Nicolas JOARY

Tu finiras aussi paresseux que moi ! 😂

Malheureusement, on n'a pas autre chose que cela comme base plus ou moins universelle. Quand tu vas passer un test d'effort avec l'objectif de contrôler que tout va bien médicalement, le cardiologue se base là-dessus. Il n'a pas de raisons de te faire courir des risques, donc, usuellement, il cesse d'augmenter la charge lorsque tu atteins ou dépasse légèrement la FCM théorique pour ton âge. Il est probablement possible de lui demander d'aller au-delà tant que tout va bien, ce qui permettrait d'affiner l'établissement de ta FCM, qui deviendrait autre que théorique ; mais je ne l'ai jamais demandé parce que ce n'était pas ma préoccupation non plus.

Va dire ça à un cardiologue, il va rigoler. Pour ces spécialistes, qui ont essentiellement affaire à des gens bien plus âgés ou souffrant de pathologies graves, nous sommes, à 55-60 ans encore médicalement jeunes, surtout étant de nature sportive. Mais c'est clair qu'à cet âge, le corps vieillit irrémédiablement. La masse musculaire commence à fondre, sa tonicité aussi. On peut rester très endurant, un peu "diesel", mais pour le reste on est sur la pente descendante. On n'est pas encore vieux, mais on a vécu. Faire un test d'effort tous les ans n'est pas un luxe inutile, mais il faut le faire dans une optique essentiellement médicale. Inutile d'aller faire ça comme un jeune gaillard, pour mesurer ses Watts et sa VO2 max en espérant un progrès. L'important, c'est l'ECG, la tension artérielle, le souffle. Si tout va bien lorsque la FC théorique pour l'âge est atteinte et que la récupération est bonne, le reste est secondaire.

À vrai dire, c'est plus compliqué que cela. Cette maladie, bien que très différente d'un cancer, n'apparaît pas systématiquement en raison de ceci ou cela. Il y a d'une part une prédisposition génétique (il y a des "familles à cancers"), d'autre part des facteurs externes qui interviennent pour hâter ou retarder l'apparition de la maladie. Je dirais que quand on présente une prédisposition génétique à la maladie (les problèmes de rythme cardiaque, dans le cas qui nous occupe), parmi les facteurs pouvant "activer" le problème figurent, en vrac : - Obésité, diabète, hypertension, hyperthyroïdie. - Alcoolisme, tabagisme, consommation de stupéfiants. - La pratique assidue d'un sport d'endurance. - Les situations de stress et les chocs émotionnels. - Le manque de sommeil ou le mauvais sommeil (apnées). Lorsqu'il y a remodelage des tissus internes des cavités cardiaques et que des arythmies apparaissent, le phénomène peut être inversé par une adaptation du mode de vie : perte de poids, meilleure alimentation, "désentraînement", résolution des problèmes émotionnels, utilisation d'un appareillage anti-apnées du sommeil... Au plus rapidement le problème est traité, au plus facilement il peut être résolu, bien qu'une guérison totale soit à ce jour impossible. On dit que la maladie est en rémission. Ne pas prendre à la légère les problèmes cardiaques est le meilleur conseil que je puisse donner. Consulter un cardiologue, même en cas de doute, est une bonne idée. Pour les phénomènes d'arythmies, il est préférable de s'adresser à un rythmologue, qui est "l'électricien du coeur", le cardiologue en étant "le plombier".

Les statistiques montrent que ce type de problème est plus fréquent chez les marathoniens et les triathlètes, par exemple, qui sont typiquement des sportifs de grande endurance. Le coeur est un muscle qui, très sollicité par les demandes de ces sports, se renforce en augmentant de volume. Les parois épaississent et durcissent, les cavités se dilatent, leur capacité augmente. Dans le même temps intervient un phénomène de remodelage, une modification des cellules de la paroi interne des oreillettes, qui se manifeste par des accidents ou anomalies dans la conductivité intercellulaire. Des courants parasites apparaissent qui perturbent le rythme cardiaque normal. (Ce phénomène de dilatation et de remodelage se produit aussi chez des non-sportifs, causé par certaines pathologies : obésité, diabète, hypertension...)

Nous n'avons pas reçu les mêmes cartes, au jeu de la génétique. Ajoutons à cela le mode de vie, l'éducation... Ce qu'il faut éviter, c'est l'excès. L'inflammation. Comme nous sommes tous différents, l'excès n'est pas quantifiable. Trois mille bornes par an, c'est peu et beaucoup. Et ça dépend de la manière dont on les parcourt. Ce qui est trop pour moi peut être inoffensif pour d'autres ; et vice-versa. Je me débats depuis des années avec ces divers problèmes cardiaques. Apparemment, ce qui est fréquemment dangereux, ce sont les longues périodes en zone d'effort autre que modéré.

