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Thierry GEUMEZ

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Tout ce qui a été posté par Thierry GEUMEZ

  1. Bien sûr que j'ai provoqué. Je ne crois pas à "une autre classe d'humains", seulement à des humains diversement doués. Mais la réalité du dopage rend difficile l'estimation réelle du potentiel "naturel" de l'élite sportive... et gâche mon plaisir à regarder leur spectacle au point que je m'en désintéresse de plus en plus.
  2. Merci, c'est plus clair comme ça. La vue baisse à mon âge 😆 Tu m'obliges à modifier mon point de vue : vu que Coppi ne cachait pas son recours régulier aux amphétamines et vu que son potentiel n'était pas nettement inférieur à celui des champions plus modernes, on doit conclure que les produits actuels ne sont pas vraiment plus efficaces que les amphétamines 😛
  3. Je suis peut-être bouché mais je n'ai pas compris
  4. Tout-à-fait, tu ne coupes pas le pivot avant d'être certain et tu t'octroies même une possibilité de remonter un peu... une façon de penser à l'avenir. C'est toujours mieux quand tu as pris soin de choisir un cadre dont la hauteur de douille correspond à tes réglages de position, mais c'était déjà valable avec les potences à plongeur. ... Je n'avais pas vu que Christian avait déjà abordé ce point
  5. Tu évites de répondre. Pourquoi ?
  6. Je vois mal une potence à plongeur dans un pivot en carbone 😬 Si on part du maximum habituellement recommandé de 3 cm de bagues avec le système headset, penses-tu qu'on avait une plus grande plage de réglage autrefois ? Je me souviens que Pantani a roulé avec une potence à plongeur rehaussée par l'ajout d'une bague entre le roulement supérieur et le contre-écrou, ce qui signifie que la partie filetée, donc fragilisée, du tube de fourche était rallongée de la même valeur que la hauteur de la bague... pas très sécurisant comme montage.
  7. Finalement le summum des années open bar sur EPO on ne remarque même pas de grosse différence sur les moyennes. Et donc, le dopage ne servirait à rien sauf à rassurer les sportifs qui doutent de leur potentiel ?
  8. Quand je lis ta dernière intervention et Mais tes "smicards" ont ils gagné des Tours de France en faisant le métier très durement ?, il y a quand même une sacrée évolution. De même que la différence est essentielle entre tenter de comprendre la personne qui a commis un délit et faire l'apologie provocatrice de la "débrouillardise". D'accord bien évidemment pour le droit à la défense pour tous, quel que soit leur crime. Mais ça nous éloigne de Cantat ou d'Armstrong ! Je ne trouve pas, bien au contraire.
  9. Mais tu as abandonné la discussion sur le fil en question Je me souviens que tu répondais à un autre forumer à propos des différences génétiques. Tu avais livré un lien pour réfuter ces différences si j'ai compris correctement. Mais je ne sais plus le titre de ce post que j'ai effectivement abandonné en cours de route. Dans ma dernière intervention, j'exprime à demi-mots les doutes que laisse planer le dopage dans mon esprit, tout simplement. Décennies après décennies, on nous rebâche le même discours : "effectivement, on se dopait avant, mais ce n'est plus pareil, le cyclisme est à présent plus propre". Et lorsqu'on objecte les performances toujours améliorées, c'est la même litanie de l'évolution du matériel, des revêtements routiers et des méthodes d'entraînement. Alors, oui, je suis difficile à convaincre. Entre un Tour de France de Fausto Coppi à 33 km/h et celui de Lance Armstrong à 42 km/h, la différence est énorme ! Ceci étant dit, je n'ai personne "dans le collimateur" et je ne me permettrais pas d'accuser quiconque sans preuve. Disons que le passé en la matière et certaines observations personnelles (donc à un très petit niveau) m'autorisent à un "scepticisme de bon aloi" 😉.
  10. Plus rapide et plus risqué : le hold-up, la belle attaque de banque !
  11. "Le dérangement moral qu'ils occasionnent à d'autres" ??? Je te trouve écoeurant. Parlerais-tu ainsi s'il s'agissait de ta fille ? Par ailleurs, je n'ai jamais parlé de "punition".
  12. Aucune tricherie, hélas, n'effacera une enfance malheureuse... Mais comment savoir ce que tu penses réellement derrière ton masque de provocateur ? Quant à Bertrand Cantat, il a été jugé, a purgé (une partie de) sa peine. Il a comme tout être humain le droit de commettre des erreurs... et d'exprimer des regrets par rapport à ses erreurs. Ce qui dérange certaines personnes, c'est qu'il semble avoir repris la vie "comme si de rien n'était". Il ne semble pas transformé par ce drame. Je me trompe peut-être, la vie publique n'est pas forcément le reflet de la vie privée.
  13. Il n'a jamais été dit que tu devais produire 900 W. Si tu es en descente et bénéficie d'un bon vent arrière, certains watts sont fournis par les éléments naturels. Les valeurs que j'ai avancées doivent être également réduites en cas d'utilisation d'un vélo de type CLM qui réduit la résistance aéro.
  14. Allons Christian... Tu m'as critiqué sur mes calculs et j'ai déformé tes propos... Restons zen ! Mes calculs m'amusent et ne me font pas avancer moins vite. En quoi est-ce un inconvénient de comprendre les phénomènes en jeu lorsqu'on fait du vélo. Où est le problème ?
