Franck PASTOR

J'adore :-)) Qui c'est qui n'arrive pas à renier ses origines ? 😛

Je pose la question incontournable 🙂 : quel braquet vas-tu finalement mettre pour le Ventoux ? Toujours ce 34/30 ?

Je ne me souviens pas d'un deuxième contentieux entre ces deux-là, ma mémoire me fait peut-être défaut. Mais l'affaire de Renaix était largement suffisante pour les brouiller à vie… Pour l'anecdote, c'était encore un Italien, Fondriest cette fois, le grand bénéficiaire de l'embrouille.

Par mistral, j'entendais les vents de cette région en général. Je connais assez peu la Provence à vrai dire et à chaque fois que j'y suis allé (Montélimar, Arles, Aix-en-Provence, nord du Ventoux, sud de Die…), je n'étais pas ravi de la visite. Toujours du vent (j'ai eu moins de chance que toi), des moustiques en permanence, et de la végétation jaunie à perte du vue. J'aime la chaleur, mais pas le vent ni la sécheresse. Quitte à le payer par de la pluie régulière, je préfère de loin les grandes forêts vertes de la Chartreuse (qui d'ailleurs vous abritent du vent :-)) à à la végétation bien plus rase des Baronnies. Bref, je suis bien plus Alpes du nord qu'Alpes du sud, en bon Grenoblois van hart en nieren ! 😀

Tu vas composer une chanson ? 😛

91 km aujourd'hui, au sud-ouest de Bruxelles cette fois, la zone la plus vallonnée des environs de la capitale : Halle, Tubize, Ittre, Braine-le-Château, et retour. Pas mal de côtes sur le parcours, les plus remarquables étant le chemin du Crac (sic !) à Ittre et la classique rue du Mystère à Bruxelles même (Forest). https://climbfinder.com/fr/montees/cote-de-rosemont-ittre-chemin-du-crac https://climbfinder.com/fr/montees/rue-du-mystere-forest Pendant la première demi-heure de sortie, alors que je quittais Bruxelles : succession de courtes giboulées avec grêlons. Pendant la dernière demi-heure, alors que je rentrais à Bruxelles : succession de courtes averses de pluie fine. Entre les deux, il a fait sec. À croire que les nuages avaient spécifiquement choisi Bruxelles aujourd'hui pour se délester de leur cargaison. Pour le reste, vent fort (berk) de secteur ouest et température assez froide (de 7° à 10°). Aux trois-quarts de la sortie, pause-café d'une bonne heure dans un bar à Lembeek (localité de Halle), à même pas 50 m de la frontière linguistique, pour remplir un bidon et aussi regarder la fin de Gand-Wevelgem, jusqu'à l'arrivée et la victoire de Pedersen dans ce sprint à deux avec Van der Poel. Les autres clients du bar étaient surpris, ils s'attendaient visiblement à une victoire de Matje.

C'étaient Criquielion et Roche qui s'étaient regardés en chiens de faïence à l'arrivée de Liège-Bastogne-Liège 87, et Argentin qui avait tiré les marrons du feu. Criquielion et Bauer, c'était lors des mondiaux de Renaix en 88. Bauer avait tassé le Criq dans les balustrades lors du sprint final…

Moi j'aime pas le vent. En fait je ne suis pas loin de la phobie, le concernant. Une de raisons pour lesquelles je ne risque pas de m'établir un jour dans ce pays du mistral qui vous tant fait rêver, Nicolas, toi et tant d'autres. Quand même ça ne t'arrive vraiment jamais de devoir pédaler dans une descente en Belgique ? Moi si, sauf si ce sont les descentes très raides du Smeysberg ou du Stockeu… Dans les longues pentes autour de Grenoble, ça m'est arrivé aussi mais très rarement, tout bêtement parce qu'il y a nettement moins de vent dans cette région. Bon séjour à Thierry, Marianne, la Schtroumpfette et toi, en espérant que vous ayez quelques fenêtres de beau temps sans vent excessif !

et Tratnik. Quand même pas mal pour une équipe dans le dur actuellement…

Ben justement, le printemps, c'est la saison de l'irrégularité : on passe du chaud au froid, du soleil à la pluie (voire à la neige) et vice versa pendant cette période. À cause de ça, c'est d'assez loin la saison de l'année que j'aime le moins. Oui, je sais, je dois être anormal.

