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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Il pleut dans toute la Belgique aujourd'hui, donc il doit pleuvoir aussi dans la zone frontalière qu'ils vont parcourir demain! S'il ne pleut pas demain (mais les prévisions météo sont pessimistes), les pavés seront donc quand même humides, ça va être une vraie patinoire! 🙁
  2. Les pavés, ça s'apprivoise assez bien avec l'habitude. J'ai passé trois ans à Tournai, habitant dans son centre-ville quasi entièrement pavé, et allant assez régulièrement affronter les kasseien légendaires des Ardennes flamandes. Et j'ai fait des progrès assez substantiels pour domestiquer ces horreurs. Je détestais avant, et même maintenant je ne suis pas un grand fan, mais ça ne me fait plus peur… sauf s'ils sont humides, car alors l'adhérence est alors vraiment très, très faible. Mais comme dit par Froome dans une des vidéos précédentes, le plus gros problème de l'étape à venir, ça va être le placement, la lutte pour se placer juste avant d'aborder chaque section. Ça va être très analogue aux préliminaires d'un sprint, ça va frotter de partout, et le risque de casse va être d'autant plus important. Je remets la vidéo déjà introduite par Christophe Capon, elle me paraît vraiment bien résumer le contexte: https://www.youtube.com/watch?v=1o9bZ57UeGM
  3. Pour ma part, la raison pour laquelle j'ai pris des pédales VTT est que j'habite en pleine ville, que je dois donc souvent poser pied à terre, et que la double face de ces pédales est bien pratique quand on démarre d'un feu ou d'une intersection! Or les pédales pour cyclotouristes n'ont qu'une face d'enclenchement, d'où mon choix. Quant à la paire de chaussures, après avoir utilisé un modèle cyclotouriste vite usé, j'ai pris un modèle VTT parce que mes détaillants ne proposaient plus de modèle cyclotouriste… mais de toutes façons c'est le même concept, avec juste les protections de la semelle qui changent, plus importantes sur les chaussures VTT (et d'ailleurs tant mieux, lorsque c'est sur un sol irrégulier qu'on doit marcher).
  4. Il m'arrive de pédaler à basse cadence, mais dans un but précis qui n'a pas directement rapport avec la force: pour améliorer mon coup de pédale, l'arrondir. Dans ce cas je vais toujours très lentement, sur le plat comme en côte, à intensité d'effort faible. Il y a eu un hiver où j'ai travaillé spécifiquement la force: grimper des côtes à vitesse «normale» mais avec des braquets plus importants. Parallèlement je travaillais la vélocité pure également. Au printemps suivant: bursite à la patte d'oie de mon genou gauche! Peut-être due aussi bien au travail de la vélocité qu'au travail de force, mais ça m'a refroidi, on va dire. Il me semble le travail de la force pure, c'est surtout utile pour les sprints purs, les démarrages brutaux faisant appel à toute l'énergie du cycliste, bref un genre de chose qui n'entrent pas dans ma pratique. Les changements de rythme que je subis en randonnée ou cyclosportive (et que je veux désormais mieux gérer grâce à mon travail de fartlek actuel) sont bien en deçà de ce niveau. De même, le travail de la vélocité pure. Maintenant je ne travaille ni l'un ni l'autre spécifiquement, j'adapte juste mes braquets et ma cadence selon le type d'effort voulu.
  5. Qui sait? Si ce travail porte ses fruits, dans quelques temps je serai capable de faire le Bruine Put à 100 tours/minutes avec 26/23 en braquet mini au lieu de 26/26 maintenant. Et peut-être 26/21 (= 36/26) pour plus tard encore? Et ainsi de suite? Inutile de brûler les étapes, je verrai bien où se trouve mon plafond. Une chose est sûre, ce sera toujours bien en-deçà du niveau d'un Garreau ou d'un Sapin, et ça ne me gêne pas.
  6. Pour répondre à la question qui me concerne : non, je n'augmente pas ma cadence dans ce cas-là, je descend les pignons pour la conserver. Ou s'il y a une différence de cadence, elle n'est pas notable. Pour le record de l'heure: oui, pourquoi pas, ou guère moins… si le braquet est bien choisi! Quand on voit les cadences adoptées par de plus en plus de pros sur des montées genre Ventoux, il semble qu'on tende vers cette direction.
  7. «Logique», dans le sens où c'est instinctivement ce qu'on a tendance à faire, certainement. Mais est-ce recommandable pour autant? Je ne pense pas, pour les raisons évoquées ci-dessus (c'est l'intensité d'effort qui doit être le critère décisif). Par ailleurs tes fréquences sont proches des miennes (je tourne un poil moins vite sur le plat et un poil plus vite en côte).
