Je ne connais pas le Ravel de Mariembourg, mais les deux autres, si. C'est effectivement correct, côté revêtement, mais je les emprunte rarement. La première raison est qu'ils me paraissent monotones avec leurs faibles déclivités (mais mine de rien, à allure soutenue, ça peut être fatigant) ; la seconde est qu'ils sont souvent dangereux. Par temps humide, comme en ce moment, et en y ajoutant branches cassées par le vent et feuilles mortes à gogo, c'est dangereux. L'été, quand il fait beau, il faut y aller de très bon matin, sinon c'est très fréquenté. Quant aux pistes cyclables, elles sont criblées de trous, jonchées de détritus, constellées d'éclats de verre, encombrées de poubelles et de chevalets de commerçants, squattées par les véhicules en stationnement, envahies par la végétation, salies par les agriculteurs, gravillonnées par les riverains, interrompues par des bordures saillantes, tronquées par des arrêts d'autobus ou occupées par des piétons obsédés du smartphone (j'en oublie certainement). J'organise donc mes parcours afin d'éviter les rues qui en sont pourvues.