Franck PASTOR

Tu me rappelles décidément mon oncle (dont je t'ai parlé récemment) qui grimpait tout jeune (moins de 20 ans) le col de Romeyère, dans le Vercors, avec 46/23, sans entrainement particulier à part jouer au foot et aider ses parents à la ferme. C'est cette montée-là : https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-romeyere-pont-en-royans Je me rappelle avoir essayé de l'imiter sur un vélo avec 40/26 ou approchant, à peu près au même âge que lui et sans plus d'entrainement… pour caler aux environs du km 12. 🙁 Il y a des gens, comme lui et toi, auxquels le commun des mortels ne devrait pas se comparer sur un vélo si on tient à rester en bonne santé 🙂

J'ai souvent cette impression dans certains endroits… de ton pays (en Ardenne, notamment). Mais à mon avis c'est tout bêtement parce qu'à vélo on met beaucoup moins longtemps à descendre qu'à monter. Encore une preuve que l'espace et le temps sont inextricablement liés. 😎

Tu es "très à l'aise" mais "c'est dur par ici" ? Faut que tu développes, le cartésien que je suis ne suit pas très bien… 😜

Je pense tout simplement qu'il s'est embrouillé dans l'ordre des chiffres, ainsi qu'il l'a déjà fait d'ailleurs pour les dentures 50-34 (qu'il a tapées "54-30"). Je suis prof de maths et c'est quelque chose que je vois parfois chez quelques-uns de mes élèves. Edit : oups, je n'avais pas vu que Bernard l'avait déjà expliqué avant moi.

Mais 52-36, si 🙂

Et ceux qui n'ont PAS LE TEMPS de s'entraîner autant qu'il le faudrait pour supporter 12 km/h sur des pentes à 8%, ils font comment ? Ils prennent une retraite anticipée pour se consacrer à 100% au vélo ? 😜 Ou alors ils se résignent à aller moins vite dans du 8%, par exemple à 10 km/h, suffisamment lentement en tout cas pour moins souffrir, de façon à pouvoir terminer, et ils adaptent leurs braquets en conséquence. D'ailleurs certains, même entrainés, n'arriveront pas à atteindre 12 km/h sur du 8%. Tout le monde n'est pas né schtroumpf costaud. Mais comme personne ne pédale à la place de quelqu'un d'autre, ce sera à Tolide de déterminer jusqu'où il peut descendre en matière de braquet. Commencer par monter un 50-34 à l'avant (et non un 54-30, c'est très probablement une faute de frappe !) à la place de 52-36, et mettreune cassette 11-32, pourquoi pas ? Il faut se lancer et tester…

Et il y a déjà des travaux avant Namur. Je crois que je vais passer par la E40 et Liège, puis la E25 demain…

Ça tombe bien (si j'ose dire), la météo ne prévoit pas plus de 20° à La Roche pour la journée de demain. Et 10° tôt le matin… Ça ne m'arrange pas du tout puisque je préfère la chaleur mais toi ça te fait un prétexte en moins pour oublier tes mitaines ! 😛

Autre détail qui cloche, la taille du guidon… Une fille aussi mince avec un guidon aussi large ? 😎

Moi aussi, à peu près, si je respecte ma cadence habituelle (85-95 tours/minutes). J'ai la 4e si je suis raisonnablement en forme. Mais j'ai très petit comme rapport de base. Tu as quelles dentures pour ton plateau et pignon ? Pour moi c'est 46 et 22, d'où une première vitesse donnant un rapport équivalent à 24/41. Déjà de quoi voir venir 🙂 Pour info, le rapport minimal permis par Rohloff entre les dentures du plateau et celles du pignon est 1,9. L'équivalent d'un 42/22, 40/21, 33/17… Y a encore de la marge si je veux un jour grimper le Zoncolan avec 20 kg de bagages ! 🙂

Merci. Non je ne vais pas partir sur mon Santos bien sûr, sauf si mon autre vélo (Lynskey titane, triple 11 pignons, 9 kg environ) me lâche. D'après cet article, tout équipé (avec porte-bidon et pédales) le Santos Cross Lite, en taille L, pèserait 13,4 kg environ. J'ai eu la flemme de vérifier, mais ça me semble vraisemblable. https://grinta.be/100-getest-santos-cross-lite/ Et comme je l'ai équipé d'une dynamo, de garde-boues et d'un porte-bagages arrière, je ne serai pas surpris qu'il soit dans les 15 kg maintenant. Je l'ai fait évoluer comme le vélo de mes futures randonnées avec bagages, mais il me sert encore pour faire du gravel, ou quand le temps est mauvais (vivent la courroie et le Rohloff !). Vu mon niveau de pratique, ce n'est pas son poids qui va faire une grosse différence.

