Nicolas JOARY

"La majorité, il n'y a que ça de vrai. Mets dix savants d'un côté et onze imbéciles de l'autre, les imbéciles l'emportent" (J. Brel dans "Mon oncle Benjamin")."

Dans une interview, Eddy Merckx a un jour déclaré que c'était les deux évolutions d'équipements dont il aurait vraiment aimé disposer à sa grande époque : les pédales automatiques et les vitesses intégrées aux poignées de freins.

Ce qui frappe le plus, sur ce beau vieux vélo, c'est la forme du cintre. C'est radicalement différent de ce qu'on nous propose actuellement sur les nouveaux vélos ! J'ai roulé avec ce type de cintre il y a bien bien longtemps ; je n'ai plus grand souvenir des sensations offertes, mais même si j'en avais, ce serait très biaisé de prétendre que c'était bien ou pas bien, car j'étais jeune et sans arthrose, à l'époque. 😁 Je me souviens quand même que la position "mains en haut" était beaucoup plus utilisée à l'époque ; alors que de nos jours, on est le plus souvent sur les cocottes.

J'en suis à une moyenne de 1335m+/100km depuis le début de l'année. C'est donc du vallonné. Il faut aussi rappeler que, pour la plupart d'entre nous, les parcours nous ramènent presque toujours au point de départ. Ce qui nous fait logiquement D+ = D-. Dans ces conditions, il faut vraiment de très grosses montées pour arriver à une sortie à 3% de D+.

Utilise CECI, Pierre-Yves. Avec les tailles de pneus, je suis persuadé que tu as plus ou moins les mêmes braquets (avec peut-être des combinaisons différentes).

Reviens, Antoine ! Reviens ! C'était pour rire, hein !

Bien ensoleillé, mais frais ce matin sur l'Enclave des Papes. Toujours un peu de vent qui accentue la fraîcheur ressentie. Actuellement 15°C sous abri. Peut-être toucherons-nous les 20 cet après-midi.

J'ai pris l'habitude d'aborder le problème dans l'autre sens : quel est le plus grand braquet dont j'ai vraiment besoin ? Je m'efforce alors de virer tout ce qui est plus grand, au besoin en changeant de pédalier, ce qui me permet généralement de monter plus petit à l'autre bout. Je ne dis pas qu'il faut faire comme ça, mais c'est une méthode comme une autre. J'ai remarqué que, le plus souvent, c'est le pédalier le problème et que, faute de le résoudre, il se reporte sur la cassette et le dérailleur arrière.

À quel pourcentage de D+ considère-t-on qu'un parcours est (moyennement) vallonné ? Et de moyenne montagne ou de haute montagne ? 1000m+ / 100 km, soit 1% de D+, c'est du vallonné ?

J'approuve tes observations. Je pose rarement les mains en haut de mon cintre de 42cm pour cause d'inconfort. Soit elles sont trop rapprochées, soit elles sont trop à l'étroit dans la courbe. Je grimpe donc souvent mains aux cocottes ou tout en bas du cintre. En danseuse, il est bien plus facile de balancer ma randonneuse avec son cintre plat recourbé et ses deux paires de "bar-ends" (le bras de levier étant plus important) que mon "route" avec son cintre plus étroit. J'ai légèrement tourné les poignées de freins vers l'intérieur, sinon mes poignets se trouvaient trop "cassés" en position de freinage mains en bas. Peut-être que mes coudes sortent un peu dans cette configuration, ce qui serait logique, comme l'observe Thierry, mais je n'ai pas vérifié.

Tant que l'armée chinoise se contente de manœuvres, oui.

Et c'est important pour quelqu'un qui roule très souvent sous le niveau de la mer ! 🤪

Comme prévu, le mistral a déblayé un peu le ciel hier, mais nous en sommes restés à environ 15 degrés à Valréas. Nous avons bien bossé l'après-midi, avec rangement de 4 stères de bois en prévision des effets du réchauffement climatique. 😂 Quelques gouttes par endroits cette nuit, mais le matin le mistral s'était apaisé, il faisait 10°C, j'ai pu sortir tôt sur des routes encore un peu humides par endroits. Le mistral s'est rapidement manifesté, nous aménageant de belles éclaircies ; et il fait actuellement 15°C sous abri.

