Franck PASTOR

+1 ! Qu'est-ce qu'il croit, que les autres vont lui servir la course sur un plateau ? 😃

C'est bien possible que ça me plaise beaucoup, les Pyrénées, en effet ! Je n'ai rien contre l'idée d'y aller passer quelques jours, si l'occasion s'en présente. Ceci dit, des ascensions sauvages, pentues et irrégulières, les Alpes en ont pas mal également. Il faut juste savoir sortir des sentiers battus (les ascensions du Tour de France) pour les trouver.

Mon obstination à rester sur mon vélo, malgré le champ de bataille qu'était la rue (sur un bon kilomètre), m'aura coûté 57,80 € exactement : 45,90 € le pneu et 11,90 € les deux chambres. C'est sûr, la prochaine fois que je me retrouve dans les mêmes circonstances, je mets pied à terre et je marche, ou je fais un détour ! Pour le tubeless : quand les flancs du pneumatique sont déchirés comme hier, par exemple, que ce soit un pneu classique ou un tubeless, on est à plat, et définitivement. La seule solution est de changer de pneumatique. Et pour le tubeless, il faudrait un compresseur paraît-il pour le monter…

À mon tour de me lancer, en sachant que j'en ai oublié un paquet (j'avais dépassé les 80 sur ma liste perdue, et je n'ai pu en lister ici — de tête — qu'une petite soixantaine). Tous les cols (recensés dans le Chauvot) que j'ai faits sont quasiment tous des cols alpins, et quasiment tous du nord des Alpes. Je les cite par massif (parfois approximativement), ou par zone géographique quand je ne connais pas le massif proprement dit. Belledonne : le Barioz, les Ayes, Pré long, la Croix des Adrets, le (petit) Lautaret, les Mouilles, le Luitel, le Champ-Laurent, le Grand Cucheron, le Glandon. Chartreuse : la Placette, la Charmette, Clémencières, Vence, Palaquit, Porte, le Coq, le Cucheron, le Granier, les Egaux, Coux, la Cluse, Marcieu. Vercors : Arzelier, Chalimont, la Croix-Perrin, Toutes Aures, Romeyère, Pra l'Etang, le Mont noir, la Bataille, Tourniol, les Limouches, le Rousset, le Fau, la Machine, Carri, l'Echarrasson. Matheysine : Malissol, la Morte. Les Grandes Rousses : Sarenne, le (grand) Lautaret, le Galibier, la Croix-de-Fer. Maurienne : le Télégraphe, le Mollard. Briançon : Granon, Izoard, Montgenèvre, les Échelles. Bauges : Tamié, Leschaux, la Clusaz. Les Bornes : la Forclaz de Montmin. Chablais : Joux-Plane, les Gets. Aravis : la Colombière, Châtillon. Un seul col non alpin : le col du Chat, qui même s'il est tout proche de Chambéry est situé sur une excroissance du Jura, comme le Grand Colombier (que je n'ai pas grimpé).

« La directive 2001/95/CE de la Commission européenne relative à la sécurité des produits propose comme définition de bicyclette : « un véhicule à deux roues propulsé exclusivement ou principalement par l'énergie musculaire du cycliste, à l'exception des véhicules équipés de deux selles ou plus1 ». » http://fr.wikipedia.org/wiki/Bicyclette Au moins, je ne suis pas si seul. Sur ce, bonne nuit. Ça ne vaut effectivement pas le coup d'en faire un fromage.

Je vois que tu tiens toujours à avoir le dernier mot. D'accord, je te laisse : merci de m'avoir apporté ta définition de la bicyclette, c'est sûr qu'elle en vaut une autre, même si elle n'a rien changé de la mienne.

