Bernard MOREAU

Posté le 25 septembre 2020 Il m'est arrivé en quelques occasions de guidonner. En général c'était de ma faute : j'avais froid et je tremblais en descente de col. Mais sur mon SEVEN Axiom, je me souviens d'avoir guidonné dans la descente du Revard du fait des ondulations dans le bitume. C'était facile d'arrêter ça en donnant un petit coup de frein avant. 2 ou 3 autres fois j'ai pu arrêter un début de guidonnage. J'attribue cette faiblesse de mon Seven à une chasse trop courte. La fourche avant était arrivée avec retard chez mon vélociste qui m'en avant mis une temporaire qui n'a jamais produit de guidonnage, elle présentait une chasse un peu supérieure. Je n'ai jamais vu de derrière les mouvements d'un vélo quand il se met à guidonner, je ne peux donc pas affirmer que les images sont de nature à me convaincre.

Puisque l'on parlait de Vaujany et du respect des zones naturelles, je remarque que nous sommes en phase avec un excellent programme de ce jour sur France Inter : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-lundi-27-octobre-2025-2368158 On y trouve bien des thèmes de réflexion.

Désolé pour le hors sujet mais je n'ai pas envie d'en lancer un nouveau. La discussion m'a incité à essayer de me souvenir et j'ai même repêché les résultats de cette épreuve. Cela avait mal débuté : je m'étais inscrit très tardivement et je n'avais pas trouvé d'hébergement. J'avais 3h de route à faire. J'avais fini par dormir dans la voiture à 2 pas d'une gendarmerie entre Grenoble et Rochetaillée. Au matin j'avais trouvé un parking où me garer, pas trop loin du départ. Je me souviens de la pluie. Je ne connaissais pas les routes empruntées. Comme tu dis un long passage monotone. Seul bon moment : j'avais trouvé 2 compagnons sympa pour l'ascension du Glandon. Retour à la voiture dès la ligne d'arrivée franchie. En regardant les résultats je vois qu'il aurait fallu que je mette 30 mn de moins pour être satisfait, mais j'ai vu également que d'autres noms connus de moi n'avaient pas non plus bien marché ce jour-là. J'ai aussi appris que je ne pouvais plus me permettre de garder les braquets que j'utilisais jusque là, soit 36:25 comme plus petit développement. Comme aujourd'hui il pleut sans arrêt depuis des heures c'était un bon jour pour essayer de raccommoder les souvenirs qui s'effilochent. 2 ans plus tard je suis retourné sur cette Vaujany, c'était génial avec ce passage de Sarenne, j'avais eu des superjambes dans toutes les ascensions et j'avais gagné dans ma catégorie avec un cadeau-surprise génial : une invitation pour 2 dans la loge VIP aux 6 jours de Grenoble, boissons incluses. Super soirée. Evidemment il avait fallu trouver un hôtel sur place après, pas question de conduire.

Je ne sais pas en quelle année s'est déroulée cette Vaujany avec 6000 m de D+ mais Joël Recordon m'en avait parlé. Ces 6000 m avaient été une catastrophe : peu des participants semble-t-il savaient dans quoi ils s'embarquaient.

Je parle d'entre toutes les Vaujany", la 1ère qui passait par Sarenne. La toute 1ère Vaujany était probablement en 1996 pour remercier cette ville d'avoir accueilli la Marmotte en 95 en remplacement de l'Alpe d'Huez.

