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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Jolies photos! Tes copines doivent faire une joyeuse compagnie cycliste! 😄 C'était mon jardin aussi, cette région, avant que j'émigre en Belgique. Ça fait toujours du bien d'y revenir, même pour quelques jours, et en même temps ça me rend nostalgique du temps où je pouvais arpenter ces routes à longueur d'année… 😢
  2. Aujourd'hui j'ai traversé le Vercors Isérois de part en part, à vélo, pendant que le reste de la famille prenait la voiture (et contournait le massif). Partant de la vallée du Grésivaudan, d'abord une demi-heure de plat quasi parfait pour arriver à Grenoble, traversée de cette dernière d'est en ouest en une vingtaine de minutes, puis escalade de Saint-Nizier du Moucherotte (1168 m) à partir de Seyssinet, soit 970 m de dénivelée pour 14,6 km effectués en 68 minutes. C'est la seule ascension de la journée où j'ai eu la présence d'esprit de me chronométrer. Je n'avais pas trop la tête à faire la course avec moi-même, j'avais surtout envie de profiter du paysage. Ensuite, descente roulante sur Lans-en-Vercors, faux-plats montants et descendants jusqu'à Villard-de-Lans, descente d'une partie des Gorges de la Bourne jusqu'à la Balme-de-Rencurel, et là grimpette de 8 km avec 500 m de dénivelée jusqu'au col de Romeyère (1069 m), sur une petite route très agréable remontant la vallée de la Doulouche et passant par le pittoresque village de Rencurel. Un coin que je connais bien, puisqu'une partie de ma famille y habite encore. Courte pause de 5 minutes pour profiter un peu de la répétition d'un groupe de musique classique qui donnera un concert dans l'auberge du coin demain soir, puis c'est reparti pour 4,8 km supplémentaires d'escalade sur une route forestière étroite dans un état pas très reluisant par endroits, pour aboutir au col du Mont Noir (1421 m), un des hauts sommets routiers du Vercors, perdu dans l'immense forêt des Coulmes. De là, descente sur Presles-les-Coulmes par le Charmeil, par une route forestière absolument exécrable à son début: sinueuse, caillouteuse, cahoteuse, truffée de nids-de-poule. Pas moyen de donner un coup de pédale tellement le vélo est secoué dans tous les sens. Heureusement cela s'améliore progressivement pour finir par devenir acceptable à Presles. Le dessert, c'est la magnifique descente sur Pont-en-Royans à partir de Presles, par une route de panoramas somptueux et vertigineux, surtout dans les encorbellements du début. Un de mes endroits préférés du Vercors, si ce n'est mon préféré. À Pont-en-Royans, ville de carte poste célèbre pour ses maisons troglodytes perchées au-dessus de la Bourne, il ne me restait qu'une dizaine de kilomètres à effectuer avant de rejoindre ma petite famille. Au bilan, une bonne sortie de 103 bornes avec approximativement 1500 m de dénivelée, et le plaisir d'avoir profité de magnifiques points de vue. 😄
  3. Régler cette butée correctement (sur un modèle Tiagra), ça m'a pris un peu de temps mais finalement ça m'a permis de virer la patte anti-saut de chaîne que mon vélociste m'avait montée d'autorité. Pourtant j'ai des plateaux TA, pas Shimano…
  4. Nan, je ne suis pas monté par Venon, j'ai voulu faire la D280 dans son intégralité, donc j'ai remonté toute la vallée du Sonnant jusqu'à Uriage, là où la D280 commence. Pour le dénivelé, je me suis fié à une valeur que j'ai trouvé sur le web pour le Balcon : 1900 m. J'ai ajouté 100 m à la grosse louche pour correspondre aux quelques bosses de la vallée. Peut-être que c'est toi qui es le plus dans le vrai avec tes 2300 m ! 50/21 dans le col de Marcieu! Décidément, t'as la caisse ces derniers jours!
  5. L'intégrale du balcon de Belledonne aujourd'hui, dans le sens Uriage-Allevard. 2000 m de dénivelée environ pour 101 km de distance (compteur faisant foi) dont les 60 km de montagnes russes du balcon, le reste dans la vallée du Grésivaudan, ses feux et son trafic… 5 h 5 minutes de vélo effectif (moyenne 19,7 km/h), cadence moyenne de 85 tours/minutes. Rien à signaler de particulier sinon un sacré cagnard dans la montée finale, le col du Barioz, où le goudron fondait!
