Nicolas JOARY

Peut-être parce qu'il roulera moins l'an prochain ?

Je trouve la visière jaune très polyvalente. Et elle accentue les contrastes. Je n'ai jamais utilisé la visière foncée (solaire) et assez peu l'incolore. Je suis d'accord avec Marquez pour le côté "cosmonaute", mais je ne trouve pas cela ridicule pour autant. Le plus gros inconvénient, pour moi, c'est le supplément de volume et de poids (même si la visière est légère) que cela impose. En cas de mauvais revêtement, les vibrations peuvent faire bouger le casque et la visière peut toucher le nez (et je n'ai pas un grand nez).

J'ai fait pareil aujourd'hui : très peu de km et du D+. À Mornas. À pied. Je n'ai pas de chiffres, mais jusqu'à la forteresse, ça grimpe sévère, même si ce n'est pas long. Et pour le mistral, je confirme. Ça soufflait bien aujourd'hui et il a fait frais malgré le soleil.

Il a bien plu cette nuit, mais nous n'avons rien entendu. Ce matin, à 7h00, 15°C, temps calme et ciel nuageux. Le mistral est revenu petit à petit. Maintenant, ça souffle bien frais, le soleil luit et nous avons 18°C sous abri. Au vent, le ressenti est bien moindre et on supporte facilement le petit lainage. À vélo, par ici, le petit coupe-vent est un accessoire à presque toujours emporter sur soi ou dans la poche. Ça pèse moins de cent grammes et c'est souvent utile au départ à la fraîche ou en descente de col.

Pfff... Ça nous fait une belle jambe, tout ça !

Avec le nombre de petits murs que tu escalades, ça ne doit pas être négligeable.

J'ai passé la barre des 3000km. Trop peu pour espérer atteindre les 10000, mais je ne me faisais pas beaucoup d'illusions à ce sujet. En mai, pas mal de visites (famille et amis) passées et encore à venir. Je ne pourrai pas rouler très souvent... Côté D+, j'en suis à presque 42000, donc de ce côté le défi ne devrait pas me donner trop de fil à retordre.

Un cas n'est donc pas l'autre. D'une part tu avais "du niveau" et d'autre part l'arrêt n'était pas directement causé par le sport que tu pratiquais. Et en reprenant, tu t'es aperçu que le problème était par ailleurs résolu. Moi, je n'ai jamais eu ce niveau. J'étais sportif de loisir. Et j'ai délaissé le vélo pendant une quinzaine d'années pour des raisons familiales. J'ai repris à la cinquantaine, d'abord en douceur, puis j'ai ajouté du vélotaf... et puis patatras ! Problèmes cardiaques. Le vélo qui traîne au garage. Sept kilos qui s'en vont (du muscle, car je ne fais pas beaucoup de gras) et l'impression que c'est fichu pour le vélo, à 57 ans. Depuis, j'ai à nouveau repris, sans forcer. La pompe et la tuyauterie sont bonnes, mais l'électricité déconne. Il y a des courts-jus, des sauts de tension... Le plombier dit que tout est bon. Les électriciens n'osent même plus sortir la caisse à outils. Pour progresser en performance, il faut de temps en temps titiller la "zone rouge". Moi, je bloque. C'est mental. J'ai été tellement mal, je n'ai aucune envie que ça recommence. Je n'ai pas repris tous les kilos (de muscle) perdus ; dès que je sens l'approche de la zone dangereuse, je me raisonne : "du calme, du calme..." C'est bien de jouer, mais je ne peux m'empêcher de penser que la console pourrait déclarer "game over". Je n'ai que 67 ans. Je ne me mets que des objectifs très peu ambitieux : faire aussi bien que l'an dernier et, si possible, un tout petit peu mieux.

Pour quelle raison as-tu arrêté le vélo pendant 17 ans ? Quel était ton âge et ton niveau avant l'arrêt ? As-tu arrêté toute activité sportive digne de ce nom pendant les 17 ans ?

J'en suis convaincu, même si des limites naturelles existent (nous ne sommes pas tous pareillement doués) et que le vieillissement les rend plus difficiles à repousser. Remonter la pente est très compliqué pour un sexagénaire car, en plus de limites physiques, le mental joue un grand rôle. Quand on a connu des soucis de santé (cardiaques pour moi), on n'a pas envie d'y replonger, donc la prudence l'emporte fréquemment sur les autres éléments. Je progresse en endurance, grâce à mes sorties ; je m'efforce de pousser un peu plus grand de temps en temps, c'est bénéfique tant que je reste dans mes limites de prudence. Je n'ai qu'une vie et...

