Nicolas JOARY

Je remonte ce sujet puisque je vais tenter l'aventure Riccione Bike/Hotel Dory le mois prochain. Le programme semble intéressant, les commentaires sont très positifs et comme l'embarquement en autocar est tout près de chez moi, je me suis laissé tenter. Ma femme suivra le programme touristique des accompagnants, avec randos dans la nature et visites des curiosités locales. Tous les programmes des activités, avec les dates, sont annoncés sur le site de l'hôtel, les parcours à vélo sont visibles avec distances et profils. Il y a de la dénivelée et, comme indiqué dans les messages précédents, certainement moyen de se faire mal en choisissant le groupe le plus rapide. Pour ce qui me concerne, je suis même certain de me faire mal avec un des groupes plus paisibles... 😁 Je vous raconterai. (En attendant, et compte tenu de mes pauvres 62km parcourus en septembre, j'ai intérêt à activer un peu ma préparation en répétant les bosses près de chez moi.)

Le résultat de l'étape d'hier laisse à penser que Kuss restera dans un rôle d'équipier. Personne n'est dupe en dépit des commentaires d'hier chez Jumbo, où ils indiquaient avoir voulu gagner l'étape pour leur équipier Nathan gravement blessé dans un accident de voiture. Il n'était pas nécessaire de reprendre une minute à Kuss pour ce faire. En revenant à moins de 30 secondes, Vingegaard peut exploiter "innocemment" la moindre faiblesse de l'Américain dans la montée finale. Ce n'est pas très chevaleresque d'attaquer un équipier, mais ces compétiteurs sont par essence des égocentriques ; et mettre sous l'éteignoir le désir de l'emporter personnellement est contre leur nature. Kuss sera grassement rétribué pour sa mise en retrait.

Ben voilà. On parlait de "sauf accident...". Vingegaard attaque dans la montée finale et prend une minute. Ensuite, c'est Roglic qui s'y met. Kuss est distancé. La Jumbo soigne sa quote de popularité. Vingegaard remporte l'étape et revient à moins de 30 secondes de Kuss au général.

Les vélos dont tu parles ont quand même des systèmes moteur/batterie plus endurants et plus lourds que le système discret mentionné plus haut. D'autre part, il faut savoir que les loueurs de vélos autour du Ventoux parlent fréquemment des touristes qui restent en panne de batterie sur les pentes du géant de Provence et n'ont d'autre ressource que de redescendre piteusement. Autrement dit, à moins de changer de vélo en vue de la grosse difficulté qui clôture une étape de 150 bornes, il faudrait que le coureur trimbale pendant toute l'étape un vélo deux kilos plus lourd pour profiter de son assistance électrique pendant quelques kilomètres. Je ne dis pas que c'est impossible, mais ça me semble peu réaliste.

L'important, c'est d'être content.

Aussi de quoi bien dormir, après ça.

C'est une étape dangereuse pour Sepp Kuss. Si les Espagnols partent à l'offensive dans la montée finale, Roglic et Vingegaard vont défendre leur place sur le podium. Gare si l'Américain ne suit pas !

Jacques, il est ici question d'un vélo avec assistance dans la roue arrière. Le tien doit avoir l'assistance dans le pédalier.

Ici, il semble que les précipitations de la seconde quinzaine d'août ont suffi pour procurer des réserves d'humidité à la pelouse. Bien verte, bien dense, mais pas très haute, l'herbe se ramassait bien, les bacs remplis étaient très lourds. Je trouve ça plus fatigant que le vélo. Et moins drôle.

Dure, la reprise après 12 jours sans vélo (mais j'étais en Drôme Provençale, je ne me suis pas ennuyé) ! Je suis sorti vers 9h, en tenue estivale (short cycliste très court et maillot sans manches) et tartiné de crème solaire indice 50, il faisait déjà chaud et il n'a pas tardé à faire "lourd", avec une atmosphère de serre propice à la transpiration, même pour moi qui sue d'ordinaire assez peu. 62 bornes et 625m de D+ m'ont suffi. Ci-dessous, la petite route qui passe à travers champs près du château de Thozée, et le pont qui enjambe l'ancienne voie ferrée de la ligne 150 (Fosses-la-Ville, Mettet, Maredret, puis rejoint la Meuse en aval de Dinant) transformée en voie verte. J'ai continué par la route vers Arbre, Bambois et Fosses-la-Ville ; et suis rentré via Onoz et Velaine par la rue des Quatre-Vents (qui porte très bien son nom, sauf aujourd'hui où Éole restait du genre discret). Après-midi, la tonte d'une pelouse négligée pendant une douzaine de jours m'a achevé. Je devrais bien dormir ce soir.

