Nicolas JOARY

Ne cherchez pas à l'un ou à l'autre des excuses bidon.

Exact. Les deux FDJ ont beaucoup roulé devant. Il me semble que Bakelants en avait fait un peu moins, d'ailleurs.

Ce qui est clair, c'est qu'au moment où Cummings revient et les laisse sur place, les deux Français sont en train de tergiverser. Ensuite, ils essaient de suivre mais ne peuvent plus boucher le trou. Donc, clairement, sur le final, ils n'étaient pas plus forts que Cummings, sans cela ils l'auraient "repris". S'ils n'avaient pas tergiversé, on peut supputer à loisir sur ce qui se serait produit ; mais cela aurait suscité moins de remous, quel qu'ait été le vainqueur, et probablement moins de regrets aussi. Avec des si...

"... les oreillettes sont aussi la pour la sécurité... " Tu peux expliquer ça, stp ? Merci.

"Conclusion : Pisse and Love !" Pour le premier terme de la conclusion, OK. Pour le second, je ne serais pas aussi catégorique...

C'était pas non plus un français de la FDJ qui était juste derrière Vuillermoz, si mes souvenirs sont bons.😃

Dans un règlement, il y a toujours une nuance à faire entre l'esprit et la lettre. Appliqué à la lettre, c'est ce que ça donne, effectivement ; même si dans l'esprit, ce n'était pas bien grave.

Je ne le connais que de nom... Le titre "l'autre Romain" m'a interpellé. Romain Zingle (Cofidis), coureur Belge installé à Mâcon, doit malheureusement mettre un terme à sa carrière... "Le coureur cycliste Romain Zingle a annoncé sa décision de mettre un terme à sa carrière avec effet immédiat en raison de ses problèmes cardiaques. "Mes récents examens médicaux montrent qu'Il reste quelques séquelles de cette myocardite. Je ne peux donc reprendre la compétition définitivement" a écrit le coureur de la Cofidis sur sa page Facebook." (Source : Cycling.be)

Je me souviens d'images, il y a quelques années, où Contador fout une beigne à un abruti qui court à côté de lui avec une énorme seringue gonflable.

Oui, "Cummings ne s'est pas posé de question", c'est ce que j'ai bien vu. Il a roulé à fond, point final. Les deux français ont des regrets, c'est bien normal. S'ils avaient roulé à fond sans se poser de question, Cummings aurait peut-être quand même gagné. Qui sait ? Mais la question qui me turlupine, c'est de savoir, s'ils avaient roulé à fond et que l'un des deux (fatalement) l'avait emporté, quelle aurait été (au choix) la honte, l'engueulade, la moquerie... pour l'autre ? Moi qui suis Belge, quand j'ai vu le final, je me suis dit qu'ils avaient surtout une trouille monstre de laisser gagner "l'autre Français de l'autre équipe française".

N'accablons pas les coureurs quand même ! C'est une effort terrible, cette finale. La faute à leurs DS, leurs sponsors et toute la pression qu'on leur met (aux coureurs).

Apparemment, ils ne savaient pas que Cummings était là. À temporiser comme ça, ils ne se doutent pas que les autres derrière continuent à pédaler pendant ce temps-là ? C'est lamentable. Quand on voit le final d'hier, avec Van Avermaet et Sagan qui vont au bout de l'effort sans tergiverser... Quand on y va à fond sans se poser trop de questions, on ne gagne pas toujours, mais au moins on aura tout fait pour essayer de l'emporter.

Ils n'ont pas osé se retourner, de peur de tomber. Ils n'ont pas compris que ça vaut surtout quand on roule en peloton.😃

Quand j'ai vu le titre, j'ai cru qu'il était question de Froome. Il ne se retourne peut-être pas, mais il ne regarde pas beaucoup devant non plus. Apparemment, le compromis est suffisant. 😆

Triste, mais prévisible. On a vu ça tant de fois que ça ne m'étonne plus.

Je l'ai déjà écrit plusieurs fois sur ce forum : la rivalité est telle entre équipes françaises qu'ils gâchent presque à chaque fois leurs chances de victoire dans une situation comme celle que nous venons de vivre.

+1. Beaucoup plus que 20 km/h (en fin de journée). Très soutenu, presque pas de rafales. En rentrant hier fin d'après-midi, par vent défavorable et par cette chaleur, j'étais cuit !

À la réflexion, je me demande si le parcours du TdF est pour beaucoup responsable de ce qui se passe. Je serais plus enclin à penser que c'est surtout la pression énorme qui est mise sur les équipes et l'omniprésence d'une tactique imposée et modifiée au besoin via les oreillettes qui plombent l'ambiance et les initiatives. La médiatisation écrasante du TdF - justifiée ou non, c'est un autre débat - fait que pour les coureurs, les équipes, les sponsors... une deuxième ou une troisième place finale semblent avoir autant de valeur qu'une victoire dans un autre grand Tour, ce qui torpille les grandes prises de risque et le "panache".

Mais oui, je suis bien d'accord : certaines discussions sont vaines, stériles, inutiles, etc. Ici, c'est un forum : tant qu'on reste courtois, je pense qu'il n'y a pas de problème. Celui qui trouve une discussion sans intérêt peut évidemment le dire (mais sans pour autant agresser les autres, c'est plus sympa) ou, plus simplement, ignorer le sujet ! Bon vélo à tous !

Van Avermaet ! Enfin ! Cent fois mérité ! Après ça, Sagan mériterait bien aussi...

Oui, quelques considérations intéressantes. Rasmussen ne crache pas sur tout et n'importe quoi, n'essaie pas de minimiser son rôle, n'accuse pas tous azimuts maintenant que lui est passé à table. Intéressante aussi sa réponse, quand on lui demande s'il ne craignait pas pour sa santé.

Je signale qu'il existe des gants qui laissent passer les UV, pour ceux qui renoncent aux gants à cause des "mains blanches". Avec ça, on se bronze les papattes.

De bonnes, sur ce site ! Je ne connaissais pas. Merci !

Le problème, c'est que si un des coureurs du top 5 ou 6 passe à l'attaque, les autres du top 5 ou 6 vont faire le boulot tout de suite à la place de Froome. Tant que ce sera comme ça, le maillot jaune sera dans un fauteuil.

Pour le battre, il faut l'attaquer. N'importe où, y compris à l'endroit et au moment où il ne s'y attend pas. Encore faut-il les guibolles pour le faire, ce qui n'est pas évident. Et si les guibolles sont bonnes, il faut avoir en outre assez d'audace pour prendre un risque du type "ça passe ou ça casse". Et ça, je pense qu'aucun de ses plus proches rivaux ne l'aura. Ils préfèreront assurer une seconde, une troisième place en priorité... et attaquer tout près de l'arrivée s'ils le peuvent dans l'espoir de grappiller quelque chose. On voit ça très souvent sur le TdF. Des concurrents préfèrent jouer gagne-petit que risquer un quitte ou double. Battu, Merckx n'aurait jamais renoncé avant d'avoir tout tenté. Mais c'était Merckx et c'était une autre époque.