Tu disais « La roue arrière doit être motrice ». Donc si tu es cohérent avec toi-même, tu dateras l'apparition du vrai vélo vers 1880 avec l'apparition de la chaîne de transmission, et non vers 1860 avec l'invention de la pédale par les Michaux. C'est tout, pas la peine d'en faire un débat dans le débat. À défaut d'un pan de mur entier j'ai lu quelques dizaines de bouquins sur le vélo, mais sur sa création proprement dite ma référence est «La fabuleuse histoire du cyclisme», de Pierre Chany. Avant de se consacrer à la compétition cycliste, le livre consacre son premier chapitre à détailler les origines de notre moyen de locomotion préféré. Un régal de lecture! Ça me donne envie de le relire, malheureusement il est chez mes parents à 900 km de chez moi 🙁

À l'époque des Michaux (années 1860), c'était la roue avant qui était motrice. La chaîne de transmission n'existait pas, les manivelles prolongeaient l'axe de la roue avant. D'où, un peu plus tard, les roues avants surdimensionnées façon «grand bi», pour couvrir plus de distance par coup de pédale. La roue arrière motrice n'a existé que lorsqu'on a inventé la chaîne de transmission pour le vélo, vers 1880 apparemment. http://www.enviesdevelo.com/Le-vélo-en-quelques-dates.html

L'inconvénient de ce type de selle, c'est les projections d'eau quand la route est trempée. À moins de ne jamais sortir quand il pleut, bien sûr. Sinon, pour éviter les compressions du périnée, on n'a pas fait plus radical que la selle Proust. http://www.selle-proust.fr/SelleProust/Accueil.html

Amen. Pour moi, quand même, la bicyclette a été créée le jour où on a pu monter sur un engin à deux roues en ligne (bi-cycle) sans moteur pour se déplacer. Ça reste mon petit point de vue personnel.

Aujourd'hui, sortie de six heures environ sur le circuit balisé "Gordelroute" autour de Bruxelles. Beau temps, beau soleil, bonnes sensations. Mais sortie quand même gâchée par une crevaison qui a fichu mon pneu avant en l'air. Mea culpa : sur le parcours (à Sint-Anna-Pede, commune de Dilbeek), une rue était fermée à la circulation à causes de travaux de remplacements des voies d'égoût. Il n'y avait plus de revêtement sur la route, juste du sable et de la caillasse. Plutôt que de faire un détour, j'ai bêtement choisi d'emprunter quand même cette rue. Résultat, un gros caillou a déchiré le flanc de mon pneu avant, et la chambre à air avec. BAM! À trente bornes minimum de chez moi. 🙁 J'ai quand même essayé de remonter une chambre à air et de rouler prudemment pour rentrer au bercail, mais la chambre a bien sûr fait une hernie et a explosé 500 m plus loin. À un brave homme qui passait j'ai demandé s'il y avait un vélociste à proximité. Sa réponse : oui, à un ou deux kilomètres. Bon… Pour que la jante ne s'abîme pas pendant que je déplaçais le vélo en le poussant avec la roue avant à plat, j'ai placé ma dernière chambre à air de rechange dans le pneu avant et l'ai très légèrement gonflée pour que ça ne fasse pas d'hernie. Et j'ai marché en poussant le vélo comme ça, jusqu'au magasin. Soit dit en passant, c'est là qu'on apprécie d'avoir des chaussures de VTT ! Une fois arrivé auy magasin ("Freddy Sport", qu'il s'appelle, à Dilbeek), j'ai acheté deux nouvelles chambres à air et bien sûr un nouveau pneu. Comme ils n'avaient pas mon modèle habituel, Continental Grand Prix 4 Seasons en section de 25 mm, j'ai un Schwalbe Durano + de même section, qu'ils m'ont garanti ultra-résistant à toute crevaison (c'est vrai qu'il est très épais). En démontant l'ancien pneu, j'ai vu que la dernière chambre à air de rechange que j'y avais placée avait fini par crever, elle aussi… Un pneu et trois chambres à air fichues pour une crevaison, sacré bilan ! 😬 Bref, j'ai placé le nouveau pneu et une des nouvelles chambres à air, emprunté une pompe à pied au magasin pour gonfler l'ensemble plus facilement, et suis reparti. J'ai dû court-circuiter le trajet prévu et rentrer directement chez moi, ayant un rendez-vous à la maison. Dommage tout ça, la journée était vraiment idéale pour faire du vélo… 😢

C'est la pédale que les Michaux ont inventé. Que cela leur confère le titre de créateurs de la bicyclette, c'est matière à débat.

Au contraire, 103 tours/minutes c'est tout à fait dans la norme des records de l'heure. La grande majorité des records depuis celui de Coppi en 1942 (105,4 tours/minutes) ont été établis à une fréquence de pédalage légèrement supérieure à 100 tours/minutes. La plus haute est celle de Rivière en 1957 (107,9 tours/minutes), la plus basse celle d'Obree en 93 (90,1 tours/minutes) sur son vélo si particulier. La fréquence de Voigt est même nettement plus élevée que celle de Boardman et Sosenka, qui l'avaient précédé sur les tablettes du record : respectivement 94,5 et 95 tours/minutes.