Oui, un peu frais, en effet ! 🤪

Tu résumes tout en quelques mots. Chacun son truc, chacun son style, comme je l'indiquais. Très difficile d'affirmer que ceci est mieux que cela. Nous sommes tous si différents ! 46-30 et 11-32, c'est précisément ce que j'utilise actuellement avec plaisir. Mais c'est moi. Et sur la randonneuse, c'est 36-26 et 11-34. Mais c'est moi aussi ! 😂

Certainement. Malheureusement, on peut être distrait ou agir précipitamment ; être fatigué en fin de sortie, etc. On a beau se dire qu'il ne faut pas croiser à fond, il vient toujours un moment où on le fait. Bon, on s'en rend compte et on rectifie, mais... si la chaîne est trop courte, ça peut faire de la casse ; la pire étant celle du dérailleur qui s'en va péter les rayons, causant une belle gamelle du cycliste... ☹️

Bien sûr ! Mon explication visait à dire que le road link ne fait pas office de chape longue. Ce n'est pas du tout la même chose. C'était pour répondre à cette question de Ankoin : le Road-link remplace une chape longue, c'est bien ça ?

Un road link ne remplace pas une chape longue. Il éloigne le dérailleur de la cassette, permettant d'utiliser un grand pignon avec davantage de dents sans que le galet supérieur de la chape ne vienne s'interposer. Une chape longue permet d'utiliser efficacement une chaîne plus longue, donc de passer tous les pignons d'une cassette plus grosse. Avec seulement le road link, il n'est pas toujours possible de croiser à fond grand plateau/grand pignon si la chaîne est courte ; ou, à l'inverse, il peut devenir impossible d'utiliser petit plateau/petits pignons avec la chaîne allongée.

Difficile d'affirmer qu'avec tel ou tel braquet minimal on passe partout. Nous sommes tous si différents ! Je dirais qu'une transmission est mal adaptée à notre pratique si on doit souvent changer de plateau quand on roule sur le plat et le faux plat ; et qu'elle est inadaptée aussi quand on doit très souvent mettre "tout à gauche" (ou à droite, mais c'est plus rare à notre niveau). À chacun de voir à quoi ça correspond pour lui.

Pas plus chaud qu'hier dans l'Enclave des Papes (10°C sous abri ce matin), mais en revanche le mistral chasse les nuages, offrant donc de bonnes éclaircies. Le thermomètre ne devrait toutefois pas s'affoler aujourd'hui. Il fera frais et nous laisserons le volet sur la piscine ; quant au vélo, je l'ai sorti pour aller chercher le pain et, hormis quelques emplettes avec la randonneuse, pas de sortie à la pédale planifiée aujourd'hui.

Si j'étais sourd, je me demande ce que je ferais de mes disques. (OK, je sors.)

La pluie a cessé, à Valréas. En revanche, il fait plus frais (12°C) avec un peu de vent de n-e qui devrait chasser les nuages. Pas de vélo ce matin, tout est encore mouillé. L'après-midi, ce n'est pas impossible, mais pas trop dans mes habitudes, surtout avec de la famille à la maison.

Depuis que je vis en Drôme Provençale et Haut Vaucluse, j'ai sans peine cette motivation. En Belgique, je devais me fixer des objectifs pour m'inciter à sortir ; et principalement me préparer pour un séjour dans le sud en grimpant plusieurs fois les côtelettes près de chez moi. La pénibilité à vélo, au nord-est de Charleroi, c'était pour moi, dans l'ordre : la circulation automobile, l'état déplorable des routes, la météo déprimante, l'environnement tristounet. Ici, il peut faire mauvais aussi, mais il est rare que le vent, le froid et la pluie unissent leurs efforts pour rendre toute sortie pénible. L'environnement est très motivant. Les paysages sont changeants au fil des saisons, la nature est omniprésente. Même les cyclistes locaux avec qui je bavarde au hasard des rencontres ne s'en lassent pas ! Nous déraciner était difficile, mais Chérie et moi n'avons aucun regret.

Tu as eu du bol dans ton malbol : il ne pleuvait pas.

De l'éther.