Thierry GEUMEZ

Est-ce que ceci pourrait convenir ? https://www.probikeshop.fr/products/adaptateur-detrier-de-frein-a-disque-avant-campagnolo-flat-mount-140-160-mm

La presse (ou le chargé de communication de l'équipe UAE Emirates) a effectivement révélé que Pogi utilise des manivelles de 165 mm cette année, après une période de transition de 172,5 vers 170. Comment ne pas se souvenir des plateaux ovales de C. Froome ? Pourquoi faut-il toujours qu'on avance des explications pseudo-techniques à la domination d'un coureur ? Si une longueur de la manivelle ou une ovalisation du plateau permettait d'augmenter le rendement mécanique du cycliste, cela aurait été observé depuis longtemps en laboratoire et tous les coureurs y auraient recours. D'un point de vue ergonomique, les manivelles plus courtes ouvrent l'angle tronc/cuisse. Cela facilite la transition vélo --> course à pied des triathlètes. Cela permet aussi de descendre un peu le cintre pour adopter une position plus aérodynamique. Mais ça n'augmente pas la consommation maximale d'oxygène 😉

Tu exagères : 80 % de génétique, 10 % de mental, 10 % de travail et x % de potion magique 😊

As-tu des infos sur l'intention de Pogacar d'écrire un tel livre ?

Un gars à son ami : j'ai connu une femme qui avait un cli...is comme un cornichon. L'ami : aussi gros qu'un cornichon ? Le gars : non, aigre !

Et sur le grand plateau/grands pignons ? C'est toujours une affaire de compromis.

Tu veux dire qu'il s'est résigné à servir les leaders de son équipe ?

J'ai connu le même souci avec le boîtier Rotor (BSA 30). Il ne tournait pas de manière très fluide et à commencé à craquer au bout d'un an. Je l'ai remplacé par un Hope qui tourne comme une horloge depuis 3 ans.

On peut conserver le dérailleur avant "route" si on monte un pédalier "route" (le GRX est un groupe gravel), mais en dehors de FSA qui propose un modèle économique dans sa gamme, les autres marques (mon premier était un Sugino, peu distribué en Europe, j'ai actuellement un Rotor) sont plus coûteuses, ce qui annule l'économie réalisée en n'achetant pas un nouveau dérailleur.

Choisir, c'est mourir un peu !

Et d'autres, le plus souvent pour justifier leur réticence à en porter, en minimisent l'efficacité. Lors de ma chute de 2021, j'ai eu une surdité temporaire de l'oreille gauche et mon casque était fendu du même côté. As-tu des arguments sérieux pour affirmer que le casque n'a servi à rien ?

Je ne savais pas que les premiers groupes campa veloce étaient en 6 vitesses, je n'ai connu qu'à partir de 8 vitesses. Tu es certain que c'est un montage d'origine ?

Un rilsan (ou plusieurs) pour bloquer la gaine ? Je ne sais pas si ça tiendra dans le temps; tu peux toujours essayer.

Salut Diabolo, Non, il faut une butée. S'il n'y en a pas, la gaine glissera sur le câble mais la fourchette du dérailleur ne changera pas de position lorsque tu actionneras le levier. Est-il possible de mettre une butée à l'endroit où le câble rentre dans le cadre, au niveau de la douille de direction ou en haut du tube diagonal ? Si c'est le cas, rien n'interdit de faire rentrer une gaine dans le cadre depuis le trou situé à l'opposé, près de la boîte de pédalier, après avoir fait passer le câble. Cette gaine servirait de guide pour le câble jusqu'à quelques centimètres avant le derailleur (comme sur le schéma) et l'empêcherait de frotter (et user le cadre au trou de sortie) ou taper à l'intérieur du cadre.

Et lorsque tu es en mouvement sans pédaler (dans une descente par exemple) ? L'affichage de la puissance revient-il dès que tu recommences à pédaler ?

Cette solution est efficace par temps sec, une situation où les freins à patins sont le moins critiquable, mais favorise un déséquilibre avant/arrière par temps de pluie. Sur les voitures de rallye qui permettent de modifier la répartition, on réduit la puissance de freinage sur l'avant et on l'augmente sur l'arrière lorsque le sol devient glissant. Il faudrait théoriquement une répartition de 50/50 si l'adhérence tend vers 0.

Pourquoi dénigrer tous les progrès techniques ? Le système ABS sur les voitures a permis d'éviter pas mal d'accidents 😉

C'est l'obsolescence programmée... Touch screen = écran tactile

Tu y vas seul ou avec la Schtroumpfette ? Un ex-collègue, grand voyageur, rappelait régulièrement qu'on ne prend pas ses tartines pour aller au restaurant !

