Pierre PLANA

je me tâte pour les Ardennaises en Avril 2025... mais ça grimpe presque trop pour que je sois d'une aide folle... Mon domaine, ce sont les faux-plats montants ou descendants, avec le vent dans le nez

Bonjour, j'ai eu une Suunto Spartan sport pendant quelques temps (elle a mal vécu une grosse chute) et depuis une Fenix 7S. La Fenix 7S est beaucoup mieux (mais beaucoup plus chère), sur l'autonomie, la précision du GPS. Par rapport à ma Spartan, la Race S suit beaucoup plus de satellites, donc je suppose que le problème de précision GPS doit être résolu. Après, c'est un peu comme Campa, SRAM, Shimano, donc tout fonctionne très bien, avec une ergonomie un peu différente. J'ai choisi la montre parce que je fais des sports différents (ski, rando, vélo, natation,...) et que je m'en fous de savoir quand je suis sur le vélo à quelle vitesse je roule. Quand tu es en mode navigation quand même, l'écran sur la montre est assez petit. Globalement ça sert à voir que tu ne t'es pas trompé de chemin...

En fait tout dépend de l'intensité que tu mets... Si tu gères toute la journée, c'est "facile", c'est ce que j'avais fait sur les deux derniers gros séjours que j'avais fait (Foix-Ventoux et la Corse). Là, j'étais plus en forme, donc j'ai un peu fait le %@!? avec les gazelles, et il y a eu deux jours avec bcp de vent de face, et quand il y a du vent, je me sacrifie... comme c'est moi qui fais le plus d'abri...

et tu as vu le gabarit des mecs avec lesquels je roule ? !!!

Voilà, je suis rentré de mon périple espagnol avec plein d'étoiles dans les yeux. La météo a été parfaite. Je ne m'attendais pas à une telle diversité de paysage, de flore, de relief, de géologie. Jour 1 : Cordoue-Jaen : environ 120km/1650mD+ : journée assez facile, avec des millions d'oliviers parfois à perte de vue, avec un petit passage de qques km en chemin blancs. Jour 2 : Jaen-Grenade : 130km/3000mD+ : ça pigne dès la sortie de Jaen, et ça n'arrête pas de la journée, notamment avec la montée au Mirador de Pandera qui propose quelques passages très spectaculaires. Jour 3 : Pico de Veleta : 100km/2700m D+ (pour moi) : 45km de montée et 2700m avalés d'une coup, je n'avais jamais fait autant de dénivelé positif dans une seule montée. La montée principale est assez régulière mais nous avons fait une variante piquante avec 5km successifs très durs en "pied" de montée (le pied c'est entre le 10eme et le 15eme km). Quand on revient sur le route principale, la pente est assez régulière mais usante (autour de 7%) jusqu'à la station de ski (2550m). Au-delà, on passe sur une petite route goudronnée de manière irrégulière avec une pente raisonnable mais soutenue... J'étais dans un très mauvais jour (pas récupéré de la veille surement) et j'ai du m'arrêter pour faire une sieste à la station avant de reprendre. Je voulais passer l'altitude du Stelvio : c'est fait je suis monté jusqu'à environ 3100m, là où le revêtement commençait à devenir très aléatoire. Les 3 plus costauds du groupe sont montés tout en haut : le final ce n'est même plus du gravel !!! Mais vue magnifique. Jour 4 : repos à Grenade : magnifique ! Jour 5: Grenade/Malaga : 152km/2300m D+ : des paysages très variés, du désertique au très boisé. Un passage impressionnant dans des collines où les amandiers sont en train de crever, remplacés par... des panneaux solaires. La descente sur Malaga est splendide. Jour 6 : Malaga/Ronda : 150km/2600m D+ : la matinée est incroyable avec un passage près du Caminito del Rey, un endroit époustouflant. Mais l'après-midi la chaleur a été étouffante, le vent dans le nez en permanence et des montées super dures surtout vers la fin. L'étape la plus dure du séjour. Jour 7 : Ronda/Ronda : 100km/2000m D+ : deux boucles pour visiter le village des Schtroumpfs le matin, un village troglodyte l'après-midi. Super sympa, mais effectué uniquement avec les meilleurs grimpeurs du groupe, j'ai morflé. Jour 8 : Ronda/Séville : 152km/1700m D+ : la matinée sublime avec un super col au-dessus de Grazamela... l'après-midi, moins drôle avec une route à grande circulation pour rejoindre Séville. Jour 9 : Repos visite de Séville. Un belle virée cycliste entre copain, quelques belles montées, un peu de souffrance, presque parfait... Bon, quand je me regarde dans le miroir, j'ai l'impression d'avoir séché... mais la balance est implacable !!! pas un gramme !

