Nicolas JOARY

C'est aussi surprenant que les victoires de la musique... 😄

Un porte-bison, ça doit être costaud.

Revends ton 500 et achète un 900, c'est plus simple et source de beaucoup moins de problèmes de compatibilité.

Le vélo est le moyen de déplacement terrestre non motorisé le plus efficace. Certaines études indiquent qu'il serait même le moins gourmand en énergie, à l'usage, la "roue libre" y étant évidemment pour beaucoup. C'est aussi un engin assez rude soumis à un ensemble de compromis qui font que plus on le rend performant, plus il sera inconfortable, et vice-versa. Dans le but d'ajouter un peu de polyvalence ou de confort à notre machine, on modifie les compromis en montant de plus gros pneus, un autre cintre... On le voudrait "bon partout", au risque de le rendre "bon à rien". Il ne faut pas se leurrer : le biclou qui va rouler sans trop de peine dans la caillasse ou les sentiers graveleux sera sans doute moins fringant sur l'asphalte, à moins de lui changer roues et pneus selon les circonstances et, peut-être, revoir à chaque fois le réglage fin de la transmission parce que la cassette n'est pas pareille, etc. Le résultat est que soit on se satisfera d'un nouveau compromis, soit on jonglera avec les composants au risque d'être pris parfois au dépourvu, soit on ressortira la sempiternelle équation du n+1, à la grande satisfaction des marchands de bicyclettes.

Excellent ! Mais à côté de ça, d'accord avec ton message.

C'est vrai que je ne crèche pas tout près et que si j'y suis allé plusieurs fois, c'était toujours en été, quand il y a un max de monde. Je ne l'ai grimpé qu'une seule fois en vélo, en démarrant à la fraîche, mais c'était en août et là-haut, j'ai dû slalomer entre les touristes qui traversent sans regarder et presque dû mettre pied à terre dans le dernier virage. En redescendant, j'ai été stressé par les #€&#@_!* de chauffeurs d'autocaravanes qui prennent toute la largeur de la route dans les virages. C'est vrai que le Ventoux, faut le grimper une fois dans sa vie de cycliste, mais je garde de la région de bien meilleurs souvenirs que ce petit exploit (pour moi); comme les gorges de la Nesque, par exemple, qui sont une bien belle balade.

Ce dernier virage à droite (bien raide et à plein vent) est généralement celui où tu risques le plus de tomber du vélo; ce à cause des zombies qui traversent, smartphone à la main pour prendre des photos ou en bavardant et rigolant avant de poser pour la postérité, sans t'avoir entendu approcher (à moins que tu souffles comme un phoque).

Je ne connais pas le vélo, mais à voir la fiche technique, c'est plutôt un cadre typé endurance, donc plus confortable (pour autant qu'un vélo puisse être confortable) que les machines de course pures et dures. S'il te plaît, qu'il est à ta taille et dans ton budget, pourquoi pas ? À l'usage, tu verras ce qu'il en est. Personne ne pourra le dire à ta place. Tu peux toujours jouer avec les entretoises et retourner la potence voire en changer pour adapter le vélo à ta pratique et tes sensations... Parfois, il ne faut pas trop gamberger. On se jette à l'eau (ou sur la route, ce qui n'empêche pas l'eau non plus) et on apprend de ses erreurs. Et dis-toi bien que chaque erreur que tu fais te rend immédiatement plus sympathique aux yeux de ceux qui ont commis la même avant toi. Bon vélo !

Ce n'est pas facile quand on n'a pas une grande expérience, en effet. Comme tu l'écris, on t'a un peu conseillé "tout et n'importe quoi". Entre le bouclard qui essaie de te refiler le vélo qu'il a en stock même s'il ne te convient pas ; et un autre qui prendra le temps de t'écouter et te conseiller valablement au risque de n'avoir rien à te vendre dans l'immédiat, il y a toutes sortes de situations intermédiaires dans lesquelles il faut faire un tri. Acheter en VPC, cela nécessite non seulement de savoir ce que tu veux, mais aussi ce qui te convient. En regardant la photo de la bête, sa fiche technique, sa géométrie, ses quotes et autres données aux noms barbares, le cycliste expérimenté saura probablement si c'est ce qu'il recherche ou non; et si oui, s'il y aura quelques petites modifications à y apporter d'entrée (en estimant leur coût). Si tu ne trouves pas le vélociste compétent près de chez toi, essaie peut-être de te rapprocher de clubs cyclistes de ta région. Il y a toujours bien là l'un ou l'autre gars sympa et d'expérience qui te filera de bons tuyaux.

Merci pour ce travail...

