cardio-fréquencemètre, mais je peux dire que c'est lorsque j'essaie de pédaler plus en force que d'habitude que j'ai l'impression de perdre mon souffle… Je me rappelle avoir perdu ma respiration pendant que je grimpais pour la première fois la Bastille de Grenoble, sur un 30/26 (1,7 km à 15% de moyenne par sa route la plus directe). J'avais dû d'ailleurs mettre deux fois pied à terre. Quelques jours après, sur un 30/28, j'arrivais à grimper ce mur sans mettre pied à terre et sans perdre mon souffle. Un an plus tard (en 2000), je faisais les 2 km de la grimpée chronométrée de la Bastille, assis la plupart du temps sur ma selle, sur un 28/30, en 12'32'', qui est resté mon meilleur temps. (Aujourd'hui, je le fais sur un 24/34 à 80 tours/minutes, mais en 1'30'' à 2' de plus : le temps passe, et depuis vingt ans j'habite très loin de Grenoble et de la montagne, dix mois sur douze…). Quoiqu'il en soit, c'était le début de mes braquets adaptés aux raidards que j'ai pris l'habitude de grimper par la suite. Encore une fois, pourquoi diable pédaler à 90 tours/minutes en côte serait-il plus exigeant que de pédaler à cette fréquence sur le plat, si l'intensité d'effort est la même ?
  21. J'ai toujours été endurant. Par contre, mon niveau d'explosivité est proche du zéro absolu. Ça peut déjà expliquer une bonne part de nos différences. Disposer de plus petits braquets permet évidemment de gérer plus facilement un effort particulièrement long comme la grimpée d'un col. En cas de coup de moins bien, il faut mettre plus petit, c'est comme ça qu'on fait durer l'effort quand même. Alors autant en disposer, de ces braquets plus petits ! Et par ailleurs, je n'ai jamais compris pourquoi on devrait tourner les jambes nettement moins vite en côte que sur le plat. De fait, mes petits braquets sont là pour me permettre de recréer les mêmes sensations musculaires de pédalage dans les côtes, mêmes raides, que j'éprouverais sur le plat, pour une même intensité d'effort. Vu mon niveau qui n'a jamais été et qui ne sera jamais exceptionnel, les braquets proposés en première monte sur tout vélo de route sont complètement incompatibles avec mes prérequis, à moins de me contenter de grimper des cols à maxi 5%… J'ai donc dû les adapter. Le grimpeur luxembourgeois Charly Gaul, connu pour ses fréquences de pédalage élevées pour son époque, aurait dit, selon sa biographie écrite par Jean-Paul Ollivier: « On a souvent fait remarquer que j'avais toujours plus petit que les autres. Je n'aime pas me faire mal aux jambes et je songe à ménager mon cœur. » Il aurait pu tout aussi bien parler pour moi. ?
  22. Le surpoids est-il dû uniquement aux freins à disque ? N'y a-t-il pas d'autres facteurs à prendre en compte, comme les pneus, le cadre, les périphériques… ? Le surpoids d'un freinage à disque est évalué généralement à 500-800 g, soit l'équivalent d'un petit ou d'un grand bidon. Pour ma part, je suis incapable de ressentir la différence en côte entre mon vélo équipé d'un bidon et le même équipé de deux bidons.
  23. Michel, Thierry, si un jour vous passez vos vacances près de Grenoble, faites-moi signe: je vous concocterai des sorties avec des montées aussi longues et pendues que vous pouvez l’imaginer…;-)
  24. Idem, du moins à vélo. Mais ne crions pas notre chance sur les toits : elle peut nous abandonner dès la prochaine sortie…
  25. C'est cette expérience qui m'a conduit à apprendre cette technique (j'en ai déjà parlé, de ça aussi). Mais d'une part, l'être humain n'étant pas infaillible, on peut oublier de le faire, et d'autre part en cas d'urgence, on n'a pas forcément le temps de sécher ses jantes avant de freiner pour de bon… En effet, le disque est clairement plus efficace dans ses conditions, mais il l'est aussi par ailleurs, certes dans une moindre mesure. Un de mes professeurs de lycée nous parlait du « principe de conservation des emmerdements » qui selon lui régissait chaque progrès, qu'il soit matériel, historique, intellectuel… Par là il voulait dire que chaque progrès apportait autant d'inconvénients que d'avantages, et que c'est l'usage qu'on en faisait qui décidait de la prépondérance d'un côté sur l'autre. Voilà un principe qui s'applique tout à fait à l'opposition entre les freins sur jantes et les freins à disque. Chez moi, clairement les avantages des derniers cités ont supplanté leurs inconvénients.
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