Nicolas JOARY

Après la drache de ce matin et du début d'après-midi, nous avons bénéficié de quelques larges éclaircies. Je suis sorti un peu avant 15h avec la randonneuse (le vélo de route est resté à Nyons), pour un petit parcours traditionnel de 33km qui m'emmène à la recherche de quelques côtelettes proches de chez moi. Il y a des passages à 9% et même un à 10%, mais ce n'est pas très long et à part m'amuser à les répéter, difficile de trouver davantage de dénivelé sans m'éloigner davantage (et compte tenu de la météo, je préfère m'abstenir). Grâce au vent dans le nez pour la moitié du trajet et les quinze kilos de la machine, je n'ai quand même pas fait ça en sifflotant, même si les jambes sont bonnes après Riccione et Nyons. Je n'en suis pas à pleurer non plus, mais qu'il fait moche et triste, ici dans le Pays Noir ! 😁

Nous remontons de Nyons et avons rattrapé ladite zone dans la matinée. Depuis, elle nous accompagne. ☹️

Quasi 200 bornes, faut aussi les faire ! Chapeau également !

Pas loin de 10h de bicyclette ! Bravo ! Il faut courage et patience.

Oui, retourner la potence est certainement le bon choix dans l'immédiat.

Quand j'en croise de plus ou moins habillés que moi, je songe que je ne sais rien d'eux et qu'ils peuvent être sortis dès potron-minet ou, à l'opposé, venir juste de prendre la route. Moi-même, suivant le moment où je sors, le nombre de couches de départ peut varier. Il y a par contre des durs de durs qui n'ont jamais froid ; et les voir rouler m'impressionne toujours.

Trouver que son vélo est beau, ça incite à rouler dessus (à moins d'en faire un objet d'exposition) et, tant que ça n'est pas un instrument de torture, ça me semble positif. Cela dit, avec des parcours de 50 à 80 km et 600 à 800 D+ et compte tenu des moyennes visées, je chercherais davantage le gain de poids que le gain aéro.

Tu as une grande sortie de tube de selle. Le vélo est peut-être un peu trop petit pour toi, mais ce n'est pas sûr. C'est aussi très nouveau, non seulement le vélo mais le type de vélo. Tu dois t'habituer petit à petit à la position de conduite plus offensive. Après avoir roulé un peu plus, tu verras si tu t'y fais ou pas. Dans ce dernier cas, il y a plusieurs solutions envisageables, dont un changement de potence, effectivement. Mais ne te précipite pas ! Donne-toi le temps d'affiner les réglages, en modifiant très peu à la fois. Emmener avec soi les petites clés pour ajuster finement hauteur et inclinaison de selle en cours de sortie est une bonne idée.

Un peu de vent, quelques bonnes averses, beaucoup de belles éclaircies. Le niveau de l'Eygues est toujours bien bas, l'eau est un peu plus brune et il y en a un peu plus, mais nous sommes loin d'une amorce de semblant de crue. Merci pour le conseil concernant l'achat éventuel. Nous serons, le cas échéant, attentifs à prendre distance et hauteur par rapport aux cours d'eau et zones de ruissellement. À l'allure où le climat évolue, ce ne serait pas luxe de précautions.