Pour ma part j'espère que la route ne deviendra pas un billard car c'est une zone naturelle à protéger et une meilleure route signifie davantage de passage de touristes. Je me souviens combien j'avais été émerveillé en traversant la zone dans l'autre sens à l'occasion de la 1ère "Vaujany" qui empruntait cette route. Désolé pour ton épouse 🥴

Vérification faite, cette EdT faisait 189 km. Nombre d’engagés : 4 638 en fonction des qualifications de Périgueux et de Mâcon Nombre d’arrivants : 2 229

https://journals.physiology.org/doi/full/10.1152/japplphysiol.00974.2024

Je viens de lire l'histoire de cette Jeannie Rice dont on a mesuré le VO2 max à 77 ans. Résultat 47,9 ml/mn.kg. Mieux que la moyenne de ce forum. Mieux que notre Longo nationale ou notre Marchand. Si elle vieillit comme la moyenne des gens, quel était son VO2 max à 30 ans? Selon Helga-Schroeter Jensen 47,9 / 0,57 = 84 ml/mn.kg Nettement plus que la valeur jamais mesurée pour une femme, Joan Benoit, la pleureuse, 78,6 ml/mn.kg (avec EPO?) Il est probable que ses performances baissent moins vite que la moyenne, mais elle a sûrement raté une belle carrière en ne commençant à courir que tardivement. Ce qui me sidère c'est d'apprendre qu'elle fait le marathon à 88% de son VO2max à 77 ans et aussi qu'elle à le coeur qui monte à 180 bpm à 77 ans !👒👒👒

Geoffroy a répondu pour moi 😁

Non, il y a encore quelques km de descente après cet endroit. C'est au Freney d'Oisans qu'on doit tourner à droite.

Faut croire que j'ai meilleure mémoire que les organisateurs. J'espère qu'ils prévoiront large pour rapatrier les naufragés de la route.

J'en doute fortement car je me souviens de la catastrophe de l'EDT 1998 avec je crois me souvenir dans les 5400 m de D+ et plus de 200 km (départ Grenoble, arrivée 2Alpes). En plus il avait fait très chaud. Moins de la moitié des partants (qui avaient été sélectionnés sur la base de 2 épreuves qualificatives) avaient pu rejoindre les 2Alpes, il avait fallu organiser des tas de navettes de cars pour aller chercher les milliers de gars qui avaient abandonné. J'y étais, j'en avais bavé, mais moins que le papa Paret-Peintre que j'avais dépassé dans les 2 Alpes. Je n'ai jamais terminé une cyclosportive aussi fatigué : J'avais dû demander qu'on me soutienne à l'arrivée car je n'avais plus la force de déclipser mes pieds des pédales automatiques et pourtant je finissais 2e de ma catégorie d'âge.

Le Néo Zélandais Jack Foster était un avide cycliste amateur, à l’inverse des adolescents de son âge l’homme originaire des quartiers populaires de Liverpool va se passionner pour le cyclisme et non pour le football. .. À 24 ans, il part en Nouvelle Zélande pour construire une nouvelle vie,... Ses premiers JO à 40 ans Une carrière dans le sport pro va alors progressivement se dessiner pour Jack Foster, il remporte sa première course en 1966 le Rotorua Marathon en 2h27”50 seulement 2 ans après ses débuts dans la course. ... L’homme originaire d’Angleterre représentera à plusieurs reprises son pays d’adoption sur les compétitions internationales, il participe à ses premiers JO à 40 ans lors des Jeux de Munich en 1972 où il obtient la huitième place au marathon. Un peu moins de deux ans plus tard l’ancien cycliste obtiendra le meilleur résultat de sa carrière aux jeux du Commonwealth 1974, il a alors 41 ans, Foster obtient la médaille d’argent du marathon et boucle les 42.165 km en 2h11'19"son record personnel, ce qui lui permet de décrocher le record du monde de la catégorie master.

Vous ne le connaissez sans doute pas, il n'a jamais gagné une course cycliste dans sa carrière FFC, mais il a gagné le 1er marathon de sa vie (Divonne, à l'approche de la 40aine), couru le marathon de New York en 2h22' ( de mémoire, 1er français) et ce n'est pas, ni de loin, le plus rapide. (Il devait faire dans les 20e je crois). Plus tard il a gagné des tas de courses de 100 km (dont le championnat du monde) et amélioré son temps sur le marathon. Je suis passé des 100aines de fois devant sa maison puisqu'il habite sur le Col de la Faucille. Alors, Dumoulin, 2h29', bof, bof.

