Aller au contenu

Franck PASTOR

Membre
  • Compteur de contenus

    15 849
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    79

Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. En fait, c'est seulement en période scolaire que mon samedi n'est généralement pas libre, et là ce sont encore les vacances. Vu les conditions climatiques annoncées, pas étonnant qu'il y ait eu (relativement) peu de monde aux Géants des Ardennes ! L'avantage de cet inconvénient est que cette fois-ci je n'ai pas eu de problème de parking! 😃 Pour les curieux, je viens de poster le compte-rendu détaillé de ma journée d'hier sur les Géants des Ardennes dans la rubrique «Cyclosport».
  2. Hier, samedi 23 août 2014, j'avais la randonnée «Géants des Ardennes» au programme, une randonnée non chronométrée parcourant les Ardennes (belges) comme son nom l'indique. Deux distances étaient au programme : 93 km et 154 km. J'ai opté pour le 154 km. Une distance conséquente et un profil très torturé: le tracé comporte 13 côtes répertoriées (et au moins autant de non répertoriées, comme d'habitude ici) pour une dénivelée de 2913 m digne de la moyenne montagne. Je connais déjà trois de ces ascensions (Chambralles, l'Ancienne barrière, Aisomont) mais toutes les autres me sont inconnues. Ça me fera le plaisir de la découverte ! Réveil aux aurores (4 h 30), préparation du matos et prise du volant vers 6 h 00 à Bruxelles. Les départs de la randonnée sont libres de 7 h 00 à 10 h 00, mais c'est à Angleur au sud de Liège, sur le domaine universitaire du Sart-Tilman, qu'ils ont lieu, et c'est à plus de cent bornes de chez moi. Et j'aimerais bien commencer le plus tôt possible, la météo ayant signalé un risque d'averses important dès l'après-midi dans tout le pays. En arrivant au Sart-Tilman, vers 7 h 00, première péripétie : ils avaient annoncé que le lieu de départ serait fléché dès la sortie de l'autoroute, mais je ne vois aucun fléchage, si bien que je me perds dans le centre d'Angleur même. Je reviens au niveau de cette sortie d'autoroute et là aperçois lesdits fléchages : ils sont vraiment tout petits et discrets, alors que je m'attendais à quelque chose de voyant. Enfin bon, pas grave, me voilà à l'aire de départ vers 7 h 20. Je sors et prépare mon vélo, veut gonfler les pneus, dévisse la molette de la valve de la chambre à air du pneu avant… et la valve m'explose entre les doigts ! 😲 Toute la partie interne de cette valve a sauté comme un bouchon de champagne, et me voilà avec un pneu à plat avant même d'être monté sur mon vélo ! C'est là qu'on apprécie d'avoir deux chambres à air de rechange plutôt qu'une : donc je sors la chambre fichue, la remplace, gonfle enfin les pneus, range soigneusement la chambre à air restante dans ma sacoche (faut pas l'abîmer celle-là). Le plus cocasse de l'histoire est qu'une fois la rando terminée, je m'apercevrai que j'avais oublié les démonte-pneus dans le coffre de la voiture… Heureusement que je n'ai pas crevé pendant la sortie! 