L'assistance dans les roues, surtout à l'avant, c'est beaucoup moins bien que dans le pédalier. À l'avant, en outre, c'est très dangereux. La législation, chez nous, impose le pédalage pour bénéficier de l'assistance électrique. Pas de pédalage, pas d'assistance. Toutefois, si l'assistance dans les roues décèle que le cycliste veut avancer, elle ne décèle pas la vigueur du pédalage. Si le moteur a beaucoup de couple, celui-ci vient probablement d'un seul coup, quel que soit le niveau d'assistance sélectionné (même si c'est le plus faible et que le couple est donc réduit). J'en connais qui ont pris de méchantes gamelles avec l'assistance à l'avant, principalement dans les virages. À l'arrière, c'est moins dangereux, mais l'assistance est beaucoup moins "naturelle" que quand elle est dans le pédalier. Je suis certain qu'il est techniquement possible de rendre plus progressive une assistance dans les roues, mais cela demanderait un dispositif plus sophistiqué, avec des capteurs de pédalage, ce qui augmenterait le prix de revient de ces vélos, alors que justement ce sont généralement les moins chers des VAE.

C'est un vélo avec assistance dans la roue avant ?

Ils ont fait pas mal de travaux de rénovation des bâtiments, depuis. Ils ont aussi changé les étiquettes des bouteilles (très moches, à présent, mais ce n'est que mon avis), mais la bière reste bonne (ils font aussi une "légère", moins alcoolisée). C'est une famille sympathique et dynamique qui gère tout ça. Il y a aussi un restaurant (ouvert le weekend uniquement, je pense) avec quelques unes de leurs spécialités... cuisinées à la bière, évidemment !

Celle-là, je l'ai déjà faite. D'une manière générale, je déteste les pavés. Les pires que je connaisse (ils sont en faux plat), c'est la chaussée romaine qu'il faut parcourir pour accéder à la ferme-brasserie de Bertinchamps, près de Gembloux. Faut vraiment avoir envie d'une petite bière locale ! 😁

Sauf "accident", en effet ! 😄

Bon. Me suis planté. Le Belge rafle les deux. Vraiment dommage pour Bardet, j'aurais bien voulu qu'il l'emporte. À noter la très belle troisième place de Van Eetvelt. Les leaders du CG terminent ensemble à plus de huit minutes.

Certains ne l'aiment pas, le trouvant arrogant. C'est exagéré, mais ses commentaires à chaud peuvent parfois le donner à penser. Il est par contre ambitieux et a le talent pour l'être, tout en ayant l'orgueil du champion. Ce qu'il tente aujourd'hui en est la preuve. Edit. : Compte tenu de l'avance prise à une vingtaine de bornes de l'arrivée, ça devrait le faire pour les deux fuyards. Alors, l'étape pour Bardet et les pois pour Evenepoel ?

Quand on songe que quelques mois après son COVID, Remco Evenepoel lui-même a connu un gros coup de pompe, on compatit volontiers aux tiens, Serge. 🙂

Pour Vingo, la possibilité de réaliser un doublé Tour-Vuelta est une grosse tentation. Roglic prend de l'âge. Les jeunes qui sont en train de mûrir seront probablement mieux armés l'an prochain. Donc, reporter la possibilité de l'emporter serait sans doute une erreur. Kuss, c'est un équipier. Il est payé pour. Dommage pour lui, mais je crains un léger coup de mou dans la dernière semaine. Surtout si un des adversaires (espagnols, ils sont plusieurs en embuscade) de la Jumbo décide de passer à l'offensive.

Même si Lourdes n'est pas si loin, il n'y aura pas de miracle pour le relever d'une telle défaillance.

Comme les écarts se comptent en secondes, le raisonnement des favoris est qu'elles sont bonnes à prendre quand l'occasion se présente.

Oui, j'ai déjà vu ce kit. Bien conçu, comme souvent chez ce fabricant, mais le prix fait reculer !

Jamais calculé. Je vire quand ils sont trop abîmés (éraflures en bas, généralement) ou que la tétine fuit...

Camelote ?

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