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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. C'est comme ça que nous autres les fils de fer pouvons imaginer le calvaire de ceux qui ont beaucoup de poids superflu, lorsqu'ils grimpent!
  2. Heu, faire un voyage de 1800 bornes en voiture aller-retour pour un petit week-end, faudrait être sacrément motivé! 😉 Plus de précisions en message privé!
  3. Hé, j'ai dit que c'était pas du vélo, j'ai pas dit qu'on ne devait pas en faire! 😉
  4. Pour moi c'est un descendant du vélosolex, en plus évolué et en beaucoup moins polluant, et qui s'adresse au même type de public. Mais je ne le considère pas comme un vélo. Un vélo, par définition, n'utilise que l'énergie du cycliste pour progresser, point barre.
  5. M'enfin Éric, tu me déçois : tu n'as même pas franchi le col des Ayes versant Theys sur le grand plateau! 😇 Normalement, je vais pouvoir écumer le balcon moi aussi à partir de ce week-end… Miam!
  6. Elle fait ce bruit sur les deux plateaux ou seulement sur le grand?
  7. Voici une vidéo montrant le tour complet du circuit à vélo (ici 1h16). Vous verrez que le descriptif de Jérémie est vraiment précis! La descente vers le Fuchsrohre, là où Jérémie et moi avons dépassé les 80 km/h se situe grosso modo entre les 12 min 30 et les 14 min 30 de la vidéo. Appréciez ensuite la portion la plus difficile de la montée vers le Hohe Acht, entre les 45 minutes et les 50 minutes de la vidéo, la vitesse de progression de la personne qui filme (apparemment en VTT d'après le pneu avant) et des cyclistes qui l'entourent… et le nombre de cyclistes à pied vers la fin, la partie la plus raide! Hé oui, ça doit être épique un championnat sur ce circuit. D'ailleurs, en 1966, les coureurs du championnat du monde en avait fait non pas 250 km mais 275 km… Imaginez avec le matériel et les braquets de l'époque. 😲 PS : apparemment le parcours filmé comprend aussi la Südschleise (la boucle sud), beaucoup plus courte et qu'on n'a pas parcourue hier. Ça correspondrait au 7 première minutes et aux 3 dernières minutes de la vidéo environ.
  8. Cool, la précision de ton descriptif! Je commence à avoir en tête les noms des principaux lieux du circuit. Mon allemand progresse! 🆒 89 virages à gauche et 84 à droite, tu dis? Sur la version anglophone du site du Radamring il était marqué «Numbers of turns: 73». Mais la signification de «Turns» n'est peut-être pas la même que «virage»? De toutes façons il y en avait trop pour que j'ai l'idée de les compter moi-même! 😃 En lisant de ci-de là des articles sur le Nürburgring sur le web, j'ai eu confirmation de l'endroit du crash de Niki Lauda: dans le virage à gauche juste avant le Bergwerk. Tu m'avais pointé cet endroit hier, mais je ne me souvenais plus du nom. Au sujet de ce crash, j'ai déniché un article assez complet là-dessus, en deux parties e en anglais (en partie traduit d'un autre article en allemand), et deux vidéos. Terrifiant! 😲 http://www.ausringers.com/2008/03/04/niki-laudas-crash-at-1976-nurburgring-gp-part-1.html http://www.ausringers.com/2008/03/08/niki-laudas-crash-at-1976-nurburgring-gp-part-2.html
  9. Aujourd'hui, suite à une excellente suggestion de Jérémie Laplac, j'ai participé avec lui à la «Radamring», sur le circuit automobile du Nürburgring, en Allemagne (Rhénanie-Palatinat, à un peu moins de 2 h de voiture de Liège). http://www.radamring.de/fr/ Ce week-end, ce légendaire circuit automobile était ouvert et réservé aux cyclistes, dans sa partie nord (Nordschleife), celle qui accueillait le Grand Prix d'Allemagne de Formule 1 jusqu'en 1976 (c'est là et cette année-là que le pilote autrichien Niki Lauda eut un terrible accident qui faillit lui coûter la vie). Il était alors surnommé «L'enfert vert». Le Nürburgring a aussi accueilli deux fois le championnat du monde cycliste, en 1927 (vainqueur Alfredo Binda) et en 1966 (vainqueur Rudi Altig, devant Anquetil et Poulidor dans cet ordre). Probablement