Nicolas JOARY

C'est pourtant d'en retirer qu'il est question.

C'est une tentative d'humour. Chacun roule où il peut, où il veut, quand il veut. C'est plutôt la manifestation de ma surprise car je ne pensais pas que ce puisse être encore plus plat que dans les polders néerlandais où roule Johan. Je me trompais, donc. Rouler sur le plat peut être très difficile s'il fait venteux. Je trouve même cela très fatigant, car sur du vallonné, il y a les descentes pour récupérer...

Y a des vieux clebs qui ont la pelade. Ça n'en devient pas du duvet pour autant.

Mon pelage des guibolles est très discret. Je ferais honte aux lames de rasoir et aux crèmes dépilatoires. Et ça ne me ferait pas gagner un Watt.

C'est pas moi qui dirais ça. Mais je vois bien qui pourrait. De toute façon, lui, il raserait plutôt la tête.

Je vais remplacer mes attaches rapides par des cotons-tiges. C'est déjà deux ouates chacun !

À noter : le rasage des guibolles peut faire gagner quelques Watts.

Alors là, chapeau ! Moi, il me faudrait au moins dix minutes pour écrire ça comme ça (vingt-cinq sur un smartphone) ! 😂

Là, tu fais concurrence à Johan ! 😂

Ah, ben moi, 74km/1200m+, je serais fier de les avoir faits ! En réalité, à chaque fois que j'atteins et dépasse les 1000m+, je suis content. Si c'est sur 50km, ça veut dire que ça grimpait bien. Si c'est sur 100km, ça veut dire que je me suis tapé cent bornes, donc que j'ai bien roulé. Faut positiver !

Tu as fait la course avec le gamin ? 😳

Le 21/05, il s'est présenté... Bonjour, je m'appelle Alexandre, j'ai 62 ans. J'ai commencé le vélo cette année en mars car j'ai maintenant plus de temps pour moi et le vélo est assez chronophage. Ce sont mes 2 fistons qui sont en élite qui m'ont donné envie à force de les voir pratiquer. Il est peut-être passé à côté d'une belle carrière...

Correction : de Liéééch'

Coco Gauff... Quand on est Belge, on doit encore trouver ça plus rigolo, comme blase. 🤪

Aujourd'hui, participation à la rando organisée par le club de Nyons. J'ai opté pour le petit parcours de 60km, devant y ajouter une trentaine de bornes pour la liaison aller-retour depuis Valréas. La seule difficulté du petit circuit était le Col de Valouse, la remontée commune par Novesan et Venterol pour la fin des trois parcours devait peut-être faire mal pour ceux qui avaient opté pour le plus long. Il ne faisait pas trop chaud, le ciel était le plus souvent nuageux, mais il y avait peu de vent et, dans la montée du Col, c'était un peu étouffant. Au total ce matin 92km/1188m+ qui me permettent de franchir la barre des 50000m de D+ depuis le début de l'année.

Oui, mais là on est davantage dans la politique que dans le sport.

Voilà qui est fait. 92km ce matin et pas de souci avec les TPU. Toujours pas possible, à mon niveau, de dire que les quelque 180g gagnés sur les périphéries roulants ont apporté quelque chose au niveau confort, facilité à relancer ou à grimper. Je confirme par contre le changement de sonorité : le chuintement au roulage est déjà perceptible à 25 km/h, flagrant à 35-40 km/h. L'épaisseur de matériau à faire travailler est moindre, c'est peut-être un peu plus souple. Le toucher de route est quelque peu différent, mais c'est certainement plus subtil que le changement de sonorité.

Le plus important est de se faire plaisir.

Oui. Je n'avais pas relevé ces chiffres de puissance (mais ça ne me parle pas beaucoup non plus, je n'ai pas de capteur, donc pas l'habitude). Ta dernière phrase donne un argument logique. Je ne comprends pas tellement pourquoi on serait plus à l'aise en faisant davantage d'effort, sinon, comme tu le dis, c'est dans la tête. Je n'ai pas de chiffres, mais c'est clair que je suis davantage motivé à donner le max dans l'ascension d'un col que face au vent dans une vallée. On est davantage motivé à faire ce qu'on préfère faire.

Tes efforts sont appréciés, Bernard ! 😂

Je ne pense pas. Une relation entre le gabarit et le coefficient de pénétration dans l'air, ça, certainement. Entre un petit cycliste râblé de 65 kilos et une grande frite du même poids, les différences aérodynamiques sont certainement, à la base, assez importantes. Or, sur le plat, à grande vitesse ou par vent défavorable, l'aéro joue à fond. Par rapport au petit râblé et sans tenir compte de la position prise par le corps pour rouler, la grande frite doit composer avec un vélo plus grand, un centre de gravité plus élevé, des vêtements probablement moins moulants... Peut-être autre chose encore ?

Cela dit, par ici il fait beau. Très peu de vent, températures douces et ciel nuageux. L'impression d'un temps lourd, un peu étouffant. J'ai transpiré un peu plus que de coutume en roulant aujourd'hui.

C'est un peu comme une lutte, un combat, mais l'adversaire à vaincre est différent. Il faut de la puissance, de la technique... Comme dans un match à 1 contre 1, il y a des adversaires qui nous réussissent bien, d'autres qui nous donnent du fil à retordre ou deviennent notre "bête noire". Étant d'un gabarit voisin de celui de Franck, je subis les mêmes tracas face au vent.

C'est plutôt une question de tempérament, je pense. Celui qui est de nature inquiète, pessimiste, ou qui l'est devenu en raison d'expériences malheureuses, aura tendance à toujours prévoir l'une ou l'autre porte de sortie, à toujours imaginer une solution dans l'éventualité où ça tourne mal. Quand on n'a pas ce tempérament, on entreprend sans se dire que ça pourrait rater. On n'envisage pas la défaite. Quand elle vient, on réagit. Une question qu'on me posait souvent à la fin de ma carrière professionnelle, c'était de savoir ce que je ferais quand je serais retraité, si j'avais prévu des activités pour ne pas m'ennuyer... Ma réponse était pareille : "Je n'en sais rien". "Je verrai bien". Mais c'était toujours parce que je n'envisageais pas l'ennui. Il est tant de manières d'occuper son temps ! J'ignorais totalement, à ces moments-là, que j'allais partir vivre dans le Midi !

M'enfin ! 😳 Ils sont fous, ces médecins !