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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. J'ai pu comparer mon équilibre sur un pente de ce genre, en la grimpant à 50 tours/minutes environ sur un 30/26 puis à 80 tours/minutes environ sur un 24/32, à la même vitesse de déplacement dans les deux cas (globalement entre 7 et 8 km/h). C'était à la Bastille de Grenoble (17,5% de moyenne sur 1,5 km). Entre ces deux braquets, question équilibre c'était vraiment pas la même chose sur cette pente! Sur le 24/32 j'arrivais à rouler droit, pas toujours sur le 30/26. Sans doute une question de durée des passages des temps morts du pédalage. D'accord, c'est pas 5 km/h, mais j'imagine que la différence est encore amplifiée à cette vitesse.
  2. Merci Emile pour ces précisions. J'avais justement un doute, vu que Jean-Paul Ollivier, lui, ne parlait que des dentures des pignons. On peut donc supposer que Bahamontes grimpait le Puy-de-Dôme en 46/26 ou 44/26 en 1964. Je suppose que les coureurs d'aujourd'hui utiliseraient plutôt un 39/25 ou 39/26. On ne le saura jamais, le Puy-de-Dôme n'est plus accessible aux courses cyclistes à ce qu'il paraît…
  3. Ça dépend aussi du braquet utilisé…
  4. Ce qui m'étonne c'est qu'une course du calibre de Liège-Bastogne-Liège puisse se vendre comme ça. C'est une des classiques les plus réputées, peut-être la plus valorisée dans le peloton. Celui qui la gagne se fait un nom, ça rapporte des dividendes sur toute une carrière, bref ça n'a pas de prix. Est-que 150 000 euros c'est à la hauteur ? Surtout que Kolobnev traîne depuis longtemps une réputation d'éternel second et que ça aurait été une occasion en or de la briser. Peut-être que Kolobnev avait-il peur de perdre quand même si ça se jouait entièrement « à la loyale » (Vinokourov n'est quand même pas n'importe qui). Et dans ce cas-là il ne gagnait rien du tout. Il aurait donc voulu assurer ses arrières? Genre « On se dispute la victoire pour de vrai à l'arrivée mais le vainqueur remet 150 000 euros au perdant, comme ça celui-ci limite les dégâts » ? J'avais lu dans un vieux Vélo Magazine que c'était ce type d'arrangement qui aurait été conclu entre Moser et Thurau lors d'un championnat du monde des années 70.
  5. Pour le contre-la-montre du Puy-de-Dôme (en 59 donc), Bahamontes avait 44/23 d'après sa biographie par Jean-Paul Ollivier. Sur une ascension assez courte et sèche, ce n'est pas énorme mais ce n'est pas a priori un braquet de « moulin » non plus. À voir comment il tournait les jambes quand même, Bahamontes devait tenir la forme de sa vie ce jour-là ! Christian Laborde affirme dans un petit bouquin relatant l'ascension du Puy lors du Tour 64 que Bahamontes avait un 42/26, tandis qu'Anquetil et Poulidor avaient un 42/25. C'est plus ou moins corroboré par J.-P. Ollivier, dans sa bio de Poulidor cette fois. Il y affirme que Bahamontes avait un 26 dents lors de cette ascension (il a fini 2ème derrière Jimenez) tandis qu'Anquetil et Poulidor avaient un 25. Comme c'était en fin d'étape en ligne, et en fin de Tour, ça peut expliquer la différence conséquente avec les braquets du contre-la-montre. Pour la différence de dentures entre les plateaux de Merckx sur la photo, c'est qu'à mon avis le grand plateau est plus grand que d'habitude. Un 54 ou 55 dents au lieu d'un 52, par exemple. Le petit plateau me semble encore trop grand pour un 39. « À vue de nez »
  6. Crupelandt! Edit : Ah m…, Guillaume m'a grillé…
  7. J'habite à Bruxelles et je roule toute l'année… quand il ne neige pas ni ne gèle bien sûr. Il y a également certains jours de tempête qui me font rester bien au calme à la maison… Je m'impose simplement un arrêt d'au moins un mois pour recharger les batteries. Cette année c'est prévu en décembre mais ça pourra changer si la neige ou le verglas apparaissent plus tôt que prévu… Le nord, c'est humide (toute l'année) mais l'hiver c'est quand même relativement doux par rapport à d'autres régions genre Massif central ou Jura. Il arrive donc qu'on puisse rouler toute l'année sans interruption, même si certaines sorties s'apparentent plus à du cyclo-cross qu'à du vélo de route vu l'état des routes (boue, branchages, sel…). Ces dernières années ceci dit, il y a toujours eu une période enneigée/verglacée pour me faire remiser le vélo au clou quelques semaines. Quoiqu'il en soit, à chaque fin d'année je renouvelle toujours le graissage de la tige de la selle et de la potence, je change les pneus, les fonds de jante et les chambres à air usés, la chaîne, également les plateaux et pignons si nécessaire, et j'envoie le vélo complet chez le vélociste pour qu'il me vérifie le reste…