  15. Tout dépend du niveau où l'on se situe. Pour celui qui joue le classement dans les cyclosportives ou les courses, il s'agit de ne jamais être décroché et le braquet maxi ne doit pas être un facteur limitant. Pour un cyclo "moyen", il y a plus de temps à gagner dans les montées que dans les descentes, tu l'as remarqué toi-même. Quelques chiffres pour illustrer : par vent nul et en prenant le guidon en bas, il faut environ 530 W à 50 km/h et 900 W à 60 km/h. Cela donne une idée de l'effort à fournir pour passer de 50 à 60 et il devient plus rentable de se laisser descendre en roue-libre en adoptant une position aérodynamique dès que la pente s'accentue plutôt que de s'épuiser pour gagner 1 minute sur la descente d'un col.
  16. Tu parlais plus haut de braquets grand public polyvalents et tu fais ta démonstration en prenant l'exemple des coureurs...
  17. Mais dans toutes ces catégories il n'y a déjà pas beaucoup de watts sur longue durée, mais il y en a encore moins en fin de course ou c'est plutôt sauve qui peut. Ta description correspond à ce que je vois à un niveau "humain". En observant les pros qui sont capables de placer de grosses attaques à la fin d'une course longue et exigeante, on peut se demander si on est toujours sur la planète terre...
  18. Aujourd'hui, cyclo moyen, 336W sur 4mn au mieux pour 71kg. Donc, 350W sur 10mn, en effet, ça commence a être sympa pour quelqu'un qui ne fait pas 80kg ou plus. J'essaie de résumer : tu trouves sympa ceux qui sont plus forts que toi ? 😉
  19. Je dois reconnaître que tu n'as pas entièrement tort... les contradictions ne m'épargnent pas totalement. Mais de là à appeler la poudre décath "poudre miracle", tu pousses le bouchon un peu loin Michel 😉 Une longue sortie avec du dénivelé est exigeante du point de vue énergétique (environ 500 kcal/h en ce qui me concerne) et le moteur doit quand même être alimenté. Si tu ne bois que de l'eau claire, je suppose que tu compenses par un petit supplément solide.
  20. quand je lis tout tes calculs je ne comprends pas... Ce n'est pas grave Christian 😇
  21. Le "grand public" ne développe pas 350 W pendant 5 min 😬. Si tu le peux, estime-moi heureux et remercie la vie ! 😄 Comment faisaient les pros lorsqu'ils étaient "limités" à 53x13 ou 53x12 ?
  22. Voilà ENFIN le type de raisonnement qui m'apprend beaucoup Certains me trouvent ennuyeux de trop souvent calculer, mais nul n'échappe aux lois de la physique...
  23. Avec des jantes carbone le latex est à proscrire (même interdit sur mes Bora). De toute façon un éclatement à cause de la chaleur m'a définitivement détourné de cette matière il y a fort longtemps... J'ai utilisé sans problèmes des chambres en latex dans les années 90. Vittoria, Michelin et une autre marque (hollandaise) dont j'ai oublié le nom. La plus grande élasticité de ce matériau permet plus de confort, de rendement, et une perte de pression plus lente lors de la perforation avec des objets très pointus comme des épines, avec comme contrepartie l'obligation de regonfler avant chaque sortie à cause de la porosité du latex. Le risque prétendument accru d'éclatement m'a fait écarter de ce type de chambre au bout de quelques années (on ne parlait pas encore des jantes en carbone à l'époque), mais je m'interroge encore aujourd'hui sur les vraies raisons de ces éclatements : comment une chambre pourrait-elle éclater si elle est toujours maintenue par le pneu qui l'entoure ??? En dehors de la crevaison par perforation, je redoute le cisaillement de la chambre autour du trou de la valve : j'ai en mémoire le témoignage de mon père qui a retrouvé la valve d'une chambre arrachée et bloquée dans la tête de gonflage de sa pompe en préparant son vélo pour grimper le Ventoux. Un jour avant, la valve tenait encore... J'imagine avec effroi la perte d'une valve dans une descente à 70 km/h 😲
  24. Ton questionnement sur le choix des plateaux mérite d'être développé. 1) En simplifiant, la puissance brute du cycliste détermine sa vitesse sur le plat. Ton gabarit est "généreux", on peut donc supposer que tu disposes de pas mal de watts sous le capot. Tu ne dois pas avoir de difficulté à mettre le groupe en file indienne derrière toi. Ton braquet maxi devra en tenir compte. 2) Dans les côtes un peu sérieuses, c'est le rapport puissance/poids qui importe. Tes petits copains qui suaient et tiraient la langue derrière toi sur le plat te voient ramené à leur niveau. Tu te sens tout-à-coup redescendu sur terre. Il te faut un braquet mini plus ou moins équivalent à celui des autres cyclistes de ta catégorie d'âge ou de niveau. Ce qui précède justifie que ta gamme de développements soit plus étendue que celle d'un petit cycliste, peu rapide sur le plat en raison de son petit moteur, mais avançant honnêtement dans les côtes s'il est léger. Concrètement, tu devras accepter un plus grand écart entre les plateaux si tu veux couvrir tes besoins sur terrains accidentés. 3) Reste à gérer l'écart entre les plateaux... Un changement de plateau réclame logiquement dans le même temps un changement de pignon pour éviter une rupture de rythme. Si la cassette est resserrée, du style 11-23 ou 11-25, le passage de 52 à 36 à l'avant nécessite de redescendre de 4 ou 5 pignons à l'arrière; c'est beaucoup, c'est contraignant et ça prend du temps. Avec une cassette 11-30 ou 11-32, il suffit de passer 3 vitesses à l'arrière pour assurer la continuité des développements. Un faible écart entre les plateaux (10 ou 12 dents) conviendra bien aux cassettes resserrées... et un écart important (16 dents) ne sera pratique qu'avec une cassette étendue.
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