un des circuits les plus difficiles de l'histoire de ces championnats du monde, d'ailleurs. Ce week-end donc, il y avait entre autres un «24 heures cycliste» sur le Nürburgring, étalé sur ce samedi et dimanche, mais il y avait aussi le «Nordschleifen Tour» ce dimanche matin: http://www.radamring.de/en/nordschleifen-tour/information Le concept est simple: pendant ce temps-là, tout cycliste qui le souhaitait pouvait rouler sur le circuit et en faire le nombre de tours qu'il voulait, à condition de présenter un matériel convenable. Ainsi avoir un vélo de route était a priori obligatoire, mais on a pu voir quand même des VTT et même… un vélo électrique! 😆 Boucler cette boucle est plus vite dit que fait, toutefois: le Nordschleife, le circuit de l'ancien grand prix d'Allemagne du Nürburgring donc, (il y en a un nouveau moins dangereux), ce sont 20,8 kilomètres constitués d'un bitume absolument parfait, un vrai billard, mais aussi 73 virages, quasiment aucune portion plate, 515 m de dénivellation (300 m de différence d'altitude entre le point le plus bas et le plus haut du parcours), des pentes pour la plupart bien raides en montée comme en descente, avec en particulier la côte la plus importante présentant un long passage à 17%. Petits braquets de rigueur! Et de fait, mon 26/34 digne d'un VTTiste a été chauffé à blanc en bien des endroits. La météo, qui prévoyait un temps gris et humide, avait pour cette fois tout faux: il faisait un soleil splendide. Jérémie et moi avons pu faire 4 tours complets avant que le circuit soit fermé pour cette épreuve. Ce qui à mon compteur a représenté un total de 88,14 km, en tenant compte des quelques kilomètres supplémentaires parcourus pour entrer dans le circuit et en ressortir. Jérémie, nettement plus costaud que moi, m'attendait régulièrement en divers points du circuit, si bien que nous avons effectué ce périple à mon rythme. Mes chiffres de «l'enfert vert» du Nürburgring donc, mon compteur faisant foi: 4 h 06 minutes de vélo effectif (décomptant les quelques courtes pauses), soit une vitesse moyenne de 21 km/h, à une cadence de pédalage moyenne de 91 tours/minutes. Dans la plus vertigineuse des descentes vertigineuses de ce circuit, je m'en suis donné à cœur joie avec une vitesse maximale de 83,3 km/h tout en pédalant à 150 tours/minutes (pas longtemps, juste quelques secondes!). Jérémie est allé encore plus vite mais je ne sais plus le chiffre, il nous le dira! 😉 Au bilan, un excellent moment de sport (merci encore Jérémie pour cette idée!) et une expérience à renouveler absolument l'année prochaine!
  10. J'ai apprécié aussi le respect par Péraud de son matériel (et en même temps remarqué, avec les commentateurs de la chaîne de télé que je regardais, qu'il avait oublié de transférer son bidon sur le nouveau vélo, ça aurait pu lui coûter cher!). Faut quand même rappeler que pour Riis c'était la troisième ou quatrième fois qu'il avait des problèmes mécaniques sur le même contre-la-montre. Quand on est fou de rage, on perd tout contrôle… Ça arrive à tout le monde de péter un plomb. Mieux vaut alors que ce soit sur du matos que sur une personne!
  11. Pour certains le plaisir est aussi dans l'amélioration de ses performances, aussi ridicules qu'elles puissent paraître. Pour ma part, je ne cherche pas à les améliorer particulièrement, tant que j'atteins les objectifs que je me fixe. Si je n'avais pas besoin de m'entraîner pour faire Liège-Bastogne-Liège Challenge, hé bien je ne m'entraînerais pas! 😇Ce qui fait que je ne me range pas parmi les cyclosportifs, du moins selon le sens que j'accorde à ce terme.
  12. Martin n'emmène pas le 58/11 sur le plat! À sa cadence habituelle de 95 tours/minutes, que j'ai constatée en regardant la retransmission, un 58/11 le ferait aller à plus de 60 km/h! Du reste quand il pédalait sur le plat, on voyait que sa chaîne était vers le milieu de sa cassette, donc j'imagine un braquet du genre 58/14, 58/15 sur le plat.