Pour la fréquence de pédalage moyenne, je l'ai déjà calculée plus haut : 103 tours/minutes.

Trois ou quatre niveaux en-dessous, y a aussi « Paulette, la reine des paupiettes » des Charlots ! 😃

« j'ai mis quoi aller bien 1 minute 14 seconde et 34 centième sur une montée du tourmalet » Faudrait quand même te relire parfois. 😃 T'as probablement voulu dire quelque chose d'autre. Tes gaziers seraient allés plus vite (légèrement!) s'ils avaient roulé sur une ligne de chaîne bien droite. Et ils le savent très bien d'ailleurs, apparemment mieux que toi : pour eux chaque seconde compte. Mais quand ils sont crevés ou au maximum de l'effort, ça leur arrive de ne pas changer de plateau, soit parce qu'ils sont trop crevés pour gérer ça, soit parce qu'ils ont peur de perdre trop de temps pendant la manœuvre de changement de plateau. À côté de ce temps perdu lors du changement de plateau, celui perdu avec une mauvaise ligne de chaîne leur paraît certainement beaucoup moins important. C'est du reste certainement vrai que sur un effort court la ligne de chaîne ne joue quasiment pas (à moins de forcer vraiment —> risque de casse!), mais sur un effort bien plus long style ascension de col, ça doit jouer nettement plus.

Le rendement sérieusement. Toute force latérale exercée sur la chaîne est une force gaspillée, pas besoin d'être physicien pour s'en rendre compte. Ça ne sert qu'à user plus rapidement la chaîne, et aussi les plateaux et pignons. Ça peut ne pas être visible sur le court terme, mais sur le long terme ça risque d'être une autre histoire.

Tout passe peut-être très bien mais le rendement d'une ligne de chaîne croisée est moindre que celui d'une ligne de chaîne bien droite. En plus, ça accélère l'usure de la transmission. Ça suffit comme raison pour éviter les croisements. Pour ma part, je suis plus prudent que Jérémie sur mon triple à 10 pignons, et j'utilise les 6 plus petits pignons sur le grand plateau, les 8 pignons intermédiaires sur le plateau médian et les 6 plus grands pignons sur le petit plateau. En supposant que le centre de la cassette est bien aligné avec le plateau médian.

Le terme exact est «oxymoron». Edit: oups, grillé.

Le principal problème reste la perte de rendement. Et ça c'est valable quelle que soit la souplesse de la chaîne.

C'est sûr! En même temps, parmi les pros qui se refusent à passer à l'électrique figure un certain… Cancellara. Comme quoi!

Parce qu'il viendrait ici avec des idées de tabassage derrière la tête, selon toi? C'est vrai que c'est à ça qu'une affiche de la LDF fait automatiquement penser. Mais je ne pense pas qu'Isaac m'en veuille autant, ni à ses contradicteurs habituels de l'autre rubrique…

Non, pas de mon point de vue bien sûr et j'ai dit pourquoi. Mais je te retourne volontiers la question: cet avatar sur un forum «vélo», ce n'est pas un peu too much?

«Ce n'est que ça!» Oui. «Que» ça. Largement suffisant pour que je dois d'accord avec les propos de ceux trouvant cet avatar déplacé sur ce site. Trop de zèle ? Pas assez, tu veux dire. Si j'avais dû signaler tout ce qui m'a paru contraire aux règles de ce forum ces derniers mois, comme tout le monde y est invité, j'y aurais passé toutes mes journées, tant certains semblent s'en f… royalement de ces règles. Heureusement que la modération semble enfin commencer à remplir son rôle, ça m'évitera d'avoir des problèmes de conscience. Mais pour aujourd'hui je vous laisse continuer à vous écharper en paix (oxymoron). De préférence sur le forum «Billets d'humeur», il est là pour ça.

Et ensuite, c'est aux modérateurs de juger si oui ou non l'avatar correspond à l'image qu'ils veulent donner de leur site. Ils ont le final cut, comme on dit. Mais c'est votre affaire, pas la mienne. C'est déjà bien que tu sois conscient de tout ça.