Je répète que tu ne compares pas des pommes et des pommes... Sur ton surpoids, un grosse partie (100g) vient du type de roue, une autre partie (aussi 100g) vient du fait que sur une paire tu montes des 30mm sur une roue et des 26mm sur l'autre... Si tu montes tes Shimano en tubeless, la différence de poids sera très minime (288g de tubeless +10g de valve + 30ml de liquide -99g de chambre -217g de pneu = 12g/pneu), je ne suis pas sur que ce soit sensible. Et le comportement en terme de confort est bien meilleur en tubeless. Je n'ai pas d'outils pour mesurer le rendement... Pour les FAD c'est pareil... si les premier vélo à FAD (avant 2020) étaient beaucoup plus rigides, c'est essentiellement parce que les designs de l'époque étaient dérivés des designs de vélos à FAP... Que ton Specialissima soit trop rigide par rapport à ton précédent vélo, c'est possible. Mais ce n'est pas lié au FAD, c'est lié au fait que Bianchi a rigidifié le Specialissima. La version précédente (déjà à disques) était un vélo plutôt élastique. Généralement j'ai l'impression que sur leurs modèles, les constructeurs font un pas en avant, un pas en arrière sur la rigidité... par exemple chez Spé : SL6 assez tolérant, SL7 bien rigide, SL8 plus tolérant...

Stefan j’ai les hypéron… je trouve qu’elles ne valent pas leur prix. Peut-être parce que je suis trop lourd ? Je préférais les anciennes WTO33, pourtant bien plus lourdes ou les Speed25 pourtant plus basses. j’ai un copain qui a acheté des Shimano C50 et qui les trouve fabuleuses (il n’est pas très puissant donc je pense qu’elles sont assez tolérantes). pour ma part, dans ton programme j’avais bien aimé les Zipp303firecrest (montées avec des Pzero SL en 28mm). Mes 404 (que j’adore) sont peut-être extrêmes pour passer dans des pourcentages au-dessus des 5%. je n’ai pas encore essayé les nouvelles WTO45 mais les précédentes étaient déjà assez typées « plat », bien plus que les WTO33 qui n’étaient pas loin de la roue parfaite

C’est une opinion… j’ai eu bcp moins d’ennuis avec les disques en 4 ans qu’au préalable avec les freins à patins sur jantes carbone… mais je l’ai déjà dit, les freins en général et à disques en particulier ne servent qu’à ceux qui ont besoin de freiner…

Ai je dit ça ?

Tu ne compares pas vraiment des pommes et des pommes… si tu as gagné 300g ce n’est pas parce que tu as supprimé les tubeless… c’est parce que tu as monté des roues moins hautes, avec des pneus plus étroits et probablement de meilleure facture… Sur un même type de pneus, avec un même type de roues, avec des chambres « normales» le gain en poids est nul ou presque

Après jf il ne faut pas se prendre la tête pendant des années avant d’acheter un vélo : d’une part parce qu’il n’y a pas de mauvais vélos aujourd’hui et d’autre part parce qu’un vélo ça peut se revendre voire se reprendre si tu as de bonnes relations avec le vélociste. il y a aussi parfois l’opportunité d’essayer les vélos… c’est un peu faussé car tu as du « new bike effect » et que les essais sont généralement courts et ne permettent pas de tester tout type de terrain.

