Thierry GEUMEZ

Bah, tu feras mieux l'année prochaine

Ah ! Tu fais aussi de l'équitation ?

Ta description du jeu vertical et du jeu horizontal est curieuse... Je suppose que le serrage des axes des roues est correct ? Puisque tu n'as détecté aucun jeu dans les roulements des roues, il te reste à vérifier le jeu dans la direction.

J'étais sceptique lorsque Sylvain disait que les Français sont trop assistés mais je découvre lors de mes séjours en France qu'il n'a pas tort. Et, c'est bien connu, plus on donne aux gens et plus ils réclament. Et puis, les Français (pas tous mais beaucoup) aiment râler

Si tes temps et les conditions d'ascension sont identiques, les puissances doivent l'être également. Tu as utilisé le même vélo, ton poids n'a pas varié, le vent était peu sensible... Soit, effectivement, la capteur de puissance est en cause, soit, moins probable, tes freins frottaint sur la jante ou tes pneus étaient dégonflés Autre source possible de différence : une forte irrégularité de l'allure. Mais tu ne sembles pas être un grimpeur qui procède par à-coups.

La puissance moyenne prend en compte les périodes de roue libre, en descente par exemple. Or, pédaler dans les descentes n'améliore que de très peu la vitesse moyenne. As-tu abordé ce parcours avec la même motivation chaque année ? Pour les calculs de puissance qui t'énervent tant, ils ne sont valables que pour des ascensions de côtes suffisamment pentues de manière à minimiser l'importance de la résistance de l'air qui, elle, est beaucoup plus difficile à estimer avec précision; ils ne sont jamais faits pour la totalité d'une course.

Je me souviens du col de la Liguière. C'était lors d'une sortie depuis Roussillon. Nous étions surpris de nous rencontrer entre Sault et le Chalet Reynard, toi descendant et moi montant, 5 jours après avoir fait ensemble (plus précisément ensemble au pied 🤣) l'ascension par Bédoin. 3 ans déjà, le temps passe vite !

Il y a, d'une part, une puissance maximale légale à ne pas dépasser, et d'autre part, une proportionnalité à respecter entre le couple appliqué sur les pédales par l'utilisateur et la puissance délivrée par le moteur selon le niveau d'assistance choisi. Je me rends compte que je connais bien la théorie sur la puissance, le couple, etc, mais que j'ignore comment tout ça est mis en oeuvre sur un VAE, en n'oubliant pas que le moteur peut se trouver dans le pédalier, la roue arrière ou la roue avant. Edit : la puissance peut aussi être mesurée via le courant débité : 1 watt = 1 volt x 1 ampère.

Pourquoi avoir limité l'assistance à 90% pour le niveau 3 ? Je me souviens que tu avais prétexté l'économie de la batterie mais je me demande si tu ne veux pas plutôt éviter qu'elle te dépasse trop facilement dans les côtes 😇 Je sais que tu me feras payer prochainement cette vilenie 🤣

J'avais interrogé un vendeur de chez Décathlon à propos de l'ancien VTTAE de ma compagne (moteur dans le moyeu arrière), il y avait selon lui un capteur de rotation dans le pédalier. Ce n'était donc pas une mesure du couple. Ma compagne se plaignait d'une assistance "on/off", ce qui rendait l'assistance un peu imprévisible et les manoeuvres à basse vitesse peu sécurisantes. Ce point aurait été corrigé sur les nouveaux modèles. Je suppose que les moteurs situés au niveau du pédalier ont une mesure du couple appliqué sur le pédalier par le cycliste, d'où une assistance plus fine, mais je n'ai pas étudié la question. Une différence pas vraiment anodine entre les moteurs dans le pédalier et ceux dans le moyeu arrière : la transmission s'use plus rapidement si le moteur est dans le pédalier puisqu'elle encaisse le couple du moteur + le couple du cycliste.

Et si j'étais constructeur (et non ingénieur), je prendrais les valeurs les plus favorables par rapport à la concurrence 😊 Quel conducteur parvient à atteindre les valeurs de consommation annoncées de sa voiture ???

Il faut garder à l'esprit que l'assistance légale est limitée à 250 W et que la puissance équivaut au produit du couple par la vitesse de rotation : 1 W = 1 Nm x 1 rad/sec (1 rad/sec = 9,55 tr/min). Concrètement, un couple maximal de 100 Nm ne fera pas avancer plus vite qu'un couple maxi de 50 Nm si l'assistance de 250 W est déjà atteinte. Il permettra néanmoins de rouler plus vite si la cadence de pédalage du cycliste est très basse, au point de ne pouvoir atteindre 250 W pour le couple donné (voir formule de la puissance), et donc aussi d'accélérer plus fort depuis l'arrêt.