L'énergie vient de la combustion du carbone et de l'hydrogène dans les molécules de glycogène (sucres) ou de graisses ou de protéines. La combustion de l'hydrogène produit BEAUCOUP plus d'énergie que celle de du carbone. Le glycogène contient une fraction d'hydrogène nettement plus élevée que les graisses et les protéines. Voilà sans rentrer en trop de détail ce qu'il se passe.

Bien sûr. Un jour que j'essayais de battre mon record sur La Faucille, j'avais raccourci ma chaîne en la mettant sur un seul développement, 42:20 si je me souviens bien. Ce n'est pas idéal car mon rythme de pédalage ne me convenait pas vraiment sur les parties les plus faciles. Et j'avais battu mon record. Je supposais que j'économisais de l'ordre de 1% en ne passant pas par les galets du dérailleur.

Pour le rendement du vélo, on espère qu'il soit de l'ordre de 97,5%, les pertes par frottement se font essentiellement dans la transmission : chaîne, dérailleur. Pour le rendement humain c'est un sujet très débattu et carrément controversé. Il y a quand même quelques règles de bases. Pour des raisons purement de chimie, le rendement est plus élevé quand on utilise du glycogène que pour des lipides (graisses) ou des protides puisque respectivement ces 3 substrats fournissent respectivement 21,3 // 19,6 et. 18,8 kJ par litre d'O2 utilisé. Après il faut considérer le type de fibres des muscles. Les rapides, les lentes et les intermédiaires. J'ai la flemme de me replonger dans les bouquins, mais les lentes, bien oxygénées, sont douées pour utiliser du glycogène et les types endurants en ont un gros %age, ce qui leur permet d'atteindre un rendement mécanique plus élevé, de l'ordre de 22-23%, contre seulement environ 19% pour les fibres rapides. Je vous laisse à vos bouquins.

Merci, trou de mémoire.

Oui bien sûr, vraiment ch,ante cette route. J'ai été obligé de la prendre 1 fois à la descente et je l'ai faite 1 fois à la montée. Toutes les autres fois je suis passé par l'autoroute, mais pour un pro ultra connu ce n'est pas une option publiable. Remarque sur les altitudes des cols, certaines sont relativement proches de l'altitude réelle (Forclaz 1499 contre 1527 m en réalité), mais le GSB donne 2454m et 2434m alors que c'est 2569 m son altitude réelle. Je me demande aussi où il a passé ses 3 heures arrêté.

Simon avait probablement raison. 400 g c'est le maximum possible : la vitesse maximale sur le pneu étant double de celle du cycliste. Mais tout point mobile de la roue décrit une cycloïde. Si Rano dit 200g, je veux bien le croire

https://www.directvelo.com/actualite/124455/lexperience-oubliee-de-paris-tours-sans-derailleur

Gagner 100g en périphérie, ça fait économiser autant QUAND ON ACCÉLÈRE que 400 g sur le vélo. Une broutille si tu me demandes.

Jean-Pierre, merci pour les compliments 🙏. 130, ça me paraît in peu court. J'ai vérifié, c'était 192 km. On avait roulé à 36,6 de moyenne. Les 1ers finissaient un peu plus de 2mn devant moi. J'avais eu souvent mal aux jambes, en effet le mercredi précédent, en partant du boulot, au lieu de faire les 12kms directs j'avais fait le Tour du Léman malheureusement sous la pluie et c'est bien connu que cela provoque des douleurs aux jambes par la suite. J'avais téléphoné qu'on vienne me chercher à 7-8 km de la maison : il faisait trop nuit. Il semblerait que mes affirmations sur le vélo ne sont plus d'actualité, probablement les lois de la physique ont-elles changé.