D'être passé de la manette rotative Co-Motion à l'ensemble leviers Sram-Rohbox a complètement chamboulé le timing de mon changement de vitesse. Il faut que je m'habitue au geste différent et à la course importante du levier, et donc anticiper plus qu'avant. Qui plus est, on ne peut changer qu'une vitesse à la fois (une version plus récente du Rohbox permet de changer de deux rapports d'un coup, mais la mise à jour va attendre un peu). Mais ça change agréablement de pouvoir changer de vitesses sans lâcher la poignée de frein (surtout en plein trafic…) et aussi de pouvoir le faire mains en bas du guidon. Non, je n'ai pas vérifié si le disque était propre… mais s'il y avait des traces d'huile dessus, ça devrait faire un bruit d'enfer au freinage, non ? Or ça reste parfaitement silencieux. Pour ma part, je vais essayer de sortir dimanche (mon samedi est pris) avec mon autre vélo. Pas sûr que je vais faire une longue sortie si la pluie est de la partie, mon moral est perfectible également. Ça doit être lié au changement de saison…

Très courte balade hier, kilométrage indéterminé, à la tombée du jour, pour me détendre d'une grosse journée de travail (et désagréable avec ça). Reprise pour l'occasion de mon vélo gravel-randonneur, le Santos Cross Lite à moyeu Rohloff et courroie. https://www.santosbikes.com/en/bikes/gravel/cross-lite La nouveauté, c'est que le changement de vitesses, qui se faisait avant par poignée rotative, se fait maintenant via des leviers intégrés SRAM, via un boîtier appelé Rohbox. J'avais réussi à le dérégler complètement, et maintenant, de retour de chez le vélociste, il fonctionne à nouveau. Le principe est simple : on actionne le levier gauche pour mettre un plus petit rapport, le levier droit pour un plus grand. Deux inconvénients : la course des leviers est importante, surtout côté gauche, et il faut pas mal forcer pour entendre le clic qui annonce le changement de vitesse. Et il est impératif de « lever le pied » si on veut arriver à changer de vitesse, sinon ça ne passe pas. Mais c'était déjà le cas avec la poignée rotative, et c'est lié au moyeu Rohloff lui-même : le changement de vitesse ne peut pas se faire lorsqu'on appuie sur la pédale. Si on ne veut pas avoir à carrément arrêter de pédaler, il faut vraiment faire en sorte que le changement de vitesses corresponde exactement au passage des points morts du pédalage, manivelles à la verticale. C'est surtout contraignant dans les montées, bien sûr, mais c'est un coup à prendre. Le freinage à disque hydraulique Sram (Rival) est assez décevant : correct à l'avant, étonnamment faiblard à l'arrière. Bien moins mordant que les freins TRP Hylex qui étaient montés précédemment sur ce vélo. Je vais probablement retourner chez mon vélociste pour parler de ce problème de frein, ce n'est pas à négliger. Pour le reste, balade agréable le long de la promenade du chemin de fer d'abord, puis l'avenue de Tervuren ensuite. https://www.velo-ravel.net/2016/2016-10-27 Promenade du chemin de fer - RAVeL 160.htm

Pas étonnant, à force de se faire traiter de vilain poilu par un méchant petit bonhomme de bande dessinée.

