Nicolas JOARY

J'entends bien tes arguments, Michel ; mais je ne sais que répondre dans l'immédiat. Cela demande réflexion. A priori, j'approuve entièrement le fait que ce ne soit pas un concours à qui en fait le plus ; mais a priori aussi je suis réticent face à des critères d'exclusion. Peut-être y a-t-il moyen de "moduler" ? Je vais attendre d'avoir un peu dormi là-dessus.

Une fois de plus, l'objet de cette discussion n'est pas de savoir si c'est bien ou pas d'utiliser des pneus tubeless plutôt que des pneus avec chambres à air. Chacun selon ses goûts et sa pratique. Il n'y a pas de mal à choisir l'un plutôt que l'autre. Cette discussion consiste à partager ses expériences et conseils avec le tubeless. Merci.

Cela me fait songer à une réplique qu'Audiard mettait dans la bouche de Belmondo dans Cent mille dollars au soleil ... Je n'ai pas en mémoire les termes exacts, mais il était question que quand un mec de plus d'un quintal prend la parole, les gringalets écoutent.

Si on a une ou deux crevaisons par an, les caa c'est aussi bien. Cette année, j'en suis à 4. Dont deux dans des conditions vraiment pas idéales (une où j'ai dû faire une certaine de mètres pour trouver un endroit calme et l'autre en plein mistral avec mon matos qu'il fallait caler ou coincer pour éviter de devoir courir derrière). Comme je suis curieux et que j'ai l'occasion d'essayer le tubeless, je me ferai ma propre opinion. C'est toujours mieux que des "ouï dire".

Il faut comparer des pommes avec des pommes. Combien d'années d'expérience avec des chambres et combien de jours avec les tubeless ? Te souviens-tu de ton apprentissage avec les chambres à air ? Des galères et tâtonnements ? Avec l'expérience, on change une chambre sur le bord de la route en quelques minutes. Quand on est dans de bonnes conditions, ce qu'on oublie souvent de préciser : endroit pas dangereux, temps pas trop froid pour éviter de se geler les doigts et le reste, cause de crevaison facile à trouver et certitude de ne pas crever à nouveau 200m plus loin parce que l'objet est enlevé et le trou pas trop gros, monter sans pincer la chambre, cartouche CO2 qui ne foire pas ou bonne petite pompe de poche, etc. De bonnes conditions, donc. Avec un tubeless bien monté, pour un perçage dans les mêmes conditions, on ne s'arrête peut-être même pas. Je vérifierai.

Certainement. Je verrai à l'usage, en diminuant la pression, ce qui me conviendra le mieux.

Info quant aux Elite Wheels. Les Drive40 sont fournies avec des valves tubeless, mais elles ne sont pas très longues (65mm au max). Obus démonté, il peut être difficile de serrer un embout de pompe. Pour le remplacement, il vaut donc mieux acheter plus long.

Autrefois, j'aimais bien rouler la nuit, en voiture comme à vélo. À présent, je n'aime plus du tout cela. Je le fais quand il le faut, mais c'est tout. Un effet du vieillissement ! Ce que j'apprécie encore à vélo, l'été après la tombée de la nuit, c'est la qualité de l'air.

Ce matin, montage des Blackbird (j'ai pris les "all season" en 32mm, vu l'époque de l'année) en tubeless sur mes Drive40. Aucun souci pour les installer, ça passe avec de bons pouces (je suis peut-être mou de la cuisse, mais j'ai de la force dans les doigts). Par contre, pour mettre les tringles en place, c'était peine perdue avec une pompe d'atelier, obus en place ou déposé. N'ayant ni compresseur ni booster, j'ai essayé la méthode "chambre à air". Claquage sans problème (à 5bar déjà) des tringles avec une TPU à l'intérieur. J'ai ensuite dégonflé, démonté un côté du pneu pour ôter la chambre et placer la valve tubeless, puis regonflé à la pompe à pied sans même devoir retirer l'obus pour faire claquer le pneu. J'ai fait pareil avec la seconde roue sans la moindre difficulté. Entretemps, le premier pneu était resté sous bonne pression. Dégonflage, obus retirés pour introduire le préventif (Stan's) à l'aide d'une seringue. 50ml dans chaque pneu. J'ai bien fait tourner en tous sens, puis gonflé à 4bar. Quelques petites bulles sont apparues très brièvement au bord du pneu sur une des roues, puis plus rien. Remontage sur le vélo, j'ai bien fait tourner les roues puis tout laissé tranquille jusqu'en début d'après-midi ; où j'ai sorti le vélo pour un petit tour du quartier puis montée et descente d'une côte que je connais bien. Rien n'a bronché. Les pneus de 32 à 4bar, c'est non seulement plus confortable, mais aussi plus rassurant en descente rapide que les 28 à 5bar (et hier à 5,5bar pour l'arrière). Je verrai demain comment ça passe la nuit, mais c'est de bon augure, je suppose...