  13. Bonsoir Jacques! Même les cyclistes d'un niveau modeste peuvent avoir envie de tirer le maximum de leurs capacités. Je pense même que c'est le principe fondamental du cyclosport. Le but n'est pas d'atteindre le haut niveau, mais d'atteindre son plus haut niveau. Alors même si cela ne signifie que de passer de 200 W à 250 Watts sur une longue ascension, c'est bon à prendre, et c'est à cela que cette science pourrait leur servir.
  14. Mon compteur tient compte uniquement du temps où le vélo se déplace pour le calcul de la vitesse moyenne (donc les temps de pause ne comptent pas) et même si je voulais qu'il en soit autrement il n'y aurait pas moyen. C'est un modèle assez cheap après tout, mais il a tout ce que je voulais — sauf le chronomètre. Question à mille euros : quand peut-on considérer qu'on est sorti de Bruxelles? Quand on sort des limites de la Région bruxelloise officielle ou quand on sort de sa véritable agglomération? Dans le premier cas, je peux sortir de la Région bruxelloise en dix minutes de vélo, en allant vers le nord ou vers l'est. Problème, c'est qu'alors c'est tout aussi citadin (Zaventem, Kraainem, Wezembeek-Oppem…) et en plus c'est nettement moins intéressant sportivement parlant. Les côtes les plus intéressantes des environs sont quasiment toutes dans le pourtour sud de Bruxelles, à cheval sur la frontière linguistique, comme tu le sais. Si je veux sortir de la région bruxelloise en allant vers le sud (le plus intéressant sportivement donc) il me faut au minimum 30 minutes vers Tervuren - Overijse ou une heure vers Hoeilaart - Rhode-Saint-Genèse. Dans les deux cas je me trouve alors en forêt de Soignes… avant de passer au cœur de ces communes! Quand à sortir de l'agglomération bruxelloise véritable, heu… On pourrait considérer que tout le Brabant n'est qu'une vaste agglomération bruxelloise, en fait, et je pourrais répondre que je ne peux quasiment pas en sortir! 😬 Mais disons qu'une fois que j'ai dépassé Tervuren-Overijse d'un côté et Hoeilaart - Rhode-Saint-Genèse de l'autre, ce qui me fait environ 1 h et 1 h 30 de vélo, les conditions de circulation sont moins agressives.
  15. Merci! Mais je n'ai pas de mérite, depuis que j'ai commencé le vélo de route à l'adolescence j'ai toujours aimé grimper. Ne faire que du plat, ce serait triste pour moi. Habiter en Wallonie, pourquoi pas, mais le plus près possible de Bruxelles alors, pour raisons aussi bien familiales que professionnelles. Donc question terrain d'entraînement pour le vélo, ça ne changerait pas grand'chose! Et puis j'aime bien Bruxelles en tant que telle. Si seulement ses routes et pistes cyclables étaient dignes de son ambiance… Aujourd'hui, contrairement à ce que j'avais prévu, je ne suis pas allé en Ardenne. La météo qui prévoyait des orages en cours de journée dans tout le pays m'a fait peur, j'ai préféré donc faire du vélo dans les environs de chez moi et seulement le matin. Comme ça en cas de grosse pétarade, je pouvais me mettre à l'abri plus facilement. Et finalement il n'est pas tombé une goutte de pluie ni eu un seul coup de tonnerre ici de toute la journée, et peut-être pas plus en Ardenne! 😠 Ça m'apprendra à ne pas suivre mes envies! Bref, sortie de 83 bornes aujourd'hui dans l'agglomération bruxelloise, mais un peu plus longue et plus loin que celle d'hier (j'ai sillonné le sud-est de Bruxelles jusqu'à Wavre cette fois). Donc globalement un peu moins de trafic, de feux de circulation et d'intersections, et une vitesse moyenne de 19,9 km/h (4h10 de vélo) et une cadence moyenne de 85 un peu moins minables que la veille (18,7 km/h, 81 tours/minutes). Faudra que j'évite de regarder la fonction "vitesse moyenne" du compteur tant que je roule en agglomération, à la longue ça risque d'être démoralisant, même si je sais que les conditions de circulation sont ce qu'elles sont! 🙁
