Thierry GEUMEZ

Une plus grande couronne ne nécessite une chaîne plus longue qui si elle était déjà un poil trop courte avec l'ancienne cassette. Il faut vérifier que la chaîne soit encore en tension sur la position "petit plateau/petit pignon".

Quels étaient les plus gros pourcentages hier ? Je me méfie de tes conseils en matière de braquets : tu avais monté la Roche aux Faucons sur le 23, oubliant que tu avais un 25 😉

La version longue est prévue pour un pignon de 32 au maximum et ça ne signifie pas que le dérailleur ne fonctionnera pas avec une autre cassette, comme une 11-25 par exemple. Pour l'écartement entre le galet supérieur et le pignon, je ne vois pas d'autre vis que celle à laquelle tu fais allusion. En dernier recours, tu peux ajouter un road link entre le cadre et le dérailleur pour éloigner ce dernier du pignon : https://www.probikeshop.fr/patte-de-derailleur-wolftooth-roadlink/177735.html Concernant la longueur de la chaîne, elle est logiquement plus importante avec le dérailleur longue chape qu'avec le modèle petite chape, également si tu ajoutes un road link, mais il n'y a pas lieu de la modifier si tu changes de cassette. Tu peux vérifier les deux situations extrêmes (même si elles ne sont pas recommandées en roulant) : - petit plateau/petit pignon => la chaîne ne doit pas pendre, elle doit être en tension - grand plateau/grand pignon => la chape du dérailleur ne doit pas être trop tirée vers l'avant, le galet supérieur ne peut entrer en contact avec le pignon. Lorsque tu es sur "grand plateau/petit pignon", le train de galets doit être presque vertical (le galet inférieur légèrement plus reculé que le supérieur est préférable à la situation inverse)

Le dérailleur 105 RD 5701 existe en deux longueurs de chape, c'est la version longue qui accepte le pignon de 32 dents. Voici un lien avec les photos qui montrent la différence : https://www.bike-components.de/fr/Shimano/Derailleur-Arriere-105-RD-5701-10-vitesses-p32530/

Les chevaux réclament leur picotin d'avoine... et d'oxygène ! Si t'as pas les guiboles, il faut quand même un bon VO2 max pour avancer vite 😉

Dans les années 70, j'avais remplacé mon 52-42 d'origine par 53-40. 14-23 à l'arrière. Je pesais seulement 54 kilos à cette période, ça aidait pour les montées 🤣

La question des développements a été abordée hier sur Eurosport. Roglic avait pris pour la dernière ascension le vélo qu'il utilisera également aujourd'hui. Transmission Sram mono plateau, 40 à l'avant et cassette 10-44. Eddy Merckx a aussi répondu par SMS à Philippe Gilbert qui s'interrogeait sur ses braquets de 1968 : 44 x 26 pour les pentes les plus abruptes (seulement 5 pignons) 😉 Edit : Michel est un grand admirateur d'Eddy. Faut-il trouver là l'explication de son goût immodéré pour les gros développements dans les montées ?

Berny est obligé de provoquer pour exister. Il me fait un peu penser à Ber... nard Vaillant, en moins virulent pour ne pas subir la sanction de la modération actuelle.

Si le haut de la fourche entrait en contact avec le bas de la douille, tu devrais sentir que la direction ne peut pas tourner librement et tu entendrais un bruit de frottement. Tu peux également vérifier si le haut du pivot n'entre pas en contact avec le dessous de la coupelle supérieure : lorsque les deux vis de la potence sont desserrées et la vis de précontrainte serrée, la potence ne peut pas tourner librement autour du pivot, tu dois sentir une résistance assez marquée. Si ça tourne librement malgré le serrage de la vis de prėcontrainte, il faut ajouter une entretoise entre le dessus de la potence et la coupelle supérieure

La coupelle sert uniquement à précontraindre le jeu de direction et se centre par rapport à la potence (ou par rapport à l'entretoise qui est éventuellement placée par-dessus), et non par rapport au jeu de direction. Ce qu'il faudrait vérifier, c'est si le pivot est bien dans l'axe de la douille de direction.

Sur le principe, le réglage n'est pas différent de celui de ton pédalier Shimano : tu serres la vis de précontrainte pour éliminer le jeu puis tu serres les deux vis de la manivelle. Si ce qu'Alain a dit précédemment est exact, les deux vis se retrouvent desserrées après la sortie. C'est précisément autour de cette question qu'il doit se concentrer : pourquoi les vis se desserrent-elles ? Il n'y a pas beaucoup de possibilités : soit les filetages sont morts (et les vis tournent indéfiniment sans atteindre le couple de serrage), soit le pivot s'écrase, les couches de carbone sont délaminées (et la déformation est visible lorsqu'on retire la potence), soit la potence est en train de céder au niveau de ses attaches de serrage (et des fissures apparaissent autour des zones de serrage des vis). Ce qui complique la tâche lorsqu'on nous soumet un problème technique, c'est que la personne en difficulté est incapable de regarder où il faut ou ne croit pas utile de regarder où on lui demande de regarder... parce qu'elle n'a pas les compétences suffisantes en mécanique. Dans le cas d'une direction, ça fait peur, la chute est possible au bout des égarements. "L'homme sage est celui qui connaît ses limites" (j'adore cette réplique que Clint Eastwood répète sur un ton pince-sans-rire lorsqu'il incarne l'inspecteur Harry et dézingue un "méchant" trop sûr de lui).

Michel, le jeu ne se règle effectivement pas au moyen des vis de serrage, mais du jeu apparaît obligatoirement si ces vis se desserrent.