Grand consommateur de vélos et ayant toutes les technologies disponibles, à m’en priver d’une ce serait le Di2. Le Di2 c’est merveilleux mais ce n’est que du confort d’utilisation. Les FAD c’est le sécurité en toutes conditions climatiques le freinage avec un doigt quelle que soit la puissance et un dosage inégalable. et le tubeless : confort, adhérence, résistance à la crevaison, plus de crevaison par pincement… Aujourdhui les réfractaires sont ceux qui n’ont pas essayé. quant au poids des vélos, je ne peux pas parler pour ceux qui font 50 kg (quoique…), mais pour qu’un de mon gabarit, y compris en haute montagne c’est beaucoup moins important qu’un bon dosage de rigidité et une géométrie qui favorise les relances. mon meilleur vélo de montagne (Time ADH) n’est pas le plus léger des vélos que j’ai eus loin de là… il pèse « très lourd » autour des 7.5 kg mais est équipé de roues très dynamiques (fulcrum speed 25) dispose d’un avant très redressé et à un dosage de rigidité qui me convient certainement parfaitement. En relances ça part comme une balle… j’ai d’autres vélos qui roulent beaucoup plus vite sur le plat voire sur un parcours vallonné, (plus rigides, avec des roues plus hautes) mais lorsque tu cumules les dénivelés (je suis en Andalousie, on a fait une journée à 3000 et plusieurs journées a plus de 2500m de D+), l’aptitude à relancer n’est pas négligeable. l’exemple du Tarmac est pour moi parlante : SL7 : vélo très stable, super efficace sur le plat, quelconque en montées et en relance avec mon petit niveau, SL8 : avant redressé, boîte et arrière un peu plus élastique, avant rigidifié : vélo « facile « en relances. Quant au « quoique… » que j’ai énoncé un peu plus haut, il vient du fait que autour de moi j’ai des cyclistes de tous niveaux et de tous gabarits ( nous sommes 14 en Andalousie et je suis le plus lourd) la plupart ont des vélos « modernes », avec du Di2, des disques du tubeless, ceux qui ont gardé leurs vélos « d’avant » sont unanimes : leurs vélos de maintenant sont plus performants. Mais parfois il suffit de pas grand chose… mon Time ADH se marie moins bien avec les hypéron qu’avec les speed 25, avec un poids très proche, j’ai un copain qui vient d’acheter un tarmac SL6 d’occasion : il était monté avec des schwalbe One à chambres quand il l’a acheté et il se trouvait « collé », il est passé sur des black bird tubeless : la nuit et le jour !!!

Bon je suis en Andalousie depuis presque une semaine, actuellement à environ 800km et 14000 m de D+. un petit résumé et qques photos la semaine prochaine

Généralement je fais pas mal de dénivelé sans avoir malheureusement le gabarit d’un grimpeur voire même d’un cycliste « normal « (1m76/85kg). ce qui fait que quand ça monte c’est très compliqué surtout après plusieurs montées. Et il y a des vélos que tu arrives à relancer même quand tu es un peu cuit et d’autres sur lesquels tu n’y arrives pas. pour le Look, je n’ai jamais été fan de look. Le seul que j’ai essayé c’est le 785 à patins que j’avais trouvé assez vif mais pas très confortable par rapport à mon vélo de l’époque (Parlee Altum)

Aujourd’hui le confort vertical est très bon sur tous les cadres récents que j’ai essayé, d’autant plus avec des pneus tubeless de section importante. quand je parle du « mur » c’est plutôt sur la rigidité latérale dont je parle. Mais ça va dépendre énormément de la puissance dont tu disposes… j’ai essayé deux vélos avec lesquels j’ai pris un mur : le V4RS et le Foil. Pour moi fabuleux sur 50km mais après je ne suis pas capable de developper suffisamment de puissance pour les exploiter. Le Factor Ostro VAM est un peu plus doux mais je n’ai pas osé le prendre pour un trip de 7 jours de vélo en Espagne

J’utilise généralement Strava ou Garmin Connect. Les deux font le job. Par le passé Openrunner mais la version gratuite est trop limitée en nb de points

Je ne l’ai jamais essayé mais le 795RS est plutôt réputé assez costaud. venant d’un synapse d’il y a dix ans soit tu vas trouver ça génial soit tu vas prendre un mur

Si ça n’a pas été bougé depuis fort longtemps c’est possible que ce soit compliqué… essaye de chauffer un peu (pas trop) au sèche cheveux