😬 Vélo prêt, avec mes braquets habituels dignes du VTT (46-36-26 à l'avant et cassette 10 pignons 11-34), je file m'inscrire, installe mon dossard (pas facile de mettre ce truc-là tout seul!), ma plaque de cadre, range la carte du parcours dans la sacoche et la carte d'info dans une des poches de mon maillot, et à 8 h 20 je me lance ! Pour bien donner le ton, la pluie s'est mise à tomber : une bonne drache (averse) bien belge qui trempe tout en un instant. Heureusement elle s'arrête assez vite, et le passage de la première difficulté du jour, la côte de Dolembreux, longue pour la région et régulière, se fait au sec, sans histoire. La deuxième difficulté, à Aywaille, c'est un gros morceau et même la côte la plus dure de toute l'excursion : Chambralles. Sur 1,5 km c'est une juxtaposition de plusieurs murs, dont le plus raide (au départ) atteint 20%, séparés par des pentes plus douces qui ont l'air de replats à côtés. Mot d'ordre : ne pas se griller! Il reste 120 bornes, et d'autres «morceaux» à gravir. Je fais chauffer mon 26/34 qui me permet de dépasser certains imprudents du braquet qui zigzaguent déjà, et d'autres encore qui ont présumé de leurs forces. Encore une fois je suis surpris de voir beaucoup de cyclistes s'engager dans ce genre de pentes à fond la caisse. Tactique sans doute payante dans les bergs flamands et limbourgeois (la très grande majorité des participants vient de Flandre ou des Pays-Bas) mais pour tenir à ce rythme dans les ascensions ardennaises il faut être vraiment avoir la forme olympique: résultat, pas mal de ces kamikazes rétrogradent tout aussi vite à peine plus loin. Sommet de Chambralles avalé, longue descente vers Harzé pour attaquer la côte de Havelange qui ne m'a pas laissé de souvenirs particuliers. Le premier ravito est là. J'en profite pour enlever mon imper : le soleil est revenu, et va briller pour un moment. C'est sous ce beau temps retrouvé que je gravis la belle et difficile côte de Mionfosse, aussi appelée Brume-sud, avant de dévaler une magnifique route bien large et bien revêtue jusqu'à Trois-Ponts, sur l'Amblève. Je note aussi que pas mal de cyclistes dénotent pas mal d'appréhension au moment de dégringoler les pentes : venant de leur plat pays, c'est un manque d'entraînement à la technique de la descente, sans doute. En tout cas j'en dépasse un grand nombre sans aller particulièrement vite. 🆒 Sitôt arrivé à Trois-Points, une de plus belles côtes de la journée m'attend. Belle, au sens esthétique du terme, car elle n'a rien d'un foudre de guerre : la côte de Wanne par Aisomont, 4,5 km à 5,1 % de moyenne très réguliers. Des points de vue magnifiques sur la vallée de l'Amblève et Stavelot en contrebas. Descente sur Grand-Halleux, grimpée de la côte de Saint-Jacques pas particulièrement remarquable, et deuxième ravito. Et là, en repartant, le ciel ouvre à nouveau ses vannes. Le vrai déluge genre biblique qui trempe tout en un instant. La descente qui suit le ravito est quasiment inondée, beaucoup de mes camarades d'infortune se mettent à l'abri là où ils peuvent en espérant que ça se calme assez vite. Ce n'est pas le cas : moi qui poursuis ma route sans m'arrêter (erreur?) la drache m'accompagne tout le long d'une route absolument exécrable (stries, nids-de-poule, bosses, gravillons et j'en passe) longeant la rivière Lienne je crois, et menant au pied du plat de résistance de la journée : la côte de Chevron. Au pied de cette côte, j'ai le temps de remarquer un panneau bilingue de l'organisation : Opgelet - Attention ! Terugschakelen (rétrograder les vitesses, NB)- Petit plateau ! Excellent avertissement : la côte s'amorce par un virage à presque 180° sur la gauche, et c'est d'emblée 18 % qui s'offre à nos roues. Personne ne se met en danseuse, la roue arrière déraperait sur