Le 'etou' en a'iè'e qui m'intéresserait, c'est d'avoir 20 ans et de savoir ce que je sais.

Temps parfait pour le vélo ce matin, mais ce matin seulement, à moins de bien supporter le rôtissage de couenne qui s'installe cet après-midi. Le ciel bleu m'a changé du plombage généralisé de jeudi dernier. Un parcours agréable pour moi, avec quelques côtelettes au programme, histoire d'atteindre 1% de D+. Agréable dimanche à tous ! 🙂

1800d+. Hautement respectable selon mes critères. 1000d+ et je suis déjà cuit. 😄

Sur le N-E du Hainaut, les éclaircies se font attendre...

Sympa ! Il existe quelques espaces du genre en Belgique. Ceux que je connais sont en Pays de Chimay, une jolie région du sud du Hainaut. Et l'abbaye de Scourmont n'est pas loin. Chez nous on appelle ça des points-bivouac. Ils sont réservés aux cyclistes, randonneurs et cavaliers. Quelques règles simples d'occupation sont affichées, l'équipement est très sommaire, pas d'électricité. C'est tout aussi bien, car s'il y avait tout cela, ce serait squatté par des gens qui n'en ont pas besoin (et même sans cela, j'y ai déjà vu quelques automobilistes à peine déguisés en randonneurs 😁), vu que c'est gratuit.

C'est surtout qu'il y a 50 ans et qu'on était jeunes, on ne se posait pas trop de questions. Grimper, c'était dur, fallait pousser fort sur les pédales. Je devais avoir sur mon 2x5v, il y a près d'un demi-siècle, un plus petit braquet de 46:24. Et je l'utilisais. Je n'imaginais pas qu'il existait plus petit... Pour les jeunes actuels, il ne faut pas généraliser. Il y en a qui aiment mouliner, d'autres détestent ça.

Ce qui est sympa avec les routes c'est qu'en principe elles ne se déplacent pas. Ici, elles se dégradent, mais c'est un autre phénomène. Nous pouvons faire ce parcours sympa en septembre, il y a de temps en temps de belles journées. Je suis absent du 31/08 au 08/09, mais par la suite on peut dégager un petit créneau dans nos agendas...

C'est le Noooord.

Pourquoi pas ? Mais j'ai peu de chances de pouvoir vous suivre, car mon allure moyenne est très limitée. Ce serait sympa de nous rencontrer, c'est certain.

Heu... Il y a une différence de couple de pédalage. En mettant plus petit, on ne va mouliner que si on essaie de garder la même vitesse et, dans ces conditions, ce n'est pas beaucoup plus facile. Par contre, mettre plus petit permet de garder une vitesse de jambes correcte en poussant moins fort, le résultat est qu'on va moins vite, évidemment.

Pas d'images spectaculaires pour moi. Il a fait gris pendant toute ma balade de 98 km, l'air frais et chargé d'humidité, mais pas de pluie hormis deux ou trois gouttelettes très anecdotiques. Une balade qui m'a emmené jusqu'aux environs de Mettet, puis dans la jolie vallée de la Molignée (seulement deux motards : on est en semaine) ; en vrac Falaën, Maredret, puis vers Furnaux et remontée par Bioul. Quand même 1210m de D+, ce n'est pas très courant dans ma pratique. Le vent a changé de direction dans l'après-midi, il était modéré mais je l'ai eu plutôt défavorable des deux côtés de la boucle et j'ai souffert sur la fin. La jolie route (en bon état !) qui longe la Molignée. Ciel plombé de bout en bout.

Merci pour le lien ! C'est intéressant et vaut la peine d'être regardé, même si cela date un peu (12ans). Nous sommes tous (potentiellement) concernés. Pour moi, par les problèmes d'arythmies cardiaques au repos. L'opération par cathéters (ablation) a été inventée au CHU de Bordeaux par le Pr Haïssaguerre, à présent retraité. L'équipe est actuellement dirigée par le Pr Pierre Jaïs. Le sport est une drogue, il y a addiction. Effectivement, cela fait un peu peur d'être comparés à des toxicomanes. Lorsque vous vous trouvez dans la situation de ce sportif qui ne boit pas, ne fume pas et mange sainement ; et qui apprend soudain qu'il souffre d'une maladie qui affecte essentiellement les personnes âgées ou les obèses hypertendus ou diabétiques, vous tombez de haut. Vous êtes jeune, en pleine forme, votre entourage et même votre médecin de famille sont sidérés d'apprendre que le sport que vous pratiquez vous est devenu néfaste. Depuis ce reportage, les études et recherches se sont multipliées. La fibrillation atriale (auriculaire dans le reportage) apparaît plus facilement chez les gens qui présentent une prédisposition génétique à développer la maladie. La pratique d'un sport d'endurance peut hâter le déclenchement de la maladie (pour moi, à 57 ans, mes parents - non sportifs - en ayant seulement souffert alors qu'ils étaient octogénaires). La déformation (dilatation) des cavités cardiaques n'est pas un préalable indispensable au déclenchement de la maladie. Mon cœur est parfaitement normal. J'ai déjà subi 4 interventions par cathéters à radiofréquences. Le reportage parle de pacemakers. Eddy Merckx a dû s'en faire implanter un. La lenteur (bradycardie) du rythme cardiaque au repos chez le sportif d'endurance ouvre souvent la porte aux battements parasites. Comme on dit couramment dans le milieu des gens en bonne forme physique mais souffrant d'arythmies cardiaques : la plomberie est bonne, mais l'électricité déconne.