Ben tu dévisses les deux vis qu’il y a sur ton chariot de selle et tu changes la hauteur. neanmoins ce type de cadre n’autorise qu’un réglage très limité… si tu dois vraiment baisser il faudra scier le tube, si tu dois vraiment lever il faudra changer de vélo

Beaucoup de jantes ne sont plus percées et n’ont plus besoin de fond de jante. Et lorsque tu utilises une CAA sur une jante percée il faut aussi un fond de jante… pour le liquide il en faut beaucoup sur des tubeless très légers type veloflex… et pneu+chambre est au moins aussi lourd que le tubeless écart de poids 50-60g. Mais l’intérêt n’est pas dans le poids il est dans le confort

Non, il n'a plus de fourche télescopique et est donné pour 14.5kg en taille M

Le "problème" des casques, c'est que petit à petit ils protègent mieux... donc effectivement le volume et le poids augmente. Ton Limar était très léger mais vraiment minimaliste... Après si effectivement tu fais 56cm de tour de tête il te faut prendre un casque dont la fourchette encadre 56. Je suis dans ton cas (56cm), j'ai un Mojito (pas de dernière génération), c'est un M et il pèse 235g. J'ai un des Giro Helios/Syntax, ils étaient un peu plus lourds (et aussi en M). Le casque le plus agréable à porter que j'ai eu c'est le Kask Valegro... il protégeait bien en plus (c'est celui que j'avais lors de ma chute sur le Ventoux 🙂) et c'est l'un des plus légers du marché. Actuellement j'ai un Scott Centric Plus, pas très lourd (232g) et aussi en taille M.

Les constructeurs ne communiquent pas trop sur le poids des VTC. Mais de base un vélo aluminium avec des roues de VTC ça pèse 12-13kg, quand tu rajoutes un fourche, des garde-boue robustes, tu seras vite dans les poids que tu as avec ton vélo à 1kg près. Tu as chez Decthlon un modèle Riverside Touring 900, bien équipé avec des garde-boue robustes, des porte-bagages robustes et équipé en Deore XT ce qui est gage de fiabilité. Je pense qu'il cocherait toutes tes cases, sauf le poids...

C'est important les sensations... c'est ce qui procure le plaisir (sans aucune connotation sexuelle). Pour moi il y a quatre choses importantes en vélo : 1/ que le vélo te plaise (donc idéalement qu'il soit bleu 🙂 ). 2/ que lorsque tu passes du temps dessus, tu n'aies pas besoin d'une grue pour en descendre. 3/ que tout fonctionne parfaitement et sans bruit. 4/ que de temps en temps (le plus souvent possible), tu aies l'impression que tu roules bien - c'est ce que j'appelle "les sensations". Malheureusement, selon les situations (relief, météo, état de forme,...), ce n'est pas toujours le même matériel qui t'amène les plus souvent des sensations.

Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai dit... ce que je veux dire c'est que lorsque tu es dans la vraie vie, il y a d'autres paramètres que le rendement qui entre en jeu dans la performance, comme l'absorption des irrégularités de la route et l'adhérence. Les tests ont tu parles sont assez régulièrement remis en cause car effectués sur des cylindre lisses... donc globalement plus tu gonfles plus tu diminues la surface de contact, plus tu augmentes le rendement... Il y a plein d'idées reçues sur les pneus... mon constat c'est : que les pneus les plus agréables sont les tubeless les plus souples... Veloflex, Vittoria... malheureusement, ils sont assez fragiles et pas toujours très étanches (Veloflex), donc si tu veux qu'ils soient bien étanches il faut mettre pas mal de liquide... Les GP5000S TR plébiscités sont beaucoup plus raides... je ne sais pas quantifier la résistance au roulement mais à pression identique par rapport à ceux pré-cités, la différence est flagrante. Pour moi de ceux que j'ai essayés, le bon compromis c'est le Pirelli PZero Race (rebaptisé RS) en 26 ou en 28mm selon les largeurs de jantes. Et en plus il est vraiment très adhérent... en contre-partie, il s'use assez vite (compter 4000km avec une utilisation montagne et un cycliste lourd).