39 km ce matin, par un temps assez chaud et nuageux, présageant un orage qui a éclaté… juste après que je sois rentré. 😎 Rythme assez cool sur un terrain bosselé à l'est de Bruxelles (Tervuren, Huldenberg, Overijse). Pas grand'chose à signaler à part ma chaîne qui s'est mise à sauter des pignons, sans que je change de vitesse moi-même, dans une portion de descente pavée, vers la fin de la randonnée. Signe que le câble de dérailleur s'était détendu. Dans l'immédiat j'ai augmenté la tension du câble par la molette de réglage. J'ai dû m'y reprendre plusieurs fois avant de retrouver une tension correcte. Une fois rentré, je me suis rendu compte que le serrage du câble sur le dérailleur arrière s'était légèrement dévissé, d'où probablement ce «stuut» (problème, imprévu) comme on dit ici à Bruxelles… Me voilà bon pour reprendre tout le réglage du câble et du passage des vitesses ! 😡 Et ce, deux jours avant la Vélomédiane. Pas idéal !

Traduction du langage schtroumpf : trop froide pour le commun des mortels ! 😛

Ce n'est pas grave puisque c'est hors-sujet, mais si tu es curieux, tu as une présentation du concept ici : https://www.vojomag.com/decouverte-svo-bikes-symphonie-pour-courroie-et-rohloff/ Mon vélo gravel-randonneur, d'une autre marque qui utilise le même concept, est de marque néerlandaise. C'est celui-ci: https://www.santosbikes.com/nl/fietsen/gravel/cross-lite

Parfois, comme sur mon vélo précédent, la base arrière droite empêche de descendre le dérailleur autant qu'on le voudrait, quel que soit le type de fixation…

Et moi des développements de VTT. 😎 Je ne comptais pas convertir notre ami au triple (de fait mon montage est très personnalisé et ne court pas les rues), juste lui faire voir que certains avaient des braquets largement plus petits que les siens et qu'il n'avait donc pas à faire de complexes là-dessus. Si moi-même plus tard je ne peux plus utiliser un triple, je me débrouillerai pour avoir un système qui présente des petits braquets du même ordre. Genre un pédalier double 38-24 comme on en voit aussi en VTT. Ce sera peut-être une piste à explorer pour Sapin Vosgien, d'ailleurs, si un 48-32 ou un 46-30 ne suffisent pas. Pour l'anecdote j'ai un autre vélo, destiné au gravel et surtout à la randonnée avec bagages (donc équipé de porte-bagages, garde-boues et dynamo), et celui-là a encore plus petit que mon vélo de route : l'équivalent d'un 24/41. Mais son montage est encore plus spécifique : un moyeu à vitesses intégrées Rohloff, à 14 vitesses, et une courroie. Donc il ne répond pas au cahier des charges actuel de notre sapin vosgien 🙂

La chaîne devra peut-être être raccourcie, mais si le dérailleur arrière est déjà adapté à la cassette 11-36, il ne devrait pas être changé. Il faudra vérifier par contre que le dérailleur avant peut être suffisamment descendu pour s'adapter à un plateau de 48 (a fortiori à un 46). Pour le fait de devoir mettre de petits développements, pas de complexe : je pèse 62 kg pour une taille de 178 cm, et mon plus petit braquet est un 24/34. Triple plateau 46-34-24 et cassettes 11 pignons 11-34. Non, il n'y pas de fautes de frappe. J'aime tout simplement tourner les jambes en montée (entre 80 et 90 tours/minutes, généralement), même dans les pentes raides, et niveau capacités physiques je n'ai rien d'un foudre de guerre malgré mon gabarit de grimpeur. J'ai donc adapté mes braquets à mes capacités et caractéristiques. 🙂

Temps clair, température idéale et malheureusement un vent sensible (ça, j'en avais perdu l'habitude) pour mon retour en Belgique aujourd'hui. Et 53 km de vélo tranquille, sans jamais forcer, sur un parcours sans côte difficile. Forêt de Soignes, Hoeilaart, La Hulpe, Overijse, Huldenberg, Tervuren et retour. Le but principal de la sortie était de faire un tour au parc du château de La Hulpe, en Brabant Wallon, un endroit où j'adore me promener, généralement à pied, pour le parc et son château eux-mêmes certes, mais aussi pour le très beau musée dédié à Jean-Michel Folon. Aucun Français de ma génération et de celles d'avant ne peut avoir oublié ses petits bonshommes bleus qui clôturaient les programmes d'Antenne 2 à l'époque… https://www.youtube.com/watch?v=Mzy9GGbcvSI Le château de La Hulpe (j'aimerais bien avoir ça comme résidence secondaire…) Un des bonshommes de Folon, grandeur nature, vous accueille dans la cour du musée. Un autre passe le temps agréablement au même endroit.