La souplesse de la roue n'a pas d'influence sur la précision de l'indexation. Le décalage de la chaîne lorsque tu appuies sur la manivelle est dû à la déformation du cadre. Si la roue manque de rigidité latérale, la jante frotte sur les patins de freins lorsque tu relances en force en danseuse. Tu parles au début de la difficulté de régler le dérailleur arrière parce que la transmission est bruyante sur le petit plateau/grands pignons. Mais en dehors du bruit, y a-t-il une imprécision lors du passage des vitesses ?

Bonjour Papy, A 90 tr/min, ton 48x18 te fera avancer à 30 km/h. Tu as repris depuis peu, ta condition va progresser... Tu ne dis pas ton âge ni le niveau que tu avais il y a 30 ans. Difficile d'en dire plus, sinon que tu es sur la bonne voie et que nous t'encourageons à persévérer 😊

Parole de maigre ? 😋

Salut Nicolas, tes sorties me rendent bien sûr un peu jaloux... mais je n'ai pas le courage d'assumer comme toi un exil 😇 Question entraînement, sens-tu que ton niveau a progressé depuis que tu séjournes dans la région de Nyons et que tu fais beaucoup plus de dénivelé qu'en Belgique ?

Tu n'envisages pas un VAE, vers la fin, juste pour le fun et partir en beauté ?

Invité avec ma compagne chez la Schtroumpfette ce week-end, c'était l'occasion d'admirer les paysages du Parc national de l'Entre-Sambre et Meuse et des Ardennes Françaises, et de grimper quelques côtes qui font régulièrement la joie de Michel. Samedi, boucle de 63 km qui débute gentiment par une descente vers la Meuse que nous suivons sur sa rive droite entre Fumay et Revin en empruntant un chemin asphalté mais très peu fréquenté par les voitures, puis, pour nous mettre en appétit, quelques côtes jusque Rocroi où nous marquons une halte pour manger un sandwich. Le retour vers Fumay est effectué de manière plus directe par la départementale et nous voici au pied de la côte que nous avions descendue au début de notre périple : le "Trou du Diable". Avec un tel nom, l'endroit devrait effrayer le "plaineux" que je suis, mais le défi est pourtant à la portée de tout cycliste un peu entraîné. Depuis la Meuse, l'ascension débute calmement puis le pourcentage augmente rapidement pour se stabiliser entre 7 et 10% pendant quelques kilomètres et s'atténuer progressivement à la fin. C'est l'endroit que Michel a choisi pour porter son attaque. Selon une stratégie favorisée par son tempérament explosif et dans l'attitude typique du grimpeur qui relance régulièrement en danseuse, il a rapidement pris une avance de 200 mètres, mais je me suis appliqué à bien gérer mon effort et à ne pas mettre dans le rouge (mais presque) et je suis revenu peu à peu. Le combat fut sans merci, sans gagnant et sans perdant. L'honneur était sauf. La Schtroumpfette, équipée de son VAE, nous avait déposés avant même le début des hostilités... Un dernier coup de cul et le circuit était bouclé. 930 m de dénivelé positif. Rien de monstrueux mais ça piquait quand même un peu dans les guiboles. Dimanche, sortie entre hommes. Météo plus fraîche et humide que la veille. Michel m'entraîne d'abord sur un chemin vallonné à travers la Forêt de Nismes puis, aidés par un vent arrière, nous rejoignons Najauje par la N99 qui offre quelques montées et des descentes rapides mais sans difficulté technique. Virage à droite et l'horreur se laisse deviner au loin : entre les arbres, la route semble s'élever à la verticale ! Michel me met en garde, l'ascension est trompeuse, la pente continue au-delà de ce qu'on imagine. Ce ne seront finalement "que" 3 kilomètres, mais mon Garmin oscille souvent entre 13 et 15%. Je n'ai pas ma cassette 11-34 et ma cadence descend à 50 tr/min (Franck, ne hausse pas les sourcils !). Michel est parti devant et je n'essaie pas de lutter... Encore quelques kilomètres et nous sommes déjà de retour à la maison. Nous avons roulé seulement 32 km et nous ne sommes pas là pour nous amuser. Nous repartons donc pour une nouvelle boucle. Descente assez rapide vers Olloy puis remontée vers Oignies via un Ravel. La pente est régulière et modérée, entre 3 et 4%, et le chemin est mouillé et jonché de branches tombées au début de la nuit passée à cause d'un bel orage. Nous roulons côte à côte et parlons de choses et d'autres. 52 km et 920 m de dénivelé cette fois. Le week-end est terminé. La météo s'annonce plus froide, comme pour nous signifier que l'automne est bien là. Notre tête est remplie de souvenirs et de projets.