la route boueuse. Pourcentages hectométriques de la côte : 18-18-4-13-13-9-6-4 d'après Cotacol. Pour moi, avec le 26/34 ça passe sans autre problème que de surveiller où je mets les roues (j'ai la frousse de crever), mais certains de mes camarades d'infortune y deviennent piétons aussi sec (façon de parler vu le temps). Après la côte de Chevron, le parcours nous fait aller à Ferrières, une commune champêtre à la limite de l'Ardenne et du Condroz. Très vallonnée aussi. Une descente à nouveau très mal revêtue, passée façon gymkhana, annonce la côte suivante, celle de la Rouge-Minière (ou côte Saint-Roch), qui présente elle un revêtement impeccable. Pouvaient pas nous faire prendre cette partie du parcours dans l'autre sens?? La côte est plutôt longue pour la région (1,9 km) et assez régulière à 7% avec un pic à 10% avant un faux-plat final. La pluie s'est arrêtée de tomber, provisoirement, et le troisième et dernier ravitaillement pointe le bout de son nez. Au sec, mais les nuages dans le ciel annoncent bien que ce n'est qu'un répit provisoire. Quand même, j'enlève l'imper, et refais le plein des bidons. J'entends les gens râler en néerlandais sur le temps qu'il fait et Dieu que je leur donne raison. Ce parcours est superbe et mériterait plus de clémence de la part des éléments! 😕 Et allez, vaille que vaille, je repars. La pluie revient, je dois remettre l'imper deux kilomètres à peine après être reparti et cette fois-ci je le garde jusqu'à l'arrivée. À nouveau je dépasse un grand nombre de collègues arrêtés sous un abri… Cette fois-ci l'ambiance sonore est assurée par des coups de tonnerre au loin, qui me font dire, encore plus, que j'aurais peut-être dû m'arrêter comme eux. Mais la foudre reste lointaine. Restent trois côtes, sur cette portion du parcours qui se situe en fait dans le Condroz et non en Ardenne : celle de Comblain-au-Pont, pas particulièrement remarquable. Celle de Strivay, bien plus compliquée à gérer : raide à son début, et quand on croit qu'elle est finie, hé bien il y a encore plusieurs soubresauts un peu plus loin. On n'est pas loin de la Roche-aux-faucons, une côte traditionnelle de Liège-Bastogne-Liège qui présente d'ailleurs les mêmes caractéristiques (en plus pentue encore) que celle de Strivay. Après Strivay, il reste 10 km. J'accélère mon rythme de cyclotouriste pour en terminer au plus vite avec cette pluie qui n'arrête plus de tomber. Il reste officiellement une dernière difficulté (anodine), la côte de l'Hôpital peu avant l'arrivée, bien que le parcours regorge à cet endroit comme aux autres de casse-pattes non répertoriés. Mais j'en termine quand même, à 16 h 20, relativement frais mais bien content d'aller me mettre à l'abri, d'abord dans ma voiture pour me changer et ensuite dans le Hall d'accueil pour les formalités! Bilan de la journée : d'après le compteur 157 km effectués en 8 h pile, dont 7 h 27 sur le vélo exactement, ce qui fait 20,9 km/h de moyenne (pauses décomptées donc). Officiellement, pour les huit heures totales ce seront 154 km et les 2918 m de dénivelée à 19,5 km/h de moyenne. Cadence de pédalage moyenne de 87 tours/minutes, les jambes ont bien tourné. Pas une seule crampe, alors que dans ce type de temps j'en attrape régulièrement. La forme physique semble bien là ! Une bien belle sortie au final, qui l'aurait été encore plus sans ces pluies venues jouer les trouble-fêtes !