  16. J'ai presque exactement les mêmes symptômes que toi! Ma cheville droite "travaille" beaucoup plus, vu que le talon descend nettement plus. En revanche il remonte au même niveau que le gauche. Ce qui fait que le mollet droit travaille beaucoup plus, et également la partie intérieure du quadriceps droit. Quand les crampes apparaissent, c'est d'ailleurs toujours à ces deux endroits d'abord! Pas de problème pour l'ischio-jambier gauche par contre. Pour ma part, la cause première est que ma jambe droite est d'1 cm plus longue (squelette) que ma jambe gauche. Peut-être est-ce quelque chose du même ordre pour toi aussi. Va voir un médecin du sport ou un ostéopathe, si possible au courant des choses du cyclisme. Il vérifiera si ton corps présente l'une ou l'autre asymétrie et si ça te gêne vraiment, essaiera de te rééquilibrer. C'est ce que j'ai tenté de mon côté il y a une dizaine d'année: port de talonnettes, semelles spéciales… pour m'apercevoir dans mon cas que ça ne résolvait pas grand'chose et ne faisait que déplacer les problèmes (apparition de diverses douleurs tendineuses que je n'avais pas avant). Mon corps s'était probablement adapté à ma dissymétrie, de sorte que toute perturbation de ce fragile équilibre lui était plus néfase qu'autre chose. Finalement, j'ai abandonné tout rééquilibrage artificiel et aujourd'hui je m'arrange avec mes imperfections! Notamment par le biais d'étirements réguliers et systématiques après effort et si possible avant (après échauffement). Je suis également devenu très prudent avec ma position (étudiée sur mesure à la base) et s'il m'arrive d'y faire une correction, j'y vais millimètre par millimètre.
  17. À Poulidor, peut-être, mais à Nieve pas sûr. Tout dépend de la mentalité de la personne. Je ne connais pas Nieve, donc je ne sais pas comment il aurait réagi, mais il y a des personnes qui n'aiment pas qu'on les encourage dans une montée de col. Si si, ça existe! Moi ça me laisse indifférent, mais mon père n'aime carrément pas ça, il préfère qu'on lui foute la paix pendant qu'il grimpe. Ah bien tiens, il est d'origine espagnole, justement! 🆒
  18. Je ne suis pas sûr du tout que Nieve ait mal pris l'absence de geste de Nibali. On peut aussi considérer ce genre de geste comme condescendant, limite méprisant. Un Espagnol, et encore plus un Basque, c'est fier, et donc Nieve n'aurait peut-être pas apprécié du tout.
  19. Tu sais, même s'il avait toujours vécu en Guadeloupe il aurait vécu en France. 😉
  20. OK, c'est dans le sujet voisin :-). Courtesy of Bernard Moreau: Bjarne Riis --------- DEN | 34:40 | 1996 Lance Armstrong ----- USA | 36:20 | 2000 Vincenzo Nibali ----- ITA | 37:20 | 2014 Je ne sais pas si la différence est significative, mais elle est là!
  21. Ce serait intéressant de comparer avec les temps de montée de Riis en 96 et Armstrong en 2000. Quelqu'un les aurait-il?
  22. Ce n'est vraiment qu'une impression. Dopé ou pas, fluidité ou pas, ils se font mal aux jambes! Nibali a un peu une position de pistard, plutôt en arrière donc, et ne fait pas de bec de selle. Il pédale «avec les reins». Comme Wiggins ou Van Garderen actuellement. Ullrich en son temps également. J'ai remarqué que les coureurs posés comme ça se déhanchent beaucoup moins (en général) que ceux assis sur l'avant et qui souvent, en plus, font du bec de selle. Ça peut donner une impression (trompeuse) de facilité quand de plus leur vélocité est élevée, ce qui est le cas de Nibali ou de Wiggins.
  23. «Perso, quand je faisais 5000 à 10000 km/an, j'étais quasi toujours en danseuse dans les côtes, je n'arrivais pas à mettre petit pour rester assis.» C'est exactement l'inverse pour moi. Je suis quasiment toujours assis sur de tout petits braquets que je tricote consciencieusement, et j'ai du mal à passer en danseuse. «Petits braquets ou grosse force?» Les deux mon capitaine. 😉 Ils ont les mêmes braquets qu'un cyclosportif ordinaire actuellement (à en croire Vélo101, des 39/28 ou 36/28 en braquet minimal sont de plus en plus fréquents — les Sky ont une cassette fixe de 11-28 pour chaque étape par exemple) mais avec la puissance dont ils disposent ils les tournent beaucoup plus vite que le cyclo ordinaire — et donc ils vont beaucoup plus vite. Personnellement je préfère ça à un Bjarne Riis qui montait Hautacam sur grand plateau.
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