  8. Jacques, Joachim, pour que vous puissiez en juger en meilleure connaissance de cause (et m'agonir d'injures si ça vous chante), je vous donne un exemple de grimpette en fartlek telle que je le pratique en ce moment: Vous ne connaissez pas le Bruine Put, (Puits Brun, en néerlandais) au sud de Bruxelles, forcément. Son versant sud, à l'échelle des côtes de la région bruxelloise, est une belle bosse de 800 m à 8,3% de moyenne, avec des pourcentages variant entre 7 et 14%. Il a la particularité d'être muni d'une piste cyclable (en bon état qui plus est!) dans les deux sens. Au sommet on a une belle vue lointaine sur Bruxelles, pour l'anecdote, et un banc le long de la route pour mieux profiter de cette vue si on est d'humeur. http://www.climbbybike.com/fr/ascension.asp?Col=Bruine-Put&qryMountainID=147 C'est une côte que je grimpe très souvent. D'habitude, je grimpe à l'aise avec le 26/26 et le 26/30, fréquence de pédalage de 80-90 tours/minutes. Aujourd'hui, je l'ai donc grimpé bien plus vite, à fond la caisse: en 26/23 et 26/26, donc des braquets plus importants, mais avec une fréquence bien plus élevée, que j'évalue à 100 tours/minutes, peut-être plus. Ce qui fait une vitesse évoluant entre 12,5 et 14,5 km/h. En rattrapant et en laissant sur place, soit dit en passant, un autre cycliste qui grimpait en double plateau traditionnel, à vue de nez un 42 dents, qui était visiblement à fond lui aussi. Au sommet, sur les derniers 100 m, j'ai piqué un sprint à une cadence semblable, peut-être légèrement plus élevée, sur le 26/23, puis le 26/21 puis le 26/19, et ainsi de suite (la pente, qui est de 10% au début du sprint, fléchit progressivement jusqu'au replat complet au fur et à mesure qu'on approche du sommet). Sprint assis, cette fois-ci, puisque j'alterne les sprints assis et en danseuse, d'une bosse à une autre. En danseuse, je serais passé sur mon plateau médian de 36 dents pour sprinter sur le 36/26 puis le 36/23, puis le 36/21, etc. comme je l'ai déjà fait au même endroit en d'autres circonstances. Voilà. Vous êtes libres d'en penser ce que vous voulez, mais sachez que ça ne va rien changer en ce qui me concerne.
  9. On a déjà eu cette discussion et je n'ai pas changé d'avis depuis: les braquets, c'est comme les goûts et les couleurs, c'est personnel. 🆒
  10. Avec les braquets qui me convenaient. Par ailleurs, le travail en fartlek, ça ne fait que trois ou quatre semaines que j'en fais ces derniers temps (j'avais commencé la semaine d'avant le Gran Fondo Eddy Merckx), et je vais d'ailleurs faire une pause puisque je vais devoir laisser le vélo derrière moi de mercredi à lundi prochain inclus. Après, ça va être les Ardennes, puis les Alpes… Miam! PS: faire du fartlek et ne pas rentrer «cuit», ça ne serait plus du fartlek. Mais quand on est cuit, c'est en fin de sortie: avant la fin de sortie, donc avant d'être cuit, j'ai pu voir comment je me comportais dans les bosses où je ne faisais pas de rythme…
  11. Franck PASTOR

    Coquard

    Bien d'accord, mais c'est aussi un sprinter. 😛 On ne rivalise pas avec Cavendish, Kittel, Greipel and co sans l'être.
  12. Six heures de vélo ce matin avec une floppée de bosses dans le sud-ouest de Bruxelles, aux confins du Brabant et du Hainaut (bois de la Houssière, Ittre, Braine-le-Château, Halle, Beersel…). Température idéale (22°), vent fort d'ouest-sud-ouest. Beau soleil au départ, gros nuages ensuite et quelques gouttes de pluie pour finir. Travail de type «fartlek», à nouveau: la plupart des bosses à fond + un sprint au sommet, et des sprints-«pancartes» entre deux bosses. Ça semble commencer à payer d'ailleurs, ce type de travail: même quand je grimpais une bosse en mode «tranquille» je remarquais que j'allais plus vite que d'habitude, que le vent fut favorable ou non. En échange, j'ai fini complètement cuit, avec des crampes… aux pieds(!), mais comme la pluie arrivait, ça m'a fourni un bon prétexte pour ne pas traîner dans les derniers kilomètres. Prochaine sortie mardi, en mode récup!