  8. Un de mes enseignants parlait du « principe de conservation des emm… » quand il s'agit de progrès. Selon lui chaque progrès dans un domaine signifiait un recul dans un autre et qu'au final l'homme vraiment rationnel devait choisir ce qui lui paraissait le « moins pire » entre les deux possibilités. Évidemment il y a les évolutions qui nous sont carrément imposées par la société ou notre entourage… Là, notre liberté de choix est fortement réduite. J'ai toujours roulé sur des cadres en acier parce que je ne change de cadre que lorsqu'il cède ou quand il devient inadapté aux groupes que je veux lui monter. Et mon cadre actuel, un sur-mesure, tient vaillamment depuis 10 ans et a parfaitement accepté tout ce que j'ai monté dessus . Lorsqu'il rendra l'âme ou deviendra inadapté, j'en essaierai peut-être un en carbone, à condition qu'il soit à mes cotes ou suffisamment proche… Pour le reste, on a quand même fait de véritables progrès depuis l'époque de De Vlaeminck et Martens! Les pédales automatiques et le changement de vitesses aux cocottes de frein, par exemple, me paraissent des progrès indiscutables. À ce niveau-là, ce n'était certainement pas mieux avant! Je ne suis vraiment sceptique sur seulement deux choses : l'inclinaison du tube "horizontal", généralisée sur quasi tous les vélos du commerce aujourd'hui : qu'est-ce que ça apporte vraiment ? Je n'ai jamais compris. la potence de type "headset", le jeu de direction devient certes plus facile à régler, mais… pas la hauteur de la potence!!Je pourrais ajouter les tiges de selle intégrées, mais il semble qu'on en revienne maintenant, tant mieux. Quant à l'électrique, je ne me prononce pas, sauf que je ne partirai pas en randonnée cyclo-camping avec ça, question d'autonomie…
  9. Heureusement que la plupart des pédales permettent le déchaussage vers l'intérieur, parce que je déchausse systématiquement ainsi quand la pédale est en haut (et je ne heurte rien du tout comme ça). Impossible pour moi (manque de souplesse) de déchausser vers l'extérieur lorsque la pédale est vers le haut. J'imagine que je ne suis pas seul dans ce cas…
  10. Franck PASTOR

    Combien de bars ?

    Il y a une nuance à apporter à ce point de vue : le risque de crevaisons par pincement, quand on roule comme moi sur des chaussées vraiment désastreuses. Quand j'avais des 23 mm de section je gonflais à 7 bars au début et j'ai eu une succession de crevaisons de ce type. Idem à 7,5 bars et là j'ai eu deux pincements simultanés à l'avant et à l'arrière. J'avais fini par gonfler à 8 bars pour éviter cette plaie, et plus rien. Avec mes 25 actuels, la pression idéale recommandée était à 6,5 bars. Et puis paf, encore un pincement à l'arrière, et je gonfle désormais à 7 bars ce pneu-là. On verra par la suite…
  11. Franck PASTOR

    Combien de bars ?

    7 bars à l'arrière, 6,5 bars à l'avant sur des pneus Continental Grand Prix 4 Seasons de 25 mm de section. Poids du cycliste 61 kg.
  12. Mais précisément je n'aime pas tant que ça me faire mal à vélo… 😉 Pour moi le vélo est d'abord une détente sportive, c'est assez rare que je veuille frôler mes limites. Mais tu peux parfaitement te faire mal en montagne en tournant les jambes à 100 tours/minutes… Il suffit de vouloir aller le plus vite possible. C'est l'intensité de l'effort qui compte quand on veut se faire mal, pas tant le braquet ou la cadence. Mais d'expérience un effort d'intensité élevée passe mieux, vis-à-vis des muscles et de la récupération, avec une cadence élevée. Quant au 40/24 au col du Coq (qui fait 12,7 km de long de ce côté), j'avais quinze ans à l'époque et justement j'avais dû stopper à deux bornes du sommet, incapable de donner un coup de pédale de plus. Ce qui m'a permis d'atteindre le col, c'est que mon père, qui m'accompagnait et qui était mieux entraîné, m'avait passé son vélo monté en 32/24 tandis que lui prenait le mien. La première fois que j'ai atteint le col du Coq avec le même vélo du début à la fin et sans avoir à poser pied à terre, j'avais un 28/24.