  6. Rouler en triple compact, c'est ce que je fais. Pédalier Spécialités TA modèle Carmina en 46-36-26. 🆒
  7. Comme il y a des compacts genre 42-28 (merci TA), on pourra contourner cette limitation avec les cassettes genre 11-32. Ça me ferait bien ch.er quand même, à cause de l'écart de 14 dents que je déteste, des lignes de chaînes croisées pour avoir les braquets de plat genre 42/19, ceux qu'on utilise le plus pourtant, et aussi parce que les vrais grands braquets, bien pratiques dans les descentes, disparaissent dans ce genre de configuration. Mais c'est bien le problème du compact par rapport au triple: on doit toujours sacrifer quelque chose. Il n'y a pas si longtemps on disait que le triple 11 vitesses n'existerait jamais, et paf, Campa a sorti son Athena triple 11 vitesses. Après avoir lui-même communiqué que le triple allait disparaître. Pour que Campa fasse marche arrière, la demande a dû être sacrément importante. Pour cette raison, je suis plutôt optimiste. Ce qui ne m'empêche pas de souhaiter qu'un jour les vitesses dans le moyeu façon Rohloff se généralisent. C'est à mon avis la meilleure solution dans l'absolu.
  8. J'ai essayé moi-même d'imiter le style de Contador en danseuse, pour voir ce que ça donnait, avec comme repère l'ombre projetée par le soleil devant moi, hé bien j'y suis pas arrivé! 😳 Mais comment qu'y fait pour balancer les épaules comme ça ??? En danseuse, mon style spontané est plutôt du genre Horner. Sauf que moi je préfère grimper assis, et de loin! 😃
  9. Contador, Voeckler (excellent!) et Evans je les aurais trouvés sans avoir besoin du nom. Cavendish peut-être pas… avant le geste de victoire. Par contre pour Farrar et Boasson Hagen, c'est sûr que je n'y serais pas arrivé, je ne les ai pas suffisamment observés en live.
  10. Oui, je me trouve dans le coin pour une quinzaine de jours. Je suis originaire d'ici en fait. Ça fait toujours du bien de retrouver son ancien univers et ses bonnes vieilles routes d'entrainement! Si tu ne pars pas trop longtemps à Bourges, on pourra faire une sortie plus tard!
  11. D'après un numéro du Cycle du début de cette année, le prototype du Shimano Ultegra triple 11 vitesses serait prêt, et le groupe serait commercialisé en 2015. On verra bien. En attendant il y a probablement moyen de bricoler un triple avec les groupes Shimano 11 vitesses existants. Certains l'ont réussi, il paraît. Pour rappel, moi je suis sans trop de complexes en triple 46-36-26 et cassette 11-34 dix pignons, et je viens de faire rougir le 26/34 ce matin dans un mur de Belledonne dans les Alpes d'environ 2 km qui doit flirter avec les 20% par endroit. Pour les locaux amateurs de raidards comme moi, c'est l'enchaînement route de Rocharey - route de Fayolle entre Corps d'Uriage et la Croix de Pinet. Dans le passage le plus pentu j'étais à à 7,5 km/h et à 75 tours/minutes de fréquence de pédalage d'après mon compteur. C'est plutôt bas pour moi comme fréquence (je tourne autour de 85 d'habitude) mais je sais par expérience que pas mal de cyclistes ne vont pas plus vite que ça au même endroit, et même moins vite, et dans ce cas passer avec un compact 34/32 implique de tourner les jambes à maxi 55 tours/minutes. Pourquoi pas, mais il faut savoir encaisser une fréquence aussi basse, et c'est pas pour moi.