Sylvain, tu en reparleras de manière plus réaliste lorsque tu seras toi aussi retraité. Je te souhaite bien sûr de pouvoir rouler plus et mieux ; mais c'est beaucoup moins évident en pratique qu'en théorie. Il y a des retraités qui roulent beaucoup et très bien ; mais je pense que ce sont pour la plupart d'entre eux des cyclistes qui roulaient déjà beaucoup et très bien pendant leur carrière professionnelle.

Pareil ici pour hier : belle journée d'automne, mais avec du mistral. Ciel bien dégagé cette nuit, donc ce matin à 7h00 il n'y avait que 6°C. 12°C à 11h00, peu de vent, ciel partiellement nuageux mais le soleil brille le plus souvent. Le début de semaine devrait être doux et ensoleillé ; avant une possible dégradation à partir de mercredi (remontées humides depuis la Méditerranée).

C'est possible que certains ne fassent "que du vélo" ; mais pour les autres, ça dépend surtout de la gestion du temps. Quand on est retraité, il est certain qu'on organise plus facilement ses horaires pour aller rouler ; par contre, on peut avoir d'autres occupations qui limitent aussi le temps de roulage. Ce n'est pas parce qu'on ne "travaille" plus qu'on n'a plus rien à faire. Les contraintes et limitations sont ailleurs.

1000 ! 👌🏆

Peut-être essaie-t-il de me convaincre que j'aurais mieux fait de rester en Belgique... 🤪

Parfois, en effet, on se demande si certains individus ont vraiment été équipés d'un cerveau.

C'est très compliqué et très variable selon les circonstances, je n'en doute pas. L'aérodynamisme des roues, quand on roule en groupe, joue apparemment assez peu quand on est "dans le paquet" mais probablement davantage quand on est devant. Et quand il faut "faire le jump" pour recoller à l'arrière, les quelques petits Watts gagnés grâce aux roues font économiser de l'énergie pour la fin de sortie. Dès qu'on roule assez vite, tous les petits gains aérodynamiques sont bons à prendre ; et encore plus quand il faut tenir l'allure d'un groupe.

Merci pour les chiffres ! 👍

Tu descends quand même en marche arrière ? 😱😱😱

Un traceur dans un canapé ? Ça servirait à quoi ? On ne peut même pas le lui voler, il est si souvent vautré dessus ! 🤪

Ce matin (11°C et du mistral), je suis parti pour la sortie club du dimanche matin. Une dizaine au départ et une boucle qui nous faisait partir vent de face puis de travers, avant de nous envoyer chercher refuge sur les coteaux et collines de l'Enclave des Papes et de la Drôme Provençale, entre les vignes de plus en plus dépouillées de leurs feuilles et les oliviers dont la cueillette des fruits est prévue pour bientôt. J'ai lâchement quitté le groupe à Vinsobres, après la première partie bien accidentée du parcours qui s'en allait ensuite, après une boucle vers Buisson, remonter vent debout de Visan vers Valréas. J'ai donc ainsi réduit le kilométrage et augmenté le dénivelé ; mais me le suis fait pardonner en apportant des bières belges au local du club. 😇 Pour moi, c'était 54km/882m+ au lieu de 70 et 920.

Belle journée ensoleillée mais fraîche sur le Haut Vaucluse, avec assez bien de mistral. Il y avait 11°C tôt ce matin à l'abri du vent. Au vent, la fraîcheur ressentie était bien réelle.

Autre précision : j'ai roulé ce matin et il y avait un bon mistral avec de bonnes rafales. Les Drive40 sont étonnantes de stabilité !

Cela, je n'en suis pas sûr. J'ai changé la paire de roues alu de 1995g pour une autre en carbone de 1295g, sur le même vélo et avec les mêmes pneus et chambres TPU. - Je n'ai pas vraiment l'impression de grimper plus vite avec les roues plus légères. Elles sont plus faciles à relancer, plus réactives et ludiques ; mais si je vais un tout petit peu plus vite en montée, c'est essentiellement le fait de ma motivation. - Les roues carbone de 1295g me font aller plus vite en descente (roue libre) que les alu de 1995g. Nettement plus vite. Et j'ai vérifié : les roulements sont fluides sur les deux paires de roues. Conclusion logique : l'aérodynamisme supérieur des Drive40 compense largement leur légèreté dans les descentes. Si j'additionne les masses en déplacement, j'ai d'un côté quelque chose comme 76kg et de l'autre 76,7kg. Dans les côtes, ça ne change pas grand-chose. Dans les descentes non plus. C'est donc bien une question d'aérodynamisme.

Merci pour ces informations ! Concernant les gains aérodynamiques, il faut être réaliste : il n'y a pas une vitesse à partir de laquelle on enclencherait soudain un interrupteur. Les gains sur ce plan commencent donc à apparaître à des vitesses inférieures à 40 km/h, mais ils sont évidemment plus faibles. Et, bien sûr, c'est le cycliste qui doit se montrer le plus aérodynamique possible, bien avant son vélo.

Merci. Toutes les DT ne sont donc pas bruyantes. J'ai lu qu'à une époque, les Campa l'étaient et ne le sont plus.