  13. Eric a vraiment d'étonnantes capacités de grimpeur. Je le sais, j'ai roulé avec lui ! 😄 Je suis originaire de cette région en fait. Je l'ai quittée pour la Belgique il y a douze ans « seulement ». Le col du Coq versant est (8,6 % de moyenne, assez régulier) était mon col fétiche et le plus proche de chez moi, j'ai dû l'escalader au moins cinquante fois… La première fois avec 40/24 et en devant poser pied à terre deux bornes avant le sommet. La dernière fois cet été avec un 26/32 comme plus petit braquet. Bon, toujours en moulinant, selon ma bonne habitude, mais quand même, par rapport à un Eric Mazaré, on se sent un peu ridicule! 😳
  14. Si par cyclosportive, tu entends un classement à l'arrivée, la Gran Fondo Eddy Merckx proposait un parcours avec classement cette année. Les autres pas, à ma connaissance (je peux me tromper).
  15. Je recommande la variante. Un peu plus long, mais beaucoup plus agréable!
  16. Mon autre vraie passion c'est la lecture. Journaux, romans, histoire. Tout ce qui me tombe sous la main ou presque. Et pour le sport en dehors du vélo, j'aime bien… la marche. À un bon rythme, souvent plusieurs heures d'affilée, que ce soit en ville ou en campagne ou en montagne. Il y a toujours quelque chose à voir et l'esprit vagabonde en paix sans devoir trop faire attention aux bagnoles comme à vélo…
  17. Les vélocistes ont souvent leurs petits trucs pour se sortir de ce genre de problèmes, tu devrais en consulter un. Sinon, tu graisses bien le filetage de tes pédales avant de les monter ? Et il est recommandé de renouveler ce graissage tous les ans.
  18. Justement, c'est juste avant la Grinta, qui est une priorité dans mon agenda (j'ai habité dans le coin et j'ai adoré cet endroit), or j'ai rarement le temps de faire deux cyclos en une semaine. Si je n'arrive pas à me libérer pour la Grinta qui est un samedi, je me rabattrai probablement sur la Philippe Gilbert…
  19. Note que les pneus se dilatent assez vite après usage. Ils feront bientôt vraiment 25 mm de section :-) Si tu avais eu des Conti 23 tout neufs, je serais prêt à parier que leur section effectif était moins de 23 mm!
  20. J'ai reçu ce calendrier en courriel. Apparemment l'organisateur pense aux anciens participants, du moins ceux qui s'étaient inscrits via le Net. Pour moi qui peut rarement me libérer le samedi, c'est une sacrée frustration de voir que deux des trois seules épreuves organisées le dimanche le sont à une semaine d'intervalle! Va falloir que je choisisse entre le Gran Fondo et Tilff-Bastogne-Tilff alors que je comptais faire les deux!! 📢 Enfin bon… J'espère arriver à me libérer aussi pour le Grinta Challenge et peut-être la Decathlon Classic, mais c'est pas gagné d'avance.
  21. Hé bien, j'espère que je serai libre l'année prochaine à la même période!
  22. Non, c'est intra-Bruxelles. Vu les circonstances familiales et professionnelle, un retour à Tournai est improbable. Mais sait-on jamais… C'est vrai que le mont Saint-Aubert me manque, il n'y a pas d'ascension semblable ici!
  23. Selon l'autobiographie d'Armstrong, celui-ci s'était bien aperçu qu'un de ses testicules était légèrement plus gros que l'autre, mais il se sentait dans une forme telle qu'il n'y a pas prêté attention. Les cyclistes pros, dit-il, sont habitués à nier les signaux donnés par leurs corps. C'était début 96, il allait gagner la Flèche Wallonne entre autres. Et puis, vers l'automne, il s'est mis à cracher du sang, et c'est là qu'il a commencé vraiment à s'inquiéter. Très tard, presque trop tard apparemment.
  24. Quand comme moi on recherche activement les pentes à 20 % et plus, l'étagement n'est pas le souci premier! 😉 Évidemment, si je vivais dans les environs de Bruges ou d'Anvers, ce serait différent.
  25. J'ai un budget limité mais j'aime le matériel fiable et durable, et je ne roule qu'en triple. En tenant compte de ces exigences c'est le Shimano 105 qui est mon idéal actuellement. L'équipement de mon vélo actuel est très hétérogène, mais j'espère évoluer doucement vers un 105 à peu près complet, sauf le pédalier (je tiens à garder mon bijou de pédalier Spécialités TA Carmina!). Pour l'instant je n'ai que les leviers de changement de vitesse en 105. Le jeu de direction aussi est estampillé 105 mais à vrai dire il s'agit d'une antique version de 2002, à expandeur. Bientôt j'aurai des moyeux 105 (je vais changer mes roues — à moyeux Tiagra — qui commencent à faire leur âge) et les freins. Resteront les dérailleurs avant et arrière. Pour l'avant j'ai actuellement un Shimano Tiagra, donc passer au 105 ne devrait pas poser de problème. Mais le dérailleur arrière, c'est une autre histoire : il faudrait qu'il soit compatible avec une denture de 32 dents, voire 34, comme mon dérailleur actuel qui vient du VTT. Et ça c'est pas encore gagné. Mais j'ai cru entendre que le futur dérailleur 105 accepterait un 32 dents en standard, donc il y a de l'espoir. 😆
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