  3. Dans l'encyclopédie Cotacol, la côte de Chevron s'appelle « Les Forges-Chevron ». Pourcentages hectométriques : 18-18-4-13-13-9-6-4. Pourcentage maximum sur 5 m (et même bien plus que 5 m d'après ce que j'ai vu) : 21% dans le premier hectomètre. J'ai bien aimé le panneau bilingue que l'organisateur avait placé juste avant le sec virage à gauche amorçant la côte : «Opgelet - Attention, Terugschakelen - petit plateau »! 😃 J'approuve à 100% ton intention de mettre un triple sur ton Litespeed (surprenant de ma part hein?). Sinon, moi j'avais mes braquets habituels: 46-36-26 et cassette 11-34. Pour ce qui est de «tricoter un chandail» comme tu dis, je me sens même pas visé et ne me prendrai pas la peine de relever! 😛
  4. Bon sang, tu l'as faite aussi? Je croyais que tu étais encore dans les Alpes! Si j'avais su je t'aurais contacté pour qu'on roule au moins un moment ensemble! Sois patient avec cette gastro, on met toujours du temps à s'en remettre, c'est normal. Donc pour moi aussi le grand parcours des Géants des Ardennes ce jour d'hui, avec les conditions exécrables que tu décris. Et quelques péripéties parfois cocasses de mon côté. Je vais essayer d'en faire un compte-rendu dans la rubrique «Cyclosport» quand j'aurai le temps. Pour mes stats, ça me fera les 2900 m de dénivelée officielle (on dirait une excursion de montagne!) pour 154 km officiellement (157 pour mon compteur) en 8 h 00 pile pauses ravitos comprises (19,25 km/h de moyenne), 7h30 pauses ravitos décomptées (20,5 km/h de moyenne), cadence moyenne 87 tours/minutes. Bonnes sensations globales, j'ai même fini assez frais, bien que trempé comme une soupe. Fichues draches, elles auront gâché une belle balade.
  5. Je suis plus comme Olivier. Je suis sensible au moindre millimètre de variation de hauteur de selle, et dès que ma selle est plus basse ou plus haute que je le souhaiterais, je me sens mal à l'aise. Ce sont alors surtout mes genoux qui sentent la différence. Avec une selle plus basse qu'à l'optimum, ça me tire en haut des rotules. Avec une selle plus haute, ça me tire derrière les genoux… D'un autre côté j'en connais qui quand ils changent de hauteur de selle y vont allègrement centimètre par centimètre. On n'est vraiment pas tous faits pareils… Et ma hauteur de selle est plus haute que celle préconisée par la formule classique 0,885*EJ, d'un bon centimètre. J'y vois deux raisons : d'une part ma selle s'est considérablement assouplie avec le temps (je vais en changer bientôt), d'autre part j'ai des pédales VTT, à cage plus haute que des pédales routes semble-t-il.
  6. Assez d'accord avec l'idée de faire l'Alpe avant de faire Chamrousse, et certainement avant de faire Chamrousse par Séchilienne. Et de faire d'autres ascensions plus faciles que l'Alpe encore avant! Il n'y a que l'embarras du choix dans la région grenobloise en matière d'ascensions, de la très facile à l'extrêmement difficile. De quoi respecter une progression régulière dans les difficultés. Maintenant, c'est vrai que la notion de difficulté d'une ascension est assez variable selon chacun, mais franchement je n'imagine personne qui puisse trouver l'Alpe d'Huez classique plus difficile que Chamrousse par Séchilienne après avoir fait l'une et l'autre séparément. Je suis prêt à parier que tu penseras pareil si tu fais le versant Séchilienne un jour.
  7. Sur la portion en question elle est même interdite à tout véhicule, y compris les vélos. Et elle n'est plus entretenue du tout depuis des lustres. Dommage, car en effet le cadre est grandiose. La dernière fois que je l'ai faite, c'était en 96 (en hors-la-loi…) et c'est tout juste si mon vélo de route pouvait passer, tellement c'était dégradé. J'avais laissé une note sur mon guide Altigraph à ce sujet, c'est pour ça que je suis sûr de la date. Petit photo-reportage de quelqu'un qui l'a faite plus récemment, où on voit que ça ne s'est pas amélioré… http://jeanpba.free.fr/Charmette_FR.html
  8. Franck PASTOR

    Rendement

    Ce qui est différé n'est pas perdu! 😉 Bon courage pour la suite de ta rééducation!