En Drôme Provençale et dans l'Enclave des Papes, c'est resté sec hier et cette nuit. Le vent efface si rapidement les traces d'humidité qu'on en vient à douter de la pluie quand on ne l'a pas vue tomber. Aujourd'hui à sept heures, quinze degrés et pas de vent, mais il était déjà de retour une demi-heure plus tard. Pas de rafales notables pour l'instant, mais, comme hier, ça devrait souffler plus fort en seconde partie de journée. Du soleil, du ciel bleu et quelques fins voiles nuageux en altitude. 21°C actuellement sous abri sur notre terrasse.

C'était impressionnant. C'est intéressant, ton témoignage. Cela prouve que ce n'est pas vraiment nouveau et que les précautions ne sont pas prises et les aménagements non réalisés en dépit de l'annonce de l'aggravation de l'ampleur de ces précipitations à cause du réchauffement climatique.

C'est quand la pluie tombe bruyamment ?

Tu n'as pas la sensation d'une respiration plus facile sous la pluie ?

Et c'est un tout autre boulot que celui de changer de selle ! Alors, oui, on hésite... et on renonce.

Il avait bien plu cette nuit, mais dès le matin ça s'était arrêté et, grâce à un peu de vent et aux éclaircies de plus en plus marquées, à 10h les routes étaient déjà sèches. J'ai donc décidé de sortir vers 10h30, une petite boucle essentiellement vers le nord-ouest après être passé par St-Pantaléon et Rousset-Les-Vignes. Un passage au Col du Colombier avant de redescendre vers Grignan et Valréas. L'asphalte bien roulant m'a incité à pousser un peu dans la descente : 62km/h en tournant bien le 46/11. Je laisse les forts en maths estimer ma cadence de pédalage, compte tenu des pneus de 28 (Tufo Comtura même pas à demi-usés) installés sur ma monture.

C'est presque aussi vert que dans la Drôme, Franck. C'est dire s'il a fait humide ici et sec chez vous ces dernières semaines !

Il a plu cette nuit et en tout début de matinée sur l'Enclave. Faudra pas arroser le jardin. 15°C et vent faible à 7h. Actuellement de belles éclaircies et 19°C. Les routes sèchent. Le vélo sortira peut-être aujourd'hui, mais sans grandes ambitions.

Avec, ça ne devrait pas être trop éprouvant. Sauf pour moi. 😂

À Riccione en 2023, j'ai bavardé avec un cycliste qui avait un Wilier avec moteur dans le moyeu arrière et batterie à la place d'un bidon. Il m'a dit qu'il remplaçait souvent la roue par une roue normale et retirait le faux bidon pour obtenir un vélo musculaire de moins de 10 kilos. Avec moteur et batterie, l'engin faisait environ 13 kilos, me disait-il. Une certaine de km d'autonomie en gérant bien, ajoutait-il.

Même si une position relevée met théoriquement davantage de poids sur la selle, il ne faut pas non plus en faire une règle absolue. Ce n'est pas nécessairement le point qui supporte le plus d'appui qui va générer de la douleur. C'est très personnel. On peut ressentir de la douleur à certains endroits du corps rien qu'avec une pression faible ou des chocs peu importants ; à l'inverse, on peut très bien supporter sans mal des traitements qui tortureraient d'autres personnes. On peut, par exemple, changer de selle sans changer de position sur le vélo et voir apparaître ou disparaître des douleurs. Certains cyclistes sont très sensibles aux frottements, d'autres aux pressions, aux trépidations...

Cela n'a rien de magique. La SMP convient à ta morphologie, elle ne conviendra pas nécessairement à celle des autres. Et je suis certain que toutes les SMP ne te conviendront pas. Les selles, c'est bien souvent une question d'essai/erreur ; et une fois trouvée celle qui convient, on espère qu'elle sera encore fabriquée quand il faudra la remplacer.

Oui, c'est clair que quand il fait plus sombre matin et soir les sorties longues deviennent plus courtes quand on ne s'éclaire pas.

C'est long ! Faut crécher au Canada, peut-être... Ou alors en Belgique, les six mois étant répartis sur l'essentiel de l'année.

Il fait froid par chez toi ou tu fais des provisions pour trois hivers ?