  12. Reprise de contact avec la montagne grenobloise ce matin, plus précisément dans Belledonne: montée de la Pérerée, puis le très agréable faux-plat vers les Ferrats et Corps d'Uriage, suivi des trois chevrons Michelin de la route de Rocharey et la route de Fayolle pour accéder au balcon de Belledonne à la Croix de Pinet. Ensuite courte descente vers Revel pour attaquer la montée vers les Roussets puis Freydières. Et là descente dans la vallée vers Domène par Saint-Jean-Le-Vieux. Les jambes n'auront pas trop mal tourné pour une reprise. Température idéale, temps sec, pas de vent mais routes détrempées par une belle «radée» (comme dit ma mère) nocturne. Dimanche, repos (et d'ailleurs tant mieux, car il risque de pleuvoir dru!) et si tout va bien, balcon de Belledonne ce lundi. Vive les vacances! 😄
  13. Pour le 9, ils disent bien qu'il a gagné un grand tour l'année dernière, ce qui exclut Evans de toutes façons! 😉 Et puis Evans, quand il est en danseuse il a plutôt tendance à manger le guidon, tandis qu'Horner est bien plus redressé… et ne se rassoit quasiment jamais.
  14. Hier, un itinéraire cycliste balisé d'officiellement 100 km (110 d'après mon compteur) que je connais et aime bien, la Gordelroute, autour de Bruxelles. Rien à signaler de particulier. Ce soir, je suis arrivé à Grenoble, et j'attaque la montagne demain matin… si les orages annoncés l'après-midi ne prennent pas de l'avance !! 😬
  15. C'est bien LeMond: ils disent qu'il s'agit du seul Américain à avoir officiellement gagné le Tour de France, et depuis qu'Armstrong a été stupidement rayé des tablettes il ne reste que LeMond comme Américain dans le palmarès. D'ailleurs c'est bien son style : assis en arrière, gros braquet, couché sur le cadre, vélo zigzagant. Voigt a un peu la même façon de grimper.
  16. C'est comme ça que nous autres les fils de fer pouvons imaginer le calvaire de ceux qui ont beaucoup de poids superflu, lorsqu'ils grimpent!
  17. Heu, faire un voyage de 1800 bornes en voiture aller-retour pour un petit week-end, faudrait être sacrément motivé! 😉 Plus de précisions en message privé!
  18. Hé, j'ai dit que c'était pas du vélo, j'ai pas dit qu'on ne devait pas en faire! 😉
  19. Pour moi c'est un descendant du vélosolex, en plus évolué et en beaucoup moins polluant, et qui s'adresse au même type de public. Mais je ne le considère pas comme un vélo. Un vélo, par définition, n'utilise que l'énergie du cycliste pour progresser, point barre.
  20. M'enfin Éric, tu me déçois : tu n'as même pas franchi le col des Ayes versant Theys sur le grand plateau! 😇 Normalement, je vais pouvoir écumer le balcon moi aussi à partir de ce week-end… Miam!
  21. Elle fait ce bruit sur les deux plateaux ou seulement sur le grand?
  22. Voici une vidéo montrant le tour complet du circuit à vélo (ici 1h16). Vous verrez que le descriptif de Jérémie est vraiment précis! La descente vers le Fuchsrohre, là où Jérémie et moi avons dépassé les 80 km/h se situe grosso modo entre les 12 min 30 et les 14 min 30 de la vidéo. Appréciez ensuite la portion la plus difficile de la montée vers le Hohe Acht, entre les 45 minutes et les 50 minutes de la vidéo, la vitesse de progression de la personne qui filme (apparemment en VTT d'après le pneu avant) et des cyclistes qui l'entourent… et le nombre de cyclistes à pied vers la fin, la partie la plus raide! Hé oui, ça doit être épique un championnat sur ce circuit. D'ailleurs, en 1966, les coureurs du championnat du monde en avait fait non pas 250 km mais 275 km… Imaginez avec le matériel et les braquets de l'époque. 😲 PS : apparemment le parcours filmé comprend aussi la Südschleise (la boucle sud), beaucoup plus courte et qu'on n'a pas parcourue hier. Ça correspondrait au 7 première minutes et aux 3 dernières minutes de la vidéo environ.