  9. Franck PASTOR

    Rendement

    Ah d'accord, ce n'est donc pas une ascension de montagne! Dans le genre de bosse que tu décris, je devrais pouvoir faire la partie du dessus dont tu parles à 15-17 km/h sur le 36/23, 36/26. Puisque c'est la fin de la bosse, on peut y aller «à bloc». Moi nettement moins vite que toi, certes, mais tes braquets me paraissent maintenant plus «humains». 🆒 Pour en revenir au débat, j'ai lu quelque part (me souviens plus où) que la grandeur des plateaux et des pignons, à braquet équivalent, ne joue qu'un rôle infime dans le rendement. Ce serait au très haut niveau, dans des disciplines comme la poursuite, le record de l'heure ou le contre-la-montre en général, où chaque fraction de seconde compte, que cela deviendrait intéressant de s'en soucier.
  10. Franck PASTOR

    Rendement

    Perso, je grimpe dans du 7% avec 53/25 et 53/28 (50/25 et 50/28 en 700) et je n'ai aucun souci pour monter. 😲 À quelle vitesse tu grimpes avec ça ? J'ai fait tout récemment une longue montée de 1350 m de dénivellation, celle de la station de ski de Pipay-les-Sept-Laux près de Grenoble. C'est assez régulier à 7,1% de moyenne, et je l'ai faite essentiellement sur le 26/23 et le 26/26, à une vitesse moyenne de 11,8 km/h (roues de 700). Alors quand je vois tes braquets, je me dis qu'on vit dans deux planètes différentes! Et comme je me sais tout à fait terrien, je me dis que c'est toi l'extra-terrestre! 😉
  11. Bonjour Jacques, Je n'ai pas dit que l'Alpe d'Huez est beaucoup plus facile que Chamrousse, j'ai dit qu'il était à mon avis plus facile que les deux versants classiques de Chamrousse et nettement plus facile que Chamrousse par Séchilienne et le col du Luitel. Ne néglige pas les nuances que je fais, ça dénature mon propos qui dit bien que c'est en grande partie subjectif. Du côté des faits objectifs, même en supposant que tu gères parfaitement tes braquets et ta dépense d'énergie, monter à Chamrousse est nettement plus long et présente nettement plus de dénivellation que de monter à l'Alpe d'Huez, quel que soit le versant de Chamrousse choisi. Quant au Luitel par Séchilienne, c'est une vacherie patentée (plus de 9% de moyenne sur 9 km si on excepte le replat de son sommet) et après les 10 km totaux de ce col, il reste encore environ 7 km à 6-7% à escalader jusqu'à Chamrousse. Ça donne donc au moins matière à débat si on veut faire une comparaison. Edit : je cite Altigraph au sujet du col du Luitel (Atlas des cols des Alpes, ancienne édition, volume 1-Alpes du Nord). « Un col à rapprocher de l'Alpe d'Huez, un peu plus court, 10 km de montée au lieu de 12 km, 900 m de dénivellation au lieu de 1000 m, mais des pourcentages souvent équivalents ou même un peu plus forts. ». Sachant qu'en plus il y a très peu de possibilités de récupération sauf au col lui-même, et qu'après il faut encore grimper jusqu'à Chamrousse…
  12. Pour ma part, je n'ai grimpé l'Alpe d'Huez qu'une fois par la route classique (contre plein de fois pour Chamrousse, tous versants confondus) et je l'ai trouvé assez décevante. À mon avis c'est plus facile que les deux Chamrousse classiques, et beaucoup plus facile que Chamrousse par Séchilienne et le Luitel. L'Alpe d'Huez n'est vraiment pentu qu'à son début, les 2 ou 3 premiers kilomètres, et sur une courte portion après Huez, et le reste du temps il n'est pas si terrible. Surtout, les lacets sont de vrais replats où tu peux te refaire une santé vite fait si tu es fatigué. Par contre, on y a de magnifiques points de vue sur la vallée de la Romanche et le massif du Taillefer en face. Le problème est qu'à cause du trafic routier important, tu peux difficilement te laisser distraire par le paysage, à moins de s'arrêter carrément. Pas idéal pour garder le rythme de l'escalade… C'est pour ça que pour le plaisir de profiter de paysages grandioses tout au long de l'excursion, je conseille aux nouveaux venus de grimper à l'Alpe d'Huez par le col de Sarenne (versant Mizoën), magnifique aussi et beaucoup plus tranquille, et de descendre par la route classique, et alors tu peux t'arrêter autant que tu veux pour profiter des panoramas.