À propos, il vaut mieux ne pas tarder à s'inscrire, le nombre de participants étant limité à 8000 cette année… https://lblchallenge.be/fr/inscrire/

Peu probable. 🙁

39 km en fin d'après-midi au sud de Bruxelles : forêt de Soignes, Hoeilaart, La Hulpe, Genval, Overijse puis à nouveau Hoeilaart et la forêt de Soignes par un autre itinéraire. Quelques belles bosses avalées en souplesse. Soleil voilé, températures printanières (17° !), vent supportable. Pour la première fois depuis novembre, j'ai ressorti le cuissard court. Et pour donner une idée du retard que j'ai pris dans mon entraînement, suite à mes petits problèmes de santé : je viens juste de passer les 500 km…

Le poids du cycliste, tu veux dire ?

La Doyenne a réduit le passage final à Liège et ses faubourgs au strict minimum (les côtes de Saint-Nicolas et d'Ans ne sont plus incorporées au parcours). Quant à la version cyclo, ces dernières années elle part et elle finit carrément en dehors des faubourgs de Liège.

Il aurait même sprinté avec un pneu à plat… https://www.eurosport.fr/cyclisme/milan-sanremo/2024/julian-alaphilippe-9e-de-milan-sanremo-j-ai-creve-a-1-km-de-l-arrivee-je-pense_vid2104553/video.shtml

88 km aujourd'hui, par un temps nuageux mais sec, et un vent de secteur ouest pas trop fort. Températures de saison (10°-12°). Direction Bierbeek et Beauvechain, sur la frontière linguistique belge, à 10-20 km au sud-est de Louvain. La vedette de la sortie aura été ce secteur pavé joignant ces deux communes, exceptionnel par sa longueur : 2,5 km, le plus long que j'ai fait jusque là, après celui de la côte de l'Abbaye à Villers-la-Ville (qui dépasse largement les 3 km si on inclut sa descente, pavée elle aussi !). https://climbfinder.com/fr/montees/rue-de-mollendael-mollendaal Celui-là est en faux-plat montant, et les pavés ne sont pas trop mauvais (à part un court passage où ils disparaissent en grande partie sous de la terre boueuse), mais sa longueur le rend difficile à gérer. Vision insolite un peu avant : le château d'eau de Bierbeek, décoré de façon originale. J'ai eu la flemme de le prendre en photo, mais d'autres bien sûr l'ont fait avant moi 🙂 https://www.bierbeek.be/watertoren-van-bierbeek

Moi aussi, parce que je m'embrouille entre Philipsen et Jakobsen, qui lui est bien néerlandais.

C'était un des exploits de Fausto Coppi, mais ça date… 1946 ! Échappé en duo avec le Français Lucien Teisseire puis en solo dans les 140 derniers kilomètres, s'il vous plait. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fausto_Coppi Je ne sais pas si quelque chose de semblable s'est reproduit depuis.

Je me pose à vrai dire une autre question : où elle va, toute cette flotte ? Il suffit de deux semaines sans pluie pour qu'en Belgique on commence à parler de sécheresse, et apparemment pas pour plaisanter. Toute l'eau de ce pays semble donc utilisée à très grande échelle. Mais qu'est-ce qui consomme autant d'eau dans ce pays ? Pas seulement l'eau potable quand même ? Mais alors quoi ? L'irrigation des champs ? L'entretien des canaux ?

Voui, bien sûr. 🙂 Je l'ai grimpée deux fois, la première en compagnie de Jérémie Laplac, ancien du forum, Liégeois pur jus et grimpeur émérite qui me l'avait fait découvrir ainsi que pas mal d'autres joyeusetés de la région. La deuxième fois il y a un peu plus d'un an, sur ce parcours que je recommande à tous les amateurs de forts pourcentages comme moi 🙂 https://climbfinder.com/fr/routes/les-murs-des-ardennes

Qu'il reste en France ? OK, ça fera un Belge en moins en Belgique et donc une place supplémentaire à prendre par un Français. C'est notre devoir d'apporter un peu de civilisation à ce pays de schtroumpfs (grognons, en plus). 😁