Après trois jours de repos à soigner mon rhume saisonnier, j'ai enfourché ma bicyclette ce matin au départ de Nyons en direction de Gap. En bifurquant vers Condorcet puis St-Ferréol-Trente-Pas, on parvient à un croisement qui permet de réaliser une boucle très pittoresque entre la Montagne d'Autuche, la Montagne de Col Plat, autour de la Montagne de Vesc... par La Paillette, Vesc, Crupies et Bouvières. J'ai réalisé la boucle dans le sens horaire, en montant d'abord le Col de Valouse (5km à 5%, les deux premiers assez faciles sur une route qui serpente dans des gorges ; les deux suivants plus pentus - 6 à 8 % - et le dernier à nouveau plus facile) ; suivi par une liaison qui descend et remonte plusieurs fois à travers des vallées paisibles et boisées, aux jolies couleurs vert et or ; la courte grimpette vers le sommet du Col de la Sausse ; pour terminer par la descente de ce col vers St-Ferréol-Trente-Pas, d'abord en lacets, puis dans de magnifiques gorges appelées "Défilé de Trente Pas". Redescendre finalement vers Nyons par la D94 a nécessité de mettre les mains en bas pour lutter contre le vent contraire. De quoi bien faire chauffer les cuisses ! Dire que j'ai un vrai coup de cœur pour cette région n'est pas exagéré ! (*) Au total 72km et 950d+. (*) En dépit d'une crevaison en bas de la descente du Col de Valouse.

Bah ! J'ai des Ortlieb, mais ces Elops ont l'air bien. Une sorte de mi-chemin entre les Ortlieb City et les Ortlieb Classic, mais en moins cher. Un peu moins lourdes, aussi. En utilisant ce type de sacoches accrochées à un porte-bagages, on n'est cependant plus du tout dans le "bike packing", qui consiste à sangler directement des sacs légers à plusieurs endroits sur le vélo (donc sans ajouter le poids du ou des porte-bagages). Cela dit, le "bike packing" est surtout et avant tout une mode qui exige des sacrifices côté confort quand on voyage et qu'on n'est pas disposé à faire chauffer la carte de crédit. 😁

Sans avoir la moindre expérience personnelle avec cette marque de vélos, je me permets de te livrer quelques commentaires quant à certains points, même si ça ne va sans doute pas aider beaucoup... - Le confort sur un vélo, c'est déjà une notion un peu abstraite, mais qui tient à la fois d'un grand nombre de variables et de la morphologie et des goûts du cycliste... - Le "vieux briscard" qui a essayé beaucoup de vélos ne les a certainement pas essayés en même temps. Donc , le vélo "pas si confortable que cela", il le compare probablement à des souvenirs plus qu'à autre chose ; et comme entretemps il a vieilli... - Que Origine propose beaucoup de choix, y compris avec des freins sur jantes, je trouve cela très réjouissant. En outre, les possibilités de personnalisation ont l'air chouettes et les prix raisonnables. Cela me semble mériter qu'on s'y attarde. Par contre, j'ai du mal à faire le tri parmi les modèles et, si je devais choisir, j'essaierais déjà d'en discuter avec la firme et d'au moins m'asseoir sur l'un ou l'autre exemplaire, ce qui est toujours mieux que la simple comparaison de fiches techniques et de géométries.

C'est effectivement plus sournois que de prime abord. Et les jours qui suivent l'accident sont les plus douloureux à la fois physiquement et moralement. Nous sommes de tout cœur avec toi, à défaut de pouvoir en faire davantage. (Je m'estime à présent privilégié, avec mon traditionnel rhume automnal qui passe en quelques jours.)

Bon courage, Fluo ! Je croise les doigts pour ton prompt rétablissement et j'espère pouvoir lire bientôt tes reportages sur de nouvelles aventures plus gaies que celle-ci.

J'en ai utilisé, il m'en reste. C'est moins bien que les rustines classiques, mais ça peut dépanner en cas de besoin, surtout par mauvais temps parce que c'est plus rapide. Et c'est une toute petite boîte carrée qui ne prend pas de place... Les Park Tools et les Topeak m'ont donné satisfaction. Il faut quand même gratter un peu la chambre et l'essuyer pour que ça colle mieux ; et, très important, gonfler un peu, si possible, juste avant le collage, pour que la chambre ait à peu près le diamètre correspondant à celui qu'elle aura une fois en fonction dans le pneu. Cela évite de trop étirer la rustine. Certains rapportent que la colle tient mal à la chaleur (météo mais aussi freinage sur jantes), mais je n'ai rien observé de tel à ce jour. La bonne vieille vulcanisation est certainement plus fiable.