  13. Belle lecture et belle expérience! La montagne, ça vous gagne mais en même temps ça rend humble! Mon tout premier col a été le col du Coq en Chartreuse en 1985, pas bien loin de Chamrousse, à 15 ans, avec mon père et un copain. J'étais en 40/24 (ah le c…) et j'ai calé à 2 bornes du sommet, plus aucune force dans les jambes. Mon père était lui en 32/24 et on a alors échangé nos vélos, c'est comme ça que j'ai pu terminer. Le copain, lui, compétiteur cycliste, a tout fait en… 42/21, et m'a dit après coup qu'il avait regretté de n'avoir pas un 24 dents derrière. Très instructif, tout ça! À sept bornes du sommet de Chamrousse, tu étais tout près du col du Luitel. L'année prochaine, prépare-toi en conséquence et organise-toi la plus belle des revanches en grimpant ce col par Séchilienne. C'est le troisième accès à Chamrousse, et le plus dur (9% de moyenne sur 10 km environ). Après il te restera les 7 bornes qui te manquent provisoirement sur la route de Chamrousse-Prémol classique.
  14. Je cite une autre page, sur le Kazakhstan proprement dit cette fois : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kazakhstan « Officiellement, les habitants du Kazakhstan s'appellent en français des Kazakhs. Ce gentilé recouvre en fait deux termes distincts au Kazakhstan : celui de « Kazakh(e) » et celui de « Kazakhstanais(e) », auxquels correspondent deux réalités différentes. Le terme de Kazakh(e) désigne exclusivement les membres de l'ethnie kazakhe.Le terme de Kazakhstanais désigne tous les citoyens du Kazakhstan, quelle que soit leur appartenance ethnique.Selon une distinction héritée de l'administration soviétique, l'État du Kazakhstan reconnaît en effet la « nationalité » de ses citoyens (leur appartenance ethnique), notion distincte de celle de citoyenneté. Ainsi, le cycliste Alexandre Vinokourov n'est-il pas considéré dans son pays d'origine comme un Kazakh mais comme un Russe kazakhstanais. » Et donc je me plantais quand j'affirmais que Vinokourov avait la «nationalité» du Kazakhstan. Il n'en a que la «citoyenneté». C'est tordu, je trouve ! Et quid des enfants de mariages mixtes, russe-kazakh par exemple? Ils ont quelle nationalité?
  15. Heu… Je m'embrouille là. Tu dis qu'il est Russe résident au Kazakhstan, puis Kazakstanais d'origine russe, ce qui n'est pas la même chose il me semble. Et c'est quoi la différence entre Kazakstanais et Kazakh? Une chose est sûre : il a la nationalité du Kazakhstan. 🆒
  16. Vinokourov est Kazakh, pas Ukrainien. Mais sa langue maternelle est bien le russe. Ce genre d'arrangements existe malheureusement depuis toujours dans le vélo pro. Visiblement les coureurs devront apprendre à être plus discrets (et meilleurs comédiens) à l'avenir s'ils veulent continuer.
  17. Je ne sais pas si je pourrai faire la vélomédiane (jamais faite) mais ce samedi je voudrais bien m'attaquer à la Géants des Ardennes (jamais faite non plus). Comme je ne suis pas tout à fait libre de mon temps en ce moment, la décision sera prise au tout dernier moment. Dans ce cas je me lancerai sur le 150 km.