C'est intéressant. Extrait : " Whatever lube you decide to use, keeping your chain as clean as possible is vital to getting respectable life and efficiency from it. The best lubes here excel for their ability to lubricate the inner surfaces of the chain, and keep contaminants from entering, but they’re not a replacement for proper maintenance." Extrait encore : " What chain lube is best for one person may be completely wrong for another depending on maintenance schedule, riding conditions, riding style, and attention to detail. " Et enfin, tout en bas, la petite note qui tue : " Disclaimer: Adam Kerin of Zero Friction Cycling is the Australian distributor of Molten Speed Wax, and retails the products suggested. " Ben tiens ! Il n'empêche que les observations semblent correctes, dans l'ensemble, qui indiquent que la propreté prévient l'usure rapide et qu'une lubrification efficace réduit les frictions internes, permettant d'économiser quelques Watts. Pour le reste, ça dépend aussi de l'usage fait du vélo, des conditions de roulage, du soin qu'on accorde à l'entretien de la chaîne et du temps qu'on y consacre. Ce n'est pas la première fois que je lis que la lubrification avec une cire est intéressante parce qu'elle n'accroche pas la saleté. L'application requiert cependant du temps (nettoyer, dégraisser, sécher, laisser tremper dans la cire chaude, etc.), et tout le monde n'est pas prêt à ça. Rouler sous la pluie sur des routes sales ; dans des sentiers boueux avec un VTT ; dans le nord en conditions hivernales ; au soleil sur du bel asphalte propre et sec... Chaque pratique a ses bonnes et mauvaises recettes.

C'est le Conti gatorskin de type "boyau", pour ce que j'en sais. Les meilleurs prix sont souvent trouvables en VPC sur les sites allemands, mais il faut tenir compte des frais de port, souvent offerts à partir d'un certain montant quand on commande "dans le pays". Au final, quand on habite en France, les sites français reviennent souvent moins cher. En Belgique, c'est souvent l'inverse. Meilleurs prix en Allemagne, port compris.

Rrrrroooooo...

À défaut de fournir à Christian Cannondale des réponses éclairantes quant à sa question sur les pneus, je me demande si nous n'allons pas finir par le gonfler avec nos discussions sur l'entretien de sa chaîne... 🤪🤪🤪

Faudra être motivé pour sortir, en effet !

À noter que KMC recommande de ne pas utiliser de dégraissant ni de solvant pour nettoyer une chaîne de vélo. Et si on en utilise malgré tout, de laisser ensuite tremper la chaîne dans le lubrifiant, afin qu'il pénètre bien dans les rouleaux.

Le WD40 (le produit "classique" qui est ensuite devenu une marque) est un très bon nettoyant qui, en séchant, laisse une légère pellicule grasse. La protection obtenue est éphémère, surtout si les conditions sont difficiles (humidité, saleté, sel...). Mais ça marche si on nettoie fréquemment. Point négatif : pas du tout écologique, comme produit.

Ça dépend qui est assis sur le VAE.

À noter que les fabricants de chaînes recommandent de ne pas éliminer l'huile supercollante appliquée en usine sur les chaînes neuves. Je déteste pourtant cette colle et préfère l'enlever d'emblée à l'eau tiède savonneuse (pas au dégraissant ou au solvant).

Il y a un tas de lubrifiants qui donnent de bons résultats. Chacun sa bonne recette, qui est subordonnée aux conditions de roulage (météo, état du terrain, type de pratique). Quel que soit le produit, seul l'intérieur de la chaîne doit être lubrifié. Mieux on essuie l'extérieur après nettoyage et lubrification, moins vite il se salira, à conditions d'usage identiques.

+1 (les images sont parlantes) !

Concernant le prix des fournitures, il faut aussi tenir compte des frais d'envoi. Par exemple, je trouve assez souvent de meilleures offres en France qu'en Allemagne, mais compte tenu des frais de port (je suis en Belgique), cela revient généralement moins cher pour moi de commander en Allemagne. De l'huile, sauf si elle est noire au départ, ne noircit pas une chaîne. Ce sont les crasses qui se déposent sur la chaîne qui se mélangent à l'huile et forment un mélange noir. Une chaîne de vélo, c'est souvent sale. Sans doute pour ça que les collants et jambières sont généralement noirs dès le départ.

Oui, chacun est libre de vivre sa pratique cycliste comme il l'entend et de changer de machine ou d'en ajouter une à sa collection s'il lui en vient l'envie. Ce qui est préoccupant, ce sont les pratiques marketing qui chassent du marché ou marginalisent les pièces d'équipement de matériels plus anciens ou passés de mode. On nous dit que "ce sont les clients qui veulent ça", mais on leur force la main. Il faut vendre de la nouveauté. Et celui qui ne veut pas de la nouveauté se retrouve marginalisé dès l'instant où les stratégies de marketing qui consistent à créer le besoin sont des paris gagnants.

Je ne sais pas si le prix est correct, mais si tu débutes dans le domaine, peut-être est-ce une grosse dépense pour un vélo dont tu ignores s'il conviendra à ce que tu attends vraiment ? Au moins, demande à l'essayer...

Et après ça, faut pas s'étonner que les gens nous prennent pour des masos !