C'est exactement ce que ma femme a souligné, en prenant appui sur ses bâtons de marche. Je n'ai pas de bâtons, mais j'y songerai pour une prochaine fois : au moins un, pour les descentes, par sécurité et pour aider à ménager mes genoux.

Pareil que Sylvain : une chambre et un kit de rustines Prema. Jamais crevé deux fois sur la même sortie.

Belles images. Et puis, dans ce genre de rando, les fragrances sont très présentes et pas toujours faciles à identifier.

Oui, je me suis dit "c'est dingue, c'est sans doute pour le givré qui pourrait se prendre pour Sébastien Loeb" !

Pas de vélo aujourd'hui, mais une belle rando sur les hauteurs. Grimpette en haut de Saint-Jaume, par divers sentiers pas toujours évidents à trouver et à suivre car peu marqués ou se multipliant par endroits. Le Garmin est venu à point. On peut le configurer facilement pour la rando pédestre et sa précision est plutôt bonne. Bien meilleure en tout cas que les systèmes intégrés aux smartphones. La montée finale est assez ardue, tant en déclivité qu'en nature de terrain : des pierrailles qui se dérobent sous la semelle, ça peut s'avérer peu sécurisant, pire encore lorsqu'il s'agit d'entamer la descente. Et, pour terminer et en arrivant en bas d'un chemin "de service", une image qui montre à quel point les Français peuvent faire montre d'humour...

Je continue la tournée des petits cols (sans faux-cols... quoique...) autour de Nyons. Des montées agréables, très peu de voitures et toujours un environnement typique de la région : oliviers, vignes, bois où se mêlent feuillus et résineux, quelques vergers et champs de lavande, routes des vins et caveaux de dégustation et vente (à visiter avec modération). Cet après-midi, sous un temps nuageux mais avec de belles éclaircies, j'ai parcouru une boucle de 53km 708d+ qui m'a conduit vers Aubres, Les Pilles et la montée qui, après avoir traversé Châteauneuf de Bordette, conduit au Col de la Croix-Rouge. Au sommet, vue sur Garde-Grosse, un des sommets du massif des Baronnies Provençales, et au loin sur Châteauneuf-de-Bordette, avant d'entamer une belle et longue descente vers Mirabel-aux-Baronnies, dans des senteurs de résineux. Villedieu, St-Maurice-sur-Eygues, puis une petite route qui monte bien à travers les vignobles et oliveraies pour devenir chemin empierré de plus en plus difficile à parcourir. Descente prudente sur des chemins de même type, vers Vinsobres, puis retour vers Nyons sur un vélo aux pneus gris de poussière.

Belles images !

C'est l'avantage, autre que les questions de camaraderie, de rouler à plusieurs : l'émulation. Cela entraîne le dépassement de soi, une volonté de repousser des limites qu'on pensait inamovibles. Et effectivement, on progresse. D'un autre côté, cela peut comporter davantage de risques pour la santé, d'où la nécessité de rester lucide. Entre les deux mon cœur balance...

Et la visière n'appuie pas sur le nez ?

Je me suis fait une petite balade sur les hauteurs de Nyons, ce matin, pour accompagner ma femme qui est plus "marche" que "vélo". Coïncidence, nous avons été rattrapés et largués sur le chantier par les concurrents du "Trail de Nyons et des Baronnies". Du moins, par les tout premiers qui grimpaient comme des bouquetins, leurs quelques poursuivants qui essayaient de ne pas leur concéder trop de temps, puis le gros de la troupe (il ne s'agissait pas d'une seule personne mais d'une cinquantaine au minimum 😁) ; et enfin quelques traînards que nous avons dépassés plusieurs fois entre deux de nos arrêts-photos (nous sommes aussi des touristes). Il y a de quoi s'offrir quelques belles grimpettes autour de la ville, une autre manière de faire travailler les guibolles en complément de la bicyclette, comme le suggère cette discussion. Happy trail !