Bonjour Alain, J'ai des fourches avec pivot en carbone depuis 2004 et n'ai jamais connu ce souci. Tu dis dans ton message précédent que les 2 vis de la potence se desserrent, ça n'a rien à voir avec le pivot, sauf s'il est écrasé/fissuré, mais avec la potence ou son serrage. La potence présente-t-elle des signes de fatigue, une déformation, une fissure à proximité des 2 vis ? Impossible d'en dire plus sans avoir vu ton vélo. Demande à un vélociste si tu ne parviens pas à résoudre ce problème. Et n'oublie pas que ta sécurité est en jeu.

Cette méthode prend en compte l'usure de la chaîne ET celle du plateau. Je suis trop pointilleux pour m'en satisfaire 😉

Il faudrait que je compare la largeur intérieure des chaînes 10 et 11 vitesses mais la chaîne 11 V n'est pas plus fragile que la 10 V. Si on suit ton raisonnement, la chaîne 13 vitesses du groupe Campa Ekar devrait être encore plus fragile et un cycliste puissant risquerait de la casser lors d'une accélération ou un sprint. Une chaîne plus étroite, ce sont des axes et des rouleaux plus courts mais ça ne fragilise pas les plaquettes et les axes.

Deux causes possibles : soit tu ne serres pas assez fort, soit les filetages des vis et/ou de la potence sont morts. Pour le serrage, la clé dynamométrique devrait t'aider. Si les filetages sont foutus, il faudra remplacer la potence. Mais ne cherche pas plus loin, tu n'auras plus de problème lorsque le serrage des deux vis ne se modifiera plus pendant tes sorties.

Les cales sont des "consommables", donc sujettes à remplacement. Si les cales Garmin étaient indispensables au bon fonctionnement des capteurs de puissance intégrés aux pédales, je suppose que Garmin n'est pas malicieux au point d'oublier de le spécifier et que tu l'aurais vu dans la notice. 99 chances sur 100 que tes cales Shimano iront sans problème.

A question un peu bête réponse un peu bête : dans la boîte, il n'y avait pas un guide d'installation ou le renvoi à une adresse internet ?

Bonjour Chris, Tu te demandes si c'est important ? Imagine qu'on oblige deux marathoniens, l'un mesurant 1m60 et l'autre 1m90 à réaliser leur performance en respectant une foulée de 1 mètre... Au-delà de la longueur des jambes, il y a aussi le style personnel qui joue un rôle. C'est comme pour les développements, certains tournent les jambes à 70 tr/min dans l'ascension d'un col et d'autres sont à 90 tr/min. Finalement, le cycliste doit-il s'adapter à son vélo ou le vélo devrait-il être adapté au cycliste qui l'utilise ? Il est vrai que les pédaliers Shimano, Campagnolo ou Sram sont proposés majoritairement dans des longueurs comprises entre 170 et 175 mm mais d'autres marques ont une offre plus étendue. Spécialités T.A. par exemple va de 155 à 180 mm. La raison de cette limitation chez les grands constructeurs est surtout économique parce qu'il est moins coûteux de gérer un plus petit nombre de références.

Je ne me souviens plus de l'endroit où la photo de mon avatar a été prise, je vois seulement que ma commande précédente chez Sportograf se rapporte à Tilff-Bastogne-Tilff 2019. Edit : j'ai retrouvé la photo de mon avatar, c'était lors de Tilff 2018 - 168 km mais pas de trace sur mon compte Sportograf. Le vélo est différent (CKT) :

Je préfère les descentes 😈

Tu as résisté très longtemps mais tu as fini par céder. Reste plus qu'à mettre un groupe Record 😜

Salut Guillaume, Tu as essayé une potence plus courte, tu as avancé et reculé ta selle, mais rien n'y fait. Un membre du forum a évoqué le cintre peut-être trop bas : une voie à explorer. Tu dis que ta hauteur de selle est correcte... Peut-être, à voir. Avant d'aller plus loin, je suppose que tu ne ressens pas ces douleurs en dehors du vélo, sinon une visite chez un ostéopathe pourrait éviter de partir sur de mauvaises pistes. Difficile d'en dire plus sans t'avoir vu pédaler sur ton vélo. Pourrais-tu éventuellement poster quelques photos de profil, habillé en cycliste + chaussures cyclistes, appareil photo pas trop rapproché du vélo et situé à environ 1 mètre de hauteur, mains aux cocottes et mains au bas du cintre, pédale (celle du côté de l'appareil de prise de vue) au point le plus bas ? Je te propose aussi deux petits tests qui te permettront de sentir si les réglages de ta selle n'engendrent pas des tensions inutiles liées à la posture. J'aborde en priorité la question de la selle parce qu'elle doit être réglée avant le cintre. - dans une pente pas trop pentue, peux-tu lâcher (ou presque) le cintre sans tomber/glisser vers l'avant ? - la position "mains au bas du cintre" est-elle (globalement, pas seulement pour le haut de ton dos) plus ou moins confortable ou franchement inconfortable ? Ton postérieur reste-t-il calé au fond de la selle ou ton périnée vient-il buter sur le bec de selle ?

Impossible d'y échapper si on n'a pas décidé de se suicider jeune. Merci pour ton accueil, Jacques 😉

J'y ai pensé sans oser en parler. La perte d'une personne aimée ne s'oublie jamais. Mais le chagrin s'atténue avec le temps. Prends ton temps. Tu vas y arriver, tu peux me croire...