La vallée de la Meuse est jolie, sur cette partie, mais très encaissée. De quelque côté que tu la quittes, ça grimpe. En rentrant de la Transardennaise, en juin, j'ai soigneusement évité de remonter par Oignies et poursuivi jusqu'à Vireux. Là, j'ai grimpé vers la Belgique, c'est moins pentu mais quand même pas de tout repos, surtout avec les bagages.

Bah ! Si je suis établi en Provence, ça sera plus motivant que les routes wallonnes, dont on a encore évoqué le triste état pendant le récent journal télévisé. 🫤

Je trouve que Legow, après avoir exposé son souci, a eu la courtoisie de répondre aux questions qui lui étaient posées et à remercier pour les conseils donnés. C'est très bien de sa part et je suis aussi curieux de savoir comment il va gérer ses grimpées de cols. Tant qu'on n'a pas essayé soi-même, on n'en sait rien, en réalité ; et ceux qui pensent qu'à tel âge et avec tel poids ou telle taille, on passe partout avec un braquet comme ceci ou comme cela prennent leur cas pour une généralité. Avec de l'endurance et des braquets adaptés à ses possibilités, on devrait pouvoir grimper un col sans s'arrêter et sans vomir ses tripes ; mais ce qu'est un "braquet adapté", là... ça dépend ! Dans la même situation que Legow, j'opterais pour la prudence et m'assurerais de disposer du plus petit braquet possible, comme le suggère Franck. Si le plus court est trop court, il en restera assez de plus grands qui feront l'affaire, de toute façon.

Aujourd'hui, j'ai refait une partie du parcours de dimanche, en coupant avant les plus grosses (tout est relatif) dénivelées. 55km mais 360 D+ seulement. Seul le vent défavorable était un peu taquin en fin de sortie. Le mois d'août s'annonce pauvre en kilométrage, je n'atteindrai pas les 500 bornes (je n'en suis qu'à 216), contrairement aux mois précédents. Je reste optimiste, toutefois, j'approche les 5000 depuis janvier, total que j'ai dépassé la dernière fois en 2015. La retraite a du bon ! 🙂

Oufti ! Comme ils disent à Liéééch ! Ça, c'est une aventure. En tout cas, chapeau d'avoir terminé sur le vélo dans ces circonstances plutôt que de rentrer en voiture (à condition toutefois que ta femme t'ait dépanné en venant à ton secours en voiture). Edit : Grillé ! Franck l'a dit plus rapidement que moi. (Mais je n'en pense pas moins.)

C'est typiquement le discours commercial de m* qu'on ose souvent nous servir et qu'il faut être naïf pour gober à 100%. Passe encore pour le montage d'usine directement en FàD, on met ça parce que ça fait bien. Mais il y a FàD et FàD... Sur les vélos d'entrée de gamme (et il faut des vélos d'entrée et de milieu de gamme, parce que c'est la plus grosse part du marché, question volume), on va rogner sur le coût des équipements : transmission, freins, roues... C'est peut-être très "in" d'avoir du carbone et des disques, mais si c'est de la qualité au rabais, est-ce bien ? Pour l'autre commentaire du genre "on ne trouvera plus de pièces de rechange pour les groupes mécaniques", c'est de la vaste blague. Le marché pour cela est énorme et va le rester. Il y a de la demande tant en neuf qu'en pièces de rechange. Ce n'est pas parce que le marketing essaie de convaincre les riches de changer de vélo qu'ils vont le faire ; quant aux moins riches et aux pauvres, ils sont les plus nombreux et n'ont pas les moyens de suivre la mode.

Ah oui. Avec un bon réflecteur et une bonne régulation de tension, ça crache ! En tout cas les lampes de vélo...