Avec toutefois quelques réserves : "Cette observation a conduit au concept selon lequel peut-être 20 % des individus ne répondent pas à l’entraînement d’endurance avec l’augmentation prévue de la condition cardiorespiratoire. On dit que ces personnes ont une capacité d’entraînement extrêmement faible, voire insuffisante. D’autres ont fait valoir, par le biais d’études d’entraînement plus petites et d’au moins une méta-analyse, que ce manque apparent d’aptitude à l’entraînement est spécifique au contexte, et qu’avec une combinaison d’entraînement plus prolongé et/ou plus intense, des réponses marquées peuvent être observées chez pratiquement tous les individus par ailleurs en bonne santé"

Ca dépend du potentiel du cycliste. Certains gars ont beau s'entraîner, leur puissance reste limitée et leur coeur est bien obligé de monter dans les tours pour rouler à une allure modérée pour d'autres. Imaginons que tu roules avec un groupe de pros. Eux à 120 pulsations par minute et toi à 160. Analyse des paramètres après la sortie : "Sylvain, ce n'est pas normal, tu dis que tu roules régulièrement mais ton coeur est vraiment trop rapide. Faudrait que t'ailles voir un cardiologue" 🤣

Ca me rappelle Eric Hennuy. J'avais organisé une sortie avec Franck P., Jérémie L. et Michel D. Eric est passé devant pour tirer le groupe, on suivait comme on pouvait... et on a décroché au bout d'un kilomètre alors qu'il se promenait véritablement. Quand il s'est retourné, nous étions à 100 mètres et il était sincèrement étonné. La vie est vraiment trop injuste 😭

La vélocité demande surtout de la coordination neuromusculaire et on ne la perd pas en vieillissant si on l'entretient. Par contre, les muscles fondent et la force diminue avec l'âge. Le travail de la force (en salle) serait donc particulièrement utile pour les "vieux". J'y songe... mais je remets toujours au lendemain. On ne peut pas empêcher la chute mais rien n'interdit d'essayer de la ralentir 😎

C'est bon signe ! 🤣

Alternes-tu les sorties "lentes", en endurance fondamentale, et les sorties intenses, ou roules-tu toujours à une allure "rapide mais pas trop" ?

As-tu déjà fait tes courses au supermarché dès l'ouverture du magasin ? Les vieux sont devant le volet baissé avec leur caddie 10 minutes à l'avance...

Avec les yeux !

Certains boîtiers se montent avec la cuvette droite en butée contre le cadre pour garantir le respect de la ligne de chaîne et la cuvette gauche est serrée ensuite pour empêcher le jeu longitudinal, mais tes photos ne montrent rien de tel. Reste à savoir si le boîtier est symétrique et peut être monté à l'envers... impossible de répondre sans démonter.

Le boîtier utilisé ne dépend pas du pédalier mais du cadre. Les boîtiers "italiens" se vissent dans le sens horaire des deux côtés, il est donc possible de les intervertir, même si ce n'est pas prévu. Sans doute une erreur de celui qui a installé ce pédalier

J'étais d'abord allé chez un ostéopathe 5 jours après le début des douleurs mais ça n'a donné aucun résultat. J'ai pris ensuite rendez-vous chez un neurologue qui a diagnostiqué une cruralgie et m'a prescrit une IRM. En discutant du protocole avec ma soeur (infirmière en orthopédie), le problème était "mécanique" (rétrécissement du canal lombaire) et le seul remède selon elle était une opération chirurgicale pour libérer les nerfs coincés. Peu emballé par cette perspective, j'ai alors entrepris des étirements. Ce qui m'a "libéré", c'est de me relâcher complètement en étant couché sur une grosse balle en mousse placée dans le dos, au niveau des dernières vertèbres lombaires. Mais c'était réalisé "à l'instinct", sans connaissances en kinésithérapie . Je considère que j'ai eu du bol. Les douleurs se sont atténuées assez rapidement et j'ai récupéré la totalité de ma force musculaire en un mois et demi (je peux l'estimer précisément avec mes pédales Favero Assioma). Des exercices de kiné auraient peut-être donné le même résultat mais je n'en saurai jamais rien.

Lorsque j'ai repris le cyclisme, il y a plus de 30 ans, je respectais la règle EJ x 0.885 pour la hauteur de selle, et il ne m'était pas évident de tenir le cintre (les compacts n'existaient pas à l'époque) en bas. Actuellement, avec des pédales plus basses il est vrai, ma selle est 2 cm plus basse et cela me laisse plus de liberté pour baisser le cintre.

Bonjour Jean, Il n'est jamais évident de retrouver exactement les mêmes réglages lors d'un changement de vélo. Par ailleurs, une selle différente implique très souvent de modifier légèrement son réglage et la forme du cintre et la position des cocottes ne sont pas identiques... Bref, tout ça demande d'être affiné. Ensuite, il faut laisser ton corps s'habituer à la nouvelle position, ce qui signifie de réduire un peu les distances et l'intensité des sorties. Mais, comme dit le kiné, tes douleurs ne sont pas forcément liées au changement de vélo. Personnellement, j'ai connu le même genre de douleur au mois de janvier alors que je roulais sur mon vélo habituel : bas du dos à gauche, quadriceps gauche (douleur + perte de force). Une IRM a révélé un rétrécissement du canal lombaire, d'où pincement du nerf crural. Je me suis contenté de faire des étirements et de la gymnastique douce pendant quelques temps et la douleur a disparu. Jusqu'à quand ? Je n'en sais rien.