Thierry GEUMEZ

Ce sont donc de bonnes nouvelles. Courage pour la poursuite de ton traitement, Serge !

Bonjour Jalabert, Pour qu'on puisse t'aider, tu devrais dire quelles roues et quel groupe tu utilises actuellement

Pour bien conseiller, il faut souvent et surtout bien questionner.

Ton explication "généraliste", bien que pleine de bon sens, ne répond hélas pas à mes interrogations. J'ai l'habitude de participer à ces randos ou cyclosportives depuis la fin des années 90 et je m'entraîne régulièrement. De plus, je choisis maintenant de plus petits parcours que ceux auxquels je prenais part il y a seulement quelques années, preuve que j'adapte mes ambitions à mes moyens.

Tu n'as pas l'air de bien comprendre, Jean-Pierre. Lorsque je suis fatigué, comme hier par exemple, ce n'est pas par manque d'entraînement. Depuis que je fais du vélo, j'ai quand même appris à me connaître. Et tout le monde n'a pas tes capacités de récupération exceptionnelles 😉

Quoi, tu veux dire que j'ai une bonne descente ??? 😈 Je ne pourrai hélas pas venir avec vous en Alsace. Je vais en Deux-Sèvres le 15 mai puis je voyage en Espagne à partir du début du mois de juin.

Je suis plus régulier que toi dans ma pratique et je roule environ 10.000 km/an depuis un bon moment. Je participe aux mêmes randos ou cyclosportives année après année et j'ai donc des repères qui me permettent de me situer. Je constate comme toi des moments de forme ou de fatigue qui ne dépendent pas seulement de la quantité ou l'intensité de mes sorties. Après tout, nous ne sommes pas des robots.... Et, pour répondre spécifiquement à Bruno, je réduis les distances des "épreuves" alors que mon kilométrage annuel ne varie pas vraiment, la preuve que je ne me lance pas dans des défis disproportionnés par rapport à mon entraînement. Je choisissais les distances intermédiaires ou les longs parcours autrefois. Ici, j'ai pris le 80 km de LBL (régulièrement participé au "150" dans le passé), 120 km le 1er mai sur un parcours moins exigeant (j'ai fait souvent le 150 km, même le 220 il y a 20-25 ans). Lorsque tu affirmes que la succession des périodes de grâce ou d'abattements ne dépendent pas de l'âge ou de l'entraînement, et je suis en grande partie d'accord avec cela, tu occultes que les performances déclinent avec l'âge. Globalement, je sens nettement que je récupère moins bien et ce n'est pas seulement un petit passage à vide. Si l'âge ne l'explique pas, ce serait une maladie indétectée. Je préfère finalement l'âge 😉

Nous ne sommes pas médecins, Serge. Je suppose que ces valeurs résultent des traitements suivis ces derniers mois. Dis-nous si les résultats sont encourageants.

C'est embêtant parce que si on prend le temps de récupérer... il ne reste plus beaucoup de jours pour s'entraîner. J'ai fait Liège-Bastogne-Liège le 22 avril, 2 sorties plus calmes dans la semaine suivante puis Mons-Chimay-Mons le 1er mai... et petite forme aujourd'hui. Il me reste 9 jours pour retrouver une condition décente avant la cyclo "La Magnifique" (beaucoup de dénivelé). La vieillesse est un naufrage !

Difficile de mieux exprimer tes doutes ! 🤣

Je te renvoie à ma réponse de dimanche à 13h48

La vie nous dépouille peu à peu de nos illusions 😊

Ca ne me laisserait qu'une semaine pour récupérer après la Magnifique. En même temps, je n'aurai pas d'autre objectif avant la Vélomédiane et j'aurai 3 semaines sans vélo en juin. On verra... 😉

Effectivement, les restos sont plus chers en Belgique. Complètement hors sujet mais puisque tu parles des moules-frites... J'étais invité par un club de ma région qui organisait une virée à vélo en France, les accompagnateurs/trices dans un autocar, arrivée à la côte et repas du midi au restaurant. Beaucoup choisissent les moules et un participant explique que les moules de petite taille ont plus de goût que les grosses. Un autre répond aussitôt pour se plaindre : "ben ça, je n'ai vraiment pas de chance !". Sa femme se met à rougir et sa fille de 17-18 ans l'engueule : "papaaa !". Petit moment de silence à la table...

21°C annoncés pour jeudi. En attendant... je me repose 😊

On dirait que tu te remets à rouler plus régulièrement, je me trompe ? Tu m'accompagnes à la Magnifique le 13 mai, je vise le 125 km ?

Bruno, lorsque tu dis avoir repris assidument l'entraînement cycliste depuis 5 ans et performer encore honorablement au regard de collègues plus jeunes, je te crois sans restriction. Mais cela ne nous dit pas de quoi tu aurais été capable en suivant le même entraînement à 30 ans, ni le niveau des jeunes collègues auxquels tu fais allusion.

Des différences individuelles existent, comme en toutes autres choses, mais la réalité est un peu moins favorable que tu sembles le croire. D'après les chiffres publiés par Bernard Moreau (conclusions de Shroeter-Jensen https://www.velo101.com/forum/topic/13434-âge-performance-selon-helge-shroeter-jensen/#comments), un cycliste développant 327 W à 30 ans peut espérer être statistiquement encore à 205 W à 74 ans, en supposant qu'il continue à s'entraîner régulièrement. Cela se ressent modérément (environ 42 -> 37 km/h en roulant seul) sur le plat mais impossible de ne pas s'en rendre compte sur une pente de fort pourcentage (une ascension réalisée à 16 km/h à 30 ans le sera à 10 km/h à 74)

Les SLR existent également en 145 mm de large

Je suis sûr que ça va t'intéresser : https://cycles-bentoline.com/decouvrir-le-velo-couche/aerodynamisme-et-performances/

Dans cette optique, les Canyon Aeroad équipés de roues de 62 mm de hauteur ont un pneu de 25 à l'avant et 28 à l'arrière. L'optimisation aérodynamique pose néanmoins un problème : la roue avant joue un rôle plus important que l'arrière, il est donc logique qu'elle soit haute... mais cela pénalise la maniabilité et même la sécurité par vent latéral.

Tu nous avais caché que tu as un moteur électrique dans le pédalier ?

Non mais je rêve, ne tenterais-tu pas de me provoquer ? Et non, je ne referai pas les calculs de résistance aéro et tout le toutim ! 😜 Je t'ai montré dans les descentes de LBL que les roulements céramique ne servent à rien.

Plutôt bien. J'ai pris un départ prudent (le souvenir des crampes à la fin de LBL a produit ses effets, à tel point que ma moyenne n'était que de 22,5 km/h à Beaumont avec un vent globalement favorable. Puis je suis rentré progressivement dans le rythme et j'ai même pu suivre un petit groupe de 5 cyclos après qu'ils m'aient dépassé et la moyenne est remontée à 25,5 malgré le vent de face. Cette sortie avait pour but de me rassurer et aussi de me préparer pour la Magnifique. Avec les années, le progrès ne consiste plus à améliorer les performances mais à ralentir le déclin 😎

Sur sol adhérent, c'est le frein avant qui fait la majorité du boulot en raison du transfert de masse créé par la décélération. Si le sol est glissant, la décélération est faible, sinon les roues dérapent, et la répartition avant/arrière est plus équilibrée. Sur les voitures, il y a de plus gros disques à l'avant, parfois ventilés de surcroît, et sur les motos, c'est souvent double disques à l'avant et simple à l'arrière.