  18. Sans casque, c'est confirmé par Vœckler lui-même dans l'actualité de Vélo101 : « Mon épaule gauche a tapé contre le pare-brise sans que j'ai le temps d'avoir le réflexe de me protéger. Je ne portais pas mon casque, j'ai eu le temps de penser que j'allais être brisé ». http://www.velo101.com/pros/article/lactu-du-20-aout--10830 À bon entendeur.
  19. Pour moi, le triple. Le plus petit développement est le même ici, mais l'étagement de la cassette 11-28 est meilleur et le plateau intermédiaire du triple permet de mieux gérer la ligne de chaîne et les passages pas trop vallonnés. Un triple bien adapté permet alors de passer l'essentiel de son temps sur le plateau médian, qui assure une bonne ligne de chaîne. On ne passe sur le petit plateau que pour les côtes longues ou sévères, et sur le grand pour aller à haute vitesse (en descente par exemple). Si on l'utilise comme ça c'est polyvalent, très facile à gérer et la ligne de chaîne est toujours bonne. Sur un compact du genre 50-34 (16 dents d'écart), sur un terrain irrégulier soit on passe souvent d'un plateau à l'autre, soit on reste sur l'un des deux mais alors on doit croiser la chaîne ce qui est toujours mauvais pour le rendement, même si la souplesse des chaînes actuelles le permet sans trop de risque de casse. Un 44-34 serait bien mieux dans cette optique, mais il faut alors se priver des très grands développements (ce qui n'est pas une grande perte sauf si on apprécie — comme moi — de pédaler dans les descentes).
  20. Une ascension de montagne, longue, pentue et régulière, sous une température clémente (disons autour de 22°) et un temps dégagé pour mieux profiter des points de vue quand je redescend. Ça a toujours été mon «trip» préféré à vélo. Que je ne peux me permettre que deux ou trois semaines par an, en vacances, depuis que je vis à Bruxelles (avant, j'étais Grenoblois).
  21. Ben justement, on dirait bien qu'il ne l'avait pas: http://sporza.be/cm/sporza/extra/opvallend/140819_Voeckler-aangereden-limousin Certes ce n'est pas une preuve (on le lui a peut-être enlevé après l'accident). Ceci dit, j'ai souvent remarqué qu'à l'entraînement et l'échauffement, beaucoup de coureurs pros ne mettaient pas leur casque.
  22. Franck PASTOR

    Lunettes

    Je ne mettais rien non plus au début et j'ai pris plusieurs fois des saloperies dans l'œil, dont une fois en pleine descente de col, j'ai failli partir dans le décor et même arrêté je n'y ai plus rien vu pendant plusieurs minutes tellement ça me faisait mal. Maintenant je les mets systématiquement (lunettes de marques BBB avec verres interchangeables suivant le temps, idéal). Il n'y a que les grosses pluies qui me les font enlever.
  23. Il y a des rond-points dont le terre-plein central est trop imposant pour que tu puisses voir ce qui se passe de l'autre côté de l'endroit où tu te trouves. C'est peut-être le cas ici, comment savoir? Dans ce cas le conducteur n'aura pu voir surgir Vœckler qu'au tout dernier moment.
  24. Continental Grand Prix 4 Seasons pour la résistance à la crevaison et la longévité. Pour le rendement, je roule sur des revêtements trop dégradés pour que ce soit significatif, quel que soit le modèle. Idem pour le confort: il faudrait un pneu de VTT pour arriver à ressentir du confort sur ces fichues routes et pistes brabançonnes. Notez que je viens quand même de crever deux fois en un mois d'intervalle avec ce pneu (à l'arrière), tout simplement parce qu'il est usé: il a maintenant des entailles un peu partout et les sculptures commencent à disparaître. Je n'ai pas compté les kilomètres faits avec, n'ayant acquis un compteur que tout récemment, mais je roule avec pneu depuis l'hiver et ça doit faire un kilométrage assez respectable (7000?), surtout sur ces routes. Je viens d'en commander un autre. Moralité, aucun pneu n'est increvable… ni éternel.
×
×
  • Créer...