Ce n'est pas un enfer si tu te contentes du plus petit parcours, la Petite Crique. 96 km avec des côtes nombreuses mais qui sont plus faciles que celles des deux autres parcours. https://www.velomediane.com/petite-crique-2/ Peut-être l'année prochaine ?

C'est aussi ce que j'ai pensé. Avec des pignons pouvant descendre maintenant jusqu'à 10 ou 9 dents (!!), les bases arrières droites doivent pas mal déguster lorsque la chaîne est également sur le petit plateau, lui-même souvent plus petit qu'il y a dix-vingt ans. Et vu les différences de taille entre les plateaux (16 dents et parfois plus), les chaînes sont bien plus souvent croisées qu'avant.

Ah la la, si un jour tu daignes passer par Grenoble alors que je m'y trouve, je te ferai découvrir quelques morceaux qui feront passer tes soi-disantes vacheries pour des broutilles à peine dignes d'attention, et qui pulvériseront toutes tes certitudes sur le 34/30 que tu trouves suffisant en montagne pour passer partout. Et pas question de te défiler. Question de cohérence avec toi-même : passer partout, c'est passer partout, y compris là où je te dirai de passer. 😇 Sinon, on aura remarqué que du moment que tu es basé hors Belgique, même si c'est dans une quasi-enclave comme cette région de Givet-Fumay, tu arrives à trouver sympas des paysages nordiques. 😁

Il appelle ça de la petite braquasse 😵 Moi je mets le 34/25 dans des pentes à 3%-4% !

Je me connais, malgré mes doutes j'opterai probablement pour la plus grande difficulté, c'est ma nature. 😉 Et puis j'ai quand même le Rad am Ring de fin juillet à mon actif, qui était au moins aussi difficile.

J'espère !

87 km aujourd'hui pour ma dernière sortie iséroise, par ce temps chaud qui moi me convient très bien (25° en plaine au départ, 32° au retour) avant mon retour à Bruxelles demain. Nuageux au départ vers 8 h 30, grand soleil ensuite, très peu de vent, et la chaleur, le bonheur ! C'était plus de kilomètres (et de côtes) que prévu, Aujourd'hui je voulais seulement faire le col de Marcieu (1066 m) en Chartreuse, par ce versant-là, un des « morceaux » de la région avec des passages particulièrement raides: https://climbfinder.com/fr/montees/col-de-marcieu-la-buissiere L'année dernière j'avais voulu faire cette ascension également, mais paf, elle était fermée pour cause de travaux, pendant tout l'été. Cette année j'ai voulu donc rattraper le coup, et devinez quoi ? Elle était à nouveau fermée pour cause de travaux ! D'avril à octobre, dixit un panneau. Finalement j'ai décidé de contourner l'obstacle et de prolonger un peu le plaisir en allant jusqu'à Chapareillan, à la limite avec la Savoie, pour faire le Balcon de la Chartreuse en entier. Un parcours en montagnes russes, en balcon à mi-hauteur des crêtes de Chartreuse comme son nom l'indique, et qui passe justement par le col de Marcieu vers sa fin. Un peu le vis-à-vis du Balcon de Belledonne de l'autre côté de la vallée, mais en plus court, plus verdoyant et un poil plus escarpé. C'était grosso modo cet itinéraire-là, en sens inverse : https://www.isere-tourisme.com/equipements/balcons-de-chartreuse-et-gresivaudan Itinéraire que j'ai allongé d'une grosse trentaine de km puisque je partais d'un peu plus loin au sud (Le Versoud) et qu'après le col de Marcieu j'ai prolongé le balcon de Chartreuse officiel par le plateau des Petites Roches (qui selon moi en fait partie !). Saint-Bernard-du-Touvet, Saint-Hilaire-du-Touvet, Saint-Pancrasse… Un plateau que Michel Dury doit bien connaître puisque c'est le royaume des parapentistes. Je suis donc redescendu en plaine à Saint-Nazaire-les-Eymes, via les 6 premiers kilomètres de la route du col du Coq, en me faisant plaisir dans cette descente (vitesse maxi 68 km/h). Sensations toujours pas transcendantes (il faut dire que je viens juste de dépasser les 3000 km sur ce vélo), mais pas de mauvaises sensations particulières cette fois. Progrès de la condition physique ? On verra bien à la Vélomédiane samedi prochain…