  23. Cool, la précision de ton descriptif! Je commence à avoir en tête les noms des principaux lieux du circuit. Mon allemand progresse! 🆒 89 virages à gauche et 84 à droite, tu dis? Sur la version anglophone du site du Radamring il était marqué «Numbers of turns: 73». Mais la signification de «Turns» n'est peut-être pas la même que «virage»? De toutes façons il y en avait trop pour que j'ai l'idée de les compter moi-même! 😃 En lisant de ci-de là des articles sur le Nürburgring sur le web, j'ai eu confirmation de l'endroit du crash de Niki Lauda: dans le virage à gauche juste avant le Bergwerk. Tu m'avais pointé cet endroit hier, mais je ne me souvenais plus du nom. Au sujet de ce crash, j'ai déniché un article assez complet là-dessus, en deux parties e en anglais (en partie traduit d'un autre article en allemand), et deux vidéos. Terrifiant! 😲 http://www.ausringers.com/2008/03/04/niki-laudas-crash-at-1976-nurburgring-gp-part-1.html http://www.ausringers.com/2008/03/08/niki-laudas-crash-at-1976-nurburgring-gp-part-2.html
  24. Aujourd'hui, suite à une excellente suggestion de Jérémie Laplac, j'ai participé avec lui à la «Radamring», sur le circuit automobile du Nürburgring, en Allemagne (Rhénanie-Palatinat, à un peu moins de 2 h de voiture de Liège). http://www.radamring.de/fr/ Ce week-end, ce légendaire circuit automobile était ouvert et réservé aux cyclistes, dans sa partie nord (Nordschleife), celle qui accueillait le Grand Prix d'Allemagne de Formule 1 jusqu'en 1976 (c'est là et cette année-là que le pilote autrichien Niki Lauda eut un terrible accident qui faillit lui coûter la vie). Il était alors surnommé «L'enfert vert». Le Nürburgring a aussi accueilli deux fois le championnat du monde cycliste, en 1927 (vainqueur Alfredo Binda) et en 1966 (vainqueur Rudi Altig, devant Anquetil et Poulidor dans cet ordre). Probablement un des circuits les plus difficiles de l'histoire de ces championnats du monde, d'ailleurs. Ce week-end donc, il y avait entre autres un «24 heures cycliste» sur le Nürburgring, étalé sur ce samedi et dimanche, mais il y avait aussi le «Nordschleifen Tour» ce dimanche matin: http://www.radamring.de/en/nordschleifen-tour/information Le concept est simple: pendant ce temps-là, tout cycliste qui le souhaitait pouvait rouler sur le circuit et en faire le nombre de tours qu'il voulait, à condition de présenter un matériel convenable. Ainsi avoir un vélo de route était a priori obligatoire, mais on a pu voir quand même des VTT et même… un vélo électrique! 😆 Boucler cette boucle est plus vite dit que fait, toutefois: le Nordschleife, le circuit de l'ancien grand prix d'Allemagne du Nürburgring donc, (il y en a un nouveau moins dangereux), ce sont 20,8 kilomètres constitués d'un bitume absolument parfait, un vrai billard, mais aussi 73 virages, quasiment aucune portion plate, 515 m de dénivellation (300 m de différence d'altitude entre le point le plus bas et le plus haut du parcours), des pentes pour la plupart bien raides en montée comme en descente, avec en particulier la côte la plus importante présentant un long passage à 17%. Petits braquets de rigueur! Et de fait, mon 26/34 digne d'un VTTiste a été chauffé à blanc en bien des endroits. La météo, qui prévoyait un temps gris et humide, avait pour cette fois tout faux: il faisait un soleil splendide. Jérémie et moi avons pu faire 4 tours complets avant que le circuit soit fermé pour cette épreuve. Ce qui à mon compteur a représenté un total de 88,14 km, en tenant compte des quelques kilomètres supplémentaires parcourus pour entrer dans le circuit et en ressortir. Jérémie, nettement plus costaud que moi, m'attendait régulièrement en divers points du circuit, si bien que nous avons effectué ce périple à mon rythme. Mes chiffres de «l'enfert vert» du Nürburgring donc, mon compteur faisant foi: 4 h 06 minutes de vélo effectif (décomptant les quelques courtes pauses), soit une vitesse moyenne de 21 km/h, à une cadence de pédalage moyenne de 91 tours/minutes. Dans la plus vertigineuse des descentes vertigineuses de ce circuit, je m'en suis donné à cœur joie avec une vitesse maximale de 83,3 km/h tout en pédalant à 150 tours/minutes (pas longtemps, juste quelques secondes!). Jérémie est allé encore plus vite mais je ne sais plus le chiffre, il nous le dira! 😉 Au bilan, un excellent moment de sport (merci encore Jérémie pour cette idée!) et une expérience à renouveler absolument l'année prochaine!
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