  13. Franck PASTOR

    Coquard

    Comme sprinter à finir dans le groupe de tête, il n'y a eu que Sagan finalement. Et Kristoff et Gerrans n'étaient pas très loin derrière. Tous les autres sont passés à la trappe, mais c'était assez logique quand même, vu le profil du jour!
  14. J'en ai un beau paquet de cols, que j'ai accumulés quand j'étais grenoblois. C'est-à-dire à peu près tous les cols de l'endroit, dans le Vercors, la Chartreuse, Belledonne, les Grandes Rousses, pas mal de cols savoyards également, quelques cols des Hautes-Alpes. Parmi les «Géants», ceux qui font plus de 2000 m d'altitude, j'ai fait le Galibier (côté Lautaret), la Croix-de-fer (versant Maurienne), le Lautaret et l'Izoard (chacun par leur deux versants) et le Granon (le seul versant goudronné 😆). J'avais fait une liste de tous les cols que j'avais grimpé au moins une fois, liste que j'ai bêtement perdue et qui avait dépassé les quatre-vingts unités. Faudrait que je la refasse. Depuis que j'ai «migré» en Belgique, mon total n'a pas augmenté. Ce pays est tout sauf plat, mais il n'y a qu'un seul col géographique véritable en Belgique, c'est-à-dire reconnu comme tel par l'Institut Géographique National belge, c'est le col du Rideux, en Ardenne, que je n'ai pas encore grimpé (nom, amis Tournaisiens, le col de la Croix-Jubaru n'en est pas un vrai! 😉). Quand je reviens à Grenoble, c'est jusqu'à présent pour refaire des cols déjà grimpés auparavant, mais comme j'ai déjà fait quasiment tous les cols du coin, je ne risque guère d'augmenter mon palmarès à ce régime.
  15. Le bouquin dont je parle n'est venu que confirmer mon expérience précédente, quand il est sorti ça faisait presque dix ans que j'avais trouvé ma fréquence de pédalage idéale, et que j'adaptais mes braquets en conséquence. T'ai-je dit que j'ai commencé à grimper sur un 40/24 (vite abandonné) et que j'ai plusieurs années gardé un 40/26? Ça me permet de comparer… Encore une fois tu fais l'erreur de généraliser tes sensations à toi. Un 36/21 à 36/25 c'est souple comme tout, dis-tu… pour toi. Pour bien des pros aussi, certainement, qui mettront même plus gros que ça… mais certains mettront cependant plus petit que toi, et iront plus vite que toi parce qu'ils utiliseront une fréquence de pédalage bien plus élevée. Façon Froome-Wiggins. Écoute-moi quand même une dernière fois quand je te parle de mes sensations à moi: moi aussi je me tiens droit et je roule droit sur le genre de braquet que tu évoques et dans le genre de pente façon Redoute, j'ai cette qualité… mais mes muscles ont envie de sortir de leur gaine, je souffle comme un bœuf et j'ai besoin de plusieurs minutes pour récupérer au sommet. Tandis qu'avec mon 26/34 je ne vais pas plus vite mais je maîtrise ma respiration, mes muscles souffrent beaucoup moins et je peux enchaîner immédiatement avec ce qui suit. Qu'est-ce que tu crois que je préfère comme sensations? Allez, je te laisse cela à méditer, je vais préparer mon vélo pour ma sortie de demain.
  16. Et je ne vois toujours pas en quoi ça me contredit? Tu devrais me relire attentivement! De même que Froome ne mettra jamais le 38/28 sur du 5%, je ne mettrai jamais mon 26/34 sur de telles pentes! Sur du 12%, c'est une autre histoire. Froome mettra probablement son 28 dents sur ce type de pentes, et s'il veut démarrer sur ces pentes j'imagine qu'il garde ce braquet mais augmente brusquement sa fréquence. Ce qui lui permet de démarrer assis, d'ailleurs. Cancellara est un autre spécialiste de ce type de démarrage… sur des pentes bien plus courtes certes, son gabarit ne lui permettant pas de briller en montagne.
  17. Le plat et la montagne n'ont rien à voir parce que ce ne seront pas les mêmes coureurs devant: la pesanteur entre en jeu et le rapport puissance-poids devient prédominant par rapport à la puissance seule. Évident aussi. Mais les fréquences de pédalage devraient, elles, être les mêmes, ou semblables. Ce qui détermine la fréquence de pédalage idéale, ce devrait être uniquement l'intensité de l'effort et pas la pente. Plus l'effort est intense, plus la cadence de pédalage doit être élevée, quelle que soit la pente. On le comprend de plus en plus au niveau pro, c'est pourquoi les braquets ont été drastiquement réduits ces dernières décennies par rapport à ceux qu'on montait avant. Le puncheur dont tu parles s'il tourne à 90/100 tours/minutes sur le plat pour de longs efforts, peut parfaitement tourner à 90-100 tours/minutes en col, s'il a les braquets adéquats. Il s'en trouverait mieux musculairement parlant, il récupèrerait mieux pour les efforts qui suivent, les récents travaux à ce sujet l'indiquent. Mais non, ça ne le fera pas grimper plus vite ou guère plus, et non, ça n'en ferait pas un grimpeur pour autant, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Robbie McEwen avait parfaitement compris tout cela. Un petit livre très instructif à ce sujet: «Pédaler» par Sébastien Moussay, édition «Savoir gagner», collection «les Carnets de l'entraîneur», qui prend en compte tous les paramètres, de l'intensité des efforts aux fibres musculaires en passant par le rendement énergétique et j'en passe. Il en arrive aux conclusions que j'ai évoqués… et que j'avais compris depuis pas mal de temps par ma propre petite expérience. http://passionvelo.over-blog.com/article-4708898.html
  18. C'est tellement évident que ça ne me paraît même pas matière à débat. Doit y avoir un malentendu quelque part…
  19. Heu? Évidemment qu'il ne s'en sert pas 100% du temps, il ne s'en servira que dans les pentes les plus rudes, c'est fait pour! Si tu mets ton plus petit braquet 100% du temps c'est que tu l'as vraiment mal choisi, à moins que la pente (et l'effort) soi tout le temps constante, ce qui n'est quasiment jamais le cas dans une montée aussi longue! Et je n'ai pas compris ce que tu veux dire dans ta dernière phrase…
  20. Si ce sont des coureurs habitués à tourner les jambes à 80-100 tours/minutes sur le plat sur de longues distances, il faudrait qu'on m'explique pourquoi ça serait mauvais pour eux de faire de même dans un col. Je pense plutôt au fait que la montagne ne les intéressant pas, ils ne se soucient pas de monter des braquets optimaux pour cela. Un sprinteur sera bien plus maniaque sur ses grands braquets, j'imagine. Robbie McEwen sortait du lot: je me souviens d'une interview (en néerlandais, il le parlait très bien!) de ce sprinter australien où il disait avoir drastiquement réduit ses braquets dans les cols et qu'il grimpait bien plus à l'aise depuis, à une fréquence nettement plus haute. Ça n'en a pas fait un grimpeur évidemment, mais ce n'était pas le but: il gérait simplement beaucoup mieux les étapes de montagne comme ça.
  21. Je parlais bien sûr de ceux qu'on montrait à l'écran, donc les coureurs de tête. Forcément ceux du grupetto, allant moins vite et ayant les mêmes braquets (alors qu'ils devraient en avoir de plus petits selon moi), doivent tourner les jambes moins vite. Bonne remarque sur Froome, il dépasse franchement les 100 sur ses attaques seulement. Mais il n'est pas loin des 100 par ailleurs, entre 90 et 100 généralement avant son attaque dans la montée du Ventoux dans ce film-là (Ventoux, tour 2013). http://www.youtube.com/watch?v=2YD0kET3qjA Et pour ce qui est d'être dopé, on a connu aussi des dopés qui pédalaient en force. Virenque et Riis (la plaque dans Hautacam) pour ne citer qu'eux… Précision : je parle des fréquences de pédalage lorsque les coureurs sont assis. Elles sont toujours nettement moindre (sauf au sprint) lorsqu'ils sont en danseuse. PS : à 2h18min, tu entendras Vasseur citer le braquet minimal de Froome: 38/28. 😉
  22. J'en pense que trois coureurs ne font pas le peloton, et que de toutes façons c'est une fréquence bien trop basse pour moi (ai-je mis ça suffisamment en évidence? 🆒). Pour rebondir sur ce que dit Arnaud, je dois rouler à peu près à la même vitesse que lui (9 km/h) sur ce genre de pentes à 10-11% dans un long col, mais sur le 26/30, donc à 80-90 tours/minutes. J'adore relever les fréquences de pédalage des coureurs en côte, malheureusement je n'étais pas là pour le faire jusqu'à maintenant. Promis, je serai au rendez-vous pour le faire dans les Alpes et Pyrénées. Si c'est comme les années précédentes, les fréquences que je vais relever vont aller de 60 (relevée chez Rodriguez) à 100 tours/minutes et plus (relevée chez Froome), avec